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Culture - Page 7

  • SIMON SIEGMANN & JEAN-MICHEL ESPITALLIER ❘ PUTAIN DE BORDEL DE MERDE

     

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    L'écrivain et entertainist Jean-Michel Espitallier accompagné du scénographe et plasticien Simon Siegmann vous convient à un putain de bordel de merde de spectacle assurément rosse et peu suave, le 7 novembre 2009 à La Bellone, 46 rue de Flandre, Bruxelles. Prenez d'ores et déjà vos dispositions pour assister à ce faramineux ébouillantage.

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    LA BELLONE

     

  • PHILIPPE LAGAUTRIERE

     

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    Philippe Lagautrière

     

    Chaque jour, je reçois centaine de mails, centaine d'invitations plus ou moins excitantes. Parfois, je fais passer et c'est ainsi que l'information se retrouve sur Rien ne te soit inconnu. Voici (et je me demande quel chemin de dédale l'a conduit jusqu'à moi) Philippe Lagautrière et ses tampons épinalesques. Lagautrière, enfant perpétuel. Voici les images d'un Missel onirique. Allez donc y lancer vos mirettes. C'est beau comme Mandrake revenu parmi nous.

     

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  • MAURICE NADEAU ❘ CLAUDIO MAGRIS ❘ PHILIPPE DI MEO

     

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    Maurice Nadeau


    À L’OCCASION DU NUMÉRO 1000 DE LA QUINZAINE LITTÉRAIRE ET DE LA PARUTION, EN FRANÇAIS, DU MONUMENTAL LOIN D’OÙ ?, DE CLAUDIO MAGRIS, on pourra rencontrer et entendre, le mardi 17 novembre :

     

    • Maurice NADEAU, journaliste, écrivain, éditeur, qui a fondé et dirige depuis plus de quarante-trois ans La Quinzaine littéraire (Journal en public, réflexions critiques, Maurice Nadeau / La Quinzaine littéraire, 2006),
    • Claudio MAGRIS, écrivain italien, universitaire et germaniste, spécialiste de la culture "mittel-européenne", chroniqueur au Corriere della Sera (entre autres titresDanube, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1988, Microcosmes, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1998,  Utopie et Désenchantement, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 2001, À l'aveugle, roman, Gallimard / "L'Arpenteur", 2006, Vous comprenez donc, théâtre, Gallimard / "L'Arpenteur", 2008, Loin d'où ? – Joseph Roth et la tradition juive-orientale, essai, Le Seuil, 2009),
    • Philippe DI MEO, traducteur et poète, collaborateur régulier de La Quinzaine littéraire(Carlo Emilio Gadda ou l'espalier généalogique, essai, Java, 1994)

     

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    Le mardi 17 novembre 2009 à 19h30, dans le cadre des Mille-Feuilles, au restaurant – rénové – Les Fous de l'Île
    (33 rue des Deux-Ponts – 75004 Paris, métro: Pont-Marie, tél.: 01 43 25 76 67)

  • CONNAIT-ON GEORGES DUV(E)AU ?

     

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    Georges Duvau, 1927

     

     

    Le nom de Georges Duvau se rattache à la création de L'Œuf Dur (1921-1924), revue qui publia Louis Aragon, Marcel Arland, Francis Carco, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Joseph Delteil, Pierre Drieu La Rochelle, Max Jacob, Valery Larbaud, Pierre Mac Orlan, Maurice Martin du Gard, François Mauriac, Henry de Montherlant, Paul Morand, Léon Pierre-Quint, Raymond Radiguet, Pierre Reverdy, André Salmon, Marcel Sauvage, Philippe Soupault, Pierre Naville ...

    Mais le nom de Georges Duvau a principalement à voir avec ce monument passé désormais au silence qui est Le Testament romantique, roman publié en 1927 par Simon Kra.

    Roman d'une vie dans lequel Georges Duvau (Meyssac, 1903 - Paris, 1958) se relate en un ton, en un style des plus grands.

    « Je me soulève de l'ombre molle dans laquelle, à demi engourdi, j'ai travaillé sur quelques livres scolaires. Le crépuscule de juin alourdit l'espace : chargé de relents moites de cuisine, l'été s'abat dans ma chambre d'hôtel et mord sur ma chair. Je suspends le cours assoupi de la journée : je m'installe dans un rythme plus ample et toutes mes sensations jouent comme les postes de TSF au passage des ondes hertziennes. Contact du moi de la vie, sans toutefois l'enfantillage de marquer les points. »

    Ainsi commence Le Testament romantique qu'il ne faut pas confondre avec Les Enfants perdus du Romantisme de Henri Lardanchet.

    Voici le grand œuvre d'un enfant du Limousin, « pays de granit, de sources, faits pour la magie, la violence triste, la foi fanatique. » Tout est dit. Tout est vaste en ce roman sincère, conçu selon Georges Duvau afin de « nous libérer pour un temps de certaines obsessions métaphysiques » et de nous « rappeler opportunément les formes les plus humbles de l'amour ».

    Il semble que Georges Duvau (dont le patronyme est le plus souvent répandu dans l'orthographe Duveau) serait l'auteur d'un seul livre littéraire. Quel livre !

    Comme nous en informe Claire Paulhan dans ses notes aux Agendas de Jean Follain (Seghers, 1993), Georges Duveau fut réputé comme spécialiste de Raspail et de Proudhon. 

    Professeur de la chaire de Morale et de Sociologie à la faculté des lettres de Strasbourg, il publia Le Siège de Paris (Hachette, 1939), La Vie ouvrière sous le second empire (Gallimard, 1946), Raspail (PUF, 1948), Histoire du peuple français de 1848 à nos jours (Nouvelle Librairie de France) et Les Instituteurs (Seuil, 1957).

    On le retrouve à de nombreuses pages des Agendas de Jean Follain qui le qualifie d"ami certain".

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    LE TESTAMENT ROMANTIQUE

    Georges Duvau

    Editions Kra, 1927

    Collection Carnets Littéraires, série Française

    243 pages

     

     

  • PREXLEY ❘ JEAN-MICHEL ESPITALLIER

     

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  • AMIS DE SAINT-POL-ROUX

     

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    La Société des Amis de Saint-Pol-Roux, présidée par Mikaël Lugan, a pour but la promotion de l'œuvre de l'écrivain et poète Saint-Pol-Roux ; l'approfondissement des recherches concernant son œuvre et sa vie ; l'archivage et la mise en valeur des éléments découverts et collectés au cours de ces recherches ; la mise à disposition de cette banque de données auprès des chercheurs et amateurs présents et futurs ; le développement d'activités culturelles, de célébrations et de manifestations visant à mettre en valeur l'œuvre de Saint-Pol-Roux et le patrimoine culturel ainsi constitué ; la publication d'un bulletin présentant et diffusant les résultats de ses travaux auprès de ses membres.

     

    Voici justement que paraissent deux livraisons du BASPR (Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux).

     

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    Le numéro 3 compile l'ensemble des recensions connues des Reposoirs de la Procession, trois tomes au long desquels le Magnifique s'affirme comme le mirifique poète en prose après Aloysius Bertrand.

    La multiplicité des signatures est éblouissante : Albert Mockel, Camille Mauclair, Gustave Kahn, Henri Ghéon, André Fontainas, Francis de Miomandre, Jean de Gourmont ... Des lettres d'enthousiasme accompagnent le délicieux volume, celles de Maurice Barrès, Francis Jammes, Paul Valéry ...

     

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    Le numéro 4 rend compte d'une synergie, celle des admirateurs du Magnifique convaincus que La Dame à la faulx, pièce en cinq actes et dix tableaux, doit être montée à La Comédie Française. Voici articles, missives, cernant l'impossible événement ainsi que traces au sujet du Banquet Saint-Pol-Roux, celui donné à la Taverne Grüber, boulevard Saint-Denis, à Paris. Une effervescence que résument les noms de Claude Debussy, Paul Léautaud, Edouard Dujardin, Auguste Rodin, Jules Claretie, Victor Segalen, Carlos Larronde, Maurice Boissard (alias Léautaud)... Notez, en supplément de ce riche et enrichissant bulletin, une défense de Camille Mauclair par Eric Vauthier, intitulée Le coin des conteurs.

     

    Vous ai-je persuadé de rejoindre la Société des Amis de Saint-Pol-Roux ?

    Si oui, contacter la SASPR au 33, rue Montpensier 64000 Pau

    Ou harcoland@gmail.com

    Je  salue le travail passionné, passionnel, passionnant de Mikaël Lugan qui nous rend visible Saint-Pol-Roux et ses contemporains majeurs.

    Ah ! qu'alors l'écriture était belle. Mais je m'emporte, ô venimeuse nostalgia.

     

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    LE SITE DES AMIS DE SAINT-POL-ROUX

     

     

  • CRLUSTRAUDE ❘ 2004

     

     

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    Sous ce nom de groupe qui aurait pu être choisi par Lovecraft se cache un trio (guitare, basse, batterie) au langage hallucinant. Les 9 titres de ce premier album éponyme viennent d'augmenter d'un coup la surface de l'étrange. Voici un précis de décomposition qui aurait pu enthousiasmer Cioran si jamais l'humoriste roumain s'était entiché de musique secouante. Crlustraude est-il un aérolite détaché du monde du jazz ou bien un éclat de rock arraché aux expériences de Robert Fripp ou de Roger Chapman ? Une chose est sûre, la liberté qui anime ce groupe a trouvé son inspiration chez Ornette Coleman. Et cette liberté épouse (si l'on peut dire) le ténébreux lyrisme de Robert Wyatt. Le batteur de Soft Machine devenu singer/songwriter « un ton au-dessus » occupe du reste une place importante dans ce précieux album avec une reprise superbement déstructurée d'« Alifib » et « Alife » provenant du sardanapalesque Rock Bottom. Le power trio (ère nouvelle) propose une lecture pareillement corrigée du « Sisters Of Mercy » de Leonard Cohen qui, une fois n'est pas coutume, rend la copie supérieure à l'original. Paysages sonores à la Harold Budd, distorsions vésuviennes selon les règles de mauvaise conduite des Sonic Youth, My Bloody Valentine et autres Slowdive, symphonies bruitistes manière Rhys Chatham constituent autant d'amers pour naviguer sur ce jeune océan miraculeusement né. Guy Darol


    CRLUSTRAUDE

    « Crlustraude »

    YOLK JADE

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  • JAZZ MAGAZINE 608

     

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  • ORLANDO DE RUDDER ❘ ECRIVAIN DE L'OMBRE

     

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    Être ou ne pas écrire est l'un des 21 chapitres d'Écrivain de l'ombre, récit vécu. Orlando de Rudder sait à peu près tout faire (romans, essais, pamphlets, dictionnaires ...) et il nous le raconte. Il sait écrire pour les autres, inventer des recettes de vie (plus ou moins zen), faire le nègre, bidonner.

    Il nous dit comment ça marche, le métier qui consiste à écrire des livres à la place de ceux (joli portrait de sous-officier !) qui se rêvent écrivains. Surtout, il explique l'impasse de toute tentative autobiographique et plaide (avec d'excellents arguments) en faveur de la fiction.

    Cet hommage à la fiction (sous le couvert d'un récit sur le métier de nègre) est tout simplement une célébration de la littérature. Un livre pour écrivains et un traité pour ceux que ça tente.

     

    ECRIVAIN DE L'OMBRE

    Orlando de Rudder

    Editions Pierre Mainard

    124 pages, 13 €

     

    CONTACTER

    Editions Pierre Mainard

    14, place Saint-Nicolas

    47600 Nérac

     

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    LE BLOG D'ORLANDO DE RUDDER

     

     

  • CLOGS ❘ STICK MUSIC ❘ 2004

     

     

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    L'inouï est un adjectif insuffisamment employé en musique. Le rare, l'exceptionnel et le déroutant ne font pas cohorte en ces temps où l'ordinaire est impérial. Seulement, il existe encore quelques têtes de mule, opiniâtres musiciens, obstinés compositeurs qui regimbent à se soumettre aux règles du commerce. C'est le cas de Clogs, quatuor américain dont le programme est d'abattre les cloisons qui divisent les genres et opposent les époques. Rien de semblable, tel pourrait être la devise de cet ensemble acoustique : violon, guitare, contrebasse, percussion. Stick Music, troisième opus, est un album dont on ne saurait dire s'il appartient au jazz, au post-rock ou à la musique savante contemporaine. Et peu importe d'ailleurs s'il se dérobe à toute griffe. Les références y sont multiples qui nous déplacent et nous remuent. L'univers de Clogs englobe l'Inde, l'Afrique, la musique klezmer. On y reconnaît des ambiances qui nous rappellent parfois les combinaisons instrumentales et mélancoliques des Rachel's, de Sigur Ros, le jazz de chambre de Tin Hat Trio, la profondeur et la transcendance d'Arvo Pärt, les mélodies aériennes de Toru Takemitsu. Cette musique de mystère (un mot qu'il faut comprendre au sens médiéval) a la densité d'une forme dure et cependant laineuse, comme un nuage qui nous porterait au-dessus des forêts. Guy Darol

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