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LE GENIE DE LA BASTILLE

 

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SQUARE DE LA ROQUETTE


TROIS  ARTISTES INSURGES INTERVIENNENT

 

CHRISTIANE BLANC, Roquette et mirabelles

HERNANI  COR, De la Roquette à la confiture de mirabelles

BIENVENU MERINO, Il y a comme une espèce de bruit à la Roquette

 

GENIE DE LA BASTILLE

Exposition/ Performances

143 rue de la Roquette

Face à la rue de la Crois-Faubin

Samedi 3octobre 16h

 

 

ROQUETTE ET MIRABELLES

Sculptures de Christiane Blanc

 

Rochette : dite roquette, petite fleur (Érica Sativa),  qui  donna ce sobriquet à ce lieu dit, Roquette.

Mirabelle était l'un des noms donnés à la guillotine, pendant la révolution française.

 

Rochette, dite roquette, cette petite fleur poussait sur les terrains du couvent des Hospitalières, couvent établit de 1690 à 1789, fermé à la révolution. Le couvent avait son jardin et ses terres étaient cultivées. Il y avait des vignes et des arbres fruitiers, comme des orangers. Le cimetière du couvent se trouvait à l'angle de la rue de la Roquette et de la rue Léon Frot, aujourd'hui occupé par le collège Alain Fournier. Le couvent sera supprimé à la révolution et occupé par une filature sous l'empire. C'est à cet endroit où fut construite la prison de la  « Petite Roquette ». Les prisons de  la « Petite Roquette » (qui devint une prison pour femmes en 1932) et de la « Grande Roquette » ouvertes en 1830 et 1836, fermées en 1974 et 1899, se trouvaient à l'emplacement actuel du Square de la Roquette et du pâté de maisons, de part et d'autre du square. Soixante dix condamnés furent guillotinés à l'angle de la rue de la Roquette et de la rue de la Croix-Faubin. Les cinq dalles servant à l'origine de supports au montant de l'échafaud qui supportaient la guillotine sont encore visibles à cet endroit, à l'emplacement des  stationnements de voitures.

 

Robert Badinter, Ministre de la Justice en 1981, fit un discours,  à l'Assemblée Nationale, dans son combat contre la peine de mort, se tenant debout, grand, et d'une voix décisive, tranchante et puissante, cria : « Coupés en deux », telle fut son expression pour désigner les suppliciés que l'état envoyait à la guillotine.

 

Il obtient l'abolition le 30 septembre 1981.

 

La prison est une excroissance de la société. Elle n'est qu'une reproduction, en plus criard, de l'ordre qui produit des délinquants. C'est un concentré exacerbé de la société, avec toutes ses tares : hiérarchie, arbitraire, rapports de force, délation, lâcheté. Censée réformer ceux qui ont remis en cause l'ordre dominant de la société, elle n'est qu'un purgatoire.

Combien de voix généreuses ne se sont-elles pas élevées parmi les gens de bonne volonté pour réclamer une humanisation des conditions morales et physiques de détention ! La destruction de l'identité d'un individu soumis à la privation sensorielle se manifeste par des effets conjoints tels que la désorientation progressive, des tendances hallucinatoires et des désordres des fonctions végétatives (augmentation de la faim, de la soif, du besoin de sommeil, du besoin d'uriner). La privation sensorielle est le stade ultime de l'isolement et utilisée parallèlement au « lavage de cerveau ». Combinaison de divers moyens de tortures spécifiques : privation de sommeil, lumière aveuglante, bourdonnements incessants, port d'une cagoule, station debout, la méthode cause un état de stress conduisant rapidement à une désintégration de la personnalité souvent irréversible.

 

Si des artistes, sculpteurs, peintres, écrivains, aujourd'hui interviennent Square de la Roquette, là, dans ces jardins, où il n'y a pas si longtemps s'exerçait le droit de mort et l'exécution d'hommes et de femmes,  c'est pour rappeler à ceux qui ne savent pas ou qui aurait peut-être oublié que la peine de mort existait en France jusqu'en 1981. Aussi, faire entendre notre désir que lutter contre des conditions de détention inhumaine ou bestiale est un droit de citoyen pour qu'à l'avenir, des hommes, des  femmes et des enfants ne souffrent plus de la maltraitance qui leur est infligée, où certains des détenus et détenues sont moins bien traités que des fauves, car  la prison , sous sa forme actuelle, n'a qu'un but : détruire celui qui a le malheur d'en franchir les portes . Bienvenu Merino

In situ

L’objectif est de créer une proximité et un dialogue avec le public par la médiation artistique, soutenir le développement de la vie culturelle dans les quartiers, modifier la perception de la ville au quotidien, surprendre, interroger, solliciter l’imaginaire. Ainsi, 70 artistes - plasticiens pour des installations In situ vont modifier la perception du paysage urbain habituel.

Grâce aux installations, aux performances, aux animations, nous attirons l’attention des habitants sur la place essentielle du jardin dans notre vie quotidienne. Le jardin, paysage urbain, sensibilise un large public à la création artistique. 

Depuis la Révolution, les jardins à Paris sont devenus des lieux accessibles et de sociabilité. Dans le XI°, l’aménagement de jardins publics à la place de la prison de la Roquette et des abattoirs, ou à la place d’anciens locaux industriels vétustes, illustre cette volonté.

  

Les jardins à découvrir

 

Square de la Roquette (143, rue de la Roquette),

Square des Jardiniers (2 passage Guénot),

Square Colbert (159 rue de Charonne),

Square Folie Titon  (28 rue Chanzy),

Square Louis Majorelle (28 rue de la Forge Royale

Square Raoul Nordling (30, rue de la Forge Royale)

 

Square Colbert:

Gabor Breznay

Yannick Charron

Barbara Debard

Gabriela Golin

Jean-Jacques Lapoirie

Danielle Loisel

Tracy mead

Brigitte Valin/ Guillaume Ponsin,

Veronic

 

Square Nordling :

Seo Guilheon

Performances :

Marie Joseph Segretain

 

Square Majorelle :

Françoise Anger

François Fernandez

Hori Hiroko

Jisseo

Anaïs Lelievre

Stephane Ruault

Adrien van Nieuwenhuizen

Yacaluna

 

Square des jardiniers :

Ora Adler

Ute Best

François Cossen

Claudio di Palma

Gab

Patrick Lipski

Karine M

Tatiana Stolpovic

Jean-Louis Vincendeau

 

Square de la Roquette :

Al.Baiti

Marie Barbé

Annie Barel

Christiane Blanc

Monique Bouquerel /Laurent Grévy

Jean Chazy

Corine Sylvia Congiu

Maîka Devireux/Laurence Le Moyec

Dominique Gayman

Charlotte Herben

Seong-Ha Kim

Heidi Scheffler

So 

Lorna Taylor

Marie-France Vassel

Eric Vermeil

Erick Vilquin

Performances :

Anne Gâteau

Bienvenu Merino

Hernani Cor

 

Square de la Folie-Titon :

Galit Allouche

Pierre Millotte

Georges Nadra

Denis Pa norias

Sotte au-Kane

Strojna

Astrid Vespieren /Anne Durand

Laurence Vincent / Raphaël Monchablon

Tohu-Bohu OF /Tinga

Performances:

Carol Fonteneau

Gilles Charrot

 

PARIS

GENIE DE LA BASTILLE

25  ANS DE CREATION CONTEMPORAINE

INVITES 2009 : ARTITES DE BERLIN

Expositions/performances

25 septembre/ 4 octobre 2009 

Lieux d'expositions /installations d'œuvres

Mairie du 11e

Espace Kiron

Six Jardins et Squares du 11e arrondissement

Contact presse : Cathy Bion

cathi.bion@club-internet.fr


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LE GENIE DE LA BASTILLE


 

 

 

 

 

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