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AMBROSE BIERCE

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On le surnommait Bitter Bierce, Bierce l’amer. Il fut un journaliste à la dent dure et un nouvelliste à l’humour très sombre. De son œuvre abondante, on a surtout retenu le Dictionnaire du Diable avec ses féroces aphorismes.

Né en 1842 dans l’Ohio, Ambrose Bierce s’engagea du côté sudiste pendant la guerre de Sécession avant de livrer un combat sans pause en tant que rédacteur en chef du News Letter où il débuta en signant la rubrique de l’aboyeur public. Écoeuré par son pays, il disparaît en 1914, en laissant derrière lui cette suite de mots, « To be a Gringo in Mexico », formule qui laissera à penser que Bierce aurait suivi Pancho Villa au Mexique.

Ses Fables Fantastiques, en partie publiées autrefois par Eric Losfeld, éclairent l’Amérique à la lumière de la raillerie ésopique qui fait tomber les masques. Sous les personnages anthropomorphes ou à gros traits humains, Bierce ridiculise (à mort) quelques figures familières : juges, prêtres et journalistes. L’auteur du Club des parenticides écrivait bref et toujours d’une pointe aiguisée.

Aujourd’hui que l’on s’intéresse à Arthur Cravan (et vous voyez sûrement le roman auquel je fais allusion), allez voir dans les pages d’Ambrose Bierce si Philippe Dagen s'y trouve. Par exemple.

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Le Dictionnaire du diable, éditions Voix d’Encre

Fables fantastiques, éditions Rivages

Contes noirs, éditions Rivages

Le Club des parenticides, éditions Mille et Une Nuits

Histoires impossibles, éditions Grasset

Morts violentes, éditions Grasset

The Ambrose Bierce Appreciation Society

 

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