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william burroughs

  • REVUE GRUPPEN ❘ NUMERO ZERO

     

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    Emmanuel Barot –   Cyberpunk et Révolution

    Serge Pey –   Quand les os se chargeront-ils de leur prochaine chair

    Sébastien Miravete –   Manuel du petit Bergsonien  /  Le guide du Badiou

    Pierre-Ulysse Baranque –   « Comme-un-isthme », Problèmes et Actualité d’un Mot (1ere partie)

    Ilan Kaddouch –   Jaillissement du copeau ; Helmut Lachenmann  /  Les séries télévisées

    Vincent Le Diagon –   Variations Burroughs  /  Kantara

    Entretien avec Robert Kaddouch

    Laurent Jarfer –   Ouverture  /  Si nous sommes inutiles

     

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  • DEATH JUKEBOX ❘ MESSAGES DE L'AU-DELA

     

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    Paul Harper et Andrea Heller publient des mails. Rien de bizarre. Mais si ! Voici dix messages de l’au-delà signés Nico, Syd Barrett ou encore James Brown. Comment est-ce possible ? Mystère. Chaque mail délivre un top ten des meilleurs albums de tous les temps. Et nous apprenons que William Burroughs en pince pour “Lumpy Gravy” de Frank Zappa mais aussi “Strange Days” des Doors. Totalement stupéfiant !

    DEATH JUKEBOX

    Paul Harper et Andrea Heller

    NIEVES/PRESSES DU RÉEL

    www.nievesbook.com

    www.lespressesdureel.com

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  • PACOME THIELLEMENT ❘ HYPOTHESE EXTRA-TERRESTRE

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    L’hypothèse extraterrestre chez John Keel, William Burroughs & Stanley Kubrick

    Une conférence de Pacôme Thiellement

    Le lundi 3 Décembre 2007 à 19h00

    Dans le cadre des rencontres

    Le Lundi c’est Théorie
    à la Fondation d’Entreprise Ricard
    Présentation :
    Mark Alizart


    La conférence sera suivie d’une projection de plusieurs épisodes de la série de télévision cosmique Le Dispositif
    – réalisation :
    Thomas Bertay et Pacôme Thiellement (Sycomore Films).
    http://www.sycomorefilms.com/

    Fondation d’Entreprise Ricard
    12 rue Boissy d’Anglas 75008 Paris
    info@fondation-entreprise-ricard.com
    www.fondation-entreprise-ricard.com


    Entrée libre

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  • JEAN-PIERRE FAYE ❘ NICOLAS SARKOZY ❘ RENE VIENET

     

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    JEAN-PIERRE FAYE

    L'appropriation par Nicolas Sarkozy des figures de la grande révolte (Jean Jaurès, Victor Hugo, Emile Zola dreyfusard...) nous renseigne sur les capacités narratives du rhéteur dans l'exercice du détournement (procédé employé par Marcel Duchamp puis généralisé par René Viénet, l'un dadaïste, l'autre situationniste) et de la confusion des signes.

    Le détournement tel qu'il dérive partiellement des montages/brouillages inventés par William S. Burroughs (bien sûr Brion Gysin), notamment dans le manifesto Révolution Electronique, était, n'oublions pas, un moyen démuselant pour favoriser des actions étoupillantes. Il s'agissait d'émulsionner l'émeute.

    En détournant Jean Jaurès, Guy Môquet, Léon Blum (et non pas, comme le soulignait Michel Winock récemment, Maurice Barrès, Paul Déroulède, Charles Maurras, Albert de Mun), Nicolas Sarkozy retourne le processus de sédition. Il se place sur le terrain de l'insurrection et s'habille tout à la fois en dadaïste, situationniste, spécialiste de la tornade noire et de la pensée désobligeante.

    Nicolas Sarkozy pourrait également se dire anarchiste, s'il reprenait, par exemple, cette formule d'Elisée Reclus : "L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre."

    Qu'il soit par ailleurs abjectionniste, abomuniste, acméiste, actionniste, agrarianiste, spartakiste, angry young men, anti-art, ariéliste, arte povera, automatiste, ballet suédois, bauhaus, bruitiste, cercle et carré, cinema novo, club d'essai, cobra, comédien-routier, concrétiste, constructiviste, cubiste, delteillien, dodécaphoniste, eat art, existentialiste, expressionniste, fauviste, nouvelle fiction, fluxus, free cinema, free jazz, rock noisy, manifeste froid, fumiste, funk, futuriste, grand jeu, groupe des six, des huit, des vingt, groupe octobre, hirsute, hydropathe, hyperréaliste, imaginiste, néo-impressionniste, neon, incohérent, instantanéiste, internationale hallucinex, jeunesses musicales de france, jung-wien, land art, lettriste, lèvres nues, lundiste et tous les autres jours, merz, minimaliste, maximaliste, minotaure, movida, muraliste, groupe de nantes, naturaliste, nouvelle vague, ob'art, objectiviste, orphiste, oulipo, oupeinpo, oumupo, oulimupeinpo, collège de pataphysique, phantomas, fantômas, pittura metafisica, polyphonix, école de pont-aven, présence panchounette, proletkult, réalisme magique, réalisme fantastique, nouveau réalisme, réalisme poétique, école du regard, club des ronchons, revue roman, rupture, rutpure, sensorialiste, shizenshugi, phrère simpliste, simultanéiste, sky art, de stilj, der sturm, surréaliste, tel quel, théophilien, tour de feu, ultraïste, unanimiste, vieux-colombier, vorticiste, zutiste, zwanzeur ne nous surprendrait pas plus.

    Mais oserait-il se réclamer de Change, autrement dit de Jean-Pierre Faye qui publia en 1972 deux ouvrages essentiels pour bien comprendre les enjeux du détournement des récits et cette culture de l'oxymore qui permet de fusionner socialisme et nationalisme sans que l'on voie venir la peste ?

    Il est donc redevenu urgent de lire

    LANGAGES TOTALITAIRES précédé de THEORIE DU RECIT

    JEAN-PIERRE FAYE

    Hermann, 771 pages

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    Car ceci rend encore plus clair la décision de Gérard Noiriel de quitter le comité d'histoire de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Comme beaucoup d'entre nous, Gérard Noiriel s'oppose à la création d'un ministère qui associe les mots immigration et identité nationale. De cette façon, il dénonce les jeux dangereux de la sémantique, le néo-langage qui consiste à marier entre eux des mots contraires. Procédé pointilleusement étudié par Jean-Pierre Faye et qu'il convient d'examiner avec la plus haute vigilance.

    www.editions-hermann.fr

     

  • ANDY WARHOL ❘ ENTRETIENS 1962|1987

    Entretiens 1962/1987

    (Grasset)

    410 pages – 21, 90 €

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    Figure génésiaque du pop art, cinéaste, écrivain, éditeur, producteur du Velvet Underground, homme d’affaires, night-clubber, Andy Warhol n’a que partiellement calculé le mystère. Futé stratège des apparences, prestidigitateur du double-sens, ce parleur souvent amphigourique s’est beaucoup livré. Parfois pour ne rien dire. Également pour se mettre à nu, montrant l’au-delà du visible, les dessous de la superficialité dont son art est le grand témoin. Ces entretiens réunis et présentés par Kenneth Goldsmith, critique musical pour The New York Press, couvrent trois décennies marquées au coin de la subversion dans le domaine de l’art et des mœurs. Véritable autoportrait manigancé par les roueries de la dialectique, ce livre est aussi une traversée de l’histoire fin de siècle. Une histoire des apparences, n’en doutons pas. Andy Warhol manie le goût des paillettes et des plumes au point qu’il rêve d’un musée à lui consacré qui serait l’équivalent d’un grand magasin, genre Nieman Marcus. « Beaucoup de vêtements, des bijoux, des parfums ». Imbattable activiste mondain, cet homme au profil de tué (manqué de peu) révèle une haute solitude. Son seul ami : le Scotch J&B, mais il ne s’autorise que le thé. Au cours de ses conversations, quelques raretés. Un entretien avec William Burroughs où il est question d’éjaculation. Un autre avec Jordan Crandall dans lequel il parle de son admiration pour la musique des Residents. Guy Darol


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