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michel frémon

  • CLAUDE TARNAUD ❘ MICHEL FREMON

    Effervescence de Michel Frémon qui vient aggraver l'agréable, ajouter du grain autour de Claude Tarnaud.

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    Claude Tarnaud

    Il faut ici saluer Gibbsy, Sylvie et Pierrille Tarnaud pour l'évocation qu'elles nous offrent avec la complicité de Michael Kopp. Tout est ici question de juste distance. Rien à voir avec le tape à l'oeil d'usage. Il faut évidemment lire Tarnaud et, en ces temps gros de luttes, il faut plonger dans "Le bout du monde". Comprenne qui pourra. Dans le Roman vécu, Jouffroy décrit ce soir de nouvel an où Tarnaud, annonçant son départ pour Mogadiscio, invective le milieu parisien et intellectuel qu'il fréquentait jusqu'alors. Le contrepoint, c'est Ira Carter, le laveur de vitres, ... " Je tiens ici à mettre les choses au point, comme on dit. Il m'est impossible de saigner sans dissimuler la plaie derrière un certain badinage (que d'aucuns voient là comme de l'humour, c'est leur droit et je m'en contrefous). Il s'agit non seulement pour moi d'un réflexe immédiat de pudeur, mais aussi d'une volonté bien déterminée de protéger, par la distance qu'un léger sourire à peine tremblant me permet d'assumer, l'intégrité d'hommes que je respecte profondément et dont j'ai pris - à tort peut-être - le parti de parler tant bien que mal à quelques autres." ("DE" ou "Le bout du monde", page 98, éditions de L'écart absolu, septembre 2003, et grand merci à M. Sébastien Petibon). En ces temps gros de luttes, et Merdre aux moralisateurs que l'on reconnaîtra aisément tant ils occupent la scène petite bourgeoise d'aujourd'hui. Michel Frémon

    Gloire à Michel Frémon et gloire à Claude Tarnaud !

    www.claudetarnaud.com

     

  • CLAUDE TARNAUD ❘ STANISLAS RODANSKI

    Cher Monsieur,
    Je viens de lire vos articles concernant Stanislas Rodanski et vais tâcher de débusquer une édition de "La victoire à l'ombre des ailes" (peut-être l'édition Christian Bourgois est-elle encore disponible).
    Permettez-moi d'évoquer un auteur que je viens de découvrir par hasard et que vous citez à propos de Rodanski, à savoir Claude Tarnaud. En recherchant quelques informations le concernant sur internet, ce qui m'a conduit à votre site, je n'ai guère trouvé de traces bibliographiques et biographiques (exception miraculeuse : une photographie sur un site consacré à Jacques Rigaut). Quant aux recherches en bibliothèque, elles m'ont permis de découvrir qu'un dossier lui avait été consacré dans le premier numéro de la revue "Supérieur Inconnu" (où l'on retrouve la fameuse photo "Souvenir de Genève").
    Finalement, fort peu de choses concernant cet auteur, mais peut-être pourrez-vous m'expliquer ce silence, injuste si j'en crois "L'Aventure de la Marie-Jeanne" et "De ou Le bout du Monde", deux ouvrages enthousiasmants qui ont été réédités par un petit éditeur en 2000 et 2003. Il y aurait pourtant matière à dérives autour de cette figure et j'espère que d'ici peu un passionné nous en fera profiter.
    Sans aucun doute connaissez vous l'"Aventure de la Marie-Jeanne" où apparaissent des lettres signées Stan Lancelo. Tout un réseau de "coïncidences" envoûtantes se développe au long du récit et la lutte avec la murène dans les eaux claires de l'Océan Indien m'ont immédiatement évoqué la scène de la Dame de Shangaï  où les deux amants, Rita et Orson, se réfugient dans les salles d'un Aquarium d'où surgissent les monstres marins parmi lesquels une énorme murène.
    Je ne sais si Stanislas Rodanski a évoqué ce film de 1948 dans ses écrits, mais il y a fort à parier qu'il l'a vu et qu'il a été subjugué par la "blonde" Rita Hayworth. Mais sans doute en savez-vous plus sur ce point de même que sur la très mystérieuse Béatrice de La Sablière...
    En espérant ne pas vous importuner, l'actualité nous rappelant à la dure réalité.
    Très cordialement.
    -align: justify;">Michel Frémon
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    "Il y aurait matière à dérives autour de cette figure", écrit Michel Frémon.
    Claude Tarnaud ne m'est connu que par le rapprochement de son nom avec celui de Stanislas Rodanski (photo) et je sais toute la reconnaissance que lui doivent Bernard Cadoux et Eugène Durif, émérites exégètes de l'oeuvre méconnue de Lancelo.
    J'ai sous les yeux le numéro spécial publié par la revue Actuels en avril 1983. Dans cette publication dirigée par Henri Poncet figuraient, en hommage à Rodanski, une lettre de Claude Tarnaud et un extrait de L'Aventure de la Marie-Jeanne (1948). En incipit ceci : "L'acte le plus scandaleux est de se taire."
    Je suis dans l'incapacité d'éclairer plus avant ce remarquable lecteur. Je voudrais que ma sapience s'augmente au sujet de Claude Tarnaud. Mais il serait scandaleux de se taire au prétexte de l'impuissance. Il y a tant de ressources. Et parmi elles, les nombreux visiteurs de ce blog qui souvent m'en apprennent. Et comment !
    C'est à vous que je fais appel pour que nous tissions ensemble un oriflamme portant le nom de Claude Tarnaud. Et ce serait notre cadeau à Michel Frémon. Un cadeau au bout de la dérive !