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MUZIQ 13
N°13 MARS - AVRIL 2008 -
CATHERINE RINGER
Catherine Ringer, des Rita Mitouko, reprendra à partir du 4 avril 2008 la tournée interrompue par la disparition de Fred Chichin le 28 novembre 2007 avec le groupe qu'ils avaient constitué autour d'eux à la suite de l'album "Variéty".
Catherine chantera les chansons composées avec Fred pour les Rita Mitsouko et quelques autres déjà connues, et à découvrir...
AVRIL 2008
04 TOULOUSE / ZENITH 05 BORDEAUX / LA MEDOQUINE 07 NANTES / ZENITH 10 MUNICH / BACKSTAGE CLUB 11 SCHORNDORF / MANUFAKTUR 13 FRANCFORT / BATSCHKAPP 15 LONDRES / KOKO 18 PRINTEMPS DE BOURGES 19-20 PARIS / LA CIGALE 24 LILLE / ZENITH 25 STRASBOURG 26 DIJON / ZENITH 29 MONTPELLIER / ZENITH 30 LAUSANNE / LES DOCKS
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JOHN CAGE
26.01.08 au 29.02.08Centre International de Poésie MarseilleBiographie
Compositeur, poète, peintre et mycologue américain, est né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, mort le 12 août 1992 à New York.
Par le simple rejet de l’intentionnalité jugée si nécessaire à la composition, John Cage a su changer la nature de la musique telle qu’elle est perçue habituellement. En acceptant les résultats des opérations aléatoires, en admettant la possibilité d’une indétermination au niveau de la composition et des concerts, et en ouvrant sa musique à tous les types d’instruments. L’ensemble de ses oeuvres est d’une variété remarquable, par la seule liberté qui s’en dégage, son art témoigne d’une personnalité à part : à la fois candide, ouverte, et d’un naturel heureux.
Après avoir travaillé comme jardinier en Californie, John Cage parcourt l’Europe de 1930 à 1931. En 1934 il se met à étudier la composition d’abord avec Cowell à New York puis avec Schoenberg en Californie. C’est du reste de cette époque que datent ses premières compositions, véritables essais sur la dodécaphonie non sérielle. En 1937, il s’installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d’en monter d’autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942).
Par le matériel nécessaire à la réalisation de ses premières oeuvres, on distingue déjà la volonté de John Cage d’accepter tout ce qui semble peu orthodoxe : c’est ainsi que l’on peut trouver des boîtes de conserve dans son instrumentarium ; ou encore des dispositifs électriques utilisés pour la première fois dans des oeuvres composées.
Autre innovation encore, qui fera sa gloire, celle du piano préparé, qui transforme cet instrument en un véritable orchestre miniature de percussions. C’est la principale invention de John Cage au cours des années 40, qu’il emploie dans des partitions pour ballets (il travaille souvent en collaboration avec des compagnies de danse, notamment avec celle de Merce Cunningham), et dans grand nombres d’oeuvres de musique de chambre comme les Sonates et Interludes.
Son enthousiasme pour les philosophies asiatiques le conduit à la fin des années 40, à une étude très approfondie du Zen. Cela l’amène ensuite à nier l’intentionnalité dans l’acte créateur : il recourt au I Ching, donc au hasard, pour décider des hauteurs, des durées et de la dynamique de ses Music of Changes pour piano (1951). Il utilise encore des sons inaudibles dans Imaginary Landscape n°4 (1951), ou compose une pièce entièrement silencieuse mais exactement mesurée : 4’ 33 (1952).
Cette pratique radicale de l’aléatoire récuse l’idée même d’une décision de l’artiste. C’est pourtant la position de Cage vis-à-vis du hasard, qui a eu, sur un plan plus philosophique que musical, une grande influence, aussi bien en Amérique (sur l’oeuvre de Feldmann ou de Wolff), qu’en Europe. La porte s’ouvre alors sur un vaste champ d’opérations aléatoires, réunies dans cette oeuvre maîtresse de l’indétermination qu’est Concerto pour piano et orchestre (1957-1958).
Pendant les années 60, il s’intéresse davantage à l’électronique live, surtout avec Cartridge Music pour les sons faibles amplifiés, et Variations. Il choisit également de se consacrer davantage au mixed media, en utilisant sept clavecins amplifiés, de multiples bandes enregistrées et des effets de lumière spéciaux dans HPSCHD. Dans ses oeuvres ultérieures, il s’inspire de toutes ses expériences, en passant de la composition aléatoire avec méthode d’écriture conventionnelle (Etudes australes, pour piano, Chorals, pour violon) à la notation graphique pour orchestre (Renga) et des expériences sur la description verbale avec des instruments naturels (Branche, pour instruments naturels amplifiés, Inlets, pour des coquillages remplis d’eau).
Toute l’évolution de son expression montre que John Cage est plus un créateur dans le sens large qu’un compositeur traditionnel. Son but était de refuser toute idée d’intentionnalité dans l’art pour favoriser la notion de liberté.
Source Ircam -
LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DERANGEMENT ?
Le 7 février à 17h, débat public proposé par le Festival Sons d'Hiver et Les Allumés du Jazz
LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DÉRANGEMENT ?
"Mort du disque annoncée", "culte de l'Audimat" sont des principes qui envahissent les débats publics en France sur la musique. Il est urgent d'analyser ces notions idéologiques et médiatiques, d'en percevoir la nature et les enjeux réels, pour ne pas subir cette crise, mais devenir les acteurs d'un véritable changement. Et revenir à la question fondamentale : "Pourquoi et comment faire circuler la musique aujourd'hui ?"
Interventions de musiciens, représentants de maisons de disques, programmateurs de concerts et autres acteurs de la vie musicale.
À lire : "Crise du disque, pourquoi tant de haine" par Olivier Gasnier dans le numéro 20 du Journal des Allumés du Jazz.Entrée libre
Théâtre d'Ivry-sur-Seine Antoine Vitez
1 rue Simon Dereure 94200 Ivry-sur-Seine
Métro : Mairie d'Ivry (ligne 7) Terminus
Tel à Sons d'Hiver : Armelle ou Émilie 01 41 73 11 65 -
WHISKY A GO-GO ❘ FRANK ZAPPA
The Whisky A Go-GoEt voici l'un des hot spots recensé sur Freak Out ! Etoupillant, bouillant, très chaud. Là, au 8901 Sunset Boulevard, West Hollywood, Elmer Valentine (un ancien de la flicaille) ouvrit, en janvier 1963, le folichon Whisky A Go-Go, club où Frank Zappa et Gail Sloatman éprouvèrent la collision des coeurs. C'était en septembre 1967. Temps de la mort par "overdose de police" de Lenny Bruce, de quelques arrangements musicaux avec The Animals et Burt Ward. Zappa songeait déjà à Absolutely Free et, secrètement, à de futures atrocities.
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FRANK ZAPPA AU THEATRE DEJAZET ❘ PARIS
The Big Note/Zappa alchimiste, révélée à Flers le 10 janvier 2008 sonne au Théâtre Dejazet les mardi 22 janvier, mercredi 23 janvier et jeudi 24 janvier à 20h30.
Une halte obligatoire pour découvrir le shéhérazadesque show de Jean-Luc Rimey-Meille et de son impressionnant équipage.
Théâtre Dejazet
41, boulevard du Temple
75003 Paris
M° République
Tel : 01 48 87 52 55
the big note
Frank Zappa
alchimiste
création janvier 2008
tournée nationale
du 11 au 31 janvier 2008
"Si vous avez un rêve de l’avenir, sachez qu’un jour il se réalisera.
Les rêves deviennent vérité. Ils sont l’essence même de la réalité". Frank Zappa
extrait de Economie Eskimo – le rêve de Zappa de Pacôme Thiellement
musiques
Frank Zappa
Jean Luc Rimey-Meille
texte
Pacôme Thiellement
comédiens
Marco Bataille-Testu
Marie Lemoine
costumière
Fanny Mandonnet
Guitare : Jean Marc Simon
Basse : Pascal Berne
Batterie : Attilio Terlizzi
Synthé : Fred Escoffier
Percussion : Sébastien Bonniau
effectif
11 cordes
violon 1 : Corinne Basseux / Thierry Tisserand / Gaëlle Israelievitch
violon 2 : Jean-Yves Ehkirch / Anne Faucher / Jean-Daniel Rist
altos : Véronique Talbot / Aïda Carmen Soanea
violoncelle : Vincent Vaccaro / Aurore Doué-Debart
contrebasse : Fabrice Béguin
quintette à vent
flûte : Aurélie Wiart
hautbois : Alain Hervé
clarinette : Gilles Leyronnas
cor : Frédéric Bois
trompette : Vincent Requeut
trombone : Jean-Pierre GuillouetLES DATES DE CONCERTS
jeudi 10 janvier 2008 Flers (61) le Forum
mardi 15 janvier 2008 Lisieux (14) Théâtre
mardi 22 janvier 2008 Paris - Théâtre Déjazet
mercredi 23 janvier 2008
jeudi 24 janvier 2008
samedi 26 janvier 2008 Théâtre de Caen (14)
mardi 29 janvier 2008 Théâtre de Cusset (03)
juillet 2008 Festival Jazz à Vienne (38)The Big Note
Frank Zappa Alchimiste
Rock, Jazz, Cabaret, Musique moderne, Musique de film …Travailler sur la musique de Frank Zappa, c’est caresser l’infini du bout des doigts.
L’œuvre de Zappa est une œuvre ultime, à la fois protéiforme et unique, miroitant de multiples facettes mais toujours homogène : un diamant.
C’est un art chargé d’émotion, de sagesse savante et de banalité transfigurée. C’est aussi une philosophie de la joie.
L’ENSEMBLE de Basse Normandie a décidé de jouer cette musique et de jouer avec elle , de présenter – à travers un nouveau prisme – l’unité radicale de cette œuvre transdisciplinaire.
Cette unité sonore, visuelle, littéraire, politique et sociale emprunte des chemins sinueux : continuité conceptuelle, temps sphérique, imagerie Freak, utopie sociale ...
Zappa, comme Rabelais, comme Jarry, n’était pas seulement un humoriste mais aussi un métaphysicien.
Nous avons choisi de prolonger cette vision musicale. Jean Luc Rimey Meille & Pacôme ThiellementQuelques titres
Watermelon In Easter Hay
Regyptian Strut
Little Umbrellas
Project X
Inca Roads
Duke Of Prunes
RDNZL
Echidna’s Arf (off You)
Don’t You Ever Wash That Thing
Peaches En Regalia
Sinister Footwear
Opus 4 N°4, premier mouvement (minuetto) de Francesco Zappa -
DANIEL YVINEC ❘ THE LOST CROONERS
Daniel YvinecDaniel Yvinec & The Lost Crooners seront en concert les 25, 26 (à 22h) et 27 janvier (à 21 h) au Sunset à Paris.
Le 25 il invitera la chanteuse Karen Lanaud ; le 26, ce sera la voix et le cornet de poche de Médéric Collignon.
Et le 27 janvier, John Greaves viendra mêler sa voix aux grands standards de Broadway revisités par Les Lost Crooners.
Daniel Yvinec : contrebasse, Nelson Veras : guitare, Stéphane Galland : batterie.
Sunside/Sunside : www.sunset-sunside.com -
LES PERES DE L'INVENTION ❘ LE MANS
Quand les Ohrelandais se mêlent à la foule des foufous zappomagmant du Mans, c'est au Kiosque Mozaïc pour le 10ème anniversaire de la bête.
C'est gratuit, vers 15:30, et au Jardin de Tessé.Date de l'événement : 11 janvier 2008
Voir Sebkha-Chott
TOM rencontre LES PEPERES DE L'INVENTION
à 20:30 à la MJC PLAINE DU RONCERAY
LES PERES DE L'INVENTION est un groupe / collectif fortuit qui regroupe les formations SEBKHA CHOTT (Mekanik Metal Disco), MENTAT ROUTAGE (Free Jazz Rock Experimental), ZONDER ZEEP (Punk Jazz Anime) et GENBAKU (Improvisation Dirigée) pour un spectacle concert qui réunira prés de 17 musiciens sur scène, et où se mélangeront compos originales, improvisations débridées, duels et délires foutraques... Ce que le Mans abrite de plus gratiné.
TOM : Déjà quinze ans de scène pour cet artiste résolument inclassable, dont la musique est totalement hors temps, hors norme, hors mode et farouchement libre. Philippe Perot alias Tom a décidé un jour de "dédier tout son temps et toute sa vie à la musique". Nourri d'influences diverses telles qu'Igor Stravinski, Ravi Shankar ou John Coltrane, Tom a surtout été marqué par l'art de Christian Vander et de Magma. On raconte même que traumatisé par la découverte du maître de la zeuhl music, Tom écouta chaque jour pendant un an le "Mëkanïk Destruktïw Kommandöh" de Magma. Mais la musique de Tom évoque également d'autres univers, les musiques monastiques tibétaines, les musiques de l'Est, ou les productions de groupes expérimentaux tels que Sameti, Faust ou Fille Qui Mousse.
Renseignement : 02 43 72 52 22 (MJC Plaine du Ronceray) -
BLUM BROTHERS ❘ GILBERT SHELTON
Gilbert Shelton au pianoBruno Blum et Gilbert Shelton en live ! Les Blum Brothers ont engagé (mais oui !) le dessinateur de Not Quite Dead et des Freak Brothers. Shelton chante et joue du piano au Jockomo depuis des mois, mais peut-être attendaient-ils 2008 pour annoncer l'époustouflant événement. Question de meilleurs voeux !
Mercredi 9 janvier à 21h30
Le Jockomo41 rue St Maur 75011 Paris
M° Voltaire/Léon Blum
Entrée libre
www.docreggae.com -
LA PRESSE LITTERAIRE ❘ STENDHAL
Digressions : Jubilé, par Joseph Vebret
Dossier - Autour de Stendhal
Voyage en Stendhalie, par Pierre Cormary
La Chartreuse de Parme et l’éternel présent, par Eli Flory
Un conte stendhalien, par Jean-François Foulon
Stendhal en Italie, par Giovanni Dotoli
Notice sur Henry Bayle par lui-même
Entretien : Ghislain de Diesbach : « Le goût des livres m’a donné celui de leurs auteurs », propos recueillis par Christopher
Entretien : Marie-Pierre Gracedieu. Le réveil de « La Cosmopolite », propos recueillis par Marie Donzel
Entretien : Pol Vandromme : « Une indifférence de rébellion », et de l’imposture avantageuse », propos recueillis par Frédéric Saenen
Relecture : Ici & Ailleurs. Une lecture de l’œuvre de J.M.G. Le Clézio, par Marc Alpozzo
Hommage à Dominique de Roux, Ode au Cinquième Empire, par Luc-Olivier d’Algange
Le cahier critique : Alain Robe-Grillet, Catherine Sauvat, Philippe Barthelet, Arnaud Bordes, William Faulkner, Georges Sorel, Marius Daniel Popescu, Paul Léautaud
Chroniques
Hors lignes, par Pierre Jourde : Mémoires d’outre pleine
Revue de détail, par Jean-Jacques Nuel
Lire la musique, par Guy Darol
La chronique anachronique, par Hubert de Champris : Stendhal, apôtre de la transparence
Sérieuses facéties, par Gil Jouanard : Hier, vous êtes bien gentil…
Littératures sur la Toile, par Jean-François Foulon
Le Dit du vieux Gourmet, par Bertrand du Chambon
Fugues inordinaires, par Pascale Arguderas : Vacancer autrement
Écriture(s), par Jean-Luc Moreau : La victime des livres
Fictions - Nouvelles
Les images de l’intime, par Alain Helissen
Vagabondages, par Ygor YankaA partir de cette nouvelle livraison de La Presse Littéraire, j'inaugure une chronique intitulée Lire la musique où j'examine l'actualité des livres (essais, romans, biographies, dictionnaires ...) qui mettent le son en majesté.
Ainsi, dans le numéro 12, j'évoque des ouvrages de Clinton Heylin, Philippe Robert, Diedrich Diederichsen, Lester Bangs, Jim DeRogatis, Greil Marcus, Legs McNeil & Gillian McCain ...
La Presse Littéraire
N°12 - décembre 2007/janvier-février 2008
160 pages - 19,50 €