Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LITTERATURE TUMULTUAIRE - Page 5

  • CAPHARNAUM AUX EDITIONS FINITUDE

     

    capharnaum.jpg

     

     

    C'est l'écho d'une émotion. Un retour de béatitude. L'exaltation qui continue.

    L'été 1981 paraissait la première livraison de la revue Grandes Largeurs. J'apprenais à aimer Calet. Tout un numéro avec Paul Guth, Antoine Blondin, Georges Henein et Jean-Pierre Enard. Le tout sur le tout était à ma disposition à la Librairie de la Commune de la Butte-aux-Cailles. Tout Calet disponible s'y trouvait. Grandes Largeurs était la revue par laquelle on entrait à jamais dans l'univers à rebours du créateur de La Belle Lurette. Et cela nous entraînait du côté de Paroutaud, de Bove, de Gadenne, de Forton, de Guérin, d'Hyvernaud.

    Eté 2010, voici Capharnaüm, Raymond Guérin au bain. La couverture nous fait un coeur plus jeune. On se sent alerte tout à coup. On va découvrir de nouveau. On va s'enthousiasmer. Tout l'été sera beau grâce à cette revue qui promet de paraître une fois par an dans le meilleur des cas.

    On retrouve l'alacrité. Au programme de Capharnaüm, c'est beau fixe avec Raymond Guérin, Eugène Dabit, Marc Bernard, Jean-Pierre Martinet, Michel Ohl, Robert Louis Stevenson et Georges Arnaud. Il y a vacance à toutes les pages. Vacance et mélancolie.

     

    CAPHARNAUM Numéro 1

    95 pages, 13 €

    Editions Finitude

    14, cours Marc-Nouaux

    33000 Bordeaux

     

  • PATRICE DELBOURG ❘ L'HOMME AUX LACETS DEFAITS

     

    delbourg.jpg

     

     

    Patrice Delbourg a la fortune du titre. Il fait mouche avec Signe particulier endurance, Vivre surprend toujours, journal d'un hypocondriaque, En vamp libre, Absence de pedigree, Exercices de stèles ... Bien sûr Patrice Delbourg est le camaro des Papous dans la tête (France Culture) depuis jolie lurette. Il s'y connaît en jonglage de mots. D'ailleurs, il est l'auteur des Jongleurs de mots (Ecriture, 2008), ouvrage bien aussi nécessaire que Les Désemparés (Le Castor Astral, 1996).

    Il a reçu le prix Max Jacob pour Génériques (Belfond, 1983), le prix Apollinaire pour L'Ampleur du désastre (le cherche midi, 1995). C'est bien. Il serait temps de lui décerner l'Emmanuel Bove, mais ce prix est-il distribué ? Pourquoi cette auréole ? Parce que Patrice Delbourg est circonvoisin de l'auteur de Mes amis. Il sait faire marcher les choses pour qu'elles aillent de travers, et de préférence à l'abîme. Ce poète, romancier, essayiste est doué pour la déréliction, surtout pour la déréliction souriante.

    C'est d'abord un écrivain-artiste, un plasticien de la langue comme il est rare d'en trouver de nos jours. Il faut remonter aux temps anciens, sans doute à Huysmans, et redescendre par des chemins flexueux où s'entendent encore un peu les voix d'André Frédérique, de Maurice Blanchard ou d'Yves Martin. Patrice Delbourg croit au style. Le sien se reconnaît d'assez loin. Il est travaillé au corps et plus précisément au corps égrotant, bancale, nauséeux. Patrice Delbourg n'a jamais cru à la grande santé. On voit bien, en le lisant, que l'homme est une apocalyspse née, un vertige permanent et sans doute même une succession de chutes.

    Son nouveau roman peaufine encore l'accompagnement des parcours de biais. Cette fois, il emboîte le pas d'un perdant magnifique. Et c'est Lucien Gaulard, inventeur du transformateur électrique et voyageur léger. L'ingénieur dédaigne les procédures qui valident. Il se fiche de faire valoir son génie. Non seulement il refuse de déposer des brevets mais il n'accroche à sa personne aucun papier d'identité. Il est Lucien Gaulard parce qu'il faut bien porter un nom.

    Patrice Delbourg est un guide idéal. Il aime les perpendiculaires de la rue Vieille-du-Temple où naquit Lucien Gaulard, le 16 juillet 1850. Il connaît son Marais par coeur. Le Marais est son palud et sans doute sa maladie. On le visite dans le sillage titubant d'un grand homme, une figure à qui l'on doit l'illumination de nos villes, un de ces rêveurs qui suspendent le songe à un crochet, suivant le geste de Nerval. Nous sommes en 1888 et l'on marche sans cesse. On dérive avec Lucien Gaulard. Parfois on tombe dans le canal Saint-Martin et l'on se réveille dans une cellule capitonnée, du côté de Charenton. Il arrive que l'on croise d'imposantes silhouettes : Emile Zola, Charles Cros, Alphonse Allais. Souvent, on rencontre des gens sans importance, le peuple des livres de Patrice Delbourg, son humanité claudicante.

    L'homme aux lacets défaits (son dixième roman) aurait pu s'intituler Lucien Gaulard 1850-1888. Cela aurait sonné comme un Amour de Pierre Neuhart, une expédition au ras du bitume avec Emmanuel Bove. Patrice Delbourg ne s'est pas servi de Lucien Gaulard pour faire la promotion de son livre. Il aurait pu. On aime tant aujourd'hui la publicité, qu'un fantôme devienne illustre le temps d'une opération commerciale. Cet écrivain n'est pas friand d'esbroufe. C'est un grand. C'est un très grand. On ne va pas attendre trop longtemps avant d'applaudir à son style. Il ne serait pas malheureux qu'on le reconnaisse avant des lustres. Car, tout de même, c'est l'inventeur de la transformation électrique en prose comme en poésie.

     

    L'HOMME AUX LACETS DEFAITS

    Patrice Delbourg

    le cherche midi éditeur

    204 p., 15 €

    EN LIBRAIRIE LE 26 AOUT 2010

     

     

    CONSULTER

    LE SITE DE PATRICE DELBOURG


  • PACOME THIELLEMENT AU PALAIS DE TOKYO

     

    p thiellement la main gauche.jpg
    Pour parler de La Main Gauche de David Lynch (P.U.F., 2010),
    De Twin Peaks,
    De la fin de la télévision,
    Du capitalisme comme religion,
    De Lost,
    De la contre-initiation,
    De la rose bleue,
    Du monde des formes en suspens,
    De Billie Holiday et de Led Zeppelin,
    Du cercle des douze sycomores,
    Des visages des stars qui refusent de s'évanouir dans l'air subtil
    Et du sentiment qui nous prend quand nous regardons vers l'Ouest,
    Une rencontre est organisée entre Laurent de Sutter (écrivain, directeur de la collection "Travaux Pratiques" aux P.U.F.) et Pacôme Thiellement,

    Jeudi 20 Mai 2010 à 19h
    à la Librairie du Palais de Tokyo
    13 avenue du Président-Wilson
    75016 Paris


    Elle sera suivie d'un dialogue avec les personnes présentes, d'une séance de signatures, et, bien sûr, de la destruction et de la reconstruction des mondes.

    CONSULTER

     

  • SALON DU LIVRE LIBERTAIRE

     

    LIBERTAIRE.jpg
    LIBERTAIRE_0001.jpg
    CONSULTER

    SALON DU LIVRE LIBERTAIRE

     

  • RENAISSANCE DE LA REVUE TANGO

     

    Tango 1.jpg

     

     

    La revue Tango manquait à notre paysage. Il n'y eut rien d'équivalent après sa disparition. Une fausse disparition. Car la voici toute prête à renaître. Le premier mai, reviendra la revue qui faisait du tango un style englobant tous les styles.

    CONSULTER

    LE SITE DE LA REVUE TANGO

    VOIR


    Jean Louis Ducournau

  • TOMBEAU POUR LES RARES

     

     

    Tombeaupourlesrares.jpg

     

     

    Tombeau pour les rares. Édition de Corlevour. mars 2010.144 p. 24 x 31 cm 

    Présentation : 

    Empruntant son nom au genre littéraire du Tombeau (déploration funèbre et monumen- 

    tale), cette exposition est une suite de vingt-sept portraits d’écrivains réalisés par le peintre et 

    poète Nicolas Rozier accompagné dans l’édification du Tombeau par vingt-neuf écrivains. 

    De septembre 2008 à novembre 2009, Nicolas Rozier a dessiné sur toile le portrait « inté- 

    rieur » des écrivains qui lui sont chers : 27 auteurs défunts réunis en ce livre intitulée Tombeau 

    pour les rares où Villon, Baudelaire et Artaud côtoient Ilarie Voronca, Gérald Neveu et Francis 

    Giauque. Les écrivains du Tombeau, des poètes essentiellement, exceptés Léon Bloy et Van Gogh, 

    sont ici réunis sous l’égide d’une «fragilité surpuissante», d’une faculté d’attaque dans le langage 

    qui les distingue radicalement jusqu’au franchissement du mur des paroxysmes où la littérature 

    devient une écriture de cœur. En vis-à-vis des portraits, Nicolas Rozier a invité 27 auteurs (dont 

    Zéno Bianu, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Jacques Ancet…) à écrire sur leurs grands 

    aînés, le portrait écrit répondant au portrait dessiné. 

     

    Nicolas ROZIER, né en 1971, vit en Belgique où il écrit et dessine. Ses œuvres exposées en France et 

    en Belgique ont croisé les textes de Zéno Bianu, Pierre Dhainaut, José Galdo, Charles Dobzynski et 

    Olivier Penot-Lacassagne. Marcel Moreau a salué son travail dans la revue Nunc. Les revues Sorgue, Pyro, 

    Thaumaet Nunc ont accueilli ses dessins et ses textes. L’Écrouloir, écrit d’après un dessin d’Antonin 

    Artaud, est paru aux éditions Corlevour, en 2008 après un premier livre, L’Espèce amicale, (poèmes et des- 

    sins) chez fata morgana en 2006. L’astre des anéantis paraîtra en 2010 aux éditions de corlevour. 


    SOMMAIRE 

    Nicolas ROZIER Avant-propos 

    Pierre DHAINAUT ...Dans l’errance le désir de poursuivre... 

    Marcel MOREAU Introduction 

    LES RARES 

    Olivier PENOT-LACASSAGNE AntoninArtaud 

    Jean-Yves MASSON François Augiéras 

    Christophe VANROSSOM Charles Baudelaire 

    Pierre DHAINAUT Maurice Blanchard 

    Michel FOURCADE Léon Bloy 

    Jacques ANCET Alain Borne 

    Eric FERRARI Paul Chaulot 

    Patrick LAUPIN Luc Dietrich 

    Zéno BIANU Jean-Pierre Duprey 

    Charles DOBZYNSKI Benjamin Fondane 

    Jean Pierre BEGOT André Gaillard 

    José GALDO Francis Giauque 

    Marie-Hélène POPELARD Roger-Gilbert Lecomte 

    Marie-Claire BANCQUART André Laude 

    Alain MARC Laure 

    Didier MANYACH Gérald Neveu 

    Christian DUFOURQUET Jacques Prevel 

    Daniel GIRAUD André de Richaud 

    Jean-Yves BÉRIOU Arthur Rimbaud 

    Éric BROGNIET Armand Robin 

    Guy DAROL Stanislas Rodanski 

    Alain HOBÉ Colette Thomas 

    Guy BENOÎT Paul Valet 

    Marie BAUTHIAS Vincent Van Gogh 

    Serge RIVRON François Villon 

    Yves BUIN Ilarie Voronca 

    Muriel RICHARD-DUFOURQUET Unica Zürn 

    Patrick KRÉMER Le Soleil noir de la rareté 

    Arlette ALBERT-BIROT Extrême oxymore 

    Alain TOURNEUX & GérardMARTIN 

    Benjamin FONDANE 146x114 cm

     

     

    EXPOSITIONS : 

    TOMBEAU POUR LES RARES 

    NICOLAS ROZIER 

    Portraits d’écrivains 

    Musée Arthur Rimbaud-Médiathèque «Voyelles» 

    Quai Rimbaud 08000 Charleville Mézière 

    Exposition du 19 mars au 9 mai 2010. 

    Rencontre-lecture le samedi 24 avril 2010  animée par Arlette Albert-Birot, Présidente du Marché 

    de la Poésie.Présentation des œuvres de Nicolas Rozier à 17 h, puis lectures, à la médiathèque Voyelles 

    à partir de 18h30, en présence des écrivains Zéno Bianu, Eric Brogniet, Pierre Dhainaut, Olivier Penot- 

    Lacassagne, Marie-Hélène Popelard et Christophe Van Rossom. 

     

     

    Halle Saint-Pierre 

    2, Rue Ronsard 75018 Paris 

    exposition du 4 au 30 juin 2010 (10h/18h) 

    vernissage-lectures le jeudi 3 juin à partir de 18h 

    lectures le samedi 5 juin à 15h et le dimanche 13 juin à 18h 

     

    Tombeau pour les rares

    Editions de Corlevour,

    Mars 2010

    144 pages, 30 €

     

    EDITIONS DE CORLEVOUR / REVUE NUNC 

    Rédaction : Rue Alphonse Hottat, 26 1050 BRUXELLES Belgique. 

    Tél : +32 (0) 473 89 84 01 

    reginaldgaillard@aol.com 

    SIÈGESOCIAL: 97, rue Henri Barbusse 92110 CLICHY

     

    CONSULTER

    LE SITE DES EDITIONS CORLEVOUR


     

     

  • NERVALIENNES ❘ JACQUES DEMARCQ

     

    nerval.jpg

     

     

    Lisez cette formidable invitation à découvrir Nervaliennes, le nouvel ouvrage de Jacques Demarcq publié chez José Corti.

     

    jacques_demarcq.jpg"Nerval m'est un vieil ami. Peu enclin au romantisme, je me suis souvent demandé ce qui me liait à lui. J'étais, je suis toujours fasciné par les sonnets des Chimères, bien sûr : leur énigme et leur limpidité tout à la fois. Mais c'est surtout dans Sylvie et ses autres récits du Valois que je me promenais ; j'y retrouvais un peu de mes paysages dans une contrée proche.

    Je me suis mis à écrire avec lui. J'ai emprunté la trame d'un de ses contes pour un livret d'opéra dont le style, certes, est aux antipodes du sien. Plus tard, j'ai retracé sa vie dans la bouche d'un enfant. Entre temps, je lisais et relisais Sylvie, Aurélia, et ses autres textes. Plus j'allais, plus son écriture acquérait une vie autonome, détachée de sa biographie et des paysages qu'il a parcourus, pour s'engager avec une incroyable lucidité dans la folle aventure des signes.

    Comme l'a senti Proust, il est l'anti-Sainte-Beuve : sa vie l'explique peu. Son œuvre montre avec douceur qu'un être humain vient moins au monde qu'il ne tombe dans un langage : une mise en forme de la réalité dont les bases culturelles, toujours un peu mythiques, recèlent désirs et dangers. Nerval ne m'en est devenu qu'un ami plus intime." Jacques Demarcq

     

    NERVALIENNES

    Jacques Demarcq

    José Corti éditeur

    Février 2010

    144 pages, 18 €

     

     

     

     

     

     

  • JEAN-LUC MOREAU ET L'INTOUCHABLE CAMUS

     

    moreau camus.jpg

     

     

    Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, de nombreux livres ont paru, le plus souvent célébratifs, qui composent un monumental cénotaphe. L'un d'eux, cependant, ne chante pas à l'unisson par la quantité de questions qu'il pose, notamment au sujet du lecteur qu'était Camus, hâtif dans ses comptes rendus. Le titre de cet essai, Camus l'intouchable, pourrait être pris comme une défense becs et ongles de l'écrivain. Fausse piste. Ici, on examine entre les lignes et à la loupe. On constate que Camus pratique la lecture et le commentaire sommaires. On ne dit rien de mal. On ne participe pas d'une entreprise de démolition. On construit.

    Jean-Luc Moreau, l'auteur de l'investigation, est rédacteur-en-chef de la revue La Sœur de L'Ange (Editions Hermann), il fut membre du comité de rédaction de la défunte revue Roman (Presses de la Renaissance), surtout il est le théoricien de la Nouvelle Fiction, un remarquable connaisseur de l'œuvre de Frédérick Tristan et un biographe de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Autant dire que son avis est celui d'un spécialiste des domaines philosophiques et littéraires.

    Poursuivant l'entreprise critique de Jean-Luc Steinmetz (Lautréamont, Œuvres Complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade), Jean-Luc Moreau examine « Lautréamont et la banalité », l'article de Camus donné aux Cahiers du Sud, et nous convainc, après la sévère volée d'André Breton, que l'auteur de L'Homme Révolté, fut un lecteur approximatif sinon un commentateur se fiant à la seule sûreté de l'impression furtive. Camus bâcle, use de raccourcis, agit tel un oracle incontestable.

    Jean-Luc Moreau ne s'arrête pas qu'au seul exemple de Lautréamont, il montre que la machine se trompe, se trompe abondamment et en particulier lorsque Camus (orienté libertaire) parle de Bakounine. Lecteur approximatif, le voici confondant le Catéchisme du révolutionnaire de Netchaïev avec Catéchisme révolutionnaire, l'ouvrage de Bakounine. Juste un errement, croirait-on, l'analyse de Jean-Luc Moreau dévoile d'autres divagations.

    Sur le thème de la révolte qui fit le plus c onnaître et estimer Camus, Jean-Luc Moreau est parvenu à retrouver de précieux documents. L'un d'eux est magnifique. Il s'agit de la revue Soleil noir - Positions, animée par François Di Dio et Charles Autrand qui avaient fréquenté Camus à Alger. Dans son premier numéro, Soleil noir - Positions rappelle que la révolte doit s'entendre comme un cri et non un engagement philosophique. Elle convoque quelques représentants des abîmes et du cri dont Jean-Pierre Duprey. Stanislas Rodanski, se trouvant dans les parages du Soleil noir, nous indique que la révolte est bien autre chose qu'un sujet de réflexion.

    En cheminant dans ce bouillant volume, on croise des regards mitigés, parfois sombres (Gérard Legrand, Benjamin Péret, Georges Bataille), et certaines palinodies, comme ce changement d'humeur de Raymond Guérin, enthousiaste d'abord puis totalement retourné. Le livre de Jean-Luc Moreau est un remarquable exercice de lecture et un précieux trésor pour tous ceux qui sont curieux de voir les visages de Camus et de ses contradicteurs. Guy Darol

    CAMUS L'INTOUCHABLE

    JEAN-LUC MOREAU

    Editions Ecriture & Neige

    260 pages, 18,95 €

    CONSULTER LE SITE DES EDITIONS ECRITURE

    Lire un extrait de l'ouvrage

     

    L'exposition ALBERT CAMUS L'INTOUCHABLE, organisée par les éditions NEIGE et ECRITURE, en partenariat avec la FNAC Suisse, sera présentée du 29 avril au 2 mai 2010 au SALON DU LIVRE DE GENEVE en présence de Jean-Luc Moreau, puis dans les Fnac Suisse du 5 au 30 mai 2010

    BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE DE JEAN-LUC MOREAU

    Simone de Beauvoir, le goût d'une vie, Ecriture, 2008.

    Sartre, voyageur sans billet, Fayard, 2005.

    Le Paris de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, Editions du Chêne, 2001.

    La Nouvelle Fiction, Criterion, 1992.

    Le Retournement du gant I, entretiens avec Frédérick Tristan, La Table Ronde, 1990.

    Le Retournement du gant II, Fayard, 2000.

    Dominique de Roux, dossier L'Age d'Homme, 1997.

     

    Signalons la réédition de Le Nid du loriot d'Ariel Volke (La Musardine, collection Lecture amoureuses, novembre 2009), ouvrage préfacé par Jean-Luc Moreau.

    Lire la préface de Jean-Luc Moreau

     

    moreau volke.jpg
    Jean-Luc Moreau interrogé par Joseph Vebret

     

     

     

     

     

     

  • ERIC SIMON ❘ COMPAGNON DE LONDRES

     

    londres-balades-au-fil-des-ombres400.jpg

     

     

    Flâner dans Londres en compagnie d'un amateur de littérature est le plus beau cadeau qu'on se puisse faire. Eric Simon ouvre des pages, déplie des légendes, explore à la lanterne les rues et ruelles les plus propices au surgissement des fantômes.

    Le Londres auquel nous sommes conviés est celui de Charles Dickens, de Virginia Woolf, de Jean Ray mais aussi de Jules Vallès et de Pierre Mac Orlan. Ce Londres marqué aux semelles des grands promeneurs mène aux meilleures adresses et particulièrement en ces Pubs pourvoyeurs d'images où les spectres peuvent prendre l'apparence de Sigmund Freud ou de Karl Marx.

    Un livre somme toute essentiel pour le bibliomane mais également le cinéphile ou le visiteur de cimetières.

    ERIC SIMON

    LONDRES

    Balades au fil des ombres

    Illustrations de Christine Mabileau

    Préface de François Rivière

    Keswick Editions, 214 pages

    CONSULTER

    LE SITE D'ERIC SIMON

  • REVUE GRUPPEN ❘ NUMERO ZERO

     

    gruppen.jpg

    Emmanuel Barot –   Cyberpunk et Révolution

    Serge Pey –   Quand les os se chargeront-ils de leur prochaine chair

    Sébastien Miravete –   Manuel du petit Bergsonien  /  Le guide du Badiou

    Pierre-Ulysse Baranque –   « Comme-un-isthme », Problèmes et Actualité d’un Mot (1ere partie)

    Ilan Kaddouch –   Jaillissement du copeau ; Helmut Lachenmann  /  Les séries télévisées

    Vincent Le Diagon –   Variations Burroughs  /  Kantara

    Entretien avec Robert Kaddouch

    Laurent Jarfer –   Ouverture  /  Si nous sommes inutiles

     

    gruppen sommaire.jpg
    CONSULTER