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E-BOOK ❘ E-INK ❘ E-PAPER

 

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L'avènement du livre numérique, flexible et futuriblement balnéaire, suscite l'enthousiasme de Lorenzo Soccavo dans Gutemberg 2.0 (M21 Editions), ouvrage dont il est le préfacier.

Dans son édition du samedi 28 avril, Libération publiait un entretien avec ce "prospectiviste de l'édition".

Le propos de Lorenzo Soccavo est le suivant :

"Il ne faut pas être fétichiste par rapport à l'objet. La vraie valeur réside dans l'intérêt du texte et la qualité de la lecture qui en est faite. Le livre n'est qu'un support de lecture. C'est la lecture qu'il faut sauvegarder. Le livre a l'opportunité de retrouver la place qui fut la sienne avant la radio, la télévision, puis le Net. Avec l'e-paper, l'écrit va accéder à une dimension réticulaire et ne plus être prisonnier de supports fermés sur eux-mêmes. Le véritable enjeu est de s'adapter aux nouvelles habitudes des lectorats de digital natives, élevés aux nouvelles technologies."

Il serait intéressant me semble-t-il de commenter ces déclarations et notamment la phrase relative au fétichisme de l'objet.

Merci de lâcher vos lueurs, traits, flèches, chiens, vents et contrepets.

Tous à vos claviers !

 

Commentaires

  • Et la fragrance du papier !
    Et la jubilation bibliophilique !
    Comment ne pas être attaché au livre papier ?
    Mais qu'est-ce que ce bouquin ? Qui est Lorenzo Soccavo ? Un prospectiviste de la mort du livre, oui !

  • J'assume parfaitement mes fétichismes primaires. J'aime le toucher du livre et son odeur, même si effectivement je sépare le plaisir du livre du plaisir de la lecture, pouvant éprouver une grande jouissance à lire un auteur primordial dans une édition basique, tout en appréciant fortement les beaux livres dans une édition soignée. Le Net n'est qu'un instrument de découverte supplémentaire mis à notre disposition, non une finalité de la lecture.

  • Les propos de ce monsieur son d’une imbécillité caractéristique de notre époque : l’imbécillité enthousiaste du commercial qui à quelque chose à vous vendre. « e-paper », par exemple, ça ne veut strictement rien dire, c’est une contradiction dans les termes, mais ce n’est pas grave, on n’est pas à ça près. Selon ce guignol, un livre est un support « fermé sur lui même » qui emprisonne le texte… Qu’est-ce que ça exprime sinon une détestation du livre ?
    On touche à l’abjection avec la dernière phrase : « Le véritable enjeu est de s'adapter aux nouvelles habitudes des lectorats de digital natives, élevés aux nouvelles technologies. »
    Il faut S’ADAPTER, comprenez-vous ? aux habitudes du bétail ELEVE aux nouvelles technologies (qui ne sont d’ailleurs rien d’autre que des nouvelles techniques).
    Que dire de plus ?

  • Allons, allons, pas de panique. On nous a déjà fait le coup du hibouque, lequel resta sur sa branche, bien pépère malgré les graigraines de millions d'euros investiti sur ses supposés talents.
    Souvenons, mes soeurs, mes frères, que seules les technologies vraiment adaptées aux besoins qu'elles sont supposées assouvir persistent.
    Ainsi de la roue.
    Ainsi de la fourchette.
    Ainsi du livre.
    Souvenons-nous de ce qu'a répondu Gutenberg à Mac Luhan.
    Si le nouveau "prospectiviste de l'édition" à la mode (on attend le prochain, ça se déclasse vite le prospectiviste) a très partiellement raison, c'est qu'il est des usages où le livre électronique pourra se montrer utile (une encyclopédie complète de vingt grammes, ma foi...). Pour le reste, gagner de la place dans les appartements ? Eviter la poussière ? On s'en bat l'oeil. N'empêchera toujours pas la connerie de se répandre le e-machin, il n'a donc aucun intérêt.

  • comme nous tous ici présent j'aime les livres, et reste assez fétichiste. Mais, l'émergence de nouvelles formes d'écritures poétiques me donnent à penser que ce méta-livre l'e-bidule est peut-être l'avenir de la création. La forme narrative et linéaire existera toujours, mais viens le temps du changement où la poésie meut en quelques chose d'hybride et de vivant. ce livre numérik est peut-être un nouvel univers à exploiter. à voir certaines expériences d'e-poetry et le concept génial (dédalesque) des 3 espaces, ce n'est que le commencement. tout peut-y être non figé, changeant, adaptable, évolutif comme la lecture en utilisant de nouvelles formes visuelles et sonores, a suivre. Soyons impatient

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