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Les suceurs de roue célérifères qui suivaient Albert Marcoeur en concert furent proprement éberlués par le film de Nicolas Renou précédant les 23 pièces du set. Par une aubaine des dieux païens, l'ouvrage est visible sur commande. Le dessinateur Guy Billout auquel nous devons Il y a encore quelque chose qui cloche (Éditions Seuil/Crapule, 2002) est parvenu à transposer l'univers du Grand Albert. Le film met en scène un homme de la vie courante (sosie du compositeur à carreaux) qui, guettant l'arrivée du bus, assiste à des collisions d'engins rarement en circulation sur nos chemins bitumés. Réalisé en images 3D, ce bijou est une illustration inquiétante de l'attente, telle qu'on en soupèse le poids dans les textes de Dino Buzzati ou de Julien Gracq. La musique (pour qui ne s'en était pas douté) est d'Albert Marcœur, accompagné de ses brillants équipiers, parmi lesquels, François Ovide et Stéphane Salerno aux guitares, Farid Kenhouf à la basse et une myriade bien choisie de vents et cordes à soulever de terre un brontosaure. Osmose de l'image et du son. Un miracle. Guy Darol
La culture pop n’est pas qu’une déferlante de sons mi-rebelles mi-serviles, elle est aussi une galerie d’images, un musée d’icônes mal léchées. On ne peut guère dissocier les Beach Boys du poupin Brian Wilson. Et il est difficile de défigurer le portrait de Ray Davies souriant dès lors que l’on pense aux Kinks. Imaginez maintenant que vous songiez aux Beatles et que les Fabulous Four ne s’impriment pas (y compris en ordre dispersé) sur l’écran lacrymal de votre substance grise. Problème.
Les Residents font bien partie de la culture officielle pop et cependant ils sont inconnus au bataillon des visages gominés célèbres, absents des charts de la frime classée. On ignore leurs traits, leur état-civil. Seuls nous sont connus leurs goûts et dégoûts. Pour cela, il faut tendre l’oreille.
Comme le rappelle Pacôme Thiellement dans son indispensable Poppermost (Musica Falsa éditeur), les Residents sont nés au moment où les Beatles partaient en couilles. Autrement dit, en 1969, année peu érotique pour les nostalgiques du quartet. Mais qui sont ces mystérieux Residents qui affichent aujourd’hui plus de 40 albums à l’actif de leur anonymat ?
A la fin des années 1960, ils sillonnent la Californie à bord d’un van comme un gang de Martiens cherchant le point faible de la Terre. Ils sont quatre ou peut-être cinq. A San Mateo, ils font halte. Ils étudient la musique comme des ethnologues du son. S’attachent à la culture cajun. Reçoivent, disent-ils, des enregistrements de combattants de la guerre du Vietnam. Des chants de survie. A la manière d’Olivier Messiaen, notant dans les environs de Rocamadour les trilles de la fauvette, ils enregistrent des pépiements, fixent sur bandes l’oiseau et l’homme. Au cours d’une dérive quasi situationniste, ils heurtent de plein fouet Philip Charles Lithman aka Snakefinger, guitariste génial (et comment !) qui leur parle d’un certain Nigel Senada. Nigel Senada, âgé d’une soixantaine de lustres, prétend alors posséder un système musical à base de phonétique. Il est le contemporain lointain d’Isidore Isou, de Gabriel Pomerand, lettristes germanopratins persuadés que la poésie ne survivra que si l’on disloque la dictature du sens. Nigel Senada est persuadé que l’art n’est pas compatible avec le commerce. Selon lui, la création convulsive et dynamique ne peut se développer qu’à l’abri des regards de la convoitise marchande. Il développe la théorie de l’obscurité. Théorie qu’adopteront sans jamais faillir les quatre ou peut-être cinq formant le North Louisiana’s Phenomenal Pop Combo connu sous le nom désormais illustre de Residents.
Installés à San Francisco ( 20 Sycamore Street) le phenomenal pop combo adresse leur premier enregistrement à Harvey Halverstadt de la Warner Bros. Celui-ci a travaillé avec Captain Beefheart et ces quatre (ou peut-être cinq) sont résolument acquis au verbe rogommeux du grand Don Van Vliet. Ils attendent une joyeuse réponse. Las, Halverstadt juge le travail raté. Il renvoie la maquette à l’attention des résidents du lieu. Le combo avait simplement omis de joindre une adresse à l’envoi. Les Résidents, ça sonne bien. C’est ainsi qu’ils se feront connaître.
The Residents est un groupe sans bandleader. Ils sont anonymes. Ils n’ont pas de visages. Sur Meet The Residents, premier album datant de 1974, ils empruntent les traits des Beatles. Copie du pressage américain de Meet The Beatles !, cet album mijoté au milieu des influences de Dada, William Burroughs, John Cage et Captain Beefheart (il suffit d’écouter « Infant Tango ») dégage un parfum d’inédit qui fait révolution. On nage dans une avant-garde qui n’ignore rien de Sun Ra et de Tod Browning, de Harry Partch et de Frank Zappa. D’ailleurs l’album historique qui se vendit à 40 exemplaires la première année fut adressé en service de presse à l’inventif Zappa que l’on crut être un moment l’éminence polychrome de ce néo-combo. Aujourd’hui encore l’ombre double Zappa-Beefheart plane sans nul doute sur la formation cryptée.
Après The Third Reich’n’roll (1976) qui affiche en couverture un sémillant nazi et du même coup la provocation élevée à son plus âpre niveau, les Residents sortent « Satisfaction » et cette reprise de 1977 apparaît aujourd’hui comme l’un des actes fondateurs du mouvement punk. L’album The King And the Eye (1989), relecture acidulée du mythe Elvis ; Woormwood (1998), expérimentation sonore dans laquelle le pop combo révèle que la sacrée Bible est jonchée de tortures et de viols ; Brumalia (2004), dernière sortie en date, signalent la persistance d’une recherche musicale fondée sur l’héritage de James Brown et des Beatles, de Gershwin et des Rolling Stones. L’aventure des célèbres anonymes rencontre aujourd’hui une date de l’histoire des avant-gardes avec la réédition du Commercial Album (Mute/Labels), édité il y a tout juste vingt-cinq ans.
Groupe invisible culte, les Residents, avec leurs têtes en face d’œil, smoking à gilet, chapeaux gibus et cannes dandy, figurent une pop d’élite : Stockhausen au service d’Hank Williams. Kurt Schwitters à la portée du rock. La parution sous forme de coffret-reliquaire du Commercial Album s’accompagne d’une publication rare : The Residents Commercial DVD Album. Ce collector d’emblée consiste en une cinquantaine de films d’animation dont le format n’excède pas soixante secondes, autrement dit la distance standard d’un spot publicitaire aux Etats-Unis. Challenge à la fois commercial et artistique (singulier oxymore), ce DVD démontre que les Residents sont de redoutables promoteurs. Ils ont inventé la forme punk et la musique industrielle, le vidéo-clip et l’absolue sincérité sans projecteurs. Ils n’ont pas eu besoin des paillettes et des plumes pour s’attirer la sympathie de Fred Frith, Chris Cutler, Lene Lovitch et Andy Patridge, tous fans hardcore associés à la réalisation d’un DVD digne des œuvres de Norman McLaren et d’Oskar Fischinger, de Bruce Bickford et de Man Ray.
Ils ne sont pas les favoris de MTV, on ne les voit jamais à la une des magazines trendy, et cependant qu’auraient été les Flying Lizards de David Cunningham, Primus, Pere Ubu, Cabaret Voltaire, les Yello de Dieter Maier, Devo et Throbbing Gristle s’ils n’avaient, un jour, rencontrés les concepteurs de « Santa Dog », cet anagramme de God Satan, s’ils n’avaient goûté à la délicieuse mélancolie des derniers représentants de Dada sur Terre, ces quatre ou cinq illuminés justement convaincus qu’il n’y a pas pire ennemis que l’art et la publicité. Guy Darol
Les Raoul Petite ont 25 ans d'âge. Ce sont les pionniers de la scène alternative. Ils ont parcouru un million de kilomètres, livré plus de mille shows et leur histoire est celle du Rock éternel qui surplombe les facéties louf-louf des Wampas, des Garçons-Bouchers et de Ludwig Von 88. Sans ce photophore, les Bérus auraient-ils gagné le sprint de la zique brindezingue tous genres confondus ? Pas sûr. Il faudra rendre hommage un jour aux éclaireurs : Ramon Pipin, Shitty Télaouine, Rita Brantalou. En attendant, célébrons Raoul Petite et sa figure de proue, l'immarcescible Carton à la voix de rogomme. Combo anarcho-punk tendance Zappa, Raoul Petite a intensifié le rock en ajoutant à la furie sonore une folie visuelle. Dans cette catégorie nouveau cirque (dont ils sont indiscutablement les petits cailloux), nos Raoul fort rêveurs ont créé un univers souvent imité, jamais égalé. Transversale réussite moulinant funk, reggae, rap, électropop, grindcore aimable, les neuf de Raoul Petite balancent un barock'n'roll qui n'a son pareil que dans le souvenir de ceux qu'ont éclaboussé les giclées sonores des Mothers Of Invention au Garrick Theater de New York. Voici les images montrant ce dont la horde est capable. Deux heures de clips, de lives et de backstages traçant un parcours apparu en 1981. Toute une vie dont on regrettera qu'elle ne fût pas filmée par Claude Lelouch. Guy Darol
Frank Zappa, The Torture Never Stops, DVD de deux heures, contient le concert d'Halloween de 1981. Soit le Live donné au Palladium de New York avecRay White, Bobby Martin, Tommy Mars, Ed Mann, Scott ThunesetChad Wackermann. Plus de renseignements sur le contenu du DVDici DVD 9 Dual Layer, NTSC, American English, Dolby Digital 2.0
Lesummer of loveest quadragénaire et l'on assiste à une multiplication d'événements qui fleurissent plus ou moins artificiellement ce souvenir californien.
Il en est un qui mérite une halte prolongée. C'est le documentaire dePola RapoportsurHair, légendaire comédie musicale imaginée parJames RadoetGerome Ragni. Docu suivi d'un film dePhilippe Garrel(Les Chemins perdus 1966 - 1967) réalisé en 1984 et qui présente les activités duLiving Theatre, un concert deDonovanet un enregistrement en studio desWho.
Mais le splendide est dans les bonus.
1h 30 d'archives dontl'île de Wighten 1969, un portrait deWilliam S. Burroughs, dix minutes d'un concert desMothers Of Invention(1968), une interview d'Agnès Vardaet le film d'animation psyché dePeter Foldès,La Belle Cérébrale(1975).
Georges Perecau format DVD, ce n'est plus une fiction. L'INA vient de faire paraître un volume 1 qui réunitRécit d'Ellis Island(1978-1980) deRobert BoberetGeorges Perec,Les Lieux d'une fugue(1978) et 3 entretiens (Lectures pour tous, 1965 et 1967 ;Ciné Regards, 1979). Ce coffret présenté parMyriam Bloedéoffre un supplément CD sur lequel sont gravés laRadioscopie(France Inter) de l'automne 1978 etCinquante choses que j'aimerais faire avant de mourir(Mi-fugue mi-raisin, France Culture), texte publié dans le recueilJe suis né(Seuil, 1990).
Par ailleurs, les éditionsLa Vie est belleannoncent la parution prochaine d'Un homme qui dort, le film deBernard QueysanneetGeorges Perecsorti en 1974.
Il n'est pas impossible de prévoir le contenu duVolume 2qu'éditera l'INA. Ensemble écrivons le sommaire du futur événement.
Selon vous, par exemple,Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz, film deCatherine Binet, a-t-il sa place dans ce volume ?
Cocktail étoupillant à base d'alcool et de méthylène, uncanned heatest une boisson chaude et unboogie bandné à Los Angeles, en 1965, de la rencontre d'Alan Wilsonaka Blind Owl et deBob Hiteaka The Bear. Un DVD impératif retrace l'aventure de ce groupe qui laissa derrière lui quelques bons smash hits :On The Road Again, Going Up The Country, Let's Work Together. L'odyssée qui compta quinze membres et des plus balèzes - parmi lesquels le guitaristeHenry Vestinequi aurait pu être le séide de longue chevauchée d'un certainFrank Zappas'il n'avait usé et abusé de bonbons multicouleurs - est narrée par le joyeux batteur mexicainFito De La Parraqui remplaceFrank Cook(jugé beaucoup trop jazzy) en 1968, l'année de l'opus maximaBoogie With Canned Heat.
Tout est dit et pointilleusement expliqué dans ce parfait film. Et l'on connaît tout désormais des circonstances de la mort du guitariste, harmoniciste (fameux) et chanteur (au falsetto inégalé)Alan Wilson. De même découvre-t-on l'un après l'autre les visages qui se succèdent au sein de cette formation toujours en activité. Désormais privée deBob Hite, décédé en 1981 et deVestine, calenché il y a tout juste dix ans.
Une vraie pièce de collection. Un bel exemple à suivre en matière de DVD musical.
Par un sortilège jeté sur moi au temps que je vécus dans le Ménilmontant (celui de Clément Lépidis, de Jo Privat, de Georges Perec) puis dans le populaire Marais qui n'avait pas effacé ses lézardes, "le grand nom de Paris" (Guy Debord) se rappelle à moi chaque jour, déroulant les images grises de ses façades et un flux de passants qui partagent un même trottoir, celui du "sarcasme de la gaieté" (Chamfort), celui de l'entraide toujours vive. Car alors, la révolte et le rêve composaient ensemble un même chant, celui qui rend possible les jours meilleurs. Le portrait de Ménilmontant-Belleville (Mémoires d'un vieux quartier par Gérard Chouchan et Jacques Krier, 1965) est une clé qui ouvre sur une humanité qui ne dédaignait ni la joie simple du bistrot ni la solidarité avec la révolte, qu'elle soit ravacholesque ou jauréssienne. Car alors on riait de tout, sauf des insurgés, sauf des grévistes qui menaient de justes batailles contre le patronat synonyme de caste vouée à l'oppression des petits et des faibles. Personne ne regimbait à leurs légitimes haros. Nul ne cherchait à briser leurs clameurs. C'était le temps des fêtes et l'on savait alors s'amuser simplement en se moquant d'un chef, d'un quart de chef, d'un tyranneau de chantier ou d'une demi-portion se prenant pour le roi du monde. Le peuple se reconnaissait en tant que peuple sans désirer rejoindre l'autre rang, celui de la domination. On se donnait volontiers la main et on ne la lâchait pas. Le peuple des quartiers vivait alors soudé, humant sans doute le complot qui s'entraînait à éclater la chaîne.
Pour démembrer la fête, pour disloquer la chaîne si bien unie, la solution fut l'arasement. Les nids de "révoltes logiques" (Rimbaud) furent éparpillés au vent. Pioches et boules de fontes se chargèrent de mettre en gravier les bâtiments (jugés infâmes) du petit peuple. On expropria l'entente. On déplaça vers les banlieues le pêle-mêle des fauteurs de désordres. Les fomentateurs excentrés, les quartiers pulvérisés, Paris deviendrait un décor lisse, sans plus de prise pour le foyer d'insurrection. Pour parachever le coup de trait, on lessiva la ville. Elle devint blanche, marmoréenne, tombale comme le long silence.
Je ne pense à Paris que vêtue de noir, écaillée, lépreuse, traversée de rues pavées où pousse la fleur sauvage. Et c'est de mémoire que me vient sa couleur d'endeuillement - elle n'avait jamais digéré le génocide de 1871. Et je la vois distinctement dans un film de François Truffaut (Les 400 coups) ou de Guy Debord. Ce dernier annonce mieux que quiconque la mort des Halles, "ces lieux infréquentables pour les bons bourgeois" (Hubert Juin). L'opération qui consistait à purger le ventre parisien de sa sanie humaine est en effet contenue dans les images de Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps, comme elle est résumée dans cet extraordinaire témoignage offert par La Bibliothèque Volante, cette publication Pauvert orchestrée par Hubert Juin avec des photographies accablantes de Claude Caroly et Hervé Le Goff, les derniers témoins du désastre.
De ce Paris inconfortable pour le bourgeois et si spacieux pour les conciliabules opposés aux "doreurs de proue" (Victor Hugo), il existe des témoignages sur pellicules. Celui de Truffaut déjà nommé. Avec Voici le temps des assassins (Julien Duvivier, 1956 ; DVD René Chateau Vidéo, 2004), les Halles se souviennent de Nerval. Et c'est encore une archive de l'INA qui dit le mieux l'expression immédiate de cette ville dans la ville. Loin des Halles et au bord du boulevard où s'exerçaient le dessein poétique d'André Breton, de Louis Aragon, Louis Malle interpréta Queneau. Zazie dans le métro, est une haletante promenade dans un Paris que William Klein avait astucieusement repeint, sans qu'on le remarque trop.
Au début des années 1980, je m'étais rendu dans le quartier Montparnasse (où n'avaient pas encore passé les bulldozers) pour y voir une collection de films courts réalisés par Jean Rouch, Eric Rohmer, Jean-Daniel Pollet, Jean-Luc Godard, Jean Douchet, Claude Chabrol. C'était dans l'un des Entrepôts où l'on ne projetait que le meilleur du cinéma. Cette suite de films était l'occasion de vérifier certains talents. Ils avaient été réalisés en 1965 et complétaient en quelque sorte ma vision de Paris, nourrie par l'enfance, vitaminée par la lectures des oeuvres de Léon-Paul Fargue, Henri Calet, André Hardellet sur lequel je commençais à travailler.
Ces six réalisateurs exploraient des géographies qui ne m'étaient pas forcément familères. Ainsi de la Place de l'Etoile ou de la Muette. Mais la rue Saint-Denis, la Gare du Nord, Montparnasse et Saint-Germain des Prés que j'avais exploré livraient des secrets qu'il est heureux de pouvoir caresser aujourd'hui. Car j'ai longtemps espéré que ce recueil sorte de nouveau en salle puis qu'il paraisse au format VHS. J'eus même cette idée saugrenue qu'un audacieux parviendrait à le compresser sur DVD. C'est chose faite et le résultat n'est pas décevant. Il convient de se le procurer pour l'étonnante flânerie à rebours et les bonus que l'on a joints. Des interviews de Claude Chabrol, Barbet Schroeder et Jean Rouch. Un portrait de Jean Douchet et la présentation de Noël Simsolo.
Claude Caroly
Enfin, je compte sur vous pour dresser avec moi la liste des oeuvres de cinéma qui illustrent le grand nom de Paris, celui d'avant le crime.
Un nouveau titre de la collectionClassic Albumsse concentre sur deux albums deFrank Zappadatant du début des années 1970 :Over-Nite Sensation(1973) etApostrophe(') (1974). Ce DVD qui promène un long regard sur les trésors (The Vault) est nourri d'appétissantes joyeusetés. Signalons en guise de drôlerie la séquence jouée par les Ikettes.
Comme toujours dans la collectionClassic Albums, ce programme est composé d'interviews, de séquences en studio, d'archives rares, de vidéos privées, ainsi que des prestations scéniques qui nous permettent de découvrir l'histoire de la création et de l'enregistrement de ces deux albums historiques.
Mothers On Tour(circa 1973-74) avec Tom Fowler, Ralph Humphrey, Napoleon Murphy Brock, George Duke, Ian Underwood, Ruth Underwood, Chester Thompson, Bruce Fowler, Jeff Simmons
Bolic Sound Studios(début 1974) avec Bruce Fowler, Debbie Wilson, Linda Sims, George Duke, Tom Fowler, Ralph Humphrey, Ruth Underwood, Napoleon Murphy Brock, Chester Thompson
Interviews recueillies en 2006 : Billy Bob Thornton, George Duke, Ian Underwood, Ruth Underwood, Napoleon Murphy Brock, Warren Cuccurullo, Moon Zappa, David Fricke, Steve Vai, Frank Filipetti, Joe Travers, Gail Zappa, Ahmet Zappa, Dweezil Zappa, Elliot Ingber, Alice Cooper, Ralph Humphrey, Kerry McNabb, Bruce Fowler et David McMacken
Zappa Plays Zappa: Dweezil Zappa--guitare Steve Vai--guitare Napoleon Murphy Brock--voix/saxophone/flûte Joe Travers--batterie/backing vocals Billy Hulting--percussion Jamie Kime--guitare Aaron Arntz--claviers/trompette/backing vocals Scheila Gonzalez--saxophone/flûte/claviers/backing vocals Pete Griffin--basse Glynn Wood--ingénieur son
Le film deJosh Rubindont je vous ai parléiciest disponible en DVD.Wild Man Fischerchante. Wild Man Fischer raconte sa triste vie. Wild Man Fischer ne croit plus qu'il pourrait être une rock star. Son existence est entre les mains de sa vieille tante Josephine et sa vieille tante Josephine hospitalisée, gravement malade, ne sait trop comment le convaincre que le jour où elle repliera son ombrelle, il ne sera pas à la rue. Wild Man Fischer a une crise d'angoisse. Il s'allonge sur le lit de sa tante hospitalisée qui lui caresse la tête.
Wild Man Fischer est l'un de mes héros de jeunesse.
Wild Man Fischer est toujours mon héros.
Il a inventé l'air guitar, les chansons hurlées a capella au coin de la rue.
Il a inventéJoe Cocker. Wild Man Fischer aurait pu être Joe Cocker si Joe Cocker avait été Wild Man Fischer.
J'ai des frissons en l'écoutant chanter "The Circle", "Merry Go Round".
Peut-être que moi aussi je déraille.
Josh Rubina fait un film formidable où l'on peut entendreFranketGail Zappa, Dr Demento, Mark Mothersbaugh(Devo),Al Weird Yankovic, Solomon Burke, Barnes & Barnes.