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Jazz - Page 2

  • KONRAD KLAPHECK ❘ GALERIE LELONG

     

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    François-René Simon nous signale l'exposition de Konrad Klapheck : "Le peintre des machines à tendance célibataire a retourné ses pinceaux depuis quelques années. Désormais, l'humain est au bout de ses soies. En particulier, les musiciens de jazz."

    GALERIE LELONG

    13, rue de Téhéran

    75008 PARIS

    EXPOSITION KONRAD KLAPHECK

    4 février - 27 mars

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    LE SITE DE LA GALERIE LELONG

  • QUI ETES-VOUS BIENVENU MERINO ?

     

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    Guy Darol : La réédition, en 2006, de Diarrhée au Mexique, a été suivie d'échos plus que favorables. Ce livre a été couvert d'éloges et cependant c'est l'arbre qui cache la forêt, car ton activité d'écriture est riche de plusieurs volumes. Peux-tu nous en parler ?

    Bienvenu Merino : Oui, quelques critiques littéraires ont réservé un bon accueil à mon livre et c'est une chance de savoir qu'il ait touché et  conquis  autant de lecteurs. Mes autres livres sont bien plus sages, tout en étant fidèles à mes convictions politiques et à mes expériences  d'éternel homme qui marche.

    J'ai peu publié. Pendant presque vingt ans je n'ai plus envoyé de manuscrits aux éditeurs, alors comment veux-tu que l'on me lise ? La peinture de tableaux avait pris le relais, alternant des travaux de décoration  et de construction de lieux et scènes de théâtre. J'étais ouvrier pour gagner ma vie. Puis la fête et les rigolades, les bistrots de Paris où naissaient les rencontres aventureuses  me portaient au zénith d'une gloire acquise par mon manque assidu à l'écriture et à toute relation avec le système éditorial. Je vivais  bien, cela me convenait assez la vie faite de plaisirs. J'étais doué pour la danse et les jeux de séduction qui m'apportaient  plus de bonheur. A 19 ans, durant mes deux années de pratique de la  boxe, j'appris à travailler mon jeu de jambes. Le direct du gauche et l'uppercut me donnèrent plus de confiance. Je me mouvais à la manière de Ray Sugar Robinson dansant sur un ring. Mes amies spectatrices qui suivaient mes combats se sentaient protégées. Très entouré, je me perdais avec elles dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés.  Comment veux-tu que je puisse travailler consciencieusement l'écriture ? Pour bâtir une œuvre, "c'est chaque jour qu'il faut se poster devant la page blanche", me disait mon ami écrivain Emilio Sanchez-Ortiz, alors qu'après quelques verres à La Coupole et au Sélect puis dans les petits bals bretons du quartier de  Cambronne, nous allions guincher non sans avoir passé deux ou trois heures  avec mon ami le batteur Jackie Bouissou qui jouait au River-Boat  avec  Claude Luter, rue de Rivoli, et avec  Marc Laferrière et Maxime Saury au Caveau de la Huchette. La belle vie en somme car en ces moments-là la littérature venait après la fête. La lecture m'était bohème et je devais faire des efforts afin de continuer à lire et à étudier sérieusement. En fait, c'était mon "manuscrit de vie", mon livre de chair. Un laisser-aller impardonnable si l'ont veut écrire vraiment. Henry Miller mena cette vie et je me demande comment il trouva du temps pour réussir à accomplir une œuvre aussi solide et si intéressante. Mes vrais manuscrits sont rangés aux rayons de l'oubli, certains en partie inachevés ou à corriger. Ce peu de ma fortune ne peut intéresser un éditeur, croyais-je longtemps. Dans leur état actuel, où ils racontent des moments de vie égarée entre splendeur et jouissance, ce sont des manuscrits pas vraiment aboutis.

    Pour mes  livres parus, la grâce s'est trouvée sur ma trajectoire, mais souvent en faisant personnellement  un travail de grand écolier studieux et appliqué qui, tout petit homme, eut quelques rêves passagers pour se prouver à lui-même qu'il pouvait vraiment se faire plaisir et pouvoir  se sentir devenir écrivain. Tout cela me donne parfois de l'énergie pour donner à ma vie la satisfaction qui emplit mon cœur et  m'aide à m'appliquer à exprimer ce que je vis. Les pétards mouillés ne peuvent jaillir et faire des étincelles que si le désir de bien les sécher correctement existe. Je crois que j'ai préféré vivre avant tout. Existence de chevalier, entouré de nymphes, mais c'est ainsi que jamais la solitude ne m'a gagné. Ecrire des livres vous plonge dans les souterrains et les puits de la recherche de la vie fabriquée de  livres.  J'ai eu la chance partout dans le monde de rencontrer ce que jamais je n'avais espéré. La littérature ne me manqua pas ; si le besoin d'écrire me prenait, j'avais toujours un crayon et du papier pour exercer mon envie, sinon,  je contemplais le ciel, la mer, les arbres, les cimes des montages, et surtout, tout être humain sur mon passage, quel qu'il soit. Je pouvais lire dans les yeux et sur les visages le sommet de la bonté ou bien y découvrir la pire des crapules. Mais même si les livres sont mes amis, rien ne vaut ces hommes ou femmes rencontrés dans mes voyages qui avec génie m'ont offert ce qu'il est impensable que l'on puisse donner et  détacher du cœur : leur amour, quitte à se dépouiller de tout ce qu'ils avaient en leur possession. C'est eux qui m'ont le plus appris, mieux que ce je pouvais apprendre dans les livres et à l'université. Le bonheur tout simplement. Voilà sans doute pourquoi écrire des livres ne m'est pas obligé, ni un besoin nécessaire, même pas vital, ni un métier.

    Ecrire n'est pas pour moi une nécessité, je lai toujours su, j'avais d'autres cordes à mon arc. Voilà pourquoi, l'ours qui est en moi s'est mieux habitué à un environnement hors des sentiers battus, peut-être de crainte de déranger son voisinage postulant au succès de la renommée et à l'aliénation, ce que sans doute j'ai toujours su éviter sans crier gloire ni déception. Non, surtout, ne pas me faire voler mes ardeurs, mon souffle, mon enthousiasme et ma liberté, ce qui donne à ma personnalité ce rien de riche qui m'est tout.

    G.D. : Les billets que tu publies régulièrement sur Rien ne te soit inconnu et Rue du Pressoir attestent que tu as approché de grands noms de la vie culturelle et politique. J'observe toutefois que tu es l'opposé d'un mondain. De quelle façon se réalisent ces rencontres ? Quelles sont celles qui t'ont le plus profondément marqué ?

    B.M. : J'ai rencontré quelques grands talents du showbiz, comme Compay Secundo qui était mon ami, et le fils et la fille de Violetta Parra, Angel et Isabel, merveilleux interprètes, réfugiés en France après le coup d'Etat au Chili,  mais c'est  surtout des peintres  et des  artistes avec lesquels je suis le plus  lié. Aussi, ayant un de mes frères comédien, et un autre militant,  cela me facilite les rencontres.  Les hommes politiques rencontrés  avec qui j'eus un vrai contact, sont assez rares. En 1970, j'ai approché Salvador Allende pendant sa campagne Présidentielle, cela grâce à des amis du MIR (Movimiento d'Izquierda Revolucionaria), et je fus invité à une de ses marches légendaires avec les paysans, à Osorno et à Valdivia, dans le sud du Chili. Dans les années 1970, il existait une telle peur, dans certains pays d'Amérique du Sud, que la Gauche arrive au pouvoir au Chili, que pour moi, il était inconcevable que je n'accepte pas l'invitation de mes compagnons militants chiliens d'être auprès d'eux et de leur leader à la Présidence  de la République. Le souvenir de Salvador Allende est celui de sa simplicité, de sa gentillesse et de sa conviction  absolue qu'il allait gagner les élections et être élu Président du pays. Tout le monde connaît la suite.

    Moi qui voulait être discret, c'est raté. Je ne vais pas cependant tout t'avouer. Mais  je ne résiste pas. Voici arrivé un instant de grâce. Un vrai conte de fée.  Je veux  te parler de Monica, la compagne de mon frère Emmanuel,  jeune femme et attachante qui fit son entrée glorieuse dans notre modeste clan familial, et pour qui nous avons beaucoup d'estime et d'admiration. Monica Justo est la petite-fille de Pedro Agustín  Justo, Président de l'Argentine de 1932 à 1938. C'est quelques années après, durant mon séjour à Buenos Aires, que j'appris vraiment qui était la famille de Monica, son grand-père, Président, et le père de ma belle sœur, Liborio Justo,  écrivain et leader  du Trotskisme durant un demi siècle, qui vécut jusqu'à cent et un an et qui est décédé il y a peu de temps.

    Donc, de fil en aiguille, notre  famille s'agrandit, un mélange d'artistes des Beaux-Arts, comédien, chanteuse, cantador flamenco, belle-sœur, petite fille de Freddo Gardoni, accordéoniste célèbre, banquier, médecin, juristes, avocats, enseignants ou ouvriers de la politique universelle, ouvriers tout court, sportifs. Comme je te disais, Guy, c'est  la chance. Plus nous sommes de frères et sœurs, plus nous rencontrons de monde, gens connus, ou simples citoyens méritants.  Parfois nous  débarquons à dix, douze, dans un vernissage ou un cocktail  au Théâtre de Chaillot ou à l'Odéon, pour la première d'un spectacle de mon frère Louis, et nous continuons la soirée dans la fête et la bonne humeur. Mais aussi, parfois, cela nous arrive, d'accompagner un ami pour son premier voyage en cercueil,  son dernier dans la mort, porté sur des épaules des frères andalous-périgourdins en chantant les honneurs que mérite le défunt.

    Ma rencontre avec Dennis Hopper et Peter Fonda  ainsi qu'avec d'autres acteurs américains, eut lieu dans des circonstances invraisemblables au carnaval de Oruro, au Pérou, au milieu des fameuses  Diabladas, uniques dans le pays. Dennis et Peter venaient de terminer le tournage d'un film, près du Cusco, à Chinchero, et c'est par hasard, en revêtant une peau d'ours en guise de déguisement, en compagnie de deux de mes amis, avec l'intention d'aller dans les rues de la ville en fête que nous nous sommes rencontrés, face à face, habillés en animaux.  Parfois, c'est très simple, tout s'enchaîne. Je repartis le lendemain avec eux en taxi, de Oruro à la frontière bolivienne, le long du splendide lac Titicaca, jusqu'au village frontière, Copacabana, et c'est ainsi que je j'eus la chance d'être avec eux, avec leur enthousiasme pour passer la frontière, ce qui n'était pas très facile en ces moments-là avec un passeport Français, car Régis Debray, sympathisant du CHE, c'est-à-dire, d'Ernesto Guevara, était emprisonné à Camiri, Bolivie,  pour  les raisons politiques que l'on connaît. A la frontière, comme tout le personnel de la douane savait qui était Peter fonda, je n'eu absolument aucun problème à rentrer dans le pays. On ne me demanda même pas mon passeport.

     

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    Aussi, je dirais quelques mots sur ma rencontre avec le magnifique acteur  du film  Les Enfants du Paradis, Jean-Louis Barrault, à la Cartoucherie de Vincennes, où je travaillais sur les décors d'un spectacle qui allait être donné en Avignon. Personne, parmi nous, techniciens et comédiens,  ne s'attendait à le voir arriver. Surtout, nous pensions qu'il n'avait aucune raison pour que nous le retrouvions devant nous, tout souriant. En fait, Il était venu féliciter la troupe, du travail qu'avait accompli le Théâtre de l'Aquarium, dans la l'immense hall qui lui avait appartenu et qu'il avait légué à la jeune compagnie pour laquelle nous travaillions.  Ce jour là, il fit une distribution de présents inattendus. Moi, j'héritais, entre autres,  d'un de ses habits de scènes, un smoking noir splendide que je devais porter durant plus de vingt ans, plutôt fier du cadeau dont il m'avait honoré.

    Mais un de mes souvenirs inoubliables et qui n'a rien à voir avec une personnalité culturelle, date de 1966 dans le désert du Sahara, le grandErg de la Soif, où, affaiblit physiquement  par le manque d'eau et craignant ne pas arriver à temps au premier village pour m'abreuver, j'eus l'immense chance de me trouver face à mon sauveur, le caïd du village, qui je ne sais comment, descendit ,  pied après pied, sans chaussures dans un puits profond de  plus de vingt mètres et remonta à la surface avec un seau d'eau. Je puis t'assurer que l'eau était fraîche et la meilleure que je n'ai jamais bu.

    Pour revenir à ta question sur "l'opposé d'un mondain", oui, tu as parfaitement raison. Je n'aime guère tout ce qui relève de la haute société, non très peu pour moi. Je n'apprécie  pas les habitudes de la vie bourgeoise et leurs divertissements qui ont attrait au luxe et aux plaisirs de la table même si j'ai grand plaisir à  faire un bon repas  en famille ou avec des amis. Dans les phrases qui précèdent,  j'ai donné un aperçu de mon mode vie.  Pour moi, les rencontres me sont assez faciles pour ce qui concerne l'art et mon attirance de la vie  avec les hommes et les femmes que je rencontre. « Faire de la vie un chemin d'épanouissement, la vie doit toujours devancer l'art, une activité parmi bien d'autres, la vie doit être considérée comme une œuvre d'art potentielle ».

    (A suivre... demain !)

     

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    Emmanuel Merino et Monica Justo
  • LES HABITS NEUFS DE CITIZEN JAZZ

     

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    Conséquent magazine de jazz en ligne, Citizen Jazz vient d'enfiler de nouveaux habits. Et c'est beau à voir.

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  • WIBUTEE ❘ PLAYMACHINE ❘ 2004

     

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    Sacré « pays de l'électro-jazz » par l'exégète Ariel Kyrou, la Norvège compte, il est vrai, quelques innovateurs susceptibles d'activer la venimeuse envie. Que l'on cite seulement Jan Garbarek, Nils Peter Molvaer ou Sidsel Endresen, ces trois noms sont un résumé d'excellence. Wibutee est d'essence parfaite. Cette formation quadrilatère est redevable à Bugge Wesseltoft qui travaille au sein de son label Jazzland à « une nouvelle conception du jazz ». Playmachine est un troisième album dans lequel irradie le compositeur de boucles Rune Brøndo aka Sterklang. La mécanique Wibutee qui repose sur le principe d'une broderie instrumentale autour de motifs électroniques réalise ici un ouvrage d'art digne du meilleur John Surman, surtout lorsque ce dernier est obsessionnellement spiroïde. Balancier idéal entre jack tracks vifs et plaintes élégiaques, basse haletante (Per Zanussi) et sax languide (Håkon Kornstad), Playmachine indique l'heure exacte. Avec son mood plânant, cette petite musique d'hivernage convient à ceux qui rêvent d'une cheminée où grésille un bon feu. Tranquille et imaginatif. Guy Darol

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    Playmachine

    Jazzland/Universal

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  • JAZZ MAGAZINE ❘ JAZZMAN 609

     

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    À la une
    Les trésors de l’INA
    L’INA livre pour la première fois sur son site www.ina.fr des heures de concerts et d’émissions radio ou TV consacrés au jazz.Jazz Magazine/Jazzman est allé voir et vous offre la liste complète des jazzmen désormais accessibles sur votre écran. 

    Dossier
    Cecil Taylor
    Pour son 80ème anniversaire, le pianiste s’est livré longuement à Samuel Thiebaut, qui vient de lui consacrer un documentaire. Guy Le Querrec l’a photographié pendant les trois jours précédent son récent concert de Strasbourg avec Tony Oxley. En bonus : dix témoignages de pianistes, les souvenirs d’Archie Shepp et d’Andrew Cyrille et une sélection commentée de ses meilleurs disques.

    Interview
    Manfred Eicher
    Pour fêter les quarante ans de l’un des plus célèbres et plus durables labels de l’histoire du jazz, le patron d’ECM a répondu aux questions d’un ancien producteur, Philippe Vincent, fondateur dans les années 80 d’Ida Records.

    Disques
    CHOCS de l’année 2009
    CHOCS du mois
    CD, DVD et livres du mois

    Actualité
    Wayne Krantz
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    Pierrejean Gaucher
    Octurn
    News from Chicago

    Encyclojazz
    Tommy Ladnier
    L’année 1949 : free, cool et rhythm and blues !
    Les mots du jazz : Modal
    Jazz Galerie : les hommes de Cecil


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  • HOMELIFE ❘ GURU MAN HUBCAP LADY ❘ 2004

     

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    Ce collectif mappemondial fondé en 1997 par le bassiste canadien Paddy Steer livre un quatrième album épicurien fantasque qui distraira les oreilles les plus inflexibles. Le nombre et la singularité y sont pour beaucoup. L'orphéon compte seize membres parmi lesquels se distinguent des personnalités à double fond ou si l'on veut à plusieurs bras. Graham Massey, transfuge de 808 State et compagnon des routes de Björk, souffle pour l'occasion dans divers instruments. Seaming To, cantatrice de renom en vacances d'opéra, a posé sa voix  caressante perfide sur les mélodies bleu ciel de Simon King et Tony Burnside. Car c'est bien la couleur de cet étrange module. Magique gourou, Homelife chasse l'onguent gris de nos vies.  Pour cette raison on ne se lasse jamais des douze titres vraiment variés qui tissent ce beau patchwork. Rien de pareil. Pas un style au-dessus de l'autre. Nous approchons ce que Brian Eno appelle la « culture des lisières ». Pop aérée, rythmes latins, ambiance soul-funk, jazz vocal, electronica groovy. Indiscernables frontières. Avec beaucoup de talent, Homelife vient d'abattre la dure cloison des genres. Vive la musique qui crépite ! Guy Darol

     

    Homelife

    Guru Man Hubcap Lady

    Ninja Tune

     

     

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    HOMELIFE


     

  • FESTIVAL JAZZ N' KLEZMER

     

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    Le Festival Jazz’n’Klezmer 2009 aura lieu à Paris du 14 novembre au 3 décembre 2009, au Forum des Images, à La Bellevilloise, au Centre Barbara Fleury Goutte d’Or et à l’Espace Rachi.

    De nouveaux artistes de le scène klezmer internationale, du jazz, et des musiques du monde: 
    Freylekh Trio et son Goulash System avec la grande Erika Serre, Mor Karbasi au ladino vibrant, Amsterdam Klezmer Band, David Krakauer et le Klezmer Madness feat. Socalled pour une dernière représentation à Paris avant longtemps, Suites africaines et son balafon de Guinée, Tsimtsoum et Faren Khan, deux formations nées des ateliers klezmer de Paris qui voguent depuis plusieurs années. Et Boom Pam ... Eclectisme pop-rock-greco-klezmer made in Tel Aviv.

    Pour la soirée de clôture, Click ouvre la piste à Oy Division, Maîtres de cérémonies klezmer qui invitent pour quelques titres, Brad Scott au yukulélé (bassiste de Bashung, Higelin, Arthur H...): quelques chansons de Gainsbourg en Yiddish ... 

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  • CABALLERO REYNALDO ❘ ARF! ❘ FRANK ZAPPA AU TRITON

     

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    LES FILS DE L'INVENTION

    LE TRITON

     

  • JAZZ MAGAZINE 608

     

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  • MICHEL CHAMPENDAL ❘ A GUY DAROL EN SOUVENIR DU FUTUR

     

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    Il faut des cures de Grand Wazoo (Ryko, 1972) pour amadouer, dans la liesse, les instants de karma que furent ma vie avec Michel Duprey (1953-1982) et Michel Champendal (1954-2009), deux aminches chers, deux camaros trop vite happés par la faulx. Pas un jour sans le manque.

    Pour adoucir le manque, The Grand Wazoo est le meilleur véhicule, un transport qui m'emmène au temps des écoutes ludico-savantes, sapiento-déconnantes, temps sacré qui se perd désormais dans le grand rétroviseur.

    En 1995, Michel Champendal publiait ses Mémoires, ses étranges Mémoires intitulés A Guy Darol, en souvenir du futur. C'est dire quel lien spatio-temporel nous unissait. Dans ce petit livre à le couverture bleu ciel, l'aminche des dérives diurnes-nocturnes exposait ses facettes, ses tours d'écriture, ses goûts pour Louis Lecoin, Emma Goldman, Gaston Criel, Alphonse Boudard, Erik Satie, Julien Blanc, Georges Brassens, Frank Zappa, Gustave Flaubert, Sébastien Morlighem, Jacques Aboucaya, Epictète, Albert Paraz, Guy Darol (mais oui !), Lucien Suel. Tout était dit des élans et de l'épanchement vital qui caractérisaient ce revuiste-poète-épistolier-flâneur-bibliothécaire-éditeur-pacifico-libertaire. Tout était semencé et de l'herbe a poussé, des oisillons sont devenus fleurs, les brins sont à présent grandets. Seulement, le manque est le manque et Champendal n'est pas fumée, tout comme Michel Duprey. Leurs battements de cœur se confondent aux miens.

    Je ne sais si le livre existe toujours mais il fut publié naguère par Lucien Suel à l'enseigne Station Underground d'Emerveillement Littéraire. Programme que nous ne cessons de revendiquer.

    CONTACTER

    LUCIEN SUEL'S DESK

    A GUY DAROL, EN SOUVENIR DU FUTUR

    Michel Champendal

    EDITIONS S.U.E.L.

    102 rue de Guarbecque

    62330 Berguette

     

    ISBN 2-909834-16-6