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  • FRANK ZAPPA ❘ JAZZ MAGAZINE ❘JUIN 2008

    Actuellement dans les kiosques.

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    Un rocker qui fait jaser.
    Table ronde animée par Guy Darol en présence de Christophe Delbrouck, Pierrejean Gaucher et Jean-Luc Rimey-Meille.
    Faire un bruit jazz là (5 albums, 16 morceaux) par Guy Darol
    "King Kong", le retour. Entretien avec Jean-Luc Ponty par Thierry Quénum
    Le Grand et le Petit Wazoo. Entretien avec Glenn Ferris par Christophe Delbrouck
    Jazz à la Zappa par Pierrejean Gaucher
  • DJ SPOOKY ❘ SOUND UNBOUND

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    Paul D. Miller alias DJ Spooky That Subliminal Kid envisage le DJing comme un projet d'art conceptuel. Le collage sonore est son identité. Rhythm Science (livre réflexif accompagné d'un CD) se compare à un "gangsta dreamtime remix". Un enchaînement de séquences relevant d'une culture crossroads mêlant hip-hop, techno, ambient, futurjazz, spacedub. Les albums qu'il réalise à partir de 1999 s'apparentent à une nouvelle de Jorge Luis Borges intitulée Le jardin des chemins qui bifurquent. DJ Spooky invente un nouveau langage hâtivement catalogué illbient. Un wildstyle plus largement inspiré par les cut-up de William S. Burroughs et le détournement situationniste.

    Il revient aujourd'hui avec Sound Unbound/Audio Companion/Excerpts And Allegories From The Sub Rosa Archives, exploration sonique où interagissent traitements cybernétiques et voix. Celles d'Allen Ginsberg, Jean Cocteau, Gertrude Stein, Marcel Duchamp, James Joyce, Antonin Artaud, René Magritte, William S. Burroughs.

    Quarante-cinq pièces choucardement inouïes. Colossal mix. Document artistique non pareil. Avec cette clé : "Art isn't about objects anymore." Pour DJ Spooky, en effet, l'art du XXIe siècle ne cherchera plus la représentation d'objets mais traitera d'artefacts. A découvrir absolument.

     


    SUB ROSA

    Diffusion ORKHESTRA

     


  • HISTOIRE DE MELODY NELSON ❘ SERGE GAINSBOURG

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    Ce soir, à partir de 22h25, dans l'émission Rock Album animée par David Taugis, je reviens sur Histoire de Melody Nelson, masterpiece de 1971.

    Tous à vos transistors sur JUDAIQUES FM 94.8

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  • HENRY MILLER A LA TELEVISION

    Entre 1965 et 1970, dans son émission Le Sel de la semaine (Radio Canada), Fernand Seguin invita quelques jolies plumes, parmi lesquelles Anaïs Nin, Lawrence Durrell, Jack Kerouac. Voici Henry Miller. Entendre et voir le grand vivant est toujours une expérience roborative.

     


    ARCHIVES DE L'EMISSION LE SEL DE LA TERRE

    http://archives.radio-canada.ca/emissions/411-12731/

  • ROBERT GIRAUD ❘ PARIS, MON POTE

     

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    Comme un avant-goût de la biographie qu'il écrit au sujet de Robert Giraud (1921-1997), Olivier Bailly nous indique les amers en pleine ville que fréquentait l'écrivain. Il nous le décrit "sécot", "choucard" et il nous semble que ce portrait peint au vocabulaire des rues (mais alors pavées et presque toujours vernissées) est une invitation à partager le vin de comptoir. Robert Giraud fut l'auteur du Vin des rues (Denoël, 1955), de Carrefour Buci (Le Dilettante, 1987) et de Lumières du zinc (Le Dilettante, 1988), trois livres phosphorescents qu'il convient de porter en soi pour entrer dans Paris par la porte des bars où l'amitié est un raout.

    Dans son avant-texte, Olivier Bailly nous met en bouche. Il évoque l'antiquaire Romi, le café-tabac de l'Institut cornaqué par Fraysse, hauts lieux des homériques fiestas. Rendez-vous des piétons de Paris, ces commerces enjoués s'animent tout à coup de présences absentes : Jean-Paul Clébert, Jacques Yonnet, Albert Vidalie, Antoine Blondin, Robert Doisneau, André Hardellet, René Fallet. Robert Giraud est là, à l'épicentre de nos regards. Il observe. Il commente. Ses mots coucheront sur le papier les vivants de Paris, un Paris antérieur à la folie des boules de fonte, au maniement du bulldozer, à la destruction des façades anthracite.

    Il paraît que Paris, mon pote fut refusé par l'éditeur Denoël. On est scié à la base. Ce recueil d'enluminures est l'un des plus beaux livres jamais écrit sur le Paris de l'après-grand schproum. Un guide nous prend par la main et nous fait découvrir la ville des vieux métiers et des Gitans, le canal Saint-Martin, les puces de Clignancourt dont on apprend (tout en flânant) qu'elles occupent les terrains de l'Assistance Publique offerts aux miséreux. On traverse le Pont des Arts en compagnie de Nénette, de Milo et l'on s'arrête devant les oeuvres de Maurice Duval, inaccessibles à notre porte-monnaie.

    Surtout, nous sommes portés sur les échasses d'un style qui nous fait voir la ville et son ciel. Un grand style dont on n'a pas idée puisque les historiens de la littérature manquent de le mentionner.

    Au chapitre des vieux métiers, ceci :

    "Le chiffonnier n'est pas un entrepreneur de pompes funèbres, et sa voiture une véritable fosse commune. Il effectue son travail non pas à la sauvette, mais à la vue de tout le monde. Il n'est jamais satisfait de son chargement, c'est un ogre, et rien n'échappe à son appétit.

    Exhumés des caves et des greniers, les objets les plus divers sous leur poussière et leurs toiles d'araignées s'entassent sur son véhicule, et par ce simple fait prennent un nouveau départ dans la vie. Le curieux est son auxiliaire le plus précieux. L'oeil attiré par la cage démodée, la carafe sans bouchon, le cadre doré, le képi à plumet ou la bouilloire au cuivre bosselé, il songe un instant avant de se décider à acquérir le bougeoir qui encombrera la cheminée du salon déjà surchargée par des générations de souvenirs de famille.

    Car le chiffonnier aux mains grises, aux vêtements décorés par le sable du temps, est le meilleur marchand de rêves palpables que l'on puisse rencontrer."

    Robert Giraud est cet autre "marchand de rêves palpables" que je vous souhaite de connaître. Paris, mon pote est sûrement l'une de ses meilleures adresses. Avec ce livre comme vade-mecum vous arpenterez la ville à rebours et sous le neuf du plastique et du verre vous verrez apparaître d'anciens estaminets enfumés et joyeux. Votre vue n'étant pas brouillée par l'alcool (ou autre chose) vous aurez simplement subi l'effet Giraud, la magie palimpseste. Guy Darol

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    ROBERT GIRAUD

    PARIS, MON POTE

    LE DILETTANTE


     

    www.ledilettante.com/

    http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/


    A paraître

    MONSIEUR GIRAUD, VOUS NE SEREZ JAMAIS UN GARCON SERIEUX par Olivier Bailly

    EDITIONS STOCK, COLLECTION "ECRIVINS"

     

  • LES FILS DE L'INVENTION BIENTOT SUR SCENE

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    This is the CENTRAL SCRUTINIZER... again. Hi !... It's me again, the CENTRAL SCRUTINIZER...
    Conçue et mise en oeuvre par les Fils De l'Invention, la 3ème Conférence Internationale consacrée à Frank Zappa, dite ICE-Z 69, se tiendra les 5 & 6 JUILLET à Paris dans une salle de spectacles du onzième arrondissement : LE PASSAGE VERS LES ETOILES, 17 cité Joly, près du Père Lachaise.
    Voici les premiers mots du communiqué des Fils de l'Invention. Modelé dans un style que nous connaissons bien, le message avertit d'une réunion faramineuse avec conférenciers mappemondiaux et groupes de covers sidérants.

    Retenez ces dates et demandez le programme qui sera régulièrement mis à jour sur www.lesfilsdelinvention.net

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