Robyn Hitchcock, chanteur et guitariste au sein des Soft Boys puis des Egyptians a connu un parcours discontinu, parfois interrompu. Ce natif de Cambridge est probablement ce qui se fait de mieux depuis Syd Barrett, son ancien voisin. Avec une discographie impressionnante et de nombreux artefacts passés inaperçus, Robyn Hitchcock est l’esprit toujours vivant de l’acid rock et un écrivain de talent dont les textes combinent l’influence de Samuel Foote, de Gelett Burgess et de Francis Picabia avec un humour qui n’hésite pas à prendre la couleur charbon.
Olé ! Tarantula est une réussite de bout en bout. L’ambiance y est festive et drôle (à la manière de Jacques Vaché) et le tracklisting ne souffre pas la moindre faute de (dé)goût. Du très haut Hitchcock bien en surplomb au-dessus de la psychose.
Le chanteur aux accents mêlés de Ray Davies (mais quand reviendra-t-il ?) et de John Lennon est accompagné par Venus 3 – Peter Buck, Scott McCaughey et Bill Rieflien, tranfuges momentanés de The Minus 5 et de R.E.M..
Car s’il est estimé de longue date par Steve Hillage, Peter Buck (guitariste de R.E.M.) voue depuis le milieu des années 1980 une admiration illimitée pour cet artiste vraiment complet.
Le site de Robyn Hitchcock en dit longuement sur ses compétences transversales.
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Robyn Hitchcock & The Venus 3
Olé ! Tarantula
PROPER/NOCTURNE
Sortie : 30 octobre 2006
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