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musique - Page 16

  • THE BEATLES ❘ TOUT SUR REVOLVER

     

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    Un féru des Beatles, Ray Newman, a planché pendant deux ans sur la genèse de Revolver, disque culte pressé en 1966 chez Capitol et compté comme l’un des dix meilleurs albums de tous les temps par Rolling Stone Mag (2003). Les beatlemaniaques lui vouent une adoration qui supplante souvent celle de Sgt. Pepper’s (ferment d’un embrasement planétaire l’année suivante) à cause de l’alchimie particulière qui s’en dégage sur le plan créatif. Symphonie totale, Revolver fait exploser tout en les imbriquant les talents individuels du groupe de Liverpool. Quarante ans plus tard, certains en sont restés l’ouïe béante et recherchent les traces, les anecdotes, les poussières d’établi laissées sur le sillon. Quels secrets y a-t-il derrière « Eleanor Rigby », « Good Day Sunshine », « Here, There and Everywhere », « Tomorrow Never Knows » ? Qui enseigna à George Harrison l’art de pincer les cordes du sitar ? Qui fit découvrir le LSD à John Lennon ?...

    Tout cela et bien plus est thésaurisé dans un ebook librement téléchargeable  de 103 pages, bourré de références bio-bibliographiques, d’entretiens et d’historiettes amusantes : Abracadabra ! (PDF, 726 Ko, sur Acrobat Reader). Merci à Marc Autret pour ce lien coupe-chique !

  • BUS 24 ❘ GUY BILLOUT/ALBERT MARCOEUR

     

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    Celles et ceux qui ont assisté au Café de la Danse, en octobre 2004 et mars 2005, aux concerts d’Albert Marcœur se sont régalés les quinquets. Les 23 tracks mitonnés par les frères Marcœur étaient précédés d’un film 3D adapté du livre de Guy Billout (Harlin Quist Book, 1997), le très buzzatien BUS 24.

    Cette hiérophanie otoptique sur le thème de l’attente est désormais disponible en DVD digipack et mise en vente sur le site Label frères qui fête ses cinq  ans de vie.

    Ce film bref met en images un homme de la vie courante (sosie d’Albert) qui, guettant l’arrivée du bus, assiste à des collisions en rafales d’engins qui ne circulent pas habituellement sur nos voies bitumées. Le quotidien en boucle n’est généralement qu’une succession de rites sans surprise. Le film de Nicolas Renou est une illustration saisissante de l’attente et des phénomènes qu’elle engendre. Merveilleux réfrigérant. On pense à Dino Buzzati, à Julien Gracq qui ont livré sur ce sujet d’inquiétantes méditations.

    La musique est signée Marcœur et ce n’est pas rien.

    Je fais partie de l’audience assidue et glane depuis 1974 chacun de ses mirifiques artefacts. Vous trouverez ici l’entretien que j’ai réalisé avec cet étonnant compositeur que l’on a si souvent tendance à résumer en double européen de Frank Zappa.

    Les amateurs se réjouiront et sans doute seront-ils même jouasses de savoir que le Grand Albert prépare bien soigneusement la bande-son du premier film de Jean-Pierre Darroussin, une lecture cinématographique d’un roman d’Emmanuel Bove, Le Pressentiment (Éditions Le Castor Astral, 1991… tiens, mais c’est mon éditeur !).

    BUS 24 de Guy Billout, film de 6’24

    Réalisation 3D : Nicolas Renou assisté de Live Tha Kine et Patrick Guillerm

    Musique : Albert Marcœur

    Direction artistique : Patrick Couratin et Marc Bellan

    Production et réalisation : Label Frères

    Conception graphique : Crapule !

    Documentation, informations, vente en ligne : www.marcoeur.com/

    Correspondance : Label Frères/BP1/F-21501 Montbard Cedex

    email : labelfreres@marcoeur.com

    A propos de Guy Billout

    Lire : Il y a encore quelque chose qui cloche. Editions Seuil Jeunesse/Crapule, 2002.

    Visiter : www.guybillout.com

    Attention belles gens, depuis le 15 juillet, le site www.marcoeur.com attend votre venue pour une dégustation gratuite.

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    LETTRE N° 21

    Aujourd'hui 15 juillet 2006, marcoeur.com a cinq ans. Et Label Frères également.
    A dire vrai, c'est le label qui a cinq ans. Les frères, eux, ils ont beaucoup plus.
    Mais on ne va pas épiloguer la-dessus pendant des lustres. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'ils commencent A en comptabiliser un paquet de lustres, du moins assez pour éclairer les deux lanternes vacillantes A l'entrée du boulevard des Rêves.
    Rêves avec un R canaille majuscule.
    Et puis, on va allumer les bougies.
    On va les allumer, mais on ne va pas les souffler ! Qu'elles, au moins, on les laisse s'exprimer !
    Après avoir mangé le gâteau, on va défaire les cadeaux. On commence par le gros ou par les petits ? Tout le monde a gueulé : « On garde le gros pour la fin ! »

    On commence donc par les petits qui sont trois nouvelles boucles que l'on peut  télécharger en toute quiétude (MP3) et assez rapidement, elles ne sont pas lourdes.
    Reynald Grzelczyk, le concepteur du site a eu l'idée de les utiliser comme sonneries de téléphone mobile comme ça, pour voir. Pour entendre en fait ! Il a fait son choix  et en a attribué une A chaque correspondant. C'est très bizarre, on a l'impression que ces boucles ont été composées exprès. Faites l'essai, même avec des anciennes (dans la même rubrique "Inédits"), c'est assez surprenant et ça ne coûte pas cher.
    http://www.marcoeur.com/inedits/index.html

    A minuit, on s'embrassera sans attendre la nouvelle année et on déballera le gros cadeau : la musique du générique du film "Le Pressentiment" de Jean-Pierre Darroussin A télécharger dans la joie, en toute liberté, et dans la plus parfaite légalité  (MP3 / 5'12'')
    Nous remercions chaleureusement au passage Jean-Pierre Darroussin qui nous a permis d'utiliser cette pièce avant la sortie du film en salles (le 04 octobre 2006).
    http://www.marcoeur.com/inedits/c2.htm

    Désormais tous les titres de tous les albums possèdent un extrait (Discographie).

    Rappel des dernières parutions de Label Frères :
    - BUS 24 (A1/2006 - DVD - Digipak) 
    - " L' " (M9/2005 - Digipak - livret 16 pages)

    Avec notre gratitude et nos remerciements enflammés.

    Label Frères / Albert Marcoeur

     

     

  • ZAPPA PLAYS ZAPPA/ZENITH/PLAYLIST

    Musiciens : Dweezil Zappa: guitare, chant / Joe Travers: batterie / Pete Griffin: guitare basse / Aaron Arntz: claviers, chant / Scheila Gonzales: cuivres, claviers & chant / Billy Hulting: percussions  / Jamie Kime: guitare rythmique.

    Invités : Terry Bozzio (batterie
    , chant) / Napoleon Murphy Brock (chant) / Steve Vai (guitare)..

    Durée : ± 180mn

    Imaginary Diseases
    Hungry Freaks Daddy
    Let's Make The Water Turn Black
    Florentine Pogen
    Pygmy Twylyte
    The Idiot Bastard Son
    Cheepnis
    King Kong Variations
    Don't Eat The Yellow Snow
    St.Alfonso's Pancake Breakfast 
    Father O'Blivion
    Inca Roads
    Eat That Question

    I'm So Cute
    Trying To Grow A Chin
    City Of Tiny Lights
    Punky's Whips
    Black Page #1
    Black Page #2
    Peaches En Regalia
    Montana
    Village Of The Sun
    Echidna's Arf
    Zombie Woof
    Chunga' Revenge (w/ vidéo )

    Camarillo Brillo
    More Trouble Every Day
    A Token Of His Extreme
    Sofa

    ______________

    Cette playlist peut être commentée.

    A vos claviers boys and girls !

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  • MUZIQ 7 EN KIOSQUE LE 10 JUIN

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    MUZIQ
    63, avenue des Champs-Elysées
    75008 Paris
    Rédacteur en chef Frédéric Goaty
    01 56 88 17 76

  • KID LOCO ❘ OuMuPo 4

    OuMuPo 4 (Ici d’ailleurs/Discograph)

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    Premier d’une interminable série d’ouvroirs, l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) fut créé en 1960 par le mathématicien François Le Lionnais et l’écrivain Raymond Queneau. Il s’agissait d’inventer des contraintes fécondes afin de requinquer la chose écrite. On se souvient que Georges Perec, oulipien chevronné, avait publié La Disparition, roman marqué par l’élision systématique de la lettre e. Après l’OuTraPo, l’OuGraPo, l’OuDaPo, l’OuPeinPo et même l’OuLiPoPo, voici l’OuMuPo (Ouvroir de Musique Potentielle) au service du renouvellement de la forme musicale. Quatrième volume d’une collection soumise à une charte stricte, cet album d’une seule pièce de 42 minutes a été confié à Kid Loco, lecteur fute-fute et explorateur de styles. Jean-Yves Prieur (de son vrai nom) est un enfant du punk. Il créa le label Bondage (Bérurier Noir, Sergent Garcia, Satellites…) avant de tourner hip-hop puis d’embrasser la cause spleenétique du downtempo sous l’influence impérieuse de DJ Shadow. On lui doit A Grand Love Story (1998), chef d’œuvre cinématique stupidement étiqueté lounge. Ce tambour-chef de la French Touch reprend ici la quasi-totalité du catalogue Ici d’ailleurs. Une féerie. Terme faible. L’album est un assemblage sans coutures qui offre l’occasion délicieuse de réentendre l’exceptionnel Matt Elliott, le merveilleux Micro : Mega et la voix arquante de Delphine Seyrig. L’OuBaPo étant dans le coup, le visuel très ébouriffant est assuré par Jean-Claude Menu, maître du packaging de cette indispensable aventure. Guy Darol


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  • SERGE GAINSBOURG ET CAETERA

    L’INTÉGRALE ET CÆTERA
    Serge Gainsbourg
    Bartillat
    973 pages – 32 €

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    L’exceptionnelle interview publiée dans Gainsbourg – 5 bis, rue de Verneuil (livre-CD aux éditions PC) insiste sur la figure de Boris Vian auquel l’auteur de « Suicide » rend explicitement hommage. Ce texte qui figure parmi les 636 écrits rassemblés par Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet (respectivement linguiste et expert en phonogrammes de collection) témoigne de l’intérêt que porte Gainsbourg à la littérature. « Lolita », le titre  qui ouvre ce recueil date de 1950 et renvoie évidemment à Nabokov. L’appareil critique qui accompagne ce volume montre l’influence exercée sur l’esthétique de Julien Gris, devenu Serge Gainsbourg en 1956, par des auteurs tels que Louis-Ferdinand Céline (surnommé Sénile), Octave Mirbeau, Benjamin Constant ou encore James Joyce. Dans sa considérable présentation, Serge Vincendet détaille les techniques verbales utilisées par celui qui voulait « réagir contre la pauvreté des textes de chansons ». Étourdissant. Monumental. Bien sûr, indispensable. Guy Darol

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    BARTILLAT
    2, rue Crébillon
    75006 Paris
    Tel : 01 40 51 82 60


  • JOHNNY CASH

    CASH - L'AUTOBIOGRAPHIE

    Avec Patrick Carr

    Le Castor Astral

    357 pages – 24 €

    La sortie de Walk The Line, le film de James Mangold retraçant la vie de Johnny Cash parviendra difficilement à restituer la totalité de l’expérience de l’homme en noir, puisque celle-ci est tout entière contenue dans l’autobiographie rédigée peu avant son décès. Et non seulement tout est dit mais cette narration émouvante vaut par une écriture serrant toujours le simple détail, éclairant ainsi les aspects boiteux du parcours, ce que le roi de la country aurait pu facilement écarter. Mieux qu’une odyssée à la gloire de, l’épais ouvrage raconte comment un enfant qui travaille dès l’âge de cinq ans dans un champ de coton se fait passer pour un chanteur de gospel auprès de Sam Phillips (qui fut le premier à signer Elvis Presley), tâtonne en chantant le répertoire de la Carter Family et décroche le gros lot avec « Hey Porter – Cry, Cry, Cry ». Ce premier single vendu à plus de 100 000 exemplaires aurait pu ouvrir la voie du bonheur. L’itinéraire de Cash est surtout marqué par la peine. Ce livre qui est le récit d’un homme amical est aussi un poignant témoignage sur les illusions nuageuses de la drogue. Guy Darol

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    LE CASTOR ASTRAL

     

     

  • RAOUL PETITE

    LA GRANDE HISTOIRE DE RAOUL PETITE

    SUPERSONIC/DISCOGRAPH

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    Les Raoul Petite ont 25 ans d’âge. Ce sont les pionniers de la scène alternative. Ils ont parcouru un million de kilomètres, livré plus de mille shows et leur histoire est celle du Rock éternel qui surplombe les facéties louf-louf des Wampas, des Garçons-Bouchers et de Ludwig Von 88. Sans ce photophore, les Bérus auraient-ils gagné le sprint de la zique brindezingue tous genres confondus ? Pas sûr. Il faudra rendre hommage un jour aux éclaireurs : Ramon Pipin, Shitty Télaouine, Rita Brantalou. En attendant, célébrons Raoul Petite et sa figure de proue, l’immarcescible Carton à la voix de rogomme. Combo anarcho-punk tendance Zappa, Raoul Petite a intensifié le rock en ajoutant à la furie sonore une folie visuelle. Dans cette catégorie nouveau cirque (dont ils sont indiscutablement les petits cailloux), nos Raoul fort rêveurs ont créé un univers souvent imité, jamais égalé. Transversale réussite moulinant funk, reggae, rap, électropop, grindcore aimable, les neuf de Raoul Petite balancent un barock’n’roll qui n’a son pareil que dans le souvenir de ceux qu’ont éclaboussé les giclées sonores des Mothers Of Invention au Garrick Theater de New York. Voici les images montrant ce dont la horde est capable. Deux heures de clips, de lives et de backstages traçant un parcours apparu en 1981. Toute une vie dont on regrettera qu’elle ne fût pas filmée par Claude Lelouch. Guy Darol

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    Dévédé
    * Tous les clips (de 84 à 2005)
    * Lives (de 81 à 2005)
    * Les Raouls sur la route (Garanti jamais vu)
    * Les Raouls en Studio (Ohhhhhh!!)
    * Tout et n'importe quoi (Que du bonus 100% portnawak)
    Cédé bestofe
    1. C'est pas normal
    2. Dans ton kulte
    3. Molosse
    4. Les poules
    5. Voisine
    6. Mamouth
    7. Mimi Chachuka
    8. Mr Z
    9. Le poulet
    10. Buldozer
    11. Tet de kran
    12. Le muet
    13. Der Kleine Raoul
    14. Niourk Niourk
    15. Les pâtes noires
    16. Paris Tokyo
    17. Des panneaux des travaux
    18. Sable fin cocotiers
    19. Fouidom (acoustique)

     

  • JARBOE

    THE MEN ALBUM

    ATAVISTIC/ORKHÊSTRA

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    Égérie du groupe Swans (emblème du New York noise avec Sonic Youth et Live Skull), Jarboe est une voix exceptionnelle. Cette diva de l’art-rock aux allures pharaoniques est par ailleurs une performeuse inoubliable. En dépit de ses nombreux talents, Jarboe ne rencontre pas le succès qu’elle mérite. Si l’on prononce les noms de PJ Harvey, de Patti Smith et de Kate Bush, on comprendra que cette héroïne de l’underground satanique n’est pas à sa place dans les cryptes morticoles de la Batcave. The Men Album, immédiatement sorti après The Conduit, est une compilation des œuvres de la singer-songwriter permettant de revenir sur neuf de ses albums. Le livret qui accompagne ce double CD parle mieux qu’une longue exégèse. Il présente un éblouissant featuring. Alan Sparthawk (Low), Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten), Steve Von Till (Neurosis), Chris Connelly (Ministry), David J (Bauhaus), Edward Kaspel (Legendary Pink Dots), David Torn (David Sylvian) ne signalent qu’un échantillon du line-up. Lilith ayant  étudié le kick boxing et le bouddhisme, l’artiste sait autant cadrer des ambiances lourdes (servies par la basse ténébreuse de Paz Lenchantin) que des impressions pastorales (le guitariste Nic Le Ban excelle en légèreté). La voix, souvent passée aux filtres de l’électronique, oscille entre la couleur punk et une aquatinte folk. Tout cela fait un mélange unique qu’il convient de sortir de l’ombre. Guy Darol

  • LOKA

    FIRE SHEPHERDS

    (Ninja Tune/PIAS)

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    Il existe une histoire septentrionale de l’electrojazz. Légende froide. Celle-ci retient les noms de Nils Peter Molvaer, de Wibutee, de Bugge Wesseltoft. De cette source jaillit la rencontre des rythmiques latines et du jazz expérimental. On y entend les ostinatos électroniques mêlés aux vents (évidemment froids) de trompettes soufflées à la manière de Miles Davis. Cette légende nordique n’est pas étrangère à la survenue de Loka, duo liverpudlien qui se fit connaître sur Xen Cuts, une compilation Ninja Tune, il y a tout juste six ans. Depuis, un single est né. Puis un album de forte densité qui évoque successivement l’esthétique jazz-rock de Soft Machine, le groovy funk de Homelife, le nouveau jazz d’Erik Truffaz. Douceur apparemment passée de mode en ces temps où l’excitation est de mise. Y compris un certain rock’n’roll des prétendues origines. Loka ne se soucie guère des tonalités énervées du moment et propose un alliage de nuances entre electronica groovy et swing fidèle aux instruments de la vieille école. Cela donne sept titres inoubliables. Splendeur exigeante dont on ne peut plus se passer. Ça c’est énervant. Guy Darol