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pop - Page 3

  • SOFT MACHINE ❘ MIDDLE EARTH MASTERS

    medium_Numeriser0010.5.jpgLorsque Mike Ratledge, Hugh Hopper et Robert Wyatt se rassemblent au début des années 1960,leur culture musicale est nourrie de jazz (Cecil Taylor, Thelonious Monk, Ornette Coleman) et de musique sérieuse (Luigi Nono, Karlheinz Stockhausen). Produit par Tom Wilson et Chas Chandler, leur premier album enregistré en quatre jours à New York révèle autant les prodromes du jazz-rock qu'une capacité à combiner les sources les plus jubilatoires de la littérature (William S. Burroughs, Alfred Jarry).

    Avec Blossom Toes, Pink Floyd, Family, The Crazy World Of Arthur Brown, Soft Machine inaugure le Middle Earth, l'une des scènes les plus psychédéliques de Londres.
    Bob Woolford, un talentueux bidouilleur, est dans la salle pour capturer leur concert du vendredi 13 octobre 1967.

    Sous le titre Middle Earth Masters, l'événement est désormais disponible en CD et l'on peut saluer au medium_Numeriser0011.5.jpgpassage le talent et la curiosité du label US Cuneiform qui a réalisé cette sortie au grand jour.

    La qualité sonore n'est pas toujours parfaite mais le document, tout de même très audible, rend palpable la jazzophilie (free furieusement freaky) du trio qui interprète ici des versions ultra baroques de "Hope For Happiness", "We Dit It Again", "Why Are We Sleeping", "A Certain Kind".

     

    medium_Numeriser0012.5.jpgMIDDLE EARTH MASTERS

    SOFT MACHINE

    CUNEIFORM/ORKHESTRA

    www.cuneiformrecords.com

    www.orkhestra.fr

     

     

     

     

     

  • GRIZZLY BEAR

     

    medium_Grizzlyslaves.jpeg

    Événement remarqué, la sortie de Horn Of Plenty du quatuor New Yorkais sonnait familièrement aux aficionados d’Animal Collective et de Sufjan Stevens. Avec Yellow House, l’étonnement est intact mais redoublé, cette fois, par la majesté d’un traitement musical qui place en avant l’architecture vocale dans un environnement où jouent avec subtilité piano, guitare, violons et batterie légère. Folk atmosphérique, électronique dosée, incidentes psyché font de cet album aux accents séraphiques une œuvre qui échappe, de bout en bout, à la menace mièvre. Car en suivant cette odyssée, l’agréable s’aggrave et l’on sent bien que le projet de Grizzly Bear est de nous faire connaître des états, entre calme et inquiétude, assez proches toutefois de ceux que provoque, depuis bien longtemps, l’immensurable Robert Wyatt. Guy Darol

    GRIZZLY BEAR

    YELLOW HOUSE

    WARP/PIAS

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    GRIZZLY BEAR EN CONCERT

    VENDREDI 1er NOVEMBRE

    FESTIVAL DES MUSIQUES VOLANTES - METZ

    MERCREDI 8 NOVEMBRE

    LA LAITERIE – STRASBOURG

  • THE BEATLES ❘ TOUT SUR REVOLVER

     

    medium_Beatles_20-_20Revolver.jpg

    Un féru des Beatles, Ray Newman, a planché pendant deux ans sur la genèse de Revolver, disque culte pressé en 1966 chez Capitol et compté comme l’un des dix meilleurs albums de tous les temps par Rolling Stone Mag (2003). Les beatlemaniaques lui vouent une adoration qui supplante souvent celle de Sgt. Pepper’s (ferment d’un embrasement planétaire l’année suivante) à cause de l’alchimie particulière qui s’en dégage sur le plan créatif. Symphonie totale, Revolver fait exploser tout en les imbriquant les talents individuels du groupe de Liverpool. Quarante ans plus tard, certains en sont restés l’ouïe béante et recherchent les traces, les anecdotes, les poussières d’établi laissées sur le sillon. Quels secrets y a-t-il derrière « Eleanor Rigby », « Good Day Sunshine », « Here, There and Everywhere », « Tomorrow Never Knows » ? Qui enseigna à George Harrison l’art de pincer les cordes du sitar ? Qui fit découvrir le LSD à John Lennon ?...

    Tout cela et bien plus est thésaurisé dans un ebook librement téléchargeable  de 103 pages, bourré de références bio-bibliographiques, d’entretiens et d’historiettes amusantes : Abracadabra ! (PDF, 726 Ko, sur Acrobat Reader). Merci à Marc Autret pour ce lien coupe-chique !