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maurice nadeau

  • GUERRIER SANS POUDRE DANS LA PRESSE

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    Editions Maurice Nadeau, 2014

     

     

    Darol nous fait comprendre du dedans le grand Dehors de Mai 68. Cet événement historique, actuel et éternel, tant frelaté est ici relaté avec la force d'un mouvement qui ne dira jamais son dernier mot.

     

    Didier Bazy, La Cause Littéraire Coup de coeur 2014 

     

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    Il y eut un temps lointain où les jeunes gens proclamaient : « La poésie sera toujours armée. Le jour où elle sera réduite au silence, la société aura gagné. » C’était au début des années 1970. Les rues parisiennes bruissaient du vrombissement des Renault 16 et de la clameur des jolies filles aux doigts bagousés et qui sentaient le patchouli. L’écrivain Guy Darol en fut. Il raconte ses aventures sans l’ombre d’une dérision.

     

    Arnaud Gonzague, Le Nouvel Observateur

     

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    Guy Darol donne avec Guerrier sans poudre la version lyrique de ce qu’il vécut lorsque, tout jeune, il s’est ouvert à la poésie la plus troublante. Sur ces années d’intensité, un témoignage précieux comme une geste.

     

    Éric Dussert, Le Matricule des Anges

     

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    Guy Darol est un pur produit de la culture underground des années 70. Celle qui, née des utopies soixante-huitardes, du rêve naïf, commun à Rimbaud et à Guy Debord, de changer le monde, se perpétue, des décennies après, grâce à des  écrivains tels que lui. En d’autres termes, Guy Darol est un poète, dans le sens le plus noble du terme. Et un pur. A l’inverse de nombre de ses contemporains qui, oubliant les engouements de leur jeunesse, ont jugé plus réaliste (et plus rentable) d’intégrer la société qu’ils vilipendaient, et, si possible, d’y occuper des fonctions lucratives, il persiste et signe.

     

    Jacques Aboucaya, Le Salon Littéraire

     

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    Si l'Éducation nationale remplissait son office, elle mettrait ce Guerrier sans poudre au programme de Première avec obligation pour tous les lycéens de France de lire ce Requiem pour des poètes, qui ne seront jamais au programme, afin que chaque adolescent arpente, avant de fuir dans des paradis d'artifice, l'espace volontairement laissé à l'Underground par le Capital avant l'opération de recyclage général.

     

    Sarah Vajda, Le Salon Littéraire

     

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    Ce livre de souvenirs est comme une prophétie véritablement inspirée.

     

    Olivier Barrot, Un livre, Un jour, France 3

     

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    SITE DES EDITIONS MAURICE NADEAU

     

     

     

  • PAUL VALET ❘ HOMME DU REFUS

     


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    Du côté du refus plus que de l’acquiescement, Paul Valet (1905-1987) s’est avéré depuis Pointes de feu, son premier recueil, le poète de tous les dénis, surtout lorsque ceux-ci s’appliquent à la raison. Incapable d’une parole définitive, il est tenté par la contradiction, séduit pareillement par l’avers et l’envers de toute idée parce que la vie est multiplicité et mouvement. Poète, traducteur (il est le premier à faire connaître Joseph Brodski en France), peintre, il exerce par ailleurs la médecine en banlieue ouvrière.
    Quand il choisit Valet pour pseudonyme, Georges Schwartz envisage la poésie comme une émanation de Dieu dont l’écrivain ne peut être que le serviteur et le témoin. S’il se dit double, c’est d’une part pour préparer le lecteur à entendre les affirmations contradictoires qui le déchirent, c’est d’autre part pour ouvrir l’homme à des réalités infinies, à des dépassements, à de nouvelles évidences.
    Ainsi, Paul Valet est-il habité de tous ces êtres successifs qui depuis l’incertaine origine en appellent à un homme enfin lavé de sa misère. Il se souvient d’un toujours qui est le temps intemporel et ce toujours est un cri de souffrance millénaire.
    La poésie de Paul Valet, mosaïque d’éclats arrachés à la « mémoire seconde » est un enfantement qui touche au cœur des êtres restés debout, campés dans leur hostilité à toute doctrine d'étau. Elle a l’odeur de la révolte, c’est-à-dire un parfum de crasse, de sueur, de sang et, dans l’époque de résignation où nous sommes, elle est un encouragement à vivre, encouragement qui place sur le mot espoir un large sourire d’humanité.
    Cet écrivain discret qu’aimèrent Henri Michaux, Jean Dubuffet, Cioran, Maurice Saillet, Pascal Pia et Maurice Nadeau, préférait le commerce des amitiés authentiques aux transactions de casse et de séné qui agitent les coteries.
    Entre 1983 et 1986, Paul Valet a conçu une quinzaine de recueils dont Paroxysmes et Multiphages, deux ouvrages sertis d’aphorismes et de poèmes lapidaires qui exclament l’adverbe toujours, le toujours de la colère et de l’étonnement. Un texte de Cioran, préalablement publié, ouvre Paroxysmes. Plus loin dans le livre, on lit cette phrase de Paul Valet : « Je refuse toute préface et postface et la race. »
    L’éditeur ne semble pas s’être attardé sur cette recommandation, allant sans doute au plus pressé, à l’efficace. Paul Valet qui se voulait conséquent n’avait sans doute jamais songé à sa postérité. A présent que la postérité songe à lui, on souhaiterait qu’elle ne fasse preuve d’aucune inconséquence. Guy Darol


    Article publié dans Quoi Lire # 1, avril 1988

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    Multiphages, Paul Valet, Librairie José Corti, 56 pages.
    Paroxysmes, Le Dilettante, 87 pages


    Œuvres de Paul Valet


    Pointes de feu, Horizons, 1948
    Sans muselière, G.L.M., 1949
    Poésie mutilée, G.L.M., 1951
    Comme ça, G.L.M., 1952
    Matière grise, G.L.M., 1953
    Les poings sur les « i », Julliard, 1955
    Lacunes, Mercure de France, 1960
    Table Rase, Mercure de France, 1963
    La porte qui me porte, Mercure de France, 1965
    Paroles d’assaut, Editions de Minuit, 1968
    Que pourrais-je vous donner de plus grand que mon gouffre ?, Mai Hors Saison, 1983
    Solstices terrassés, Mai Hors Saison, 1983
    Mémoire seconde, Mai Hors Saison, 1984
    Vertiges, Granit, 1987
    Multiphages, José Corti, 1988
    Soubresauts, Calligrammes, 1988
    Traduction du russe
    Seize poèmes de Joseph Brodski, Les Lettres nouvelles, 1964
    Requiem d’Anna Akhmatova, Minuit, 1966

     


    Sur Paul Valet


    Ø Cahier Le Temps Qu’il Fait n°5, sous la direction de Guy Benoit, 1987
    Textes de Guy Benoit, Madeleine Chapsal, André Chedid, E.M. Cioran, Pierre Drachline, Jean Dubuffet, Jean-Louis Giovannoni, Constantin Jelenski, Dominique Labarrière, Patrice Repusseau, Dora Vallier,Yvonne Vineuil, Serge Wellens.
    Traduction par Paul Valet d’une poème de Joseph Brodski
    Textes inédits de Paul Valet
    Iconographie, bibliographie
    Ø Le Grand Hors-Jeu ! n°66, 1992
    Liminaire par Guy Benoit
    Choix de poèmes
    Correspondance
    Témoignages de Christian Arjonilla, Patrice Repusseau, Pierre Drachline
    Eléments de biographie
    Œuvres et articles récents sur Paul Valet

    Ø Paul Valet – Soleil d’insoumission, Jacques Lacarrière. Jean-Michel Place, 2001

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  • MAURICE NADEAU ❘ CLAUDIO MAGRIS ❘ PHILIPPE DI MEO

     

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    Maurice Nadeau


    À L’OCCASION DU NUMÉRO 1000 DE LA QUINZAINE LITTÉRAIRE ET DE LA PARUTION, EN FRANÇAIS, DU MONUMENTAL LOIN D’OÙ ?, DE CLAUDIO MAGRIS, on pourra rencontrer et entendre, le mardi 17 novembre :

     

    • Maurice NADEAU, journaliste, écrivain, éditeur, qui a fondé et dirige depuis plus de quarante-trois ans La Quinzaine littéraire (Journal en public, réflexions critiques, Maurice Nadeau / La Quinzaine littéraire, 2006),
    • Claudio MAGRIS, écrivain italien, universitaire et germaniste, spécialiste de la culture "mittel-européenne", chroniqueur au Corriere della Sera (entre autres titresDanube, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1988, Microcosmes, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1998,  Utopie et Désenchantement, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 2001, À l'aveugle, roman, Gallimard / "L'Arpenteur", 2006, Vous comprenez donc, théâtre, Gallimard / "L'Arpenteur", 2008, Loin d'où ? – Joseph Roth et la tradition juive-orientale, essai, Le Seuil, 2009),
    • Philippe DI MEO, traducteur et poète, collaborateur régulier de La Quinzaine littéraire(Carlo Emilio Gadda ou l'espalier généalogique, essai, Java, 1994)

     

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    Le mardi 17 novembre 2009 à 19h30, dans le cadre des Mille-Feuilles, au restaurant – rénové – Les Fous de l'Île
    (33 rue des Deux-Ponts – 75004 Paris, métro: Pont-Marie, tél.: 01 43 25 76 67)