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  • DEATH JUKEBOX ❘ MESSAGES DE L'AU-DELA

     

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    Paul Harper et Andrea Heller publient des mails. Rien de bizarre. Mais si ! Voici dix messages de l’au-delà signés Nico, Syd Barrett ou encore James Brown. Comment est-ce possible ? Mystère. Chaque mail délivre un top ten des meilleurs albums de tous les temps. Et nous apprenons que William Burroughs en pince pour “Lumpy Gravy” de Frank Zappa mais aussi “Strange Days” des Doors. Totalement stupéfiant !

    DEATH JUKEBOX

    Paul Harper et Andrea Heller

    NIEVES/PRESSES DU RÉEL

    www.nievesbook.com

    www.lespressesdureel.com

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  • GHERASIM LUCA

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    Depuis le 11 juillet et jusqu'au 20 septembre se tient à Marseille (au Centre International de Poésie) une exposition Ghérasim Luca (1913-1994).

    Cet aventurier du verbe qui ricoche connu pour sa poésie et ses performances vocales n'a que rarement bénéficié d'une attention pour ses cubomanies.

    C'est ici fait. Comme de montrer les liens qui unissent ses écrits à ceux de Victor Brauner, Jacques Hérold, Wilfredo Lam, Michel Hertz, Micheline Catti, Piotr Kowalski ...

    Une exposition considérable auquel il sera donné de voir, d'entendre, d'admirer (mirabile visu) l'art lullique de Ghérasim Luca qui ne daignait être roumain puisqu'il se disait apatride.

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    Centre International de poésie Marseille

    2, rue de la Charité

    Marseille

    www.cipmarseille.com

    Ghérasim Luca chez José Corti

  • THE COMMITTEE ❘ PETER SYKES

    Le nom de Peter Sykes évoquera chez les plus pointus quelques épisodes de Chapeau melon et bottes de cuir. Mais ce réalisateur australien est principalement l'auteur d'un film ébahissant réalisé en 1968 et qui s'apparente à un certain cinéma d'idées tel que l'incarne Joseph Losey dans Le Garçon aux cheveux verts (1948) ou encore The Servant (1963). Peter Sykes revendique d'autres influences parmi lesquelles Georges Franju et il est bien vrai qu'en visionnant le DVD du film, Les Yeux sans visage (1960) nous contemplent en fond d'écran. Histoire d'une décapitation/recapitation, cette oeuvre au noir et blanc impeccable est avant tout une thèse sur le pouvoir des comités. Selon Peter Sykes, la société dans son ensemble est dirigée par des comités, petits groupes sans choix ni liberté imprimant sur le reste du monde l'impossibilité de choisir et l'incapacité d'être libre. Inspiré par les théories de Ronald Laing, le film témoigne d'un style (esthétique, rythme) qui ne pourrait percer de nos jours.

    Il est à noter par ailleurs que la BO de The Committee signée Pink Floyd (un soundtrack inédit) et qu'Arthur Brown (dont on ne saurait nier le Crazy World) apparaît coiffé d'une couronne en flammes. Au cours d'une party dont les protagonistes signalent furieusement leur appartenance à la deuxième moitié des années 1960, Arthur Brown chante frénétiquement The Nightmare. Sa marque de fabrique.

    Un film qu'il convient de découvrir pour la densité (et l'actualité) du propos autant que pour l'effervescence sonore et le brio visuel.

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    THE COMMITTEE

    Peter Sykes

    CHALET POINTU, collection Martyrs Of Pop

    www.chaletpointu.com/editions

    www.martyrsofpop.com

    www.myspace.com/martyrsofpop