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Paul D. Miller alias DJ Spooky That Subliminal Kid envisage le DJing comme un projet d'art conceptuel. Le collage sonore est son identité. Rhythm Science (livre réflexif accompagné d'un CD) se compare à un "gangsta dreamtime remix". Un enchaînement de séquences relevant d'une culture crossroads mêlant hip-hop, techno, ambient, futurjazz, spacedub. Les albums qu'il réalise à partir de 1999 s'apparentent à une nouvelle de Jorge Luis Borges intitulée Le jardin des chemins qui bifurquent. DJ Spooky invente un nouveau langage hâtivement catalogué illbient. Un wildstyle plus largement inspiré par les cut-up de William S. Burroughs et le détournement situationniste.
Il revient aujourd'hui avec Sound Unbound/Audio Companion/Excerpts And Allegories From The Sub Rosa Archives, exploration sonique où interagissent traitements cybernétiques et voix. Celles d'Allen Ginsberg, Jean Cocteau, Gertrude Stein, Marcel Duchamp, James Joyce, Antonin Artaud, René Magritte, William S. Burroughs.
Quarante-cinq pièces choucardement inouïes. Colossal mix. Document artistique non pareil. Avec cette clé : "Art isn't about objects anymore." Pour DJ Spooky, en effet, l'art du XXIe siècle ne cherchera plus la représentation d'objets mais traitera d'artefacts. A découvrir absolument.
This is the CENTRAL SCRUTINIZER... again. Hi !... It's me again, the CENTRAL SCRUTINIZER...
Conçue et mise en oeuvre par les Fils De l'Invention, la 3ème Conférence Internationale consacrée à Frank Zappa, dite ICE-Z 69, se tiendra les 5 & 6 JUILLET à Paris dans une salle de spectacles du onzième arrondissement : LE PASSAGE VERS LES ETOILES, 17 cité Joly, près du Père Lachaise.
Voici les premiers mots du communiqué des Fils de l'Invention. Modelé dans un style que nous connaissons bien, le message avertit d'une réunion faramineuse avec conférenciers mappemondiaux et groupes de covers sidérants.
MAI 68, 40 ans Samedi 14 Juin - la Bellevilloise 19 Rue Boyer, 75020 // 13 € en préventes ou après 1h (15 € sur place) - 10 € de 17h et 18h Open Bar : Chartreuse & vodka Vertical entre 17h30 et 19h00 Expo & Déco : affiches mai 68. Affiche sérigraphie, signée, numérotée de Joey 18h - 19h30 : Debats
Léon Marcadet: Spécialiste de la question politique (mais aussi de musique), il est un des meilleurs représentants du magazineActuel. Il travaille actuellement à Canal+. Christine Fauré : sociologue, directrice de recherche au CNRS (Université de Lyon-Triangle). Membre depuis 2002 de l'Observatoire de la Parité entre les femmes et les hommes (service du premier Ministre). Spécialiste des périodes révolutionnaires, elle a publié de nombreux ouvrages les déclarations des droits de l'homme,la question « femmes et politique » et sur les mouvements protestataires russes et français (notamment “Mai 68, jour et nuit” Dècouvertes / Gallimard ; et “Mai 68 en France ou la révolte du citoyen disparu”, ”Les empêcheurs de tourner en rond” / Le Seuil) Arnaud Bureau : Scénariste de la BD “Mai 68, Histoire d'un printemps" (Berg International - sortie le 25 avril) préfacé par Cohn- Bendit. + Patrice Blanc Francart et plein d’autres invités Plus qu’un débat, nous choisirons des thèmes de discussion croustillants sur le thème. Chaque intervenant donnera sa vision et apportera ses meilleures anecdotes qui seront confrontées aux autres. 19H30 - 20H30 : Performances & Poesie PERFORMANCES (hArt-hAction) : Caramba El Coyote (Michel Giroud) se définit comme un peintre oral et tailleur en tout genre (mot, son, geste, dessin, objet). Il est historien et théoricien des avant-gardes (dada et fluxus), auteur d’essais variables, il a été aussi journaliste et organisateur de très nombreuses expositions. Le travail de Michel Giroud se place dans une forme de spontanéité pure : spécialiste de l'intervention impromptue, de la performance in situ. Son travail de performeur l'a amené à être invité dans la plupart des manifestations de poésie et d'art contemporain en France. Il expose régulièrement et en ce moment au Centre Pompidou. Lionel “Fox” Magall alias “le renard”: Happenings, théâtre, free festivals, films d’animation. Cet artiste multimédia sérigraphie aux beaux arts les affiches révolutionnaires en mai 68 et il et participe à la première version du magazine Actuel. Il est co-fondateur avec Thierry Magall du groupe psychédélique Crium Delirium & sur les chemins de Kathmandou en acid trip et cosmic bus avec la Hog-Farm Comunity (Woodstock). Actuellement vidéaste-archiviste et mémoire audiovisuelle de Radio Nova productions. POEMES : Poésie perse par Royaï Yadollah, traduit et mis en musique par El Coyote Fox-trot et El Coyote (Duo) “new Crium Delirium Coyote Circus” avec projections de vidéogags de Gernulf, trompette de cavalerie, guitare tchinetok, tambour et lancer de manifeste (30 min de réincarnation). 20h30 Films “New Old” de Pierre Clementi (44 min) “Visa de censure” de Pierre Clementi (64 min) Pierre Clementi était l'une des figures les plus marquantes du cinéma contestataire des années 60 et 70. Acteur de cinéma essentiellement, il avait eu l'occasion de jouer sous la direction des plus grands réalisateurs, notamment Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti et Luis Bunuel. C'est dans "Benjamin" de Michel Deville en 1967, dans lequel il interprète un jeune balourd, qu'il se fait connaître du public. Puis, il devient l'amant sadique de Catherine Deneuve dans "Belle de jour" de Luis Bunuel (1967). MAI 68, 40 ans 22h - 2h : Concerts & invités Arthur Brown & His Crazy World (5 musiciens/UK) : connu pour son tube “Fire” N°1 en Europe et aux USA et son style théâtral qui a inspiré Kiss et Alice Cooper. En 1969, Arthur est contacté par Jimi Hendrix pour son nouveau groupe: Band of Gypsies. En 1973, il a un rôle de prêtre dans l'opéra rockTommydes Who. Précurseur de la musique synthétique avec Klaus Shultze 10 ans avant Depeche Mode. Il a composé une dizaine d’albums et collaboré avec Alan Parson. White Noise (1ère fois en France / USA) : Le trio s’est rencontré au BBC Radiophonic Workshop au milieu des années 60 où ils ont composé le fameux thème de Dr Who. Paru en 1968 ' An Electric Storm’ est connu pour être un des premiers albums entièrement électronique, avec une belle longueur d'avance sur tous les groupes similaires de l'époque: Pink Floyd, Frank Zappa, Captain Beefheart. Considéré comme une référence absolue de The Orb à Broadcast, il s’est vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires à travers le monde ! Préfigurant la musique industrielle, White Noise est l’une des pièces maîtresses de la musique et marque une nouvelle ère en établissant des connections entre les genres. Turzi : Digne héritier de la vague Krautrock, Turzi a su dépoussiérer ce style pour en garder le meilleur et le moderniser, comme en témoigne son excellent label Pan European recordings. Leur musique encensée par les critiques et divers groupes internationaux est à la fois cinématique, hypnotique et introspective. Leur album A,premier d’une trilogie est mondialement reconnu. Etienne Jaumet: Multi-instrumentiste, membre du duo Zombie Zombie avec Cosmic Neman (Herman Düne) et de Married Monk avec Philippe Lebruman. Son dernier maxi à été playlisté par Ame, Laurent Garnier, Ewan Pearson, Peter Kruder, Josh Wink, OPTIMO, Dixon, Booka Shade, James Holden... 2h00 /5h DJs: Shazzula : Djette psychédélique partie intégrante du fameux groupe de rock Aqua Nebula Oscillator DJ Oof : DJ Set Special French 60s Invités: Bertrand Burgalat, Brisa Roché, Laetitia Sadier (Stereolab)... Venue exceptionnelle d’Arthur Brown & His Crazy World et White Noise
Début 1988, Frank Zappa est l'invité de Marian McPartland pour son émissionMarian McPartland's Piano JazzsurNational Public Radio. Il est accompagné de George Duke, Bobby Martin, Scott Thunes et Chad Wackerman. Zappa interprète à la guitare un hommage à Eric Dolphy. Si l'enregistrement avait été autorisé, il aurait pu paraître sur le labelConcordet l'on aurait entendu les titres suivants :Peaches En Regalia, Oh No, Zoot Allures, Stolen Moments, Twenty Small CigarsetKing Kong.
Suite à ce concert privé mémorable, chaleureux et intemporel de l'année dernière, soit plus de vingt ans après notre séparation, nous avons décidé, dans un élan de grande mansuétude, de nous reproduire, mais cette fois face à un public ! Par cet acte courageux, qui frise l'inconscience, nous serons donc presque tous réunis (29 tout de même !) pour interpréter nos plus ou moins grands classiques, en quasi-acoustique, augmentés de chœurs, cordes et cuivres. Soit 25 chansons inoubliables minutieusement botoxées. Ce concert, que je crains ultime, vient conclure un parcours riche de moments inoubliables de déconnade et de rencontres musicales magiques… Je ne peux qu’espérer votre présence le mardi 6 mai au Théâtre du Rond-Point, qui nous accueille dans le cadre de sa programmation “Le rire en résistance”. Nous communierons une fois encore dans la crème fraiche et le couscous… Mais attention, la salle n’est pas immense et c’est pourquoi je me permets, au travers de ce flyer que je ne cautionne certes pas, de vous inciter à réserver vos places au plus vite sur le site.
Ramon Pipinet sa horde aromatique n’éprouvaient pas un besoin urgent d’utopie. Ils voulaient exhaler un parfum de rebiffe, secréter des chansons suffisamment crues pour qu’on ne les confonde pas avec des hymnes à la morale et au bon goût, ces deux enfants de la bêtise et de l’ennui, selon Francis Picabia qui s’y connaissait en distribution de peaux de bananes.
Entre 1979 et 1985,Odeursattira les plus louches sympathies :Coluche, Pierre Desproges, Choron, zèbres mal bigarrés mais qui, unis dans une même boue, composent ensemble un ferment de révolte torboyautante.
Les cinq albums d’Odeurs témoignent d’une impétuosité sarcastique efficace. On s’attaque aux plaies de l’époque (toujours actuelles) sans jouer les voyous voyants. Des chansons commeLaval qui rit, Rock Haroun Tazieff, Tommy LoboouL’amour sans les dentssont autant d’éclats de rire mélangés à de la poudre de fulmicoton. Odeurs dénonce la collaboration, les manipulations génétiques, la malbouffe, l’environnement sacrifié sans prétendre au brûlot situationniste.
Modestes mais hautains, ils livrent sur scène des spectacles qui donnent à ce mot ses lettres authentiquement pailletées. Bondissant et luxurieux, puissamment rythmé, Odeurs est le seul groupe à avoir fusionnéW.C. FieldsetBrian Wilson,CamietSteve Reich, l’humour capricant et la virtuosité musicale.
Ce concert en acoustique et en 75W, saupoudré d’incongruités, devrait sceller une ultime communion extatique avec les empesteurs originaux, sans oublier son lot de coussins péteurs.Guy Darol
Aujourd'hui je ne vais pas vous parler du 20ème arrondissement. Vers la fin des années 80 début 90, je me suis intéressé à l'art urbain et surtout aux pochoirs. J'ai une photothèque considérable sur le sujet ce qui me permet de fournir en images à peu près tout ce qui est édité sur le sujet.
Le 5 décembre 1993, les murs de mon quartier étaient recouverts d'affichettes d'un portrait deFrank Zappadans un cadre et orné d'un bandeau de deuil. Une sorte de tirage stencil. Je me suis demandé comment l'artiste avait fait pour réagir aussi vite. J'ai suivi la piste jusqu'au fond de l'impasse Mousset dans le 12ème arrondissement où les murs étaient entièrement tapissés. Les riverains ne savaient rien. Fin de l'enquête.
La photo jointe a été prise passage de la main d'or et redécorée par un peintre américain fan de Zappa. Elle est restée plusieurs années sur le mur et elle a aujourd'hui disparu.Gérard Lavalette
Gérard Lavalette est un magicien de l'image photographique. Il est parvenu à fixer le vieux Paris dans le climat des ambiances actuelles. Avec lui, les instants ne se déplacent plus sur la flèche du temps puisque le présent ne relâche pas l'étreinte du passé. Et inversement.Pour mieux le connaître, il suffit d'aller sur
Dans ce nouveau numéro deLa presse Littérairedédié àGustave Flaubert, on trouvera deux passionnants entretiens avecCécile WajsbrotetFrançois Taillandierainsi qu'une promenade dans lesCahiersdeJoseph Joubertflânée parLuc-Olivier d'Algange. Ma chroniqueLire la musiquerend compte duDictionnaire Gothicprésenté parPatrick Eudeline, duDictionnaire Gainsbourgproposé parJean-William Thoury, du nécessaireGreat Black MusicdePhilippe Robertet des Mémoires deJoe BoydintituléesWhite Bicycles, Making Music In The 1960's. Occasions pour moi d'évoquerCharles NodieretAntonin Artaud,Aleister CrowleyetJimmy Page,Screamin' Jay HawkinsetHugo Ball,Léo FerréetBoris Vian,HuysmansetCarco,Mike HeronetRobin Williamson,Charles FourieretNorman "Hurricane" Smith,Billie HolidayetElaine Brown...
En concert unique le 6 mai 2008 au Théâtre du Rond-Point
réservation : 01 44 95 98 21
2bis avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris
Avec Ramon Pipin, Clarabelle, Laurent de Gaspéris, Jean-Michel Kajdan, Tapofon, Superbranlo, Jean-Philippe Goude, Rita Brantalou, Sharon Glory, Shitty, La Pliure et le Choeur de l'Orchestre de Chambre de Bonn.
Ramon Pipin et sa horde aromatique n’éprouvaient pas un besoin urgent d’utopie. Ils voulaient exhaler un parfum de rebiffe, secréter des chansons suffisamment crues pour qu’on ne les confonde pas avec des hymnes à la morale et au bon goût, ces deux enfants de la bêtise et de l’ennui, selon Francis Picabia qui s’y connaissait en distribution de peaux de bananes. Entre 1979 et 1985, Odeurs attira les plus louches sympathies : Coluche, Desproges, Choron, zèbres mal bigarrés mais qui, unis dans une même boue, composent ensemble un ferment de révolte torboyautante. Les cinq albums d’Odeurs témoignent d’une impétuosité sarcastique efficace. On s’attaque aux plaies de l’époque (toujours actuelles) sans jouer les voyous voyants. Des chansons comme Laval qui rit, Rock Haroun Tazieff, On a été féconds ou L’amour sans les dents sont autant d’éclats de rire mélangés à de la poudre de fulmicoton. Odeurs dénonce la compromission, les manipulations génétiques, la malbouffe, l’environnement sacrifié sans prétendre au brûlot situationniste. Modestes mais hautains, ils livrent sur scène des spectacles qui donnent à ce mot ses lettres authentiquement pailletées. Bondissant et luxurieux, puissamment rythmé, Odeurs est le seul groupe à avoir fusionné les influences de W.C. Fields et de Brian Wilson, de Cami et de Steve Reich, l’humour capricant et la fertilité musicale. Ce concert en acoustique et en 75W saupoudré d’incongruités devrait sceller une ultime communion extatique avec les empesteurs originaux, sans oublier son lot de coussins péteurs.Guy Darol
Sortie de l'anthologie Odeurs/Ramon Pipin, volume 2 (4 CD), en avril 2008 (FGL Music).