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littérature - Page 4

  • REMY DE GOURMONT REVIENT ❘ HISTOIRES HETEROCLITES

     

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    Oui, il a tout fait Remy de Gourmont (1858-1915), il a tout essayé. Et d'abord allumer de la mèche à poudre avec Le joujou patriotisme (mars 1891), flèche contre les anthropophages de l'éternelle revanche. Ennemi public de la littérature officielle, cela lui coûta cher d'avoir attaqué le vieux tempérament de la race, d'avoir appelé à la fraternité de l'Allemand, du Berbère, du Finnois, de l'Anglais, du Chinois. Il lui en coûta des décennies de vie underground. Il fut pourtant le maître de futurs maîtres. Blaise Cendrars, par exemple.

    J'observe les rayonnages de mes bibliothèques. Cela me fait une belle tranche, de Physique de l'amour au Latin mystique. Car Remy de Gourmont fut tout et simultanément : poète, conteur et romancier ; biographe, historien, grammatologue ; pamphlétaire, épistolier, anthropologue. Et symboliste. Et animateur sans temps mort du Mercure de France. Ecrivain majeur toujours, comme le rappelle Kléber Haedens dans son Histoire de la littérature française que j'ouvre à la page 287 (Grasset, collection Les Cahiers Rouges) : "Remy de Gourmont a eu droit au titre de maître et de guide. Il reviendra."

    Il revient. Le voici porté aux étoiles par Christian Buat et Mikaël Lugan. Bien entourés par ces chercheurs et prosélytes enamourés, Remy de Gourmont au visage esquinté (lupus tuberculeux) se présente à nous, muni d'histoires rares. Histoires hétéroclites suivi du Destructeur sont de presque inédits. Ils ont paru naguère en revue et en journal. Voici réunis une vingtaine d'écrits du dangereux Remy de Gourmont. Voici l'occasion ou jamais de prendre leçon.

     

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    HISTOIRES HETEROCLITES suivi du DESTRUCTEUR

    Remy de Gourmont

    167 pages, 5 €

    Les Ames d'Atala éditions

    LES AMES D'ATALA LE SITE

     

  • LA SOEUR DE L'ANGE EMPOIGNE LA CRISE

     

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    Depuis 2004 qu'elle existe, La Soeur de l'Ange ("L'homme est le vainqueur des chimères, la nouveauté de demain, la régularité dont gémit le chaos, le sujet de la conciliation. Il juge toutes choses. Il n'est pas imbécile. Il n'est pas ver de terre. C'est le dépositaire du vrai, l'amas de certitude, la gloire, non le rebut de l'univers. S'il s'abaisse, je le vante. S'il se vante, je le vante davantage. Je le concilie. Il parvient à comprendre qu'il est la soeur de l'ange", Isidore Ducasse) a publié sept épais numéros d'abord aux éditions A contrario puis aux éditions du Grand Souffle. A présent, elle vit chez Hermann (Editeurs des sciences et des arts depuis 1876) sous la direction de Michel Host (Prix Goncourt 1986 pour Valet de nuit) et la rédaction en chef de Jean-Luc Moreau (théoricien de La Nouvelle Fiction, auteur de plusieurs ouvrages sur Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Albert Camus). La Soeur de l'Ange est une revue littéraire et philosophique ouverte au questionnement socratique, à la maïeutique généralisée.

    Sa particularité est de lancer des questions comme on allume des feux : A quoi bon l'art ?, A quoi bon la nation ?, A quoi bon résister ?, A quoi bon la Lune ?... Une méthode pleine de sens en un temps où la réflexion bat de l'aile, où rien ne semble brûlant.

    Vient de paraître A quoi bon la crise ? sur une dédicace d'Edmund Husserl et une ouverture de Senancour. La crise dans tous ses états et d'abord à la lettre, étymologiquement, sémantiquement, est ici dépliée. Pour Ado Huygens, la crise est un ouvreur potentiel de l'exister. Sandy Proust interroge la crise de la parole dans le monde du travail. Philippe Brenot envisage que la crise, c'est toujours avant. Monique Castaignède annonce une crise de tête. Nicolas Lebeau décide d'entreprendre en poésie pour répondre à la crise. La crise ne serait-elle pas le travestissement moral de la décadence ? demande François Cornée.

    Où il est également question de Joë Bousquet, d'Albert Béguin (crise du romantisme oblige), de Sarane Alexandrian et d'Arthur Conan Doyle.

    D'ici quelques semaines, Jean-Luc Moreau répondra à mes questions afin que La Soeur de l'Ange ne soit plus un mystère pour personne.

     

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    Jean-Luc Moreau


     

    En attendant, apprenez que les intitulés des prochains numéros sont :

    A quoi bon la Princesse de Clèves ?

    A quoi bon la santé ?

    A quoi bon tant de monde ?

    A quoi bon partager ?

     

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    Michel Host

     

    LA SOEUR DE L'ANGE n°7

    Pensées iniques

    Revue semestrielle

    200 pages, 20 €

    (Abonnement pour deux numéros : 36 €)

    Editions Hermann

    6, rue de la Sorbonne 75005 Paris

  • CAPHARNAUM AUX EDITIONS FINITUDE

     

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    C'est l'écho d'une émotion. Un retour de béatitude. L'exaltation qui continue.

    L'été 1981 paraissait la première livraison de la revue Grandes Largeurs. J'apprenais à aimer Calet. Tout un numéro avec Paul Guth, Antoine Blondin, Georges Henein et Jean-Pierre Enard. Le tout sur le tout était à ma disposition à la Librairie de la Commune de la Butte-aux-Cailles. Tout Calet disponible s'y trouvait. Grandes Largeurs était la revue par laquelle on entrait à jamais dans l'univers à rebours du créateur de La Belle Lurette. Et cela nous entraînait du côté de Paroutaud, de Bove, de Gadenne, de Forton, de Guérin, d'Hyvernaud.

    Eté 2010, voici Capharnaüm, Raymond Guérin au bain. La couverture nous fait un coeur plus jeune. On se sent alerte tout à coup. On va découvrir de nouveau. On va s'enthousiasmer. Tout l'été sera beau grâce à cette revue qui promet de paraître une fois par an dans le meilleur des cas.

    On retrouve l'alacrité. Au programme de Capharnaüm, c'est beau fixe avec Raymond Guérin, Eugène Dabit, Marc Bernard, Jean-Pierre Martinet, Michel Ohl, Robert Louis Stevenson et Georges Arnaud. Il y a vacance à toutes les pages. Vacance et mélancolie.

     

    CAPHARNAUM Numéro 1

    95 pages, 13 €

    Editions Finitude

    14, cours Marc-Nouaux

    33000 Bordeaux

     

  • PATRICE DELBOURG ❘ L'HOMME AUX LACETS DEFAITS

     

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    Patrice Delbourg a la fortune du titre. Il fait mouche avec Signe particulier endurance, Vivre surprend toujours, journal d'un hypocondriaque, En vamp libre, Absence de pedigree, Exercices de stèles ... Bien sûr Patrice Delbourg est le camaro des Papous dans la tête (France Culture) depuis jolie lurette. Il s'y connaît en jonglage de mots. D'ailleurs, il est l'auteur des Jongleurs de mots (Ecriture, 2008), ouvrage bien aussi nécessaire que Les Désemparés (Le Castor Astral, 1996).

    Il a reçu le prix Max Jacob pour Génériques (Belfond, 1983), le prix Apollinaire pour L'Ampleur du désastre (le cherche midi, 1995). C'est bien. Il serait temps de lui décerner l'Emmanuel Bove, mais ce prix est-il distribué ? Pourquoi cette auréole ? Parce que Patrice Delbourg est circonvoisin de l'auteur de Mes amis. Il sait faire marcher les choses pour qu'elles aillent de travers, et de préférence à l'abîme. Ce poète, romancier, essayiste est doué pour la déréliction, surtout pour la déréliction souriante.

    C'est d'abord un écrivain-artiste, un plasticien de la langue comme il est rare d'en trouver de nos jours. Il faut remonter aux temps anciens, sans doute à Huysmans, et redescendre par des chemins flexueux où s'entendent encore un peu les voix d'André Frédérique, de Maurice Blanchard ou d'Yves Martin. Patrice Delbourg croit au style. Le sien se reconnaît d'assez loin. Il est travaillé au corps et plus précisément au corps égrotant, bancale, nauséeux. Patrice Delbourg n'a jamais cru à la grande santé. On voit bien, en le lisant, que l'homme est une apocalyspse née, un vertige permanent et sans doute même une succession de chutes.

    Son nouveau roman peaufine encore l'accompagnement des parcours de biais. Cette fois, il emboîte le pas d'un perdant magnifique. Et c'est Lucien Gaulard, inventeur du transformateur électrique et voyageur léger. L'ingénieur dédaigne les procédures qui valident. Il se fiche de faire valoir son génie. Non seulement il refuse de déposer des brevets mais il n'accroche à sa personne aucun papier d'identité. Il est Lucien Gaulard parce qu'il faut bien porter un nom.

    Patrice Delbourg est un guide idéal. Il aime les perpendiculaires de la rue Vieille-du-Temple où naquit Lucien Gaulard, le 16 juillet 1850. Il connaît son Marais par coeur. Le Marais est son palud et sans doute sa maladie. On le visite dans le sillage titubant d'un grand homme, une figure à qui l'on doit l'illumination de nos villes, un de ces rêveurs qui suspendent le songe à un crochet, suivant le geste de Nerval. Nous sommes en 1888 et l'on marche sans cesse. On dérive avec Lucien Gaulard. Parfois on tombe dans le canal Saint-Martin et l'on se réveille dans une cellule capitonnée, du côté de Charenton. Il arrive que l'on croise d'imposantes silhouettes : Emile Zola, Charles Cros, Alphonse Allais. Souvent, on rencontre des gens sans importance, le peuple des livres de Patrice Delbourg, son humanité claudicante.

    L'homme aux lacets défaits (son dixième roman) aurait pu s'intituler Lucien Gaulard 1850-1888. Cela aurait sonné comme un Amour de Pierre Neuhart, une expédition au ras du bitume avec Emmanuel Bove. Patrice Delbourg ne s'est pas servi de Lucien Gaulard pour faire la promotion de son livre. Il aurait pu. On aime tant aujourd'hui la publicité, qu'un fantôme devienne illustre le temps d'une opération commerciale. Cet écrivain n'est pas friand d'esbroufe. C'est un grand. C'est un très grand. On ne va pas attendre trop longtemps avant d'applaudir à son style. Il ne serait pas malheureux qu'on le reconnaisse avant des lustres. Car, tout de même, c'est l'inventeur de la transformation électrique en prose comme en poésie.

     

    L'HOMME AUX LACETS DEFAITS

    Patrice Delbourg

    le cherche midi éditeur

    204 p., 15 €

    EN LIBRAIRIE LE 26 AOUT 2010

     

     

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  • PACOME THIELLEMENT AU PALAIS DE TOKYO

     

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    Pour parler de La Main Gauche de David Lynch (P.U.F., 2010),
    De Twin Peaks,
    De la fin de la télévision,
    Du capitalisme comme religion,
    De Lost,
    De la contre-initiation,
    De la rose bleue,
    Du monde des formes en suspens,
    De Billie Holiday et de Led Zeppelin,
    Du cercle des douze sycomores,
    Des visages des stars qui refusent de s'évanouir dans l'air subtil
    Et du sentiment qui nous prend quand nous regardons vers l'Ouest,
    Une rencontre est organisée entre Laurent de Sutter (écrivain, directeur de la collection "Travaux Pratiques" aux P.U.F.) et Pacôme Thiellement,

    Jeudi 20 Mai 2010 à 19h
    à la Librairie du Palais de Tokyo
    13 avenue du Président-Wilson
    75016 Paris


    Elle sera suivie d'un dialogue avec les personnes présentes, d'une séance de signatures, et, bien sûr, de la destruction et de la reconstruction des mondes.

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  • LE MAGAZINE DES LIVRES ♯ 24

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    Digressions] Guignol’s books… par Joseph Vebret

    DOSSIER
    Journaux d’écrivains. De moins en moins intimes par Raphaël Juldé
    Les frères Goncourt. Quatre mains, un seul cœur
    par Frédéric Saenen
    Jules Renard. Le journal d’un homme qui voulait être écrivain
    par Marc Alpozzo
    Kafka et Pavese. Le métier d’écrire
    par Marc Alpozzo
    Nabe et Matzneff. Hélios et Saturne au jour le jour
    par Pierre Cormary
    Feuilleton]
    Conseils aux écrivains qui envisagent de commencer leur journal intime par Christian Cottet-Emard

    RENCONTRES
    Renaud Camus. Promeneur littéraire par Joseph Vebret
    Maxime Chattam : « J’écris pour vivre les aventures que je ne trouve pas dans la réalité »
    par David Alliot


    UNE VIE D’ÉCRIVAIN
    Dominique Bona. Raconter des vies par Thierry Richard


    ENTRETIENS
    Christian Millau, Vienne, un banc public et un certain Adolf… par Stéphanie des Horts
    Jakuta Alikavazovic : « Tout découle de l’écriture, elle crée ses propres conditions »
    par Éric Bonnargent
    Frédéric Mars. Des Évangiles au thriller
    par Joseph Vebret
    Christophe Mory. Le rapport au sacré
    par Joseph Vebret


    APARTÉ
    Thierry Ardisson. L’écriture ou la vie par Joseph Vebret

    CLASSIQUE

    Flaubert savait-il écrire ? Retour sur une polémique par Jean-François Foulon

    LE CAHIER DES LIVRES
    Focus, Romans, Documents, Musique, En vrac


    Les livres que vous n’avez pas lus] Une petite qui vaut bien des grandes par Bertrand du Chambon
    Musique & littératures] Tristesse nationale par Jean-Daniel Belfond
    Cinéma & littératures] Vous reprendrez bien un peu de « Blanc-Sec » ? par Anne-Sophie Demonchy
    Relecture] O-Yoné et Ko-Haru de Wenceslau de Moraes par Stéphanie Hochet
    Chemin faisant] La mort est au bout par Pierre Ducrozet
    Les mains dans les poches] De Manosque à Brazzaville par Anthony Dufraisse
    Poésies] La chair du langage par Gwen Garnier-Duguy
    Lire la musique] Pacôme Thiellement, occulte et culte par Guy Darol

    BONNES FEUILLES

    La sélection d’Annick Geille : Kerouac inédit
    Mes prix littéraires, Thomas Bernhard
    Le lit défait, Françoise Sagan
    Voyage présidentiel, Pierre-Jean Rémy, de l’Académie française
    Le vent noir ne voit pas où il va, Jean-Noël Schifano
    Aspen terminus, Fabrice Gaignault
    Le crieur de nuit, Nelly Alard


    Ces auteurs qui font le printemps
    par Annick Geille

    Feuilleton]
    Voyage dans une bibliothèque par Raphaël Juldé
    Feuilleton] L’Auteur dîne chez son éditeur par Emmanuelle Allibert
    Visages d’écrivains] Jean-Marie Rouart par Louis Monier

     

    Avec : Emmanuelle Allibert, David Alliot, Marc Alpozzo, Stéphane Beau, Jean-Daniel Belfond, Éric Bonnargent, Brigit Bontour, Arnaud Bordes, Adeline Bronner, Pierre Cormary, Christian Cottet-Emard, Guy Darol, Hubert de Champris, Anne-Sophie Demonchy, Stéphanie des Horts, Bertrand du Chambon, Pierre Ducrozet, Anthony Dufraisse, Eli Flory, Jean-François Foulon, Gwen Garnier-Duguy, Annick Geille, Christophe Henning, Stéphanie Hochet, Stéphanie Joly, Raphael Juldé, Valère-Marie Marchand, Ludovic Maubreuil, Christophe Mory, Olivier Philipponnat, Thierry Richard, Frédéric Saenen, Marc Villemain. 

    Photos : Louis Monier. Illustrations : Miège et Innocent.
    Coordination : Delphine Gay.

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    LE SITE DU MAGAZINE DES LIVRES

     

  • SALON DU LIVRE LIBERTAIRE

     

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    SALON DU LIVRE LIBERTAIRE

     

  • RENAISSANCE DE LA REVUE TANGO

     

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    La revue Tango manquait à notre paysage. Il n'y eut rien d'équivalent après sa disparition. Une fausse disparition. Car la voici toute prête à renaître. Le premier mai, reviendra la revue qui faisait du tango un style englobant tous les styles.

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    LE SITE DE LA REVUE TANGO

    VOIR


    Jean Louis Ducournau

  • TOMBEAU POUR LES RARES

     

     

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    Tombeau pour les rares. Édition de Corlevour. mars 2010.144 p. 24 x 31 cm 

    Présentation : 

    Empruntant son nom au genre littéraire du Tombeau (déploration funèbre et monumen- 

    tale), cette exposition est une suite de vingt-sept portraits d’écrivains réalisés par le peintre et 

    poète Nicolas Rozier accompagné dans l’édification du Tombeau par vingt-neuf écrivains. 

    De septembre 2008 à novembre 2009, Nicolas Rozier a dessiné sur toile le portrait « inté- 

    rieur » des écrivains qui lui sont chers : 27 auteurs défunts réunis en ce livre intitulée Tombeau 

    pour les rares où Villon, Baudelaire et Artaud côtoient Ilarie Voronca, Gérald Neveu et Francis 

    Giauque. Les écrivains du Tombeau, des poètes essentiellement, exceptés Léon Bloy et Van Gogh, 

    sont ici réunis sous l’égide d’une «fragilité surpuissante», d’une faculté d’attaque dans le langage 

    qui les distingue radicalement jusqu’au franchissement du mur des paroxysmes où la littérature 

    devient une écriture de cœur. En vis-à-vis des portraits, Nicolas Rozier a invité 27 auteurs (dont 

    Zéno Bianu, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Jacques Ancet…) à écrire sur leurs grands 

    aînés, le portrait écrit répondant au portrait dessiné. 

     

    Nicolas ROZIER, né en 1971, vit en Belgique où il écrit et dessine. Ses œuvres exposées en France et 

    en Belgique ont croisé les textes de Zéno Bianu, Pierre Dhainaut, José Galdo, Charles Dobzynski et 

    Olivier Penot-Lacassagne. Marcel Moreau a salué son travail dans la revue Nunc. Les revues Sorgue, Pyro, 

    Thaumaet Nunc ont accueilli ses dessins et ses textes. L’Écrouloir, écrit d’après un dessin d’Antonin 

    Artaud, est paru aux éditions Corlevour, en 2008 après un premier livre, L’Espèce amicale, (poèmes et des- 

    sins) chez fata morgana en 2006. L’astre des anéantis paraîtra en 2010 aux éditions de corlevour. 


    SOMMAIRE 

    Nicolas ROZIER Avant-propos 

    Pierre DHAINAUT ...Dans l’errance le désir de poursuivre... 

    Marcel MOREAU Introduction 

    LES RARES 

    Olivier PENOT-LACASSAGNE AntoninArtaud 

    Jean-Yves MASSON François Augiéras 

    Christophe VANROSSOM Charles Baudelaire 

    Pierre DHAINAUT Maurice Blanchard 

    Michel FOURCADE Léon Bloy 

    Jacques ANCET Alain Borne 

    Eric FERRARI Paul Chaulot 

    Patrick LAUPIN Luc Dietrich 

    Zéno BIANU Jean-Pierre Duprey 

    Charles DOBZYNSKI Benjamin Fondane 

    Jean Pierre BEGOT André Gaillard 

    José GALDO Francis Giauque 

    Marie-Hélène POPELARD Roger-Gilbert Lecomte 

    Marie-Claire BANCQUART André Laude 

    Alain MARC Laure 

    Didier MANYACH Gérald Neveu 

    Christian DUFOURQUET Jacques Prevel 

    Daniel GIRAUD André de Richaud 

    Jean-Yves BÉRIOU Arthur Rimbaud 

    Éric BROGNIET Armand Robin 

    Guy DAROL Stanislas Rodanski 

    Alain HOBÉ Colette Thomas 

    Guy BENOÎT Paul Valet 

    Marie BAUTHIAS Vincent Van Gogh 

    Serge RIVRON François Villon 

    Yves BUIN Ilarie Voronca 

    Muriel RICHARD-DUFOURQUET Unica Zürn 

    Patrick KRÉMER Le Soleil noir de la rareté 

    Arlette ALBERT-BIROT Extrême oxymore 

    Alain TOURNEUX & GérardMARTIN 

    Benjamin FONDANE 146x114 cm

     

     

    EXPOSITIONS : 

    TOMBEAU POUR LES RARES 

    NICOLAS ROZIER 

    Portraits d’écrivains 

    Musée Arthur Rimbaud-Médiathèque «Voyelles» 

    Quai Rimbaud 08000 Charleville Mézière 

    Exposition du 19 mars au 9 mai 2010. 

    Rencontre-lecture le samedi 24 avril 2010  animée par Arlette Albert-Birot, Présidente du Marché 

    de la Poésie.Présentation des œuvres de Nicolas Rozier à 17 h, puis lectures, à la médiathèque Voyelles 

    à partir de 18h30, en présence des écrivains Zéno Bianu, Eric Brogniet, Pierre Dhainaut, Olivier Penot- 

    Lacassagne, Marie-Hélène Popelard et Christophe Van Rossom. 

     

     

    Halle Saint-Pierre 

    2, Rue Ronsard 75018 Paris 

    exposition du 4 au 30 juin 2010 (10h/18h) 

    vernissage-lectures le jeudi 3 juin à partir de 18h 

    lectures le samedi 5 juin à 15h et le dimanche 13 juin à 18h 

     

    Tombeau pour les rares

    Editions de Corlevour,

    Mars 2010

    144 pages, 30 €

     

    EDITIONS DE CORLEVOUR / REVUE NUNC 

    Rédaction : Rue Alphonse Hottat, 26 1050 BRUXELLES Belgique. 

    Tél : +32 (0) 473 89 84 01 

    reginaldgaillard@aol.com 

    SIÈGESOCIAL: 97, rue Henri Barbusse 92110 CLICHY

     

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  • LE MAGAZINE DES LIVRES ♯ 23

     

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    Synopsis] Les derniers du Culte par Eli Flory
    Digressions] Lectures par Joseph Vebret
    DOSSIER
    Tu ne plagieras pas ton voisin par Eli Flory
    RENCONTRE
    Bernard-Henri Lévy sans masque par Joseph Vebret

    CARTE BLANCHE À…
    Fred Vargas. Sur le chemin

    Aparté] Conseils à ceux qui croient pouvoir aider un écrivain en difficulté par Christian Cottet-Emard

    RENCONTRE
    Richard Millet : « Je défends la littérature » par Joseph Vebret

    Une vie d’Écrivain
    Jean d’Ormesson. Le bonheur d’écrire par Thierry Richard
    Lire la musique] Rap et minimalisme par Guy Darol
    ENTRETIEN
    Gilles Heuré. À la rencontre de Paul Valéry par Joseph Vebret
    Chemin faisant] Morceaux d’Amérique par Pierre Ducrozet
    ENTRETIEN
    Jean-Bernard Pouy. Le retour du Poulpe par Pierre Gillieth
    CLASSIQUE
    Alexandre Dumas. Cherchez le « nègre » par Frédéric Saenen
    Les livres que vous n’avez pas lus] La face cachée de Cocteau par Bertrand du Chambon
    Perdu de vue
    Henri Béraud, un demi-siècle plus tard par Francis Bergeron
    DOCUMENTS
    Inédits : Bernard Frank en VO par Annick Geille
    IDÉES
    Pierre Leroux, un théoricien oublié, un philosophe négligé
    par Jean-François Foulon
    Économie du livre] Pasionarias de la librairie par Christophe Rioux
    Les mains dans les poches] Dispersion par Anthony Dufraisse
    LE CAHIER DES LIVRES
    Focus, Romans, Documents, Théâtre, Musique, Revues, BD, En vrac
    Musique & littératures] Le bonheur tranquille de Clarika par Jean-Daniel Belfond
    Cinéma & littératures] Un Dumas caricatural par Anne-Sophie Demonchy
    RelectureL’Éternel mari de Dostoïevski par Stéphanie Hochet
    Poésies] Petit tour de table par Gwen Garnier-Duguy
    BONNES FEUILLES
    La sélection d’Annick Geille
    L’horizon, Patrick Modiano
    Dans la cathédrale, Christian Oster
    Les carnets d’Alexandra, Dominique Simon
    L’écuyer mirobolant, Jérôme Garcin
    Petit papa Noël, François Cérésa
    Le conflit, Élisabeth Badinter
    Quelques auteurs marquants par Annick Geille
    Il était une fois l’Auteur…] L’Auteur participe à un salon (suite et fin) par Emmanuelle Allibert
    Visages d’écrivains] Bernard Frank par Louis Monier

    Avec : Emmanuelle Allibert, Marc Alpozzo, Bartleby, Stéphane Beau, Jean-Daniel Belfond, Francis Bergeron, Brigit Bontour, Arnaud Bordes, Adeline Bronner, Christian Cottet-Emard, Pierre Cormary, Guy Darol, Anne-Sophie Demonchy, Stéphanie des Horts, Bertrand du Chambon, Pierre Ducrozet, Anthony Dufraisse, Eli Flory, Jean-François Foulon, Gwen Garnier-Duguy, Annick Geille, Pierre Gillieth, Christophe Henning, Stéphanie Hochet, Christophe Mory, Jean-Jacques Nuel, Olivier Philipponnat, Thierry Richard, Christophe Rioux, Frédéric Saenen, Cécile Thomas, Marc Villemain, Carole Zalberg
    Photos : Louis Monier / Couverture : François Bouchon. 
    Illustrations : Miège et Innocent. 
    Coordination : Delphine Gay.

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