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LITTERATURE TUMULTUAIRE - Page 9

  • GHERASIM LUCA

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    Depuis le 11 juillet et jusqu'au 20 septembre se tient à Marseille (au Centre International de Poésie) une exposition Ghérasim Luca (1913-1994).

    Cet aventurier du verbe qui ricoche connu pour sa poésie et ses performances vocales n'a que rarement bénéficié d'une attention pour ses cubomanies.

    C'est ici fait. Comme de montrer les liens qui unissent ses écrits à ceux de Victor Brauner, Jacques Hérold, Wilfredo Lam, Michel Hertz, Micheline Catti, Piotr Kowalski ...

    Une exposition considérable auquel il sera donné de voir, d'entendre, d'admirer (mirabile visu) l'art lullique de Ghérasim Luca qui ne daignait être roumain puisqu'il se disait apatride.

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    Centre International de poésie Marseille

    2, rue de la Charité

    Marseille

    www.cipmarseille.com

    Ghérasim Luca chez José Corti

  • BIENVENIDO MERINO ❘ O

     

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    Bienvenu Merino est l'auteur de Diarrhée au Mexique, oeuvre qu'il convient de placer dans le sillage d'Antonin Artaud et d'Arthur Cravan, de François Rabelais et d'Ambrose Bierce, de Francis Picabia et de François Augiéras. Du grand oeuvre alchimique. Un magnum opus. Depuis plusieurs semaines, Bienvenu Merino anime (ou plus exactement agite) avec Josette Farigoul et votre serviteur un site dédié à la Rue du Pressoir, espace réservé aux habitants d'un quartier (Belleville-Ménilmontant) mis en pièces à la fin des années 1960. Le site de la Rue du Pressoir cligne souvent des yeux du côté de Louis Chevalier et de Guy Debord, de Georges Perec et de Clément Lépidis, de Jo Privat et d'Albert Lamorisse.

    Mais Bienvenu Merino alias Bienvenido Merino réserve d'autres surprises ainsi qu'en témoigne ce O, Voyelle voyou voyant et vivifiant.

    Extrait de la préface :

    "Le texte qui accompagne la reproduction de l’œuvre, dans ce fac-similé, a été écrit presque vingt ans après la construction  de l’original sur plaque d’acier en 1985. Je n’en avais jamais eu, auparavant, ce besoin en complément de mon travail pictural. Non que je veuille ici tenter d’éclairer une démarche ou essayer de démêler ce qui est au plus profond de moi, inextricable. Ces quelques lignes et  formes, nées sur l’acier, au charbon de bois, à l’encre et à la craie, frêles comme des ailes de papillon, donnent à l’œuvre, la grâce de l’équilibre et aussi une fragilité, qui évoque la beauté, la douleur et la complexité de l’être et du Monde."

    Edité par Isabelle Venceslas, 2002

    Édition de luxe, petit tirage, numéroté et signé

    Format : 25,5cm x 32cm .

    A commander chez l’auteur

    vent.libertad@free.fr

  • HENRY MILLER A LA TELEVISION

    Entre 1965 et 1970, dans son émission Le Sel de la semaine (Radio Canada), Fernand Seguin invita quelques jolies plumes, parmi lesquelles Anaïs Nin, Lawrence Durrell, Jack Kerouac. Voici Henry Miller. Entendre et voir le grand vivant est toujours une expérience roborative.

     


    ARCHIVES DE L'EMISSION LE SEL DE LA TERRE

    http://archives.radio-canada.ca/emissions/411-12731/

  • ROBERT GIRAUD ❘ PARIS, MON POTE

     

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    Comme un avant-goût de la biographie qu'il écrit au sujet de Robert Giraud (1921-1997), Olivier Bailly nous indique les amers en pleine ville que fréquentait l'écrivain. Il nous le décrit "sécot", "choucard" et il nous semble que ce portrait peint au vocabulaire des rues (mais alors pavées et presque toujours vernissées) est une invitation à partager le vin de comptoir. Robert Giraud fut l'auteur du Vin des rues (Denoël, 1955), de Carrefour Buci (Le Dilettante, 1987) et de Lumières du zinc (Le Dilettante, 1988), trois livres phosphorescents qu'il convient de porter en soi pour entrer dans Paris par la porte des bars où l'amitié est un raout.

    Dans son avant-texte, Olivier Bailly nous met en bouche. Il évoque l'antiquaire Romi, le café-tabac de l'Institut cornaqué par Fraysse, hauts lieux des homériques fiestas. Rendez-vous des piétons de Paris, ces commerces enjoués s'animent tout à coup de présences absentes : Jean-Paul Clébert, Jacques Yonnet, Albert Vidalie, Antoine Blondin, Robert Doisneau, André Hardellet, René Fallet. Robert Giraud est là, à l'épicentre de nos regards. Il observe. Il commente. Ses mots coucheront sur le papier les vivants de Paris, un Paris antérieur à la folie des boules de fonte, au maniement du bulldozer, à la destruction des façades anthracite.

    Il paraît que Paris, mon pote fut refusé par l'éditeur Denoël. On est scié à la base. Ce recueil d'enluminures est l'un des plus beaux livres jamais écrit sur le Paris de l'après-grand schproum. Un guide nous prend par la main et nous fait découvrir la ville des vieux métiers et des Gitans, le canal Saint-Martin, les puces de Clignancourt dont on apprend (tout en flânant) qu'elles occupent les terrains de l'Assistance Publique offerts aux miséreux. On traverse le Pont des Arts en compagnie de Nénette, de Milo et l'on s'arrête devant les oeuvres de Maurice Duval, inaccessibles à notre porte-monnaie.

    Surtout, nous sommes portés sur les échasses d'un style qui nous fait voir la ville et son ciel. Un grand style dont on n'a pas idée puisque les historiens de la littérature manquent de le mentionner.

    Au chapitre des vieux métiers, ceci :

    "Le chiffonnier n'est pas un entrepreneur de pompes funèbres, et sa voiture une véritable fosse commune. Il effectue son travail non pas à la sauvette, mais à la vue de tout le monde. Il n'est jamais satisfait de son chargement, c'est un ogre, et rien n'échappe à son appétit.

    Exhumés des caves et des greniers, les objets les plus divers sous leur poussière et leurs toiles d'araignées s'entassent sur son véhicule, et par ce simple fait prennent un nouveau départ dans la vie. Le curieux est son auxiliaire le plus précieux. L'oeil attiré par la cage démodée, la carafe sans bouchon, le cadre doré, le képi à plumet ou la bouilloire au cuivre bosselé, il songe un instant avant de se décider à acquérir le bougeoir qui encombrera la cheminée du salon déjà surchargée par des générations de souvenirs de famille.

    Car le chiffonnier aux mains grises, aux vêtements décorés par le sable du temps, est le meilleur marchand de rêves palpables que l'on puisse rencontrer."

    Robert Giraud est cet autre "marchand de rêves palpables" que je vous souhaite de connaître. Paris, mon pote est sûrement l'une de ses meilleures adresses. Avec ce livre comme vade-mecum vous arpenterez la ville à rebours et sous le neuf du plastique et du verre vous verrez apparaître d'anciens estaminets enfumés et joyeux. Votre vue n'étant pas brouillée par l'alcool (ou autre chose) vous aurez simplement subi l'effet Giraud, la magie palimpseste. Guy Darol

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    ROBERT GIRAUD

    PARIS, MON POTE

    LE DILETTANTE


     

    www.ledilettante.com/

    http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/


    A paraître

    MONSIEUR GIRAUD, VOUS NE SEREZ JAMAIS UN GARCON SERIEUX par Olivier Bailly

    EDITIONS STOCK, COLLECTION "ECRIVINS"

     

  • ANTHOLOGIE DE LITTERATURE OUBLIEE ❘ JEUDI 10 AVRIL ❘ LIBRAIRIE L'ATELIER

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    Les éditions MTL, d'une part,
    les éditions Attila, d'autre part,

    organisent une lecture au mois d'avril autour du livre Perdus/Trouvés.


    PERDUS/RETROUVES

    Librairie L'Atelier, 58 rue du Jourdain, Paris 20e
    jeudi 10 avril 2008, à partir de 20h

    Au programme, des textes de Marc Agapit, Jean-Marc Aubert, Hans Fallada, O.Henry & Paul Scheerbart.
    Il s'agit d'une lecture classique de textes du volume, par une comédienne, assortie d'un jeu (moins classique) de questions/réponses avec le public.

  • LE GROGNARD ❘ SOLITAIRE OU SOLIDAIRE ?

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    « Chacun, marchons pour notre joie. » Zo D’axa

    Stéphane Beau m'a offert le redoutable privilège de co-animer avec lui le n°5 de sa revue le Grognard, un numéro spécial intitulé Solitaire ou solidaire ? On y remue les « boues chaudes et rassurantes de l’illusion, des illusions … » « illusion démocratique, illusion fraternitaire et égalitaire, illusion de la valeur morale du travail etc … Illusions, illusions, illusions !» (édito, S. Beau et S.Prat). Un bourbier chimérique tel qu'aujourd’hui hédonistes, individualistes ou simples vivants se voient opposer une suspicion permanente d'égoïsme, de cruauté coupable, voire criminelle.

    Solitaire ou solidaire ? s’ouvre sur un entretien avec Philippe Corcuff, mené par le fondateur du Parti Individualiste Unifié lui-même (le fameux P.I.U) : Stéphane Beau en personne. Philippe Corcuff y retrace avec une clarté remarquable une recherche éminemment complexe, concernant l’Individualisme, précisément, et un parcours pour le moins méandreux, intellectuel comme politique. Quoiqu’il en soit, sa méthode sociologique (relationniste : où individus et collectifs sont des réalités secondes par rapport aux relations sociales qui les réalisent) et la philosophie pratique qui l’anime (vers une sociale-démocratie libertaire ! Nom d’un barbarisme de barbare !…), l’ouvrent à des chantiers intellectuels tels que je n’imaginais personnellement pas qu’il en existât encore... Comment ?! On pense encore, aujourd’hui ?! On cherche ? Quelle perte de temps inattendue ! Mais, dîtes-moi,  Philippe Corcuff ne serait-il pas un brin fainéant, hédoniste & compagnie ?

    La Fiesta pour l’oisiveté de Guy Darol agit sur ce Grognard comme un sommet familier, une parole qui se lève et se pieute avec le jour, avec la tranquillité de ses gouffres, les « flots de ses feux » (Rimbaud). Salve poétique contre le mot travail et ses renoncements menteurs, ses impasses, ses feintes, ses supercheries macabres, la « fiesta » nous livre relief et contraste, sens du débordement et du retrait, du « ralentissement du temps », sur un plateau foisonnant de sagesses interdites, où les dites illusions sautent aux yeux, évidentes, noires et absurdes. Un brûlot « déberluant », solaire, vif, danseur. L’ agitateur conseil s’y joue personnellement, la mémoire longue et festive, formidablement accompagné, habité. Forme et fond liés corps et âme, rien à dire. La vie.

    L'autre sommet se nomme Edward Carpenter, poète anglais, ami de Walt Whitman et continuateur de son socialisme en acte. L’extrait que nous publions de La civilisation, sa cause et ses remèdes, datant de 1895, projette de bien cruelles lumières, lunaires et pleines, sur la consomption sociale de nos « nations policées », par contraste avec l'incontestable santé de l'humanité pré-morale, barbare, abordée ici à travers des réflexions-témoignages ou ethno-philosophiques ( l’ «Ancient Society » de Lewis Morgan, élevé parmi les Indiens de l’Iroquois, « travels on the Amazon » de Wallace, « Our wild Indians » de Dodge, entre autres compagnonnages sauvages…). Santé pré-morale encore souveraine, agissante, relativement épargnée par notre Civilisation définie par Carpenter comme maladie, comme perte d’unité…   
    Solaire et lunaire, la cosmogonie limpide de ce
    Grognard pouvait encore bercer tendrement les « berlurés » les plus endurcis si au contraire, à mesure que s’est levée la purée de pois des opinions qui nous tiennent lieu de liberté de pensée, on n’avait commencé de distinguer quelques voies (et voix) s’y côtoyer ou s’y croiser déjà, sans le savoir, quelques chemins qui ne mènent généralement nulle part, et fuient le plus souvent les lendemains qui chantent comme l’anesthésie du présent perpétuel, solitaires parfois, aussi, mais dont la défiance vis-à-vis de l'illusion collective et individuelle est l'atmosphère commune. Stéphane Prat

    Individualistes, j’m’enfoustistes, fainéants, oisifs, solitaires et solidaires, curieux acteurs des mots et auteurs de vos existences, le Grognard n°5 arrive près de chez vous ! ...

    Au sommaire :
    Philippe Corcuff : Entretien  -  Du relationnisme méthodologique à la Social-démocratie libertaire - Christian Tanguy : Deux chants solidaires (poème) - Stéphane Prat : Le Parti de la fainéantise - Serge Muscat : Les Illusions du 21e siècle - Edward Carpenter : La Civilisation, sa cause et ses remèdes - Fred Johnston : Aux yeux bandés (poème) - Stéphane Beau : Manifeste du Parti Individualiste - Guy Darol : Fiesta pour l’oisiveté - Bruno Toméra : Physique des poivrots - Stéphane Prat, Pascale Arguedas :  Du côté des livres

    Sortie le 1er mars

    Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre exemplaire (7 €) par mail à l’adresse suivante : revue.le.grognard@gmail.com .

    Web : LE GROGNARD

     

  • HENRI CHOPIN

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    Henri Chopin (1922-2008), poète sonore
    Pour le son

     

     

  • JEAN-LUC MOREAU ❘ SIMONE DE BEAUVOIR

     

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    Les célébrations tombent à verse sur le centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir. Remémorations tabloïd et hertzienne vont bon train, soulignant (à juste titre) l'engagement pionnier, militance de toute une vie, cause des femmes. Quotidiens, hebdomadaires, radios, téloches nous le rappellent. Simone de Beauvoir se voulut femme indépendante. (« On ne naît pas femme : on le devient... C'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu'on qualifie de féminin. » ) Quelques-uns de ses ouvrages sont cités qui renvoient le spectateur hâtif, avide d'images flash et de brèves expédiées, à une oeuvre qu'il ne lira peut-être jamais. Tout va si vite.

    Hommages rapides. Hommages de circonstance. Le nom de Simone de Beauvoir nous reviendra en 2036, un demi-siècle après le trépas. Quelques livres cependant vont plus loin que l'oeillade. Peu cités par des médias qui ne semblent pas au courant. Ceux d'Huguette Bouchardeau, de Danielle Sallenave méritent lecture. Ce sont auteurs qui ont beaucoup à dire. Jean-Luc Moreau n'a pas cherché dans le calendrier des nécrologies fameuses pour cadrer un sujet qui ferait parler de lui. Le théoricien de La Nouvelle Fiction, meilleur exégète de l'oeuvre de Frédérick Tristan et contributeur de qualité aux revues La Presse Littéraire et La Soeur de l'Ange, possède un certain bagage qui l'autorise à écrire sur Simone de Beauvoir. Jean-Luc Moreau a publié Le Paris de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir (Editions du Chêne, 2001) et Sartre, voyageur sans billet (Fayard, 2005), deux sommes incontournables.

    Avec Simone de Beauvoir, Le goût d'une vie, Jean-Luc Moreau pose, d'une certaine façon, la dernière pierre d'un triptyque mis en chantier il y a sept ans. Mais il serait assez stupide de croire que cet écrivain (nouvelliste, essayiste, traducteur) s'est mis au goût du tandem Sartre/de Beauvoir à la lisière du nouveau siècle. Ancien professeur de philosophie, ce membre de l'ex-revue Roman est un lecteur complet, un connaisseur passionné, un passeur et, disons-le, un herméneute au style limpide.

    Clair, son point de vue est clair. Tout est inclus dans le titre qui soutient cette évocation de Simone de Beauvoir : Le goût d'une vie. Son essai (un coup de maître !) consiste à exposer (livres et biographèmes à l'appui) l'ensemble des caractéristiques gustuelles  qui traversent une oeuvre, une vie. Nulle anecdote faquine, Jean-Luc Moreau écrit textes en mains. Ceux de Simone de Beauvoir évidemment, de Sartre bien sûr, de Nelson Algren, il va de soi. Autres encore. Il élabore autour du goût un tracé savant, sorte de spire entretressée, qui dit chez Simone de Beauvoir l'impulsion de vie. Depuis la colère en triomphe jusqu'au triomphe de la détresse.

    Approche d'une vie, réflexion élucidante, Simone de Beauvoir, Le goût d'une vie est à mon sens l'ouvrage qu'il convient de posséder pour comprendre ce que signifie, pour un écrivain née femme en 1908, aimer  la littérature, admirer le geste d'écrire,  chercher le bonheur. D'une écriture alliée à la promenade, souple, chaleureuse, tactile, Jean-Luc Moreau convie chaque lecteur curieux de connaître (de connaître vraiment) le feuilleté de la vie de Simone de Beauvoir (ambiguïté, multiplicité), ses enthousiasmes, ses inquiétudes, ses terreurs. Et, comme après la lecture d'un grand livre, on en ressort un peu moins bête.

    JEAN-LUC MOREAU

    SIMONE DE BEAUVOIR, LE GOUT D'UNE VIE

    ECRITURE

    369 pages, 22 €

    www.editionsarchipel.com

     

  • PERDUS/TROUVES ❘ LITTERATURE OUBLIEE

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    De Pierre Humbourg à Paul Scheerbart, l'Anthologie de la littérature oubliée concoctée par Benoît Virot réunit des pages rares d'écrivains connus mais oubliés (Sherwood Anderson, Adolfo Bioy Casares, Loys Masson ...), oubliés mais connus en leur temps (Ring W. Lardner, Gaston de Pawlowski, Henri Avelot ...), toujours exceptionnels, tant même que certains (Israël Zangwill) ont introduit en nos langues véhiculaires des formules définitives. Nous n'en dirons pas plus. Car voici un ouvrage lentement composé, soigneusement imprimé et formant des clartés (là où d'obscurs succès prétendent à l'illumination), qui ne demande qu'à être lu sans trop de commentaire en lard. Je ne suis pas mécontent d'y avoir mis en escarboucle l'auteur de La Comtesse tatouée dont on découvrira ici (à plaisir, assurément) Les Mystères rouges de l'hôtel Fornax.

    Et comme il est dit en quatrième de couverture, voici "Une épique publication de Monsieur Toussaint Louverture. 25 euros, merci beaucoup".

    PERDUS/TROUVES

    ANTHOLOGIE DE LITTERATURE OUBLIEE

    Pierre Humbourg - Jean Duperray - Hans Fallada - Noël Calef - Sherwood Anderson - André Baillon - William Sansom - Gaston de Pawlowski - O.Henry - Israël Zangwill - Jean-Marc Aubert - Henri Avelot - François Valorbe - Ring W. Lardner - Adolfo Bioy Casares - Yvonne Escoula - Hanns H. Ewers - Loÿs Masson - Clark Ashton Smith - Marc Agapit - Robert Crégut - Paul Scheerbart

    Editions Monsieur Toussaint Louverture

    26 rue de l'Etoile

    Toulouse

    www.monsieurtoussaintlouverture.net

    544 pages

  • LES FILLES DE L'ABSINTHE ❘ KIKI DE MONTPARNASSE

    VENDREDI 28 DECEMBRE A 19H00

    A LA PETITE LIBRAIRIE
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    LECTURE ET CHANSONS

    DES « FILLES DE L’ABSINTHE »


    POUR TERMINER L’ANNÉE EN BEAUTÉ à la Petite librairie, Les Filles de l’absinthe nous proposent des chants de Noël inédits, en interprétant des chansons peu connues des années 30 à 50, des textes souvent humoristiques, vivants et d’actualité. Elles liront aussi des extraits de Souvenirs retrouvés de Kiki de Montparnasse (Editions José Corti).Souvenirs retrouvés est un livre entré dans la légende en 1929 quand les services de J. E. Hoover le censurèrent aux Etats-Unis, alors qu’Ernest Hemimgway avait rédigé la préface de l’édition. La censure américaine ne supportera pas le style leste de ses histoires et le livre entrera dans la légende, interdit comme Ulysse de Joyce.
    Les Filles de l’absinthe, c’est trois filles, un piano, une contrebasse et la voix de Viviane Marc, qui avait déjà mis en musique le 21 juin dernier, à la Petite librairie, Les Anges, Violeta, le roman de Dulce Maria Cardoso (Ed. L’esprit des péninsules).

    Kiki de Montparnasse
    Souvenirs retrouvés

    Editions José Corti
    319 pages
    19 euros

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    …………………………………………………

    entrée libre

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    La petite librairie

    association Zédélé

    29 ter rue de la République

    29200 Brest

    Tél. 02 56 29 06 35

    Mél. librairie@zedele.net

    ouvert du mardi au samedi

    de 14h à 19h30