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poésie - Page 4

  • CAPTAIN BEEFHEART ❘ MIGUEL EGANA

     

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    Dans ta gorge éructaient sous ton masque de truite

    Des rires d’animaux déments fuyant leurs zoos,

    Des hurlements de chien écorchant de vieux os,

    Un boogie claudiquant sa mélodie détruite.

     

    C’était une explosion qui se voulait sans suite,

    La folle fin d’un monde habillée de chaos,

    Sous la lune noyée dans la montée des eaux,

    Dansée par des gurus à la pensée mal cuite.

     

    Capitaine au grand cœur saignant de mille bœufs,

    Vieux sorcier ricanant n’exauçant pas les vœux

    D’un âge ténébreux qui a perdu son or,

     

    Nous chanterons ici ta rude ritournelle,

    Infligeant au présent l’insomnie éternelle,

    A jamais réveillés par ta voix de stentor.

    Miguel Egana

     

     

     

  • FRANK ZAPPA ❘ MIGUEL EGANA

     

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    Ta guitare est vaincue et ne rejouera pas

    Les rengaines chantées d’une voix aigrelette

    Par un troupeau de freaks bêlant sous ta houlette,

    Zigzaguant les accords à l’ombre de tes pas.

     

    Ton rire sonnait haut pour que nul ne flippât

    En découvrant sa chair griffée par la belette,

    L’utopie morcelée d’une Amérique blette

    Sous les idiots refrains que ton rock étripa.

     

    Il aurait mieux valu que la mort te zappât,

    Qu’elle oubliât ton nom sur sa liste, Zappa,

    Qui danse maintenant avec d’autres squelettes.

     

    Il nous reste ces airs calculés au compas,

    Ce chaos minutieux que tu nous découpas,

    Dans le brouillard épais de nos vies obsolètes.

    Miguel Egana

     


    VISITER LE SITE DE MIGUEL EGANA

     

     

     

  • JEROEN DE KONING EVOQUE THEO LESOUALC'H

     

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    José Chapalain nous communique ce témoignage de Jeroen De Koning :

    "Je suis hollandais et habite à Rousson. Mon voisin, monsieur Alain Bellandi a raconté du décès de Théo la semaine passé.
    Alain Bellandi est maçon et travaille pendant tois ans ( une rénovation en mas ) à Mas de Font de la Rouve. C'est un hameau près le Mas Brulé ou Théo vivait.
    Il etait un grand ami de Théo et visitait Théo frequemment.
    Au début du mois de décembre, il visitait avec un copain le mas Brulé et trouvait-là Théo non vivant.
    Monsieur Bellandi peut raconter beaucoup de choses a vous de Théo. Il n'a  pas un ordinateur. Alors à vous à contacter Monsieur Bellandi par téléphone.
    Je dis ce soir à lui que j'ai vous contacté.
    C'est bizarre qu'il avait raconté à moi du décès d'un ami / poète Théo/ autrefois un joueur de mime très connu quelques jours passés et j'étais curieux et trouvait par www.google.com une denomination à www.guydarol.com et votre website personnalisé.

    Je vais contacter Alain Bellandi dont il m'a donné les coordonnées téléphoniques, et je viens d'acheter en ligne la carte IGN du Gard secteur Alès afin de bien locailser le lieu le mas Brulé. "

  • THEO LESOUALC'H EST ❘ THEO LESOUALC'H N'EST PLUS

     

     

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    La continuité beat, l'esprit de mai, on peut voir le lasso et sentir le souffle dans des revues telles que Mai Hors Saison ou Bunker. Collectifs de vies vraies, de rêves exacts jamais altérés par l'élan de la machine et son progrès cumulatif.

    Ailleurs se trouvent Guy Benoit, José Galdo, Daniel Giraud, Frédéric Parcheminier.

    Ailleurs étaient André Laude, Dominique Labarrière.

    Ailleurs est Théo Lesoualc'h qui n'est plus.

    Théo Lesoualc'h est poète au vaste sens du mot. Il vit ainsi et meurt en laissant derrière lui une dépêche de papier résumant son parcours. Après avoir lu la dépêche de l'ABP, merci de laisser vos commentaires.

    Recomposons ensemble la trajectoire des livres. Dessinons, autant que possible, la bibliographie de Théo.

    BIBLIOGRAPHIE (A COMPLETER) DE THEO LESOUALC'H

    La peinture japonaise, Histoire générale de la peinture n° 25, Rencontre, 1967

    Erotique du Japon, Bibliothèque Internationale d'érotologie n° 19, Jean-Jacques Pauvert, 1968

    La vie vite, Denoël/Les Lettres Nouvelles, 1971

    Klin, Feuillets mobiles avec Viswanadhan, 1971

    Phosphènes, Denoël, 1972

    Marayat, Denoël, 1973

    Oui Poisson Lune, Christian Bourgois, 1976

    Les rizières du théâtre japonais, Denoël, 1978

    Erotique du Japon, Henri Veyrier, 1978

    Fleurs et Chants de la volupté (avec Edmond de Goncourt), Famot, 1981

    Premier geste d'avant l'aube, Mai Hors Saison, 1982

    Anata daré ? Retour au Japon dix ans après, Maurice Nadeau, 1982

    L'homme clandestin, L'Instant, 1988

    La porte de papier, EST/Samuel Tastet éditeur, 1988

    Visage dévisage, une gravure originale en tondo, Nitabah, 2001

     

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    Au sujet de La vie vite :

    LE MASQUE ET LA PLUME, Emission du 16 janvier 1972

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    Théo Lesoualc'h

    UN TEMOIGNAGE DE JOSE CHAPALAIN/MERCREDI 10 DECEMBRE

     

    Bonjour
    J'ai appris par un de ses éditeurs, Michel Nitabah, la mort de Théo alors que j'entreprenais des recherches sur ce qu'il était devenu et pour reconstituer son histoire. Théo était un cousin proche que j'ai connu avant qu'il ne quitte la Bretagne.
    Son père, Joseph, était mon parrain marié à une demi-soeur de mon  père et un ami proche de mes parents qui était présent à mon  mariage. Théo était sur la photo de mariage de mes parents et je dois avoir quelques photos de lui dans mes albums que je vais  rassembler.
    J'ai également commencé à reconstituer sa bibliographie et son histoire que j'ajouterai sur mon site perso dédié à  ma généalogie où figure Théo, et à l'histoire de Douarnenez.
    Je ne sais pas s'il s'était marié et s'il avait eu des enfants. Cela me ferait très plaisir d'entrer en contact avec quelqu'un qui l'a récemment rencontré.
    Pas réussi à voir la fin de l'article où Théo parle de son père Joseph (mon parrain était maréchal logis chef dans la gendarmerie) qui était sévère. Je suis un peu intrigué. C'est sans  doute pour cela qu'il n'est jamais revenu à Douarnenez. Peut- être son père n'avait pas bien admis sa carrière et destinée d'artiste ? Pas forcément facile à cette époque pour un maréchal logis chef dans la gendarmerie.
    Cordialement,
    José Chapalain
    _________________
    SAMEDI 14 DECEMBRE

    Bonjour

    J'ai eu au téléphone Michèle Benoit qui avec Guy Benoit ont publié dans leur revue Mai Hors Saison n° 15, sans doute le dernier témoignage de Théo qu'ils ont bien connu et apprécié.
    Un petit rectificatif à mon mail précédent : Michèle Benoit m'a indiqué que Théo était resté en contact avec sa famille de Douarnenez et était revenu en Bretagne pour le décès de son père Joseph (le 21/01/1981) et celui de sa soeur Françoise (le 13/06/2004).
    Je reprendrai contact comme convenu avec Michèle Benoit quand j'aurai lu les 13 livres de Théo que je viens d'acheter sur internet ainsi que la revue Mai Hors Saison" n° 15.
    Quand j'aurai réalisé sur mon site une rubrique sur Théo pour rendre hommage à un cousin perdu de vue et retrouvé trop tard pour apprendre sa mort je vous en indiquerais le lien. José Chapalain

    agencebretagnepresse.com

     


    Disparition de Théo Lesoualc'h

    Douarnenez 5/12/08 22:17 par ABP

     

    On vient d'apprendre la mort, il y a une semaine, de Théo Lesoualc'h qui, selon sa volonté, a été incinéré dans le Gard mercredi dernier.

    Né à Paris, dans le XIIIe arrondissement, le 11 mai 1930, il était né de parents bretons (Lezoualc'h), tous deux originaires de Douarnenez et il était revenu chaque été en vacances à Douarnenez au cours de sa jeunesse. Du fait de la guerre, il y avait aussi passé la plus grande partie de l'année 1940.

    Théo Lesoualc'h avait arrêté ses études un niveau du BEPC et avait ensuite poursuivi un apprentissage dans le domaine du staff, puis suivi des cours de sculpture. Il avait fait son service militaire en Algérie, puis était parti, sac à dos, à la découverte de l'Italie qu'il avait parcourue du sud au nord. Il était ensuite revenu à Paris pour suivre des cours de mime, un art qui allait lui permettre de parcourir de nombreux pays du monde en établissant partout des relations avec le monde de la scène et du théâtre de rue.

    En 1955, il allait partir ainsi en voyage, donnant des cours de mime et montant une pièce de sa composition avec des acteurs marocains. Parti ensuite en auto-stop vers l'Asie, il allait pendant cinq ans parcourir la Grèce, la Turquie, l'Iran, l'Inde, Ceylan, la Thaïlande, le Cambodge et Hong-Kong, jouant son mime et enseignant dans diverses écoles de théâtre. Il allait ensuite séjourner pendant cinq ans au Japon, y donnant encore des cours de mime et participant à des expériences de théâtre avec des acteurs japonais. Passionné de photographie, il avait aussi étudié l'histoire du théâtre japonais et ses origines...

    En 1967, il avait publié un livre sur "La peinture japonaise" et, en 1968, un autre intitulé "Érotique du Japon" qui devait être réédité en 1978 et en 1987. En 1969, Théo Lesoualc'h était venu jeter l'ancre dans les Cévennes. Il habitait au Mas Brûlé, à la Font de Rouve, près de Rousson, non loin d'Alès, dans le Gard.

    Théo Lesoualc'h, Breton grand voyageur, était aussi essayiste, poète et romancier et il a laissé une œuvre originale, riche et variée.

  • ANDRE LAUDE ❘ IMAGE ET SON

     

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    Le mirobolifique Christian Ducasse attire mon attention sur ce film rare capturé en 1995. Les lecteurs d'André Laude, ceux qui attendent l'édition des Oeuvres Complètes, sauront apprécier. Les autres découvriront toute la puissance du mot poésie en des temps où le manque persiste.

     

    Vient de paraître :

    Oeuvre Poétique d'André Laude (1936 -1995)

    aux Editions de la Différence

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Œuvre poétique d'André Laude

    752 p., 49 euros

    Cahier photo

    Collection : Œuvres complètes.

    ISBN : 978-2-7291-1782-5.

    Editions de la Différence

    30, rue Ramponeau,

    75020 Paris


     

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    André Laude photographié par Christian Ducasse

     

  • GHERASIM LUCA

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    Depuis le 11 juillet et jusqu'au 20 septembre se tient à Marseille (au Centre International de Poésie) une exposition Ghérasim Luca (1913-1994).

    Cet aventurier du verbe qui ricoche connu pour sa poésie et ses performances vocales n'a que rarement bénéficié d'une attention pour ses cubomanies.

    C'est ici fait. Comme de montrer les liens qui unissent ses écrits à ceux de Victor Brauner, Jacques Hérold, Wilfredo Lam, Michel Hertz, Micheline Catti, Piotr Kowalski ...

    Une exposition considérable auquel il sera donné de voir, d'entendre, d'admirer (mirabile visu) l'art lullique de Ghérasim Luca qui ne daignait être roumain puisqu'il se disait apatride.

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    Centre International de poésie Marseille

    2, rue de la Charité

    Marseille

    www.cipmarseille.com

    Ghérasim Luca chez José Corti

  • MAI 68 ❘ 40 ANS

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    MAI 68, 40 ans
    Samedi 14 Juin - la Bellevilloise
    19 Rue Boyer, 75020 // 13 € en préventes ou après 1h (15 € sur place) - 10 € de 17h et 18h
    Open Bar : Chartreuse & vodka Vertical entre 17h30 et 19h00
    Expo & Déco : affiches mai 68.
    Affiche sérigraphie, signée, numérotée de Joey
    18h - 19h30 : Debats

     


    Léon Marcadet: Spécialiste de la question politique (mais aussi de  musique), il est un des meilleurs
    représentants du magazine
    Actuel. Il travaille actuellement à Canal+.
    Christine Fauré : sociologue, directrice de recherche au CNRS (Université de Lyon-Triangle). Membre
    depuis 2002 de l'Observatoire de la Parité entre les femmes et les hommes (service du premier Ministre).
    Spécialiste des périodes révolutionnaires, elle a publié de nombreux ouvrages les déclarations des droits de
    l'homme,la question « femmes et politique » et sur les mouvements protestataires russes et français
    (notamment “
    Mai 68, jour et nuit” Dècouvertes / Gallimard ; et “
    Mai 68 en France ou la révolte du citoyen
    disparu”, ”Les empêcheurs de tourner en rond
    ” / Le Seuil)
    Arnaud Bureau : Scénariste de la BD “
    Mai 68, Histoire d'un printemps" (Berg International - sortie le 25 avril)
    préfacé par Cohn- Bendit.
    + Patrice Blanc Francart et plein d’autres invités
    Plus qu’un débat, nous choisirons des thèmes de discussion croustillants sur le thème.
    Chaque intervenant donnera sa vision et apportera ses meilleures anecdotes qui seront
    confrontées aux autres.
    19H30 - 20H30 : Performances & Poesie
    PERFORMANCES (hArt-hAction) :
    Caramba El Coyote (Michel Giroud) se définit comme un peintre oral et tailleur en tout genre (mot, son,
    geste, dessin, objet). Il est historien et théoricien des avant-gardes (dada et fluxus), auteur d’essais variables,
    il a été aussi journaliste et organisateur de très nombreuses expositions. Le travail de Michel Giroud se place
    dans une forme de spontanéité pure : spécialiste de l'intervention impromptue, de la performance in situ. Son
    travail de performeur l'a amené à être invité dans la plupart des manifestations de poésie et d'art contemporain
    en France. Il expose régulièrement et en ce moment au Centre Pompidou.
    Lionel “Fox” Magall alias “le renard”: Happenings, théâtre, free festivals, films d’animation. Cet artiste
    multimédia sérigraphie aux beaux arts les affiches révolutionnaires en mai 68 et il et participe à la première
    version du magazine Actuel. Il est co-fondateur avec Thierry Magall du groupe psychédélique Crium Delirium
    & sur les chemins de Kathmandou en acid trip et cosmic bus avec la Hog-Farm Comunity (Woodstock).
    Actuellement vidéaste-archiviste et mémoire audiovisuelle de Radio Nova productions.
    POEMES : Poésie perse par Royaï Yadollah, traduit et mis en musique par El Coyote
    Fox-trot et El Coyote (Duo) “new Crium Delirium Coyote Circus” avec projections de vidéogags de Gernulf,
    trompette de cavalerie, guitare tchinetok, tambour et lancer de manifeste (30 min de réincarnation).
    20h30 Films
    “New Old” de Pierre Clementi (44 min)
    “Visa de censure” de Pierre Clementi (64 min)
    Pierre Clementi était l'une des figures les plus marquantes du cinéma contestataire des années 60 et 70.
    Acteur de cinéma essentiellement, il avait eu l'occasion de jouer sous la direction des plus grands réalisateurs,
    notamment Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti et Luis Bunuel. C'est dans "Benjamin" de Michel Deville
    en 1967, dans lequel il interprète un jeune balourd, qu'il se fait connaître du public. Puis, il devient l'amant
    sadique de Catherine Deneuve dans "Belle de jour" de Luis Bunuel (1967).
    MAI 68, 40 ans
    22h - 2h : Concerts & invités
    Arthur Brown & His Crazy World (5 musiciens/UK) : connu pour son tube “Fire” N°1 en Europe et
    aux USA et son style théâtral qui a inspiré Kiss et Alice Cooper. En 1969, Arthur est contacté par Jimi Hendrix
    pour son nouveau groupe: Band of Gypsies. En 1973, il a un rôle de prêtre dans l'opéra rock
    Tommy des Who.
    Précurseur de la musique synthétique avec Klaus Shultze 10 ans avant Depeche Mode. Il a composé
    une dizaine d’albums et collaboré avec Alan Parson.
    White Noise (1ère fois en France / USA) : Le trio s’est rencontré au BBC Radiophonic Workshop au milieu
    des années 60 où ils ont composé le fameux thème de Dr Who. Paru en 1968 ' An Electric Storm’ est connu
    pour être un des premiers albums entièrement électronique, avec une belle longueur d'avance sur tous les
    groupes similaires de l'époque: Pink Floyd, Frank Zappa, Captain Beefheart. Considéré comme une référence
    absolue de The Orb à Broadcast, il s’est vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires à travers le
    monde ! Préfigurant la musique industrielle, White Noise est l’une des pièces maîtresses de la musique et
    marque une nouvelle ère en établissant des connections entre les genres.
    Turzi : Digne héritier de la vague Krautrock, Turzi a su dépoussiérer ce style pour en garder le meilleur et le
    moderniser, comme en témoigne son excellent label Pan European recordings. Leur musique encensée par
    les critiques et divers groupes internationaux est à la fois cinématique, hypnotique et introspective. Leur album
    A, premier d’une trilogie est mondialement reconnu.
    Etienne Jaumet: Multi-instrumentiste, membre du duo Zombie Zombie avec Cosmic Neman (Herman
    Düne) et de Married Monk avec Philippe Lebruman. Son dernier maxi à été playlisté par Ame, Laurent Garnier,
    Ewan Pearson, Peter Kruder, Josh Wink, OPTIMO, Dixon, Booka Shade, James Holden...
    2h00 /5h DJs:
    Shazzula : Djette psychédélique partie intégrante du fameux groupe de rock Aqua Nebula Oscillator
    DJ Oof : DJ Set Special French 60s
    Invités: Bertrand Burgalat, Brisa Roché, Laetitia Sadier (Stereolab)...
    Venue exceptionnelle d’Arthur Brown & His Crazy World et White Noise

    LA BELLEVILLOISE

    PING PONG

  • DERNIERES NOUVELLES DE STANISLAS RODANSKI

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    Stanislas Rodanski

    L'ami François-René Simon, journaliste à Jazz Magazine et à Muziq, me communique ces précieuses informations au sujet de l'actualité posthume de Stanislas Rodanski.

    Dans le n°10 des Cahiers de L'Umbo, deux inédits de Stanislas Rodanski accompagnent une conférence de François-René Simon prononcée en juin 2007 : Artaud/Rodanski : la folie à l'œuvre, l'œuvre à la folie.

    Cette revue est diffusée à 120 exemplaires par correspondance :

    Jean-Pierre PARAGGIO
    33 avenue Jules-Ferry
    74100 ANNEMASSE


    D'autre part, le n°23/24 de la revue Les Hommes sans épaules a également publié un petit dossier Stanislas Rodanski (9 pages mais deux inédits seulement dont un texte de Sarane Alexandrian qui figurait déjà dans l'important n° 23 d'Actuels, 1983).

    LES HOMMES SANS EPAULES
    23 rue Racine
    75006 PARIS
  • JOHN CAGE

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    26.01.08 au 29.02.08
    Centre International de Poésie Marseille

    Biographie

    Compositeur, poète, peintre et mycologue américain, est né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, mort le 12 août 1992 à New York.
    Par le simple rejet de l’intentionnalité jugée si nécessaire à la composition,
    John Cage a su changer la nature de la musique telle qu’elle est perçue habituellement. En acceptant les résultats des opérations aléatoires, en admettant la possibilité d’une indétermination au niveau de la composition et des concerts, et en ouvrant sa musique à tous les types d’instruments. L’ensemble de ses oeuvres est d’une variété remarquable, par la seule liberté qui s’en dégage, son art témoigne d’une personnalité à part : à la fois candide, ouverte, et d’un naturel heureux.
    Après avoir travaillé comme jardinier en Californie, John Cage parcourt l’Europe de 1930 à 1931. En 1934 il se met à étudier la composition d’abord avec
    Cowell à New York puis avec Schoenberg en Californie. C’est du reste de cette époque que datent ses premières compositions, véritables essais sur la dodécaphonie non sérielle. En 1937, il s’installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d’en monter d’autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942).
    Par le matériel nécessaire à la réalisation de ses premières oeuvres, on distingue déjà la volonté de John Cage d’accepter tout ce qui semble peu orthodoxe : c’est ainsi que l’on peut trouver des boîtes de conserve dans son instrumentarium ; ou encore des dispositifs électriques utilisés pour la première fois dans des oeuvres composées.
    Autre innovation encore, qui fera sa gloire, celle du
    piano préparé, qui transforme cet instrument en un véritable orchestre miniature de percussions. C’est la principale invention de John Cage au cours des années 40, qu’il emploie dans des partitions pour ballets (il travaille souvent en collaboration avec des compagnies de danse, notamment avec celle de Merce Cunningham), et dans grand nombres d’oeuvres de musique de chambre comme les Sonates et Interludes.
    Son enthousiasme pour les philosophies asiatiques le conduit à la fin des années 40, à une étude très approfondie du
    Zen. Cela l’amène ensuite à nier l’intentionnalité dans l’acte créateur : il recourt au I Ching, donc au hasard, pour décider des hauteurs, des durées et de la dynamique de ses Music of Changes pour piano (1951). Il utilise encore des sons inaudibles dans Imaginary Landscape n°4 (1951), ou compose une pièce entièrement silencieuse mais exactement mesurée : 4’ 33 (1952).
    Cette pratique radicale de l’aléatoire récuse l’idée même d’une décision de l’artiste. C’est pourtant la position de Cage vis-à-vis du hasard, qui a eu, sur un plan plus philosophique que musical, une grande influence, aussi bien en Amérique (sur l’oeuvre de
    Feldmann ou de Wolff), qu’en Europe. La porte s’ouvre alors sur un vaste champ d’opérations aléatoires, réunies dans cette oeuvre maîtresse de l’indétermination qu’est Concerto pour piano et orchestre (1957-1958).
    Pendant les années 60, il s’intéresse davantage à l’électronique
    live, surtout avec Cartridge Music pour les sons faibles amplifiés, et Variations. Il choisit également de se consacrer davantage au mixed media, en utilisant sept clavecins amplifiés, de multiples bandes enregistrées et des effets de lumière spéciaux dans HPSCHD. Dans ses oeuvres ultérieures, il s’inspire de toutes ses expériences, en passant de la composition aléatoire avec méthode d’écriture conventionnelle (Etudes australes, pour piano, Chorals, pour violon) à la notation graphique pour orchestre (Renga) et des expériences sur la description verbale avec des instruments naturels (Branche, pour instruments naturels amplifiés, Inlets, pour des coquillages remplis d’eau).

    Toute l’évolution de son expression montre que John Cage est plus un créateur dans le sens large qu’un compositeur traditionnel. Son but était de refuser toute idée d’intentionnalité dans l’art pour favoriser la notion de liberté.

    Source Ircam

  • HENRI CHOPIN

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    Henri Chopin (1922-2008), poète sonore
    Pour le son