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jacques becker

  • PARIS APACHE ❘ CASQUE D'OR & EUGENE CORSY

     

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    En un même volume, présenté et annoté par Quentin Deluermoz, Chroniques du Paris apache (1902-1905) rassemble les Mémoires de Casque d'Or alias Amélie Elie et La Médaille de mort d'Eugène Corsy, deux témoignages photographiant, sur le vif, le vingtième arrondissement de Paris, celui de Manda de la Courtille et de Leca de Charonne.

    Le mot apache n'avait pas cours parmi les bandes qui sévissaient à l'eustache du côté de Belleville-Ménilmontant. Amélie Elie (la Simone Signoret du film de Jacques Becker, 1952) le jure. Entre eux, il n'y avait que le mot copain.

    Cette cartographie de Paris qu'il est utile de déchiffrer en compagnie de Jacques Hillairet (Evocation du Vieux Paris, Editions de Minuit, 1954), désigne des rues, des façades d'immeubles défigurées ou disparues. Amélie Elie nous fait ainsi découvrir la rue Dénoyez, ce point de départ de la « descente de la Courtille », qui doit son nom à une fameuse taverne installée au 8, de la rue de Belleville. Avec elle, nous humons et buvons de petites môminettes.

    Casque d'Or n'a pas d'autre ambition que de raconter « l'histoire d'une petite dinde ». Elle le fait si bien. Comme elle sait narrer ses amours, les sincères et les factices. Comme elle sait, avec les yeux du cœur, nous promener dans la rue Ramponeau et peindre à traits de sang les figures des grands « Apaches » : Erbs, Ferraille, le Dénicheur, Son-Pied, Leca, Manda.

    Eugène Corsy pratique une « littérature de gardien de la paix » qui épingle des faits, rien que des faits. Ils sont tragiques. Cela commence rue des Amandiers et se termine rue des Partants. Entre ces deux pôles tombent des hommes, victimes du devoir méchamment surinées par les sauvageons du Paris 1900, un Paris somme toute plus sévère que l'actuel.

    CHRONIQUES DU PARIS APACHE

    (1902-1905)

    MERCURE DE FRANCE

    Collection "Le Temps Retrouvé"

    245 pages, 17, 50 €

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  • BELLEVILLE EN IMAGES

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    Grégory Haleux me communique cette information qui intéressera tous ceux que Belleville touche au coeur.

    LE STUDIO DE L’ERMITAGE et L’ASSOCIATION TRAJECTOIRES

    Présentent :

    «
    BELLEVILLE EN IMAGES »
    Dimanche 26 novembre à partir de 17h

    Au Studio de l’Ermitage / 8, rue de l’Ermitage 75020 / Paris
    Prix des places :
    Les 3 séances : Tarif plein : 10 euros / Tarif réduit* : 8 euros
    A la séance : T.P. : 4,50 euros / T.R.* : 3 euros
    Réservation :  01 44 62 02 86

    *Tarif réduit pour les : - de 18 ans, étudiants, chômeurs, carte vermeille, famille nombreuse.

    Le quartier de Belleville-Ménilmontant a toujours été une source d’inspiration inépuisable pour les photographes, les vidéastes, les réalisateurs de films de fiction ou de films documentaires.
    Souvenons-nous, pour n’en citer que quelques-uns, du magnifique « Casque d’Or » de
    Jacques BECKER , de ces photos émouvantes du grand Willy RONIS, fidèle arpenteur de « son » quartier.
    Probablement parce qu’il se dégage, de ce village au nord-est de Paris, un charme singulier qui lui est propre. Que ses hauteurs sont à la fois sombres et lumineuses : grandes artères et petits chemins de traverse qu’il faut savoir observer à l’œil nu et prendre le temps de parcourir dans leurs moindres recoins.
    Les habitants de Belleville-Ménilmontant, aux origines multiples, vivent eux aussi dans l’ombre et la lumière, dans l’aisance ou la précarité.

    AU PROGRAMME : quatre films qui puisent leur inspiration dans ce Belleville d’hier et d’aujourd’hui.

    À 17h30 :

    • « ENFANCE A BELLEVILLE » / 2005 – portrait documentaire de
    Laure POINSOT et Trajectoires (15mns)
    Un ancien bellevillois revient sur les lieux de son enfance …
    • « LE BALLON ROUGE » / 1956 – film d’
    Albert LAMORISSE (36mns)
    Un jeune enfant trouve un ballon rouge accroché à un réverbère du quartier de Ménilmontant. Il le détache et dès lors le ballon le suit docilement partout où il se rend : à l’école, l’église, dans les rues, dans l’autobus… Film mythique, primé au festival de Cannes, que l’on a très peu l’occasion de voir ou de revoir.

    À 19h :

    • « PORTRAITS D’ICI » / 2001 – film documentaire de
    Frédéric POLLET (59mns)
    Successivement interrogés sur les concepts de « quartier » et de « peur », des habitants du bas-Belleville parlent… peu à peu se dessine le portrait de ce quartier populaire, sous le regard rigoureux et attentif du vidéaste.

    À 21h :

    • « EN REMONTANT LA RUE VILIN » / 1992 – film documentaire de
    Robert BOBER (48 mns).
    La rue Vilin a été peu à peu démolie. Il n’en reste plus rien aujourd ‘hui. Des centaines de photographies réunies comme un puzzle font renaître cette rue de Ménilmontant, où l’écrivain
    Georges PEREC vécut ses premières années.
    Projection suivie d’un échange avec le réalisateur
    Robert Bober et Henry Guerard, photographe.

    Programme proposé par
    Corinne LEONET, Mohammed
    OUADDANE, Thomas PEYRE
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