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VOIX ROYALES

JAZZ LADIES

PAR STÉPHANE KOECHLIN ED. HORS COLLECTION

LES MÉMOIRES DE JOSÉPHINE BAKER ED. DILECTA

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Alors que sa biographie de Ben Harper vient de paraître aux éditions Le Castor Astral, Stéphane Koechlin (l’un de nos meilleurs écrivains sur le blues) expose en un livre sensible et engagé un beau tableau de jazzwomen. L’auteur ne se méprend pas sur l’actualité d’un certain « jazz champagne » (Diana Krall, Norah Jones) qu’il nous invite à ranger au rayon des paillettes et des plumes, rayon qui n’a rien de commun avec les trajectoires (et par conséquent la tonalité) des Mamie Smith, Memphis Minnie, Nina Simone, Bessie Smith,  figures combattues et combattantes que Stéphane Koechlin décrit (avec beaucoup d’autres) du fond de leurs peines. Il n’oublie pas Joséphine Baker dont les « Mémoires » publiées en 1949 étaient depuis longtemps introuvables. Celle qui comparait la grimace à un sport postula pour la joie et une générosité rarement égalée alors qu’elle avait fui  l’Amérique pour l’Europe où elle joua longtemps la négresse nue ceinturée de bananes avant d’être chassée de son château périgourdin. Un destin de femme plus convainquant que celui, regarde comme je suis belle sur moi, des Beyoncé et Alicia Keys, chanteuses R’n’B selon l’expression désormais vide de sens. Guy Darol

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