
Ta guitare est vaincue et ne rejouera pas
Les rengaines chantées d’une voix aigrelette
Par un troupeau de freaks bêlant sous ta houlette,
Zigzaguant les accords à l’ombre de tes pas.
Ton rire sonnait haut pour que nul ne flippât
En découvrant sa chair griffée par la belette,
L’utopie morcelée d’une Amérique blette
Sous les idiots refrains que ton rock étripa.
Il aurait mieux valu que la mort te zappât,
Qu’elle oubliât ton nom sur sa liste, Zappa,
Qui danse maintenant avec d’autres squelettes.
Il nous reste ces airs calculés au compas,
Ce chaos minutieux que tu nous découpas,
Dans le brouillard épais de nos vies obsolètes.
Miguel Egana
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