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  • JOHN CAGE

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    26.01.08 au 29.02.08
    Centre International de Poésie Marseille

    Biographie

    Compositeur, poète, peintre et mycologue américain, est né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, mort le 12 août 1992 à New York.
    Par le simple rejet de l’intentionnalité jugée si nécessaire à la composition,
    John Cage a su changer la nature de la musique telle qu’elle est perçue habituellement. En acceptant les résultats des opérations aléatoires, en admettant la possibilité d’une indétermination au niveau de la composition et des concerts, et en ouvrant sa musique à tous les types d’instruments. L’ensemble de ses oeuvres est d’une variété remarquable, par la seule liberté qui s’en dégage, son art témoigne d’une personnalité à part : à la fois candide, ouverte, et d’un naturel heureux.
    Après avoir travaillé comme jardinier en Californie, John Cage parcourt l’Europe de 1930 à 1931. En 1934 il se met à étudier la composition d’abord avec
    Cowell à New York puis avec Schoenberg en Californie. C’est du reste de cette époque que datent ses premières compositions, véritables essais sur la dodécaphonie non sérielle. En 1937, il s’installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d’en monter d’autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942).
    Par le matériel nécessaire à la réalisation de ses premières oeuvres, on distingue déjà la volonté de John Cage d’accepter tout ce qui semble peu orthodoxe : c’est ainsi que l’on peut trouver des boîtes de conserve dans son instrumentarium ; ou encore des dispositifs électriques utilisés pour la première fois dans des oeuvres composées.
    Autre innovation encore, qui fera sa gloire, celle du
    piano préparé, qui transforme cet instrument en un véritable orchestre miniature de percussions. C’est la principale invention de John Cage au cours des années 40, qu’il emploie dans des partitions pour ballets (il travaille souvent en collaboration avec des compagnies de danse, notamment avec celle de Merce Cunningham), et dans grand nombres d’oeuvres de musique de chambre comme les Sonates et Interludes.
    Son enthousiasme pour les philosophies asiatiques le conduit à la fin des années 40, à une étude très approfondie du
    Zen. Cela l’amène ensuite à nier l’intentionnalité dans l’acte créateur : il recourt au I Ching, donc au hasard, pour décider des hauteurs, des durées et de la dynamique de ses Music of Changes pour piano (1951). Il utilise encore des sons inaudibles dans Imaginary Landscape n°4 (1951), ou compose une pièce entièrement silencieuse mais exactement mesurée : 4’ 33 (1952).
    Cette pratique radicale de l’aléatoire récuse l’idée même d’une décision de l’artiste. C’est pourtant la position de Cage vis-à-vis du hasard, qui a eu, sur un plan plus philosophique que musical, une grande influence, aussi bien en Amérique (sur l’oeuvre de
    Feldmann ou de Wolff), qu’en Europe. La porte s’ouvre alors sur un vaste champ d’opérations aléatoires, réunies dans cette oeuvre maîtresse de l’indétermination qu’est Concerto pour piano et orchestre (1957-1958).
    Pendant les années 60, il s’intéresse davantage à l’électronique
    live, surtout avec Cartridge Music pour les sons faibles amplifiés, et Variations. Il choisit également de se consacrer davantage au mixed media, en utilisant sept clavecins amplifiés, de multiples bandes enregistrées et des effets de lumière spéciaux dans HPSCHD. Dans ses oeuvres ultérieures, il s’inspire de toutes ses expériences, en passant de la composition aléatoire avec méthode d’écriture conventionnelle (Etudes australes, pour piano, Chorals, pour violon) à la notation graphique pour orchestre (Renga) et des expériences sur la description verbale avec des instruments naturels (Branche, pour instruments naturels amplifiés, Inlets, pour des coquillages remplis d’eau).

    Toute l’évolution de son expression montre que John Cage est plus un créateur dans le sens large qu’un compositeur traditionnel. Son but était de refuser toute idée d’intentionnalité dans l’art pour favoriser la notion de liberté.

    Source Ircam

  • 'PATAPHYSIQUE ❘ ALFRED JARRY ❘ JEAN-PIERRE BRISSET ❘ JACQUES CARELMAN

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    Il n’est pas trop tôt pour célébrer le jour des morts ou, plus merveilleusement encore, le jour où Alfred Jarry enfourcha son vélo pour un dernier voyage. Car c’est bien le 1er novembre 1907 que l’inventeur de la ‘Pataphysique replia sa gidouille. Cela fait cent ans, à quelques saintes Ferfette près – pour jacasser comme Claude Ponti.

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    Le Centre International de Poésie de Marseille n’a pas attendu de se faire doubler par les grosses cylindrées de la commémoration.

    Il a lancé la chose et ce n’est pas une mandorlade autour de l’ubuesque crâne.

    Plutôt une exposition sur ses effets.

    Intitulée ‘Pataphysique, langages & machines.

    Et c’est commencé depuis le vendredi 26 janvier.

    Jusqu’au samedi 10 mars 2007 (ou lundi 16 pédale CXXXIV), l’abri massalien de la poésie mappemondiale est ouvert aux curieux de, notamment, Jean-Pierre Brisset (1857-1923) qui théorisa avec beaucoup de certitudes sur le fait que le langage que nous coassons fut inventé par les grenouilles et, Jacques Carelman qu’il serait hâtif de résumer aux seuls objets et timbres-poste introuvables qu’il imagina.

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    Pour l’ambroisie, il convient de se rendre

    ۩,2 rue de la Charité – 13236 Marseille

    ♪ 04 91 91 26 45

    www.cipmarseille.com

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    Jacques Carelman