Lorsque, dans Les exilés de Montparnasse (1920-1940), Jean-Paul Caracalla évoque le séjour parisien de Hart Crane (1899-1932) et le pugilat qui opposa le poète à un garçon de café du Select, on pourrait désirer relire les Oeuvres d'Arthur Cravan mais il est plus logique de se plonger dans The Bridge (Le Pont), également dans les Poèmes et Lettres. C'est-à-dire qu'il convient de trouver l'édition Obsidiane du Pont pour la mirifique "adaptation" de François Tétreau ainsi que ce numéro des Cahiers si bien tenus par François Boddaert et qui s'ouvre ainsi :
Yes, I being
The terrible puppet of my dreams, shall
Lavish this on you -
Oui, moi, puisque je suis
Le terrible pantin de mes rêves, je veux
De tout ceci vous enrichir -
Hart CRANE
(the Visible the Untrue)