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ANDRE HARDELLET

  • TANGO 3 ❘ EN LIBRAIRIE LE 24 SEPTEMBRE

     

    Tango.jpg

     

    Bientôt en librairie le nouveau Tango de Jean Louis Ducourneau aura pour titre Traversées de Buenos Aires/De quelques voyages et voyageurs excentriques.

    Cette publication dédiée aux flâneurs mappemondiaux n'oublie pas André Hardellet (qui aurait eu cent ans en 2011) et je ne suis pas peu fier de lui rendre hommage.

     Voici le sommaire d'une revue que le temps embellit :

    Tango n°3 est illustré par Ricardo Mosner, le maître illustrateur deTango, Honoré, Jacques de Loustal, Patrice Killoffer, Alterio, Albert Bali, Eugenio Rámirez et Lucio ; et photographié par Guy le Querrec, Marcos López, Daniel Mordzinski, Victor Kesselman, Pepe Fernandez et Marc Joigneau.


    Éditorial de Jean Louis Ducournau


    « Mystères et horaires », par Enrique Vila-Matas



    Traversées de Buenos Aires


    « Buenos Aires, ville presque européenne », par Alan Pauls

    « Tango Panique », photo de Victor Kesselman

    « Un sang d'encre », par Jean-Luc Thomas

    « Les trois voyages », par Jorgelina Nuñez

    « Sous la protection des jours », par Enrique Vila-Matas

    « L'invention de Silvina Ocampo », par Enrique Vila-Matas

    « Romerito », par Ernesto Mallo

    « ¿ Con qué se come ? », par Oscar Caballero

    « Le Caballero de poche », par Oscar Caballero


    Supplément Borges

    « Borges-fuego »

    « Miniatura borgeana », par José Luis Costanzo

    « La traduction selon Borges », par André Gabastou

    « Galaxie Borges », par Eduardo Berti

    « Vertige horizontal »


    De quelques voyages et voyageurs excentriques

    « André Hardellet, un chasseur dans la ville », par Guy Darol

    « Les Grands Boulevards », par Patrice Delbourg

    « La Femme de Tanger », par Marc Villard

    « Barney Wilen, cavalier fou », par Philippe Méziat

    « Poèmes de métro, Medellin », par Jacques Jouet, Rubén Darío Lotero Contreras et Armando Ibarra

    « L'Invitée de Trần Hưng Đạo », par Louis Delombre

    « Voyages a minima », par Jean-Bernard Pouy

    « La Route enchantée », par Odile Conseil

    « Pierre Lewden », par Jean Louis Ducournau


    Le Tour de l'Île

    « Nom d'une coque, une île ! », par Ejvind Sandelin

    « L'improbabilité d'une île », par Alain Delmotte


     

     

    VOIR LE SITE DE LA REVUE TANGO

     

     

    ☟ 

     

    Lire le message de Jean Louis Ducourneau :

     

    "Chers Amis,

    Le numéro 3 de Tango sortira le 24 septembre, dans moins d'un mois maintenant. Je dirai, coûte que coûte, puisque le CNL*, au dernier moment, a considéré que sa vocation n'était pas d'aider les revues éphémères ! Et pour eux, les 4 numéros de Tango, c'est de l'éphémère ! 
    Nous faisons naturellement un recours, mais les conséquences financières de cette position sont fâcheuses : il nous faut dans l'urgence trouver d'autres financements.
    C'est la raison pour laquelle nous comptons sur le soutien de nos lecteurs les plus fidèles pour assurer une sortie qui ne nous laisse pas exsangue. 
    Nous engageons donc une campagne de souscriptions.
    Je vous propose trois formules de souscription (ou d'achats anticipés, si vous préférez) , à des tarifs très préférentiels.
     - formule 1 : 5 exemplaires de Tango 3 (mais vous pouvez panacher ces 5 exemplaires entre les 4 numéros de tango) : ex 1 T1, 1 T2, 2 T3, 1 T4 (à sa sortie, en mai prochain), au tarif de 13€ l'unité au lieu de 19,50€, soit 65€
     - formule 2 : 10 exemplaires de Tango 3 (ou panachage), au tarif de 12€ l'unité, soit 120€
     - Formule 3 : souscription de soutien à 500€. Un kit de 20 ex de Tango (à répartir comme vous le souhaitez), et, un fac-similé à tirage très limité des 4 premiers numéros de Tango parus entre 1983 et 1985 (parution septembre 2012).

    Il vous suffit de nous adresser le bon de commande ci-joint, accompagné du règlement par chèque bancaire du montant correspondant à chaque formule :

    TANGO BAR EDITIONS, 26, rue Eugène Sue, 75018


    Nous comptons sur vous.

    Amicalement

    Jean Louis DUCOURNAU"

     

    * Centre National du Livre

  • HOMMAGE A ANDRE HARDELLET NE LE 13 FEVRIER 1911 ❘ THEATRE MOUFFETARD

    13 - Présentation actualité bibliographique André Hardellet.jpg

    Le Dimanche 13 février à 20h00 – au Théâtre Mouffetard
     
    A eu lieu
     
    « Retour chez Temporel »
     
    Soirée du centenaire André Hardellet (1911 – 2011)
     
    (73 rue Mouffetard - 75005 Paris – M° Monge)
     
    Invité d’honneur : Monsieur Guy Béart
     
    Et en présence d’artistes invités :
     
    Simone Langlois (chanteuse), Denis Lavant (comédien), Frédéric Longbois (comédien et chanteur), Francine Deroudille (Fille de Robert Doisneau
    - excusée), Michel Champetier (réalisateur)…
     
    Avec la collaboration musicale de Fred Lomero 
    compositeur interprète, qui articula en musique la soirée en interprétant à la guitare quelques-unes de ses compositions de circonstance (Les trois baudets* – Le petit balcon* – L’été – Citadine – Valse en si – À fleur de peau – *co-écrites par Michel Praeger)
     
     
    Articulée selon deux axes (chronologique et thématique, nda), la soirée fut riche et passionnante.
    Michel Praeger et Sébastien Fontaine, auteurs à l’initiative de l’événement, ont évoqué en tandem , en ce jour du centenaire de sa naissance, la vie de l’écrivain, son parcours, depuis sa naissance à Vincennes, au 105 de la rue de Fontenay (à quelques mètres de l’actuel « Cœur de Ville », nda) jusqu’à Pantin où il repose en paix depuis ce 24 juillet 1974, en passant par le quartier de la rue Beaubourg à Paris, où il vécut une majeure partie de sa vie, ce Paris qu’il aima tant, tout comme Vincennes, deux lieux indissociables de son œuvre et de sa vie.
     
    Une large attention fut accordée aux différents ouvrages qu’il écrivit – tous disponibles en librairie – (publiés aux Éditions Gallimard, chez L’Arpenteur), mais aussi aux ouvrages qui lui furent consacrés, et respectivement signés Guy DarolFrançoise LefevreFrançoise Demougin, le temps d’une thèse, d’un travail collectif ou simplement d’une biographie plus classique.
     
    les nombreux artistes présents ont évoqué eux aussi l’artiste et l’homme Hardellet, leur rencontre, leur collaboration, leur amitié souvent.
     
    Évocation de ses proches, de ses amis illustres (ou pas) qui ont influencé largement son œuvre : Pierre Mac Orlan, qui lui mit le pied à l’étrier, André Breton, véritable porte-parole de son œuvre dès la publication du premier roman, Régine Deforges, qui fut non sans risques l’éditrice de son fameux roman Lourdes, lentes (1969) et qui fit couler tant d’encre, René Fallet, auteur notamment de la pétition pour la défense de l’artiste à l’occasion du procès qui suivit, Julien Gracq, Georges Brassens, qui furent dès lors d’ardents défenseurs, mais aussi Jacques Prévert, Robert Doisneau, le photographe-magicien qui réalisa les plus beaux portraits de l’artiste, et de ses interprètes ; Serge Gainsbourg, Patachou, Cora Vaucaire, Marc Ogeret, Renée Lebas, Germaine Montero, Dalida, Mistigri, Gérard Pierron
     
    La soirée fut ponctuée de quelques-unes des chansons écrites par l’artiste (environ 15 au total), et mises en musique pour la plupart par Guy Béart (Bal chez Temporel, J’ai retrouvé le pont du Nord, Paris au mois d’août, Allô tu m’entends, Petit bal des souvenirs, Tout comme avant), mais aussi par Christiane Verger (Au Pont de Charenton, À Suresnes) ou encore Gaby Verlor (Paris sur Seine…), dans leur version d’origine, rendant ainsi présentes par le truchement de la technologie Mesdemoiselles Patachou, Cora Vaucaire, Mistigri, ne pouvant hélas être présentes ce soir-là, mais aussi Guy Béart lui-même, et enfin Germaine Montero ou encore Dalida, ayant rejoint l’éternité depuis.
    Simone Langlois, la plus jeune des interprètes d’Hardellet de l’époque, chanta en direct le fameux Bal chez Temporel, accompagnée par son pianiste de prédilection (et mari) Georges Cros. Elle offrit ensuite au public une chanson de circonstance, créée par son ami Brel celle-là : Quand on n’a que l’amour.
     
    Guy Béart, invité d’honneur de la soirée, ne fut pas avare en témoignages et anecdotes sur son parcours et notamment autour de son ami Hardellet, rencontré en 1955 au cabaret de la Colombe, par l’intermédiaire de Brassens et René Fallet amis communs des deux hommes. Il confia aux organisateurs quelques documents privés (textes, photos, chansons rares …) pour le plus grand plaisir du public présent ce soir-là, attentif comme jamais, durant plus de deux heures trente que dura la soirée.
     
    Frédéric Longbois, comédien et chanteur-auteur (habitué vedette des créations de Jérôme Savary notamment) s’appropria avec magie un texte rare d’un genre inhabituel pour Hardellet, aux relents absurdes (que n’aurait pas renié un Becket ou un Ionesco), et judicieusement choisi pour l’occasion : La conférence.
    Enfin, le merveilleux Denis Lavant (inoubliable interprète - entres autres - des films de Léos Carax) offrit à l’assemblée une version personnelle et forcément géniale de textes plus connus d’Hardellet, extraits de recueils (Les chasseurs, La Cité Montgol) ou encore des romans (Le seuil du jardin, Le parc des archers, Lourdes, lentes)…
     
    Une soirée un peu hors du temps, fidèle à l’image du poète disparu et célébré ce soir-là, presque comme une renaissance.
     
    Remerciements : 
    Aux artistes et aux personnalités pour leur disponibilité et leur gracieuse présence : Madame Régine Deforges, Monsieur Guy Béart, Melle Simone Langlois, Fred Loméro, Denis Lavant, Frédéric Longbois…
    Aux éditions Gallimard – Yvon Girard – Pascale Richard et Anne-Lucie Bonniel, Philippe Demanet.
    Un grand merci à Monsieur Christian Giudicelli, Prix Caze 2011 (Le square de la couronne) pour sa précieuse collaboration.
    Aux différents éditeurs des œuvres de et consacrées à André Hardellet : Ed. L’Harmattan, Le Castor Astral, Au Signe de la licorne
    À l’équipe du Théâtre Mouffetard qui nous a très gentiment ouvert ses portes : Pierre Santini (directeur), Mylène Le Flanchec, Séverine Bouisset, Pascal Moulin, aux techniciens.
    Merci à Éric Durand, Jacqueline Danno, Brigitte Sauvane, Yvon Chateigner, Caroline Clerc, et Mistigri, 
    Merci à Francine Deroudille de l’Atelier Robert Doisneau (Montrouge), Chantale Vers, Agathe Fallet, Sim Marty, Pierre Wiazemsky (Wiaz), 
    Merci à la ville de Vincennes, Brigitte Maury et Agnès Denis, à Monsieur Michel Pourny (photos), 
    La librairie Millepages (Vincennes), à Jackie Morelle (Asso. Histoire du Iième) et à Patrick Brévi.
     

    Les circonstances de la vie mêlées au hasard des rencontres ont fait du poète André Laude (1936 – 1995) une sorte de mentor pour moi, mentor dont, soit dit en passant, l’œuvre poétique vient d’être publiée aux Éditions de la Différence. C’est bien grâce à cet André là que j’ai rencontré toutes les œuvres de l’autre André, son ami de jeunesse… André Hardellet.
    C’était il y a quelques années. Le jour où je suis entré dans un bistrot du marais, « Le parc des Archers » à la main, Laude n’en revint pas et, petit à petit, par jeu et sympathie, ce dernier m’initia à l’écriture d’Hardellet qu’il connaissait à la perfection. André Laude et moi prirent des « heures de connaissance » de ce bijoutier qui passa une bonne partie de sa vie rue Beaubourg, dans la boutique familiale. André Laude ne m’a dès lors jamais plus quitté, et la fulgurante conquête d’André Hardellet à travers ses textes, ses romans, ses chansons (merci Monsieur Béart) m’a emprisonné. Je vis avec lui comme j’ai vécu avec Laude. Est-ce ainsi qu’apparaît cette patte littéraire dont la marque est indélébile ?
    Je vis avec André Hardellet comme j’ai vécu avec André Laude, une sorte d’éternelle complicité. Je ne parlerai pas de la manière de faire d’Hardellet… il m’a pris de l’aimer et d’aimer son écriture, son univers… simplement.
     
    Michel Praeger, auteur.

    Lorsque mon amie Mistigri m’a parlé il y a quelques semaines des projets rêvés tout haut par Michel Praeger autour de l’œuvre d’André Hardellet, je dois bien avouer que je ne connaissais que peu de choses sur les deux hommes, à quelques détails près.
    Auteur-adaptateur moi-même, animateur de rencontres, je contactai alors Michel Praeger, qui cherchait un compagnon de création pour mener à bien – au mieux – les projets liés à la célébration de l’auteur du magnifique « Seuil du jardin », à l’occasion du centenaire de sa naissance. N’aimant pas faire les choses à moitié, je me mis en quête de connaissance à mon tour de l’œuvre de cet homme qui m’apparut d’emblée sympathique, disparu – ironie du sort – avant même que je ne vienne au monde. Je me procurai ses chansons, ses romans, ses recueils de poèmes, contactai ses proches, les artistes cités plus haut et l’ayant bien connu, sa maison d’édition, recevant à chaque fois un accueil des plus enthousiastes. Un inconditionnel (de plus) est né. C’est cet enthousiasme que j’espère vous communiquer lors de ces rencontres « du centenaire » que je souhaite la plus chaleureuse et à la fois simple et festive, à l’image de celui que nous célébrons. 
    Sète a eu Brassens, Narbonne Trénet, Pézenas Boby Lapointe, Bruxelles Brel, et Avignon Mireille Mathieu.
    Marseille a eu Vincent Scotto, Le pays Basque Luis Mariano… Vincennes et le quartier de Beaubourg auront eu Hardellet.
    Que le plus bel hommage lui soit légitimement rendu à l’occasion de ses cent bougies.
    Bienvenue donc chez Temporel, où le temps n’a – paradoxe patronymique - pas de prise sur celles et ceux qui en sont les adeptes. Bienvenue chez André Hardellet ! 
     
    Sébastien Fontaine.



    Sébastien Fontaine.

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    Auteur / Adaptateur / Biographe & Mémorialiste
    Conseiller artistique & Programmation / Supervision musicale
    Spécialiste biographique & Conférencier Chanson & chanteurs francophones / Théâtre & Film Musical / Cinéma francophone / Musique de Film.
    Collège Auteurs - Fédération Nationale des Musicals
    c/o Musicalement Vôtre
    48 rue Borrégo
    75020 Paris - France
    Tél/Fax : 00 33 (0)1 43 61 91 68
    Mobile : 00 33 (0)6 87 72 91 67

    À voir / To see : 

    http://www.imdb.com/name/nm3661324/ 
    www.festival-valenciennes.com <http://www.festival-valenciennes.com>  
    http://www.federation-des-musicals.com/  <http://www.federationdesmusicals.org
    http://rencontrespromusicals.com 
    www.jean-christophe-bouvet.com <http://www.jean-christophe-bouvet.com>    

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    Sébastien Fontaine et Michel Praeger

     

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    Simone Langlois chante Bal chez Temporel

     

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    Plateau Théâtre Mouffetard

     

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    Interview de Simone Langlois

     

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    Guy Béart

     

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    Denis Lavant récite un extrait de Lourdes, lentes ...

     

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     Simone Langlois et Georges Cros au piano

     

     

     

     

     



  • LA BOITE ❘ ANDRE HARDELLET

     

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    Encore une fois, je fais coulisser une vitre de ma bibliothèque, celle qui renferme les oeuvres d'André Hardellet. Je sais qu'en agissant ainsi, je vais glisser dans une veine du temps. D'ailleurs mon coeur bat. L'émotion est une chaleur dans ma poitrine. Ce que je ressens est semblable probablement à ce que j'éprouverais si je sautais dans le vide. Un saut sans risque, évidemment.

    Mes doigts s'attardent sur la tranche des Chasseurs, Livre de Poche, numéro 5000. Je sors le volume; la pulsation augmente. En regardant la couverture (René Magritte), je songe à la première fois. J'habitais Vincennes, rue Joseph-Gaillard, une perpendiculaire de la rue de Fontenay où naquit André Hardellet le 13 février 1911.

    Maintes fois je fis ce geste. A Vincennes, à Montreuil, à Nogent-sur-Marne, à Neuilly-Plaisance et c'est maintenant, en ouvrant le recueil que j'ai conscience du temps traversé. Mais c'est aujourd'hui que l'émotion est la plus forte.

    Car je ressens plus vivement le vertige à l'approche de la boîte à biscuits. C'est que la distance est plus grande, toujours plus grande, celle qui me sépare de l'enfance et de mes placards. J'ai atteint l'âge où la lecture des Chasseurs est plus éprouvante qu'un thriller. Car le temps de La boîte est celui du continent perdu, vraiment. Chaque jour désormais, selon la méthode définie par André Hardellet, j'escalade des étages et je suis les couloirs qui mènent à la porte. Chaque jour, la porte s'ouvre. Chaque jour, je me faufile dans un décor intact. Tout s'y trouve, à l'identique, sons et objets. Mais le père n'est plus et la mère trop âgée ne se souvient plus avec moi.

    Je me faufile seul, comme le narrateur de La boîte qui "éprouve l'impression de se noyer dans un tourbillon du temps", en constatant que "les biscuits au goût magique sont bien là". Guy Darol

    Les Chasseurs par André Hardellet

    La boîte, page34

    Le Livre de poche, 1977

     

  • POUR ANDRE HARDELLET

     

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    Il fut long à réaliser. Il est l'oeuvre de Pascal Sigoda et d'Olivier Houbert. Cet hommage à André Hardellet est désormais en vente Au Signe de la Licorne, 36 avenue Carnot 63000 Clermont-Ferrand.


    En voici le sommaire :


    I - La promenade imaginaire


    Patrick Cloux : Les effets secondaires

    Hervé Carn : La grammaire des émotions

    Georges-Olivier Châteaureynaud : Le seuil du jardin

    André Vers : Le temps du Vecchio

    John Taylor : Neuf petites proses

    Louis Nucera : L'enchanteur

    Guy Darol : Tête en l'air

    II - Lectures


    Alexis Constant : Marge et périphérie

    Olivier Houbert : Le grand stupéfiant

    Eleonore Real : L'Ecriture du secret

    Michel Lamart : Le fantastique d'André Hardellet : un réalisme poétique ?

    Françoise Demougin : Enfances de l'écriture

    John Taylor : Traces des jours disparus

    Philippe Claudel : vers l'Ile au trésor

    Joël Vernet : En marchant entre les pages d'Hardellet

    Guy Dupré : Le rêveur éveillé


    III – Dossier


    Françoise Demougin : Florilège critique -

    Françoise Demougin : Bibliographie

    Olivier Houbert : Notice biographique

    Notices biographiques des auteurs

    Renseignements :
    Au Signe de la Licorne
    36 avenue Carnot 63000 Clermont-Ferrand 
    Téléphone : 04 73 90 15 46 

    Courriel : ausignedelalicorne@yahoo.fr
    Site internet : www.ausignedelalicorne.com

    Tirage : 300 exemplaires (ne sera pas réimprimé)

  • PRESENCE D'ANDRE HARDELLET

     

    Hardellet par Doisneau.jpg

    En préparation depuis plusieurs années, cet hommage à André Hardellet est publié Au Signe de la Licorne, enseigne dirigée par Pascal Sigoda.

    Présence d'André Hardellet sera présent dans quelques librairies. Tiré à 300 exemplaires, le volume ne sera pas réimprimé. Il est prudent par conséquent d'en passer commande dès maintenant.

    André Hardellet (1911-1974) a été il y a trente cinq ans, sous Raymond Marcellin, l'objet d'une condamnation pour outrages aux bonnes mœurs par la 17ème Chambre correctionnelle de Paris. L'auteur du Bal chez Temporel, salué par André Breton et Julien Gracq avait en effet écrit un beau livre érotique, Lourdes, lentes…, un des rares qui soit lisible dans cette catégorie…

    Au Signe de la Licorne a décidé de le saluer par un ouvrage collectif et une importante bibliographie.

     

    SORTIE DECEMBRE 2008

    BULLETIN DE SOUSCRIPTION

    Je soussigné(e) Nom-Prénom :……………………………………………………………

    Désire recevoir : Présence d'André Hardellet (I.S.B.N. :978-2-913034-10-5), 268 pages
    …………………….exemplaires à 27 €
    Total : ……………..€uros

    Ci-joint mon chèque à l'ordre d'Au Signe de la Licorne

    L'envoi doit parvenir à l'adresse suivante :

    ……………………………………………………………………………………………….
    ……………………………………………………………………………………………….

    J'envoie cette commande et mon règlement à :

    Au Signe de la Licorne

    36 avenue Carnot 63000 Clermont-Ferrand

    Téléphone : 04 73 90 15 46

    courriel : ausignedelalicorne@yahoo.fr

    Site internet : www.ausignedelalicorne.com

     

     

    Hardellet.jpg
    AU SOMMAIRE

    La Promenade imaginaire :

    Patrick Cloux : Les effets secondaires

    Hervé Carn : La grammaire des émotions

    Georges-Olivier Châteaureynaud : Le seuil du jardin

    André Vers : Le temps du Vecchio

    John Taylor : Neuf petites proses

    Louis Nucera : L'enchanteur

    Guy Darol : Tête en l'air

    Lectures :

    Alexis Constant : Marge et périphérie

    Olivier Houbert : Le grand stupéfiant

    Eleonore Real : L'Ecriture du secret

    Michel Lamart : Le fantastique d'André Hardellet : un réalisme poétique ?

    Françoise Demougin : Enfances de l'écriture

    John Taylor : Traces des jours disparus

    Philippe Claudel : Vers l'Ile au trésor

    Joël Vernet : En marchant entre les pages d'Hardellet

    Guy Dupré : Le rêveur éveillé

    Dossier :

    Françoise Demougin : Florilège critique

    Françoise Demougin : Bibliographie - Notice biographique

    Olivier Houbert - Notices biographiques des auteurs

     

     


     

  • PASCAL SIGODA ❘ AU SIGNE DE LA LICORNE

     

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    Il y a six ans je fus contacté par Olivier Houbert pour collaborer à un volume collectif dédié à André Hardellet. L’ensemble qui devait voir le jour aux éditions L’Âge d’Homme resta en léthargie au point que je n’y pensais plus.

    medium_Numeriser0013.4.jpgVoici quelques jours, Pascal Sigoda qui dirige Au signe de la licorne m’avertit que le livre paraîtra sous sa propre enseigne. Aucun des éditeurs approchés n’ayant souhaité prendre le risque d’une édition portant le nom d’André Hardellet, l’ardent prosélyte des écrits de Dominique de Roux s’est engagé à faire vivre cette célébration.

    Il ne s’agit rien moins que de défendre l’œuvre d’un écrivain auprès duquel on peut accoler, sans bluffer, les noms de Marcel Proust et de Léon-Paul Fargue.

    Immense mais qui vend peu.

    Voici où nous en sommes : la littérature ne peut être (et Hardellet appartient à son histoire prestigieuse) si elle ne garantit une retombée de brouzoufs.

    medium_Hardellet_2.jpg

    Autant dire que nous serions depuis longtemps marioles et au régime sec sans l’opiniâtreté de quelques éditeurs (puisque un éditeur a pour vocation de donner vie) qui assumèrent, durant des décennies, la prise de risque aventureuse, celle qui consiste à distribuer aux lecteurs la part du butin.

    La liste de ces éditeurs tend évidemment à s’étioler au fil des ans. Ceux qui disparaissent n’étant pas renouvelés.

    C’est pourquoi je veux rendre hommage à Pascal Sigoda (régent du Collège de Pataphysique) et à son enseigne à corne et gidouille qui persiste à moissonner le rêve des lecteurs friands de littérature singulière.

    En effet, Pascal Sigoda bâtit depuis quelques années un catalogue en dehors des modes dont il ne tire aucune ressource plus-valutaire. Il agit uniquement par plaisir et pour le bonheur des aficionados de grands styles. Qu’on en juge :

    ►Augiéras, une trajectoire rimbaldienne, dossier établi par Paul Placet et Pascal Sigoda

    Dominique de Roux – Louis-Ferdinand Céline, dossier établi par Pascal Sigoda

    André Malraux. Entretiens avec Tadao Takameto

    Luc Étienne, ingénieur du langage

    Politique de Dominique de Roux

    ►Chronique des Arts ménagers, Alexandre Vialatte

    Chroniques de Flammes et de Fumées, Alexandre Vialatte

    L’homme qui trottine…, Manuel Alba

    L’Herne d’avant les Cahiers – Dominique de Roux

    L’Auvergne insolite : Petit guide pataphysique

    Chroniques cinématographiques, René Daumal

    medium_Numeriser0017.3.jpgCorrespondance(s) Jean Dubuffet – Alexandre Vialatte, dossier établi par Walter Lewino, Delphine Hautois et Marianne Jakobi.

    Tous ces titres ne constituant qu’un extrait du catalogue que viendront enrichir prochainement :

    Ezra Pound/Dominique de Roux

    Une semaine de bonté, Patrick Cloux

    André Hardellet, dossier établi par Olivier Houbert et Pascal Sigoda

    Au Signe de la Licorne

    Pascal Sigoda

    36, avenue Carnot

    63000 Clermont-Ferrand

    Tél. 04 73 90 15 46

    ausignedelalicorne@yahoo.fr

    A propos du catalogue

    Société des lecteurs de Dominique de Roux