Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GERALD BLONCOURT PHOTOGRAPHE FRANC-TIREUR

 

Gérald B. sur grand écran.jpg
Gérald Bloncourt sur grand écran à la mairie du 11e arrondissement
par Bienvenu Merino

Né le 4 novembre 1926, à Haïti, Gérald Bloncourt est à 20 ans, artiste et leader des journées révolutionnaires qui secouent Haïti, début 1946. Il doit s’exiler en France pour échapper à une condamnation à mort par la junte militaire qui a pris le pouvoir. Devenu photographe, membre du P.C.F. et responsable photo du service politique du journal l’Humanité, il décide de faire de son objectif une arme au service de son combat humaniste.

« JE NE SUIS PAS UN MARCHAND DE PHOTOGRAPHIE, JE SUIS UN FRANC-TIREUR DE L’IMAGE ».

Ici, dans les salons de la Mairie, 50 ans de photographies résumés en moins de cent  images époustouflantes de vérité, de sensibilité, témoignages d’un monde tourmenté, de tueries dans le cher Haïti de son enfance, d’émigrés venus du monde entier s’entassant dans les bidonvilles de la région parisienne, dans les années 1960, de travailleurs hors du temps, de mineurs du nord de la France aux visage de saints terrorisés par le destin,  de femmes, d'enfants et d'hommes anonymes acculés par la souffrance et la lutte quotidienne. Bienvenu Merino

Bloncourt Belleville.jpg

Belleville par Gérald Bloncourt

EXPOSITION DU 23 AU 31 JANVIER

Film/entretien sur grand écran avec Gérald Bloncourt

Salle des fêtes de la mairie du 11e arrondissement deParis

Place Léon Blum Paris 75011

Métro Voltaire

 

Belmondo - Bloncourt.jpg

 

Photo Gérald Bloncourt.jpg
Photo: Gérald Bloncourt.
Angela Grimau, femme de Julian Grimau, au moment de l'annonce de l'exécution de son mari, militant communiste espagnol. cela se passe à la Bourse du travail à Paris, au cours de la manifestation réclamant  l'arrêt de la sentence. On lui apprend avec des fleurs que son mari vient d'être fusillé. Son regard montre l'immense douleur qui l'envahit.

 

 

Poème de Gérald Bloncourt

 

Paris quelque part

Le ciel blafard et l’ombre muette

jettent leur valise au regard du monde

la faim gèle sa cadence

au pluvieux nuage que mord l’étain

 

Le vent céleste et la molle cerise

appellent la tendresse et le rire bruyant

Je vois mourir l’ombre des grands toits

Et se tordre le gris des ardoises tristes

 

Je vois miauler

la couche d’asphalte

j’entends grincer pleurer la radio

et la joie.

 

Et je dis au courant qui gratte

l’espace

voici venir l’ombre vaste

des cyclones hargneux.

 

Je boucle ma valise pour un port

plus doux

et je nage dans l’équilibre de la sueur

moite.

 

 

LE BLOG DE GERALD BLONCOURT

 

Commentaires

  • LIRE LES COMMENTAIRES SUR JULIAN GRIMAU ET GERALD BLONCOURT DANS http://ruedupressoir.hautetfort.com//

Les commentaires sont fermés.