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6 mai

  • RAMON PIPIN'S ODEURS AU THEATRE DU ROND-POINT

    Hello dear,

    Suite à ce concert privé mémorable, chaleureux et intemporel de l'année dernière, soit plus de vingt ans après notre séparation, nous avons décidé, dans un élan de grande mansuétude, de nous reproduire, mais cette fois face à un public !
    Par cet acte courageux, qui frise l'inconscience, nous serons donc presque tous réunis (29 tout de même !) pour interpréter nos plus ou moins grands classiques, en quasi-acoustique, augmentés de chœurs, cordes et cuivres. Soit 25 chansons inoubliables minutieusement botoxées.
    Ce concert, que je crains ultime, vient conclure un parcours riche de moments inoubliables de déconnade et de rencontres musicales magiques…
    Je ne peux qu’espérer votre présence le mardi 6 mai au Théâtre du Rond-Point, qui nous accueille dans le cadre de sa programmation “Le rire en résistance”. Nous communierons une fois encore dans la crème fraiche et le couscous…
    Mais attention, la salle n’est pas immense et c’est pourquoi je me permets, au travers de ce flyer que je ne cautionne certes pas, de vous inciter à réserver vos places au plus vite sur le site.

    Olfactivement votre Ramon Pipin

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    Ramon Pipin's Odeurs - Je m'aime

     

     

    Ramon Pipin et sa horde aromatique n’éprouvaient pas un besoin urgent d’utopie. Ils voulaient exhaler un parfum de rebiffe, secréter des chansons suffisamment crues pour qu’on ne les confonde pas avec des hymnes à la morale et au bon goût, ces deux enfants de la bêtise et de l’ennui, selon Francis Picabia qui s’y connaissait en distribution de peaux de bananes.

    Entre 1979 et 1985, Odeurs attira les plus louches sympathies : Coluche, Pierre Desproges, Choron, zèbres mal bigarrés mais qui, unis dans une même boue, composent ensemble un ferment de révolte torboyautante.

    Les cinq albums d’Odeurs témoignent d’une impétuosité sarcastique efficace. On s’attaque aux plaies de l’époque (toujours actuelles) sans jouer les voyous voyants. Des chansons comme Laval qui rit, Rock Haroun Tazieff, Tommy Lobo ou L’amour sans les dents sont autant d’éclats de rire mélangés à de la poudre de fulmicoton. Odeurs dénonce la collaboration, les manipulations génétiques, la malbouffe, l’environnement sacrifié sans prétendre au brûlot situationniste.

    Modestes mais hautains, ils livrent sur scène des spectacles qui donnent à ce mot ses lettres authentiquement pailletées. Bondissant et luxurieux, puissamment rythmé, Odeurs est le seul groupe à avoir fusionné W.C. Fields et Brian Wilson, Cami et Steve Reich, l’humour capricant et la virtuosité musicale.

    Ce concert en acoustique et en 75W, saupoudré d’incongruités, devrait sceller une ultime communion extatique avec les empesteurs originaux, sans oublier son lot de coussins péteurs. Guy Darol

     


    TOUS AU THEATRE DU ROND-POINT LE MARDI 6 MAI