Ce natif de Harlem est un militant résolu de la culture noire dont les actes se traduisent en livres (Asphalt, Everything But The Burden) et en jeu d’acteur (la Tentation de Saint-Antoine, fantaisie gospel adaptée de Gustave Flaubert et mise en scène par Bob Wilson).
Carl Hancock Rux a grandi dans le Bronx éduqué au jazz. Good Bread Alley, son troisième album, évoque ce nutriment musical autant qu’un intérêt vif pour la soul et l’électro hip-hop. Portée par une voix de baryton basse, l’œuvre est traversée par les influences de Gil Scott-Heron, Marvin Gaye, Terry Callier ou encore Bill Withers. Certains titres pourraient se fondre dans le catalogue de la Motown. Avec des collaborations de Vernon Reid et DJ David Holmes (l’auteur de la bande son d’Ocean’s Eleven), Good Bread Alley génère une impression de bonheur tels qu’en produisent ces temps-ci les réalisations de Son Of Dave ou de Dwight Trible. Guy Darol
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Good Bread Alley
(Thirsty Ear/Orkhêstra International)