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Culture - Page 5

  • LE MAGAZINE DES LIVRES ♯ 21

     

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    Dépendamment d'un conséquent entretien avec Michel Déon (dernier Hussard) mené par Thierry Richard, d'un article en largeur et en profondeur sur l'oeuvre de Philip Roth, d'une chronologie mois par mois des événements littéraires de l'année 2009, Le Magazine des Livres pointe en un numéro hors-série le meilleur de la littérature de ces douze derniers mois à travers une multitude d'articles.

    Dans cette livraison, je recense et encense (impossible pour moi de dire le moindre ou le pire) :

    LE COMTE DE PERMISSION, Orlando de Rudder. Editions Jean-Claude Lattès.

    LA PATIENCE DE MAURICETTE, Lucien Suel. Editions La Table Ronde.

    Voir mon entretien avec Lucien Suel dans le numéro 20 du Magazine des Livres, actuellement dans les kiosques.

    AJOUPA-BOUILLON, Maurice Mourier. Illustrations Maria Mikhaylova. EST-Samuel Tastet Editeur.

    LES CLOUS DU FAKIR, Pierre Hanot. Editions Fayard.

    DU COTE DE CHEZ MALAPARTE, Raymond Guérin. Editions Finitude.

    LE VIN DES RUES, Robert Giraud. Editions Stock.

    MONSIEUR BOB, Olivier Bailly. Editions Stock.

  • MOONDOG ❘ H'ART SONGS ❘ 1978

     

     

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    Homère voyant, Merlin voyou, Louis Hardin alias Moondog (1916-1999) est un personnage dont la clé ouvre sur le coin d'une rue de Broadway où coiffé d'un galure de Viking fossile il entonne des chaconnes, tisse le madrigal sans plus d'équipement qu'une voix tombée des nuées et qu'un attirail percussif spagyriquement bricolé. Il tient son inspiration de Jean-Sébastien Bach et des chants ethniques Arapahos. Dans les années 1950, le clochard mystique en impose par sa science de l'ostinato et sa culture de la ritournelle timbrée dans la flanelle des sons au point qu'il est sensé de dire qu'il est le père de Philip Glass, de Steve Reich et de Robert Wyatt. Il n'est pas moins ahurissant de souligner que son génie en épata plus d'un : Toscanini, Stravinsky, Mingus, Zappa jusqu'à Brian Eno et Mr Scruff. Milieu des années 1970, Moondog lâche les trottoirs de Manhattan et déboule à Francfort où il met sens dessus dessous une étudiante en géologie qui persuade ses parents d'héberger le grand homme. H'Art Songs est façonné dans cette période d'exil heureux. Album au piano (celui de Fritz Storfinger) et à la voix (Moondog), tambouriné de guipures, impressionné de silences et de profondeurs, H'Art Songs est une collection de pièces pop à tailler des hits sur les radios grandes ondes. Le compositeur du célébrissime Bird's Lament (ode à Charlie Parker qui souhaitait ardemment faire œuvre commune avec Moondog mais la camarde le priva de ce dernier vœu) dispense dix chansons absolument inoubliables, toutes sculptées dans l'argile des mots qui s'engendrent les uns les autres, formant un univers en perpétuel mouvement, sorte de balancier hypnotique dont émergera un nouveau langage pauvrement épinglé par la trop collante étiquette minimaliste. Guy Darol


     

    MOONDOG

    H'ART SONGS

    ROOF MUSIC/KOPF RECORDS,1978

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    THE VIKING OF 6TH AVENUE

     

  • LES HABITS NEUFS DE CITIZEN JAZZ

     

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    Conséquent magazine de jazz en ligne, Citizen Jazz vient d'enfiler de nouveaux habits. Et c'est beau à voir.

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  • DICK ANNEGARN ❘ LES ANNEES NOCTURNES ❘ 2007

     

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    « Je suis né à La Haye en 1952. Aux Pays-Bas. Pays du nord de la Belgique. Papa est interprète auprés de l'OTAN. Maman est fille d'ouvrier, d'un des premiers ouvriers de Monsieur Fritz Philips. Sa profession : épouse, mère de famille. Quatre enfants. Dont je suis le dernier. Le plus petit mais la plus grosse gueule, disait maman. Elle ne dit pas si je gueulais  par misère ou par colère. » Ainsi se présente Benedictus Albertus Annegarn dans un texte qu'il lit et peut-être vocifère, sous l'Olympia, en mai 1978. « Le rock-industrie et moi » est un résumé de vie et une pierre jetée contre la machine à fabriquer des étoiles mortelles. Après quatre albums (dont le définitif « Sacré Géranium ») chaudement accueillis, Dick Annegarn décide de « quitter la compétition ». Mais avant de changer de route et de rejoindre les chemins de halage qui ne mènent que là où on veut aller, le chanteur poignant prévient : « J'exècre ce marché d'images et de simulations. Je crains que ce soit un marché d'avenir. Ayant vécu ces mécanismes, je les dénoncerai tant que je pourrai. »

    Après « Citoyen » (1981), Dick Annegarn se retrouve sans producteur, méprisé par un système qui ne supporte pas la vérité crachée en face. Il réalise « Frères ? » et se ruine. Finis les éclairages spectaculaires, la gloire zoomée par Denise Glaser dans son Discorama de 1974. Le chanteur droit comme le i de l'insurrection (1, 90 m) achète deux péniches et ouvre un café-épicerie. « Je l'ai aménagé avec des loulous. Je ne voulais ni subvention ni alcool et aucun artiste à bord. J'y ai créé une association de journalisme amateur, la Petite Niche. L'Abeille (Association A But Essentiellement Instructif et Ludique) fut une tentative pour pratiquer des Radioscopies (selon le mot de Jacques Chancel) de gens de la rue. Certains textes figurant sur « Chansons Fleuves » ont été écrits avec des habitants de Noisy-le-Grand, là où étaient amarrés Le Gueux et La Gueuse. Saule Pleureur fut écrit avec mon copain Raymond, Gilgamesh avec mes amis arabes. L'histoire de ce café fluvial est illustrée par une chanson (La Limonade sur « Adieu Verdure », 1999) : « La limonade coule à flot dans mon auberge au bord de l'eau ». La précarité du projet a fait que ça a mal fini. J'ai vendu les péniches après l'insuccès de « Chansons Fleuves » et puis aussi pour payer « Frères ? ». Richard Galliano est gentil mais le manteau de fourrure de sa femme me coûte cher. »

    Entre 1985 et 1990, Dick Annegarn enregistre trois albums passés inaperçus bien que sertis de perles (« Frères ? », « Ullegarra », « Chansons Fleuves ») et dans lesquels vibrent l'écho de Bob Dylan et de Jacques Brel, de John Coltrane et de Miles Davis. Les musiciens se nomment Jean Avocat et Richard Galliano, Philippe Slominski et Dominique Pifarely.  Guy Darol

     

    Les Années Nocturnes

    Tôt Ou Tard/Warner


     

     


     

     

     

  • GEORGES BRASSENS PAR GABRIEL GARCIA MARQUEZ

     

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    LA MORT, L'ACTE PERSONNEL LE PLUS SECRET DE LA VIE PRIVEE

     

    « Il y a quelques années, au cours d'une discussion littéraire, quelqu'un demanda quel était le meilleur poète français actuel, et je répondis sans hésiter : Georges Brassens. Ceux qui étaient là ne connaissaient pas tous son nom, certains étaient trop vieux pour cela et d'autres trop jeunes et quelques uns, qui le méprisaient car c'était un auteur de disques et non de livres, considérèrent que je disais cela pour choquer. Seuls les camarades de ma génération, ceux qui avaient joui et souffert de Paris pendant les années ingrates de la guerre d'Algérie, savaient que non seulement je ne plaisantais pas, mais que j'avais raison.

    Pour eux, plus que pour le reste du monde, Georges Brassens est mort la semaine dernière à soixante ans, devant la changeante mer de Sète qu'il aimait tant, Sète où il possédait une maison pleine de fleurs et de chats qui se promenaient sans dommage entre la vie réelle et ses chansons. Mais il n'est pas mort chez lui : sa discrétion légendaire était telle qu'il est allé mourir chez un ami, pour que personne ne le sache. Et la mauvaise nouvelle n'a été connue que 72 heures plus tard, par un appel anonyme, quand un cercle restreint de parents et d'amis intimes l'avaient déjà enterré dans le cimetière local. Il n'aurait pu en être autrement : Pour un homme comme lui, la mort était l'acte personnel le plus secret de la vie privée.

    En fait, Georges Brassens était totalement dénué d'instincts grégaires. Il menait une vie si discrète que tout ce qui le concernait se mêlait à la légende, et que l'on se demandait parfois s'il existait réellement. Mais à l'époque de sa plus grande splendeur, vers le milieu des années cinquante, c'était un homme invisible. Nul ne sait comment René Clair a pu le convaincre de jouer dans un film, ce qu'il a très mal fait, accablé par la gêne d'être mis en vedette ; en revanche, il a donné là un chapelet de chansons originales, qui raisonnaient longtemps dans le cœur. Le temps disait-il dans l'une d'elle est un barbare dans le genre d'Attila, et là où son cheval passe, l'amour ne repousse pas.

     

    Force lyrique

     

    Je ne l'ai vu en personne qu'une seule fois, lors de sa prestation à l'Olympia, et c'est un de mes souvenirs irrémédiables. Il est sorti d'entre les rideaux comme s'il n'était pas la vedette de la soirée mais un machiniste égaré, avec ses énormes moustaches de Turc, ses cheveux en broussaille et des chaussures lamentables, comme celles que devait mettre son père pour poser des briques. C'était un ours tendre, avec les yeux les plus tristes que j'aie jamais vus, et un instinct poétique que rien n'arrêtait. « La seule chose que je n'aime pas, ce sont ses gros mots », disait sa mère. Il était capable de tout dire, et beaucoup plus qu'il n'était permis, mais il le disait avec une force lyrique qui entraînait tout jusqu'au-delà du bien et du mal. Pendant cette soirée inoubliable à l'Olympia, il a chanté comme jamais, torturé par sa peur congénitale du spectacle public, et il était impossible de savoir si nous pleurions à cause de la beauté de ses chansons, ou de la pitié que suscitait en nous la solitude de cet homme fait pour un autre monde et un autre temps. C'était comme écouter François Villon en personne, ou un Rabelais perdu et féroce. Je n'ai plus jamais eu d'autre occasion de le rencontrer, et même ses amis les plus proches le perdaient de vue. Peu avant sa mort, quelqu'un lui demanda ce qu'il avait fait pendant les journées de mai 1968 et il répondit : « J'avais une colique néphrétique ». La réponse fut interprétée comme une irrévérence de plus, après tant d'autres. Mais on sait bien que c'était vrai. Sans que personne ne le sache, il avait commencé à mourir en silence plus de vingt ans auparavant.

    En 1955, quand il était impossible de vivre sans les chansons de Brassens, Paris était différent. L'après-midi, les jardins publics se remplissaient de vieillards solitaires, les plus vieux du monde ; mais les couples d'amoureux régnaient sur la ville. Ils s'embrassaient partout, de façon interminable, dans les cafés et dans le métro, au cinéma et en pleine rue, arrêtant même la circulation pour pouvoir continuer de s'embrasser, comme s'ils avaient conscience que la vie n'allait pas être assez longue pour tout leur amour ; l'existentialisme s'effaçait, enterré dans les caves à touristes de Saint-Germain-des-Prés, pour ne laisser de lui que le meilleur : l'irrépressible désir de vivre. Un soir, en sortant d'un cinéma je fus arrêté dans la rue par des policiers qui me crachèrent au visage et me firent monter sous les coups dans un fourgon blindé. Il était rempli d'Algériens taciturnes, qui eux aussi avaient été cueillis avec coups et crachats dans les bistros du quartier. Comme les agents qui nous avaient arrêtés, ils croyaient eux aussi que j'étais Algérien. De sorte que nous passâmes la nuit ensemble, serrés comme des sardines dans une cellule du commissariat  le plus proche, tandis que les policiers, en manches de chemise, parlaient de leurs enfants et mangeaient des tranches de pain trempées dans du vin. Les Algériens et moi, pour gâcher leur plaisir, nous veillâmes toute une nuit en chantant les chansons de Brassens contre les excès et l'imbécillité de la force publique.

    A cette époque, Georges Brassens avait déjà fait son testament chanté, qui est l'un de ses plus beaux poèmes. Je l'appris par cœur sans savoir ce que signifiaient les paroles et, à mesure que le temps passait et que j'apprenais le français, je déchiffrais peu à peu son sens et sa beauté, avec le même émerveillement que si j'avais découvert, l'une après l'autre, les étoiles de l'univers. Maintenant que vingt-cinq ans on passés, plus personne ne s'embrasse dans les rues de Paris, et on se demande avec effroi que sont devenus tous ceux qui s'aimaient tant, et que l'on ne voit plus maintenant. Georges Brassens est mort, et quelqu'un va devoir accrocher sur sa porte, comme il le demandait dans son testament, un simple écriteau : « Fermé pour cause d'enterrement ». Gabriel Garcia Marquez

     

    Lettres documentaires lu dans Notas de Prensa du 11/11/1981

    Traduction Philippe Billé, relevée par Bienvenu Merino

     

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  • ECRITS CONTRE LA COMMUNE/THEATRE DE L'EPEE DE BOIS/CARTOUCHERIE DE VINCENNES

     

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    Pourquoi monter un spectacle sur la Commune de Paris ?

     

    Au delà de l'intérêt historique et  politique, en quoi l'étude de cette période de l'histoire française, trop peu connue en France même, peut-elle toucher le théâtre ? Les textes du spectacle, extraits de la thèse de Paul Lidsky  « LES ECRIVAINS CONTRE LA COMMUNE », présentent l'intérêt de situer l'artiste, et dans ce cas précis l'écrivain du XIXe  siècle, au centre d'un débat toujours contemporain, où il doit se définir par rapport à l'histoire. Ce n'est pas sans surprise que nous avons découvert à travers divers témoignages, les réactions à chaud des écrivains - dont la qualité n'est plus à vanter - solidaires de la bourgeoisie apeurée et répressive face à cette « révolution crapuleuse ». Le paradoxe devient d'autant plus saisissant que ces écrivains, choqués des agissements de la « canaille », sont souvent ceux-là mêmes qui ont introduit le peuple dans la littérature.

    « Notre intention n'est pas de faire le procès des écrivains mais de faire surgir dans notre mémoire collective l'intensité des conflits d'une société, où le créateur se fait, dans la plupart des cas, le défenseur de l'ordre établi. La difficulté de notre entreprise a résidé dans la maîtrise du matériau, essentiellement constitué de correspondance, articles de presse, commentaires, sans aucun lien dramaturgique. Peu à peu sont nées ces personnages, sortes de résidus d'une aristocratie déchue, vaguement nostalgiques des campagnes militaires napoléoniennes, à coup sûr épris de l'ordre social à même de garantir leurs privilèges. Ils portent un texte dont la violence est à la mesure de la peur éprouvée face à cette véritable révolution qui a menacé les valeurs bourgeoises dans leurs fondements. De quoi s'interroger  sur ce qui fonde notre culture et sur la place de l'artiste dans notre société ».

    Dans cette création exceptionnelle de la Troupe de l'Epée de bois, trois comédiens : Graziella Lacagnina, époustouflante de dramaturgie au regard terrible est l'œil de la beauté aux aguets des événements qui saccagent Paris ; Maxime Vambre, comédien très prometteur, au talent immense, rouant des yeux, du cœur et de la parole, les maîtres-écrivains de cette époque, avec une élogieuse vérité (les larmes de l'effroi mouille son beau visage de jeune premier) ; Maëlle Mays, à l'épinette, doigts agiles sur le clavier, qui sait ponctuer les événements en sachant jouer une musique légère, presque volatile au tragique. Trois acteurs superbes, drôles et saisissants, artistes jusqu'aux bouts des doigts, qui magistralement, et avec bonne éducation, racontent et chantent les écrits et propos qu'ont tenu des écrivains célèbres, en cette période dramatique que vécut la France de 1871 et le peuple de Paris. Victor Hugo, Georges Sand, Baudelaire, Ernest Renan, Edmond De Goncourt, Théophile Gauthier, Gustave Flaubert, Emile Zola, Ernest Feydeau, Anatole France...  à qui, en général,  notre société a voué le culte de l'exemplarité et dont les noms brillent un peu partout en France, au début de nos grandes rues et avenues. Détrompez-vous, Antonio Diaz-Florian, dans une mise en scène juste, sait, sans rien enlever aux talents de ses personnalités renommées, nous montrer en honnête homme, le vrai visage de ces hommes célèbres auxquels la France accorde certains mérites et dont le spectacle nous montre les revers et la personnalité vraie.  Car ces intellectuels français et hommes de lettres, qui ont obéi  à leurs instincts et dont les traces décevantes de leurs écrits sur la Commune sont des témoignages tristes entachent la France. Mise en scène parfaite, leçon pour tous afin de mieux comprendre cette période de notre histoire. Bienvenu Merino

    JUSQU'AU 16 DECEMBRE 2009

     

    L'EQUIPE DE L'EPEE DE BOIS

     

    (En dehors de comédiens, déjà cités) :

    Gaëlle Vernus, Adjointe administrative

    Chloé Pitsy, Relations publiques

    Mathieu Laurent, Régisseur

    Dolores Lago Asqueta, Assistante de direction

    Graziella Lacagnina, Relation avec les lycées

    Maxime de Vambre, Relations collectivités

    Costumes, Abel alba

    Scénographie, David Léon

    Eclairages, Quique Peña

    Graphisme, Cocha-Kuan

    Direction d'acteurs et débats avec le public, Ismaël Benabdelhouab.

    Décors du lieu, Jean Marie Eicher

    Dramaturgie et mise en scène, Antonio Diaz-Florian

     

     

    Théâtre de l'épée de bois

    Cartoucherie de Vincennes

    Route du Champs de Manœuvre  Paris 12e

    Au cœur du bois, navette gratuite et bus depuis le métro Château de Vincennes,

    Jusqu'à la Cartoucherie.

    Tel/ Réservations : 01 48 08 39 74

    Spectacle :

    Lundi, mardi, mercredi : 21h

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    THEATRE DE L'EPEE DE BOIS

     

     

     

     

  • ARCANE 17 ❘ LE SITE DEDIE A ANDRE BRETON EN SOMMEIL

     

    Dans sa newsletter # 205, ARCANE 17, le site dédié à André Breton, annonce qu'il va bientôt refermer son ombrelle. Triste nouvelle, en ces temps où l'on dit que la presse numérique se substitue lentement mais sûrement à la presse papier. Où l'on voit qu'à l'instar des revues underground, un magazine en ligne peut à la longue périr, faute de synergie, de désirs multiples et convexes. Lisons le propos de Fabrice Pascaud et remercions-le d'avoir tant et si bien fait :

     

    "À la fin du mois de décembre, Arcane 17 cessera son aventure à la fois terrestre et céleste, comprenez notre ciel intérieur. Arcane 17 : parce qu’à mes yeux le plus beau livre d’André Breton. Arcane 17 : parce que L’Étoile, la 17e lame du tarot de Marseille : qui symbolise la connaissance, la transmission, l’intuition, la poésie… Cette dynamique ne peut perdurer dans l’unilatéralité, l’énergie à la longue s’épuise, demande à trouver d’autres champs d’investigations, d’expérimentations. Ce site se voulait une plate-forme d’échanges… La parole et le désir ne peuvent se nourrir de l’écho pour la première et de l’absence pour le second, encore que. Comme le propre d’une étoile est de scintiller, le site restera ouvert et toujours libre d’accès et de téléchargement.

    Merci aux fidèles, aux visiteurs de l’humeur, aux passants du hasard… "

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    ARCANE 17

     

  • CLOWNS AND JUGGLERS ❘ L'HOMMAGE ITALIEN A SYD BARRETT

     

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    Un nouvel hommage (italien, cette fois) à Syd Barrett vient de paraître sur le label Octopus Records, en diffusion chez Orkhêstra International. Savoureux et poignant.

    Sous le titre Clowns And Jugglers, ce tribute réunit quinze groupes parmi lesquels Jennifer Gentle (dont j'ai déjà dit grand bien), Roses Kings Castles, Moltheni, Super Elastic Bubble Plastic, Mesmerico, Filippo Gatti, Atari, Baby Blue, Low-fi, Entrofobesse, Vanproof, Fuh, Gasparazzo, From Tropics With Love et Mad Hatters Project.

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    www.octopusrecords.net
    www.myspace.com/octopusnapoli

    ORKHESTRA INTERNATIONAL


  • JAZZ MAGAZINE ❘ JAZZMAN 609

     

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    À la une
    Les trésors de l’INA
    L’INA livre pour la première fois sur son site www.ina.fr des heures de concerts et d’émissions radio ou TV consacrés au jazz.Jazz Magazine/Jazzman est allé voir et vous offre la liste complète des jazzmen désormais accessibles sur votre écran. 

    Dossier
    Cecil Taylor
    Pour son 80ème anniversaire, le pianiste s’est livré longuement à Samuel Thiebaut, qui vient de lui consacrer un documentaire. Guy Le Querrec l’a photographié pendant les trois jours précédent son récent concert de Strasbourg avec Tony Oxley. En bonus : dix témoignages de pianistes, les souvenirs d’Archie Shepp et d’Andrew Cyrille et une sélection commentée de ses meilleurs disques.

    Interview
    Manfred Eicher
    Pour fêter les quarante ans de l’un des plus célèbres et plus durables labels de l’histoire du jazz, le patron d’ECM a répondu aux questions d’un ancien producteur, Philippe Vincent, fondateur dans les années 80 d’Ida Records.

    Disques
    CHOCS de l’année 2009
    CHOCS du mois
    CD, DVD et livres du mois

    Actualité
    Wayne Krantz
    Jamie Cullum
    Stéphane Payen et Félix Jousserand
    Fred Pallem
    Donny McCaslin
    Joce Mienniel
    Nguyên Lê
    Arnault Cuisinier
    Pierrejean Gaucher
    Octurn
    News from Chicago

    Encyclojazz
    Tommy Ladnier
    L’année 1949 : free, cool et rhythm and blues !
    Les mots du jazz : Modal
    Jazz Galerie : les hommes de Cecil


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