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Culture - Page 19

  • MEXICAN BOLEROS

     

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    Un peu de nourriture pour les coeurs brisés et les mélancoliques anténataux. L'opus édité par Trikont est une véritable aubaine destinée aux amateurs de boléro, celui qui naquit au Mexique en 1927, après avoir percé à Cuba dans les années 1880.

    Trikont a tout simplement puisé dans les catalogues mexicains où sommeillaient les hits de la grande époque onctueusement interprétés par Augustin Lara, Lupita Palomera, Fernando Rosas, Genaro Salinas, Los Tres Ases, Bola de Nieve, Pedro Infante, Pedro Vargas, Carlos Mejia, Margarita Cueto, Hermanas Landin, Hermanas Aguila. Tous vétérans de la romance latino.

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  • JOHN GREAVES ❘ PETER BLEGVAD

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    AN EVENING WITH GREAVES AND BLEGVAD

    (et première mondiale de KEW.RHONE)
    samedi 9 juin 2007 – 21h

    Le Triton
    11 bis, rue du Coq-Français
    Métro Mairie des Lilas
    01 49 72 83 13

    contact@letriton.com
    http://www.letriton.com

    Leur aventure commune a débuté avec Henry Cow et Faust.
    Depuis trente ans, ils explorent, redéfinissent et repoussent les limites de l'idiome "chanson".
    Ce concert exceptionnel proposera un large tour d'horizon de la collaboration de ces deux figures iconoclastes du paysage musical contemporain, avec comme point d'orgue de larges extraits, pour la plupart jamais joués sur scène, de leur légendaire album de 1977,
    Kew.Rhone,
    chef-d'oeuvre de pop excentrique, entre rock progressif, free-jazz et dadaïsme.


    John Greaves chant, piano, basse
    Peter Blegvad chant, guitare, images
    Jeanne Added chant, violoncelle
    Jef Morin guitare
    David Lewis trompette

  • LE NOUVEL ATTILA ❘ 5 A 7

     

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    Le Nouvel Attila plante son soc dans la terre des littératures méconnues. Un numéro qui rend hommage aux noms d'André Baillon, de Germaine Beaumont, de Claude Silve, de Friedrich Karinthy, de Leopoldo Lugones, de Jacques Abeille, de Paul Wens, de L'Arétin, de Théophile de Viau, de Pierre-Corneille Blessebois, de Pierre Louÿs, de Maurice Fourré, de Maurice Pons, de Marcel Mariën, de Guy Cabanel, d'Annie Le Brun, de Michel Bernard ou encore de Topor ne saurait être ignoré.

    LE NOUVEL ATTILA

    127, avenue Parmentier

    75011 Paris

    www.lenouvelattila.net

    CRITIQUE
    André Baillon : les habits neufs de l’auteur
    Foin de Paris, d’après Fierre Fachet
    De Germaine Beaumont et de ses protégées (Irène Monesi & Claude Silve)
    Liste noire des livres épuisés
    Frygies Karinthy / Geda Csath : Hongrois rêver !
    Mike Watson dans le souterrain

    CREATIQUE
    Les mystères de Marseille : “D’une ville, d’une pièce”, de Guillaume Fayard,
    Un inédit de Leopoldo Lugones : « Un fenomeno inexplicable »
    « Maria Sombrano », le secret le mieux gardé de la littérature sud-américaine, par Jérôme Lafargue
    Eric Chevillard, le petit tâcheron rouge

    TRAFIC
    DOSSIER : “Jacques Abeille et ses ombres”.
    (Dans les arcanes / Interview / La société secrète / Les amours chiennes de Léo Barthe / “L’Oncle Léo”, fragment inédit des Voyages du fils)
    Deleatur: livres et ratures
    Le virus insulaire : James Joyce, Yumenu Kyusaku, José Lezama Lima Paul Wenz (1869-1937), par Hubert Haddad

    Supplément triple sexe (16 pages, 16 dessinateurs) :
    L’Arétin, Viau, Pierre-Corneille Blessebois, Charles Collé, Jean-Paul Richter et les textes à queue, Louÿs lecteur, Maurice Fourré, Maurice Pons, Guy Cabanel, Annie le Brun, Anne Marbrun, Michel Bernard (le château de scène), Mariën exégète pornographe, Roland Topor, La Brigandine (ou quand Vaneigem renie ses propres textes)...

     

  • CYRILLE FLEISCHMAN

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    Cyrille Fleischman

    C'est une faim insatiable. Dès qu'une image reparaît, celle d'une rue, d'une façade, d'un ancien cinéma, mon coeur s'amollit. Autrefois devient aujourd'hui. Dès qu'un livre annonce la couleur fuligineuse, promet de faire revivre Paris au temps de ses pavés, le passé se nomme présent. Chaque ouvrage de Cyrille Fleischman est une assurance pour la revie, un tour de magie qui rend visible les silhouettes à chapeau, groupées dans le square de la Place des Vosges, assemblées par un jeu de cartes. Quand vient un récit de Henri Raczymow, c'est la rue du Pressoir (vingtième arrondissement) qui ouvre ses fenêtres. D'où sortent des oiseaux ou si vous préférez des notes de musique klezmer. La rue du Pressoir fut la vigne dans laquelle je jouais jusqu'à mes six ans. Quant à la Place des Vosges, ceux qui ont lu mes Héros de Papier se rappellent qu'elle était la cour de récréation pour les écoliers de la rue de Béarn. Prenons Riverains rêveurs du métro Bastille, le onzième ouvrage de Cyrille Fleischman. C'est un recueil de quatorze nouvelles. D'emblée, il est question du cinéma Saint-Paul et quelques pages plus loin du Lux-Bastille, le cinéma Paramount situé au 2 de la Place, là où s'élève désormais l'Opéra qui s'autodétruit. Je n'ai trouvé aucune image de cette salle à façade crème et rouge sang, pas une carte postale, aucun effluve sur Google. Il faut pour aller y faire un tour appuyer sur la touche pause de votre zappeuse lorsque vous regardez Zazie dans le métro de Louis Malle. Quand Zazie tourne autour de la vieille bouche de métro située au-dessus du canal découvert, on aperçoit  distinctement le Lux-Bastille. On en voit l'allure fière, pimpante et il nous revient des souvenirs de films de Jean-Pierre Melville, de Robert Enrico, ceux qu'on allait voir avec papa-maman, le dimanche. Cela durait toute une après-midi. On entrait, le soleil luisait, zénithal. Tu sortais, il faisait nuit comme au fond d'un bois. Cyrille Fleischman fait revivre des souvenirs  d'enfance ashkénaze, il fait tinter des paroles perdues, des formules que l'on croyait ne plus jamais entendre. C'est un prestidigitateur. Je retrouve, grâce à lui, la forme de mes rues, un certain silence agité de frôlements. La rue de Birague est conforme à ma papeterie bleue, écaillée. La papetière y vend des cahiers, des illustrés (Kit Carson, Tartine...) et les derniers modèles Dinky Toys. La papetière porte une blouse bleue et des pantoufles assorties. Elle est douce. Cette douceur justement, Cyrille Fleischman sait en rendre le parfum. Riverains rêveurs du métro Bastille est une réjouissante insurrection contre la submersion d'un temps où un spectateur en colère disait d'une salle où il venait de se faire arnaquer qu'elle "valait zéro question bon cinéma." Guy Darol


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    Riverains rêveurs du métro Bastille

    Cyrille Fleischman

    156 pages, 15 euros

    Le Dilettante éditeur

    Parution le 4 mai 2007

    www.ledilettante.com

     

     

  • MISE A MORT DE LA LITTERATURE ANCIENNE

    Communiqué de la Maison des écrivains


    Dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril, figure une interview de
    Nicolas Sarkozy. Entre autres sujets, il y parle de l'université et prend
    pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être  prise en
    charge par les fonds publics, l'enseignement de la "littérature ancienne" :

    "Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du
    système scolaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet
    objectif ?

    Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière,
    mais l'Etat n'est pas obligé de financer les filières qui conduisent au
    chômage. L'Etat financera davantage de places dans les filières qui
    proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250
    places.

    Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ?

    Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n'a pas
    forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000
    étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d'argent pour
    créer des filières dans l'informatique, dans les mathématiques, dans les
    sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais
    l'Etat doit se préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des jeunes
    ."

    www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le-Pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php


    Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l'UMP. Pour lui,
    l'Etat n'a pas à assumer le prix de la culture.

    Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l'utilité ou à
    la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un
    mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il
    avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du
    sort qu'il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur
    transmission par l'Education nationale

    Tous les chefs d'Etat, jusqu'ici : Charles de Gaulle, Georges Pompidou,
    François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière, exprimé
    leur attachement à l'héritage intellectuel et artistique qui fonde
    l'identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du
    roman, de l'art.

    Dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre Appel Filières littéraires,
    une mort annoncée ? La gravité de cette déclaration ne peut nous laisser
    d'illusions. Elle engage la communauté littéraire et éducative à se
    mobiliser.

  • FRANK ZAPPA ❘ PALAIS DES SPORTS ❘ EUROPE 2 TV

     

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    Le 10 juin 1980, Frank Zappa démarre une tournée en France qui s'achève le 1er juillet à Toulouse. Le double album Joe's Garage Acts II & III, enregistré à l'automne 1979 dans le studio (the Utility Muffin Research Kitchen) qu'il a installé au milieu de son jardin, est dans les bacs. La formation qui entoure Zappa pour l'occasion comprend Ike Willis (g, voc), Ray White (g, voc), Arthur Barrow (b), Tommy Mars (cla) et David Logeman (dm). Initialement diffusé dans le cadre de l'émission Chorus, le concert au Palais des Sports sera de nouveau visible sur la chaîne Europe 2 TV le jeudi 10 mai à 22h40.

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    Cliquer ici

    EUROPE 2 TV

    Enfin, et pour post-scriptumer cette bonne nouvelle, souvenons-nous que l'estoquante locution MUSIC IS THE BEST apparaît sur Joes Garage Acts II & III.

    Mais où précisément ?

    Telle est la question du jour.

     

  • MATTHEW SHIPP ❘ JEAN GENET

    De passage à Paris, voici sept ans, le pianiste nitescent Matthew Shipp est confronté à une photographie de Rajak Ohanian. Il s'agit de Jean Genet, l'auteur de Notre-Dame des Fleurs. Un livre-flèche lu à 19 ans. Avec Sabir Mateen, William Parker, Gerard Cleaver et le comédien (grand lecteur de Pasolini et plus récemment d'Attila Jozsef) Denis Lavant, Matthew Shipp rend hommage à l'écrivain engagé dans le combat auprès des Black Panthers. Ce magnifique opus est accompagné d'un livret instructif proposant un entretien avec le pianiste né en 1960 et une savante étude d'Alexandre Pierrepont. Un livre-disque à découvrir pour en apprendre sur les alliances réussies entre le jazz, la littérature et la politique.

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    Label ROGUEART

    Declared Enemy :
    Matthew Shipp (piano)
    Sabir Mateen (clarinettes, flûte, alto saxophone)
    William Parker (contrebasse)
    Gerald Cleaver (batterie)
    Denis Lavant (lecture des textes de Jean Genet)
    Textes de Jean Genet, musique de Matthew Shipp
    Livret original comprenant :
    La copie d’un manuscrit inédit de Jean Genet et la copie d’un extrait d’un autre manuscrit,
    Un texte original d’Angela Davis,
    L’interview de Matthew Shipp par Steve Dalachinsky
    Un texte original d’Alexandre Pierrepont
    Photo de Jean Genet : Rajak Ohanian
    Photos de
    Declared Enemy : Lorna Lentini
  • PERPETUITE DE L'ESCLAVAGE ❘ JACQUES STERNBERG

     

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    "Il paraît, l'histoire du moins le prétend, que l'esclavage a été aboli sur terre. Ah oui ? Quand cela ? Et sur quoi se base-t-on pour affirmer cela ? Que sont ces millions d'employés, de salariés, d'ouvriers condamnés aux travaux forcés à bas prix, aux réponses forcées, au silence forcé, au zèle à perpétuité, à la réclusion à perpétuité, sinon des esclaves ? Mais l'homme a confiance en ses maîtres, en ses livres. On lui a dit que l'esclavage n'a plus cours, il le croit. Il en est fier. Il ne lui viendrait même pas à l'esprit qu'on l'a dupé. Sa naïveté est aussi tenace que sa passivité."

    Jacques Sternberg

    Lettre ouverte aux Terriens

    Editions Albin Michel, 1974

  • LUC-OLIVIER D'ALGANGE

     

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    Luc-Olivier d'Algange

    La dernière livraison de La Presse Littéraire, publication trimestrielle emmenée par Joseph Vebret, nous intéresse pour plusieurs de ses sujets. Bien sûr, son dossier central célébrant Alain Fournier, car tout homme marchant le nez au vent dans les pas flâneurs d'André Hardellet respire avec dilection les fragrances musagètes du Grand Meaulnes. Mais retenons l'évocation de Wolfgang Hidesheimer par Jean-Luc Moreau. En feuilletant l'oeuvre de cet écrivain qui marqua d'un arrêt net sa contribution à l'histoire de la littérature, Jean-Luc Moreau fait de nouveau le point sur la Nouvelle Fiction et les malentendus qu'elle suscite quelquefois.

    Pour avoir découvert la manière de Luc-Olivier d'Algange dans un numéro spécial de la revue Cée consacré à Stanislas Rodanski, il me préoccupait d'approcher de plus près cet écrivain proche de Jean-Christophe Bailly, d'André Velter, de Bernard Noël et de F. J. Ossang. Tant il m'avait plu de lire les fragments (bien élégiaques) de Médiances du Prince Horoscopal, je cherchai dans ses propos recueillis par Christophe Gérard la permanence de l'éclat.

    Poète, métaphysicien, immarscescible dandy, Luc-Olivier d'Algange pense souverainement. Dans ce dense entretien, il nous dit sa mantique pour que la littérature demeure longtemps une clé.

    Quelques traits :

    "Ce qui importe dans un livre c'est une invitation vers "l'en-dehors"".

    "L'art d'écrire m'évoque la navigation. Nous prenons le large sur une embarcation plus ou moins frêle, avec une vague idée de retour, et sommes ensuite livrés à toutes sortes de chances maritimes ou météorologiques auxquelles nous ne pouvons presque rien."

    "L'écrivain est aruspice, il s'inspire des configurations aériennes."

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    La Presse Littéraire n°9 - mars/avril/mai 2007

    www.vebret.com

     

     

  • NRO/STRUBER Z'TETT ❘ RAOUT DADA

     

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    Propulsé en 1999, le Nasal Retentive Orchestra (collectif dada) est une formation passionnelle dédiée à l'oeuvre de Frank Zappa. Pour folichonner cette musique et porter haut et aigu son caractère séditieux nonpareil, le NRO use de la scène (avec brio et marlouserie) et de la rondelle CD.

    Cinquième album, Music For Hungry People cisèle quelques beaux titres (Echidna's Arf, Pygmy Twylyte, Dupree's Paradise...) en donnant à voir la musique (Cheepnis) de Frank Zappa et à entendre un certain baroufle. Furaxement, Ben Watson entame la rouste sur un Dolby Without Lunch qui dit tout du projet NRO. A savoir, une méthode mastarde destinée à transposer en hymnes françouses les chansons-torgnoles de l'incandescent moustachu. Car c'est souvent en langue hexagonale que le NRO déballe sa haine du fascisme à la française. Et c'est avec un art croustilleux que cette bande secouante fait sonner (voire dissonner) l'instrument : cordes, vents, peaux mais aussi corne de brume, jouets, exclamations intempestives.

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    Depuis plusieurs semaines le guitariste Bernard Struber fait tourner un show bien succulent. Les Noces de Dada composent l'un des meilleurs hommages jazzistiques rendu à Frank Zappa. Le Struber Z'tett est un nonette (à ne pas confondre avec une improbable congrégation de nonnes alsaciennes) qui sait autant extirper sans grumeaux la quintessence de Bartok que celle de Nirvana. Et c'est avec joie, impétuosité et grand art que ce groupe (où l'on reconnaîtra la batterie d'Eric Echampard et le piano de Benjamin Moussay) propose une saillante lecture de titres tels que G-Spot Tornado, Pound For A Brown, The Black Page, Dupree's Paradise ou encore Waka/Jawaka. Signalons quelques salivantes compositions de Bernard Struber et une variation (non négligeable) sur une pièce d'Olivier Messiaen.

    Deux albums tornades qui doublent la preuve que l'oeuvre de Frank Zappa peut être lue sans fin et à travers mille styles.

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    Music For Hungry People, Nasal Retentive Orchestra

    Pickaboo, janvier 2007

    http://nasalretentive.free.fr

    www.myspace.com/nasalretentive

    VOIR LE NRO

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    Les Noces De Dada, Struber Z'Tett

    Le Chant du Monde/Harmonia Mundi, mars 2007

    www.jazztet.com