Ecrire est un labeur. Une tâche d'autant plus pénible qu'elle engage l'être, tout le passé de l'être, les êtres et le passé des êtres. L'écrivain est celui qui englobe le tout dans un mouvement apparemment immobile mais qui désigne la totalité du monde. Exercice plus que sportif qui ne demande aucune préparation mais fait appel, parfois, souvent, à des relais. Formes d'entraînement à la tâche. Athlétisme matutinal. Déjeuners à base de céréales ou d'autres choses. Bref, démystifions ensemble cette pratique vertigineuse qui arrache, solitude dédiée à la vie sous tous les angles. L'écriture est un sport qui coûte.
En quoi coûte-t-il cher ?
Merci d'être vrai.
La littérature, car c'est de littérature dont il s'agit ici, n'est pas un jeu sans risques ?
Quel risque ?
Quel fortifiant ?
Quelle méthode pour agir dans la solitude absolue ?
Dites ce qu'il vous faut pour mener (plus ou moins à bien) cet exercice sur le fil. Et l'on saura mieux ce qu'écrire veut dire.