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  • LE PARIS DE JEAN-PAUL SARTRE ET DE SIMONE DE BEAUVOIR

     

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    Revenant du marché de Plougasnou, Mariane (mon amour) me tend deux livres. Deux surprises. Un ouvrage sur Julien Gracq, un autre concernant le Paris de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Deux livres parus, il y a splendide lurette,  aux Editions du Chêne.


    J’évoque le second, rédigé par Jean-Luc Moreau (avec lequel je partageais autrefois les sommaires de la revue Roman ; aussi les micros de Bibliomanie, son émission sur Radio Libertaire) et illustré de photographies signées Bruno Barbey. Egalement, André Kertész, Henri Cartier-Bresson, Guy Le Querrec, etc. Il s’agit, comme le prévoit son titre, d’un livre sur les trajectoires parisiennes du célèbre duo. Haltes dans les cafés, restaurants, cabarets, parcs et jardins. Lieux d’écriture medium_Numeriser0017.2.jpget cogitatum visé par l’intentionnalité de la conscience. Jean-Luc Moreau a su rendre l’écho des pas et des pensées du couple nécessaire. Cette géobiographie menée par le théoricien de la Nouvelle Fiction est une réussite. Son auteur ne se contente pas de retracer les (fameux) chemins (de la liberté), il compose un récit qui donne toute consistance a la déclaration de Sartre : « Tout est dehors ». Et c’est le charme de cet édifice que l’on relit aussitôt après l’avoir lu. Guy Darol

    Le Paris de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir

    Jean-Luc Moreau

    Éditions du Chêne

    www.editionsduchene.fr

  • LE NOUVEL ATTILA

     

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    Reprenant la formule de médiocre du P.D.G. des éditions Albin Michel ("Il y a trop de petits éditeurs. Ils encombrent les rayonnages des libraires", François Esmenard), Le Nouvel Attila fait le constat suivant : c'est assez souvent les petits éditeurs qui oeuvrent à faire connaître les grands auteurs.
    Mais qu'est-ce qu'un grand auteur ?

    La réponse se trouve dans les pages de ce magazine dont la quatrième livraison vient de paraître et que les amateurs de littérature hauturière (autrement dit en mouvement sur les crêtes) auront plaisir à lire.

    Car c'est bien là (et presque nulle part ailleurs) que vous entendrez parler de Roberto Artl, Gaston Criel, Gilbert Dupé, Jean Galmot, André Hardellet, Anna Kavan, Joseph-Antoine Nau ou encore André de Richaud.

    Le nouvel Attila est imprimé à 1000 exemplaires, fait 24 pages et coûte 3 euros. Il se compose de quatre parties :

    critique (actualité éditoriale : les sorties et les rééditions, les premières traductions, les exhumations en tous genres),
    créatique (atelier de création, feuilletons, nouvelles, bribes et synopsis de romans),
    cryptique (études littéraires)
    &
    trafic (partie magazine : portraits, interviews, textes d’auteurs).

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    Le Nouvel Attila, 127 avenue Parmentier 75011 Paris
    Vous pouvez trouver Attila dans les quelques rares (bonnes) librairies suivantes :

    A Paris ou autour de Paris…

    Parallèles, 47 rue Saint-Honoré, Ier
    L'Arbre à lettres, 33 bld du Temple, IIIe
    La Pensée, 17 bis rue Pavée, IVe
    La Comète de Carthage, 5 rue Frédéric Sauthon, Ve

    Palimpseste, 16 rue Santeuil, Ve
    Dédales, rue des Ecoles, Ve
    Henri Vignes, rue Saint-Jacques, Ve
    L'Arbre à lettres, 2 rue Edouard Quenu, Ve
    L’âge d'homme, 7 rue Férou, VIe
    José Corti, 11 rue de Médicis, VIe
    Le Dilettante, 26 rue Racine, VIe
    La Hune, 170 bld St-Germain, VIe
    L'Ecume des pages, 174 bld St-Germain, VIe
    La librairie des prés, 5 rue de l'Echaudé, VIe
    Tschann, 125 bld du Montparnasse, VIe
    Librairie du théâtre du Rond-Point,
    2 bis avenue Franklin Roosevelt, VIIIe
    Flamberge, 1 rue Montholon, IXe
    Va l’heur, 27 rue Rodier, IXe
    L'Atelier, 59 rue des Martyrs, IXe
    Vendredi, 67 rue des Martyrs, IXe
    L’île lettrée, 89 bld Magenta, Xe
    L’Iris noir, 4 rue Trousseau, XIe
    Libralire, 116 rue Saint-Maur, XIe
    Publico, 145 rue Amelot, XIe
    Matière à lire, 20, rue Chaligny, XIIe
    La Brèche, 27 rue Taine, XIIe
    Jonas, 14 rue de la Maison blanche, XIIIe
    La 25e heure, place du Général Beuret, XVe
    Librairie du Palais de Tokyo, 13 avenue du Pdt Wilson, XVIe
    Batignolles et compagnie, 48 rue des Moines, XVIIe
    Anima, 3 rue Ravignan, XVIIIe
    Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, XVIIIe
    Restaurant Le Fauteuil hanté, 106 rue Lepic, XVIIIe
    L’Humeur vagabonde, rue du poteau, XVIIIe
    L’Attrape-cœur, rue Lamarck, XVIIIe
    Les  Buveurs d’encre, rue de Meaux, XIXe
    Le Rideau rouge, 71 rue Riquet, XIXe
    Les Monte-en-l’air, 6 rue des Panoyaux, XXe
    L'Atelier, 2 bis rue du Jourdain, XXe
    Le Merle moqueur, 37 rue de Bagnolet, XXe
    Equipages, 61 rue de Bagnolet, XXe
    Folies d’encre, 53 avenue Gabriel Péri , SAINT-OUEN
    Folies d’encre : la même enseigne, mais à SAINT-OUEN
    Millepages, 174 rue de Fontenay, VINCENNES
    Les Chasseurs de livres, 18 bld Rouget de Lisle, MONTREUIL

    En province...

    Vents du sud, 7 rue Maréchal Foch, 13100 AIX EN PROVENCE
    Contact, 3 rue Lenepveu, 49100 ANGERS
    Les trois lectures, 51 rue du Mail, 49100 ANGERS
    Actes Sud, 43 rue du Dr Fanton, 13200 ARLES
    Quarante trois, 3 rue des Teinturiers, 84000 AVIGNON
    La Brèche, place du Marché Couvert, 24100 BERGERAC
    Les Sandales d’Empédocle, 95 grande rue, 25000 BESANçON
    Un pas de côté, 246 rue Sadi Carnot, 62400 BETHUNE
    Labbé, 9 rue de la Porte Chartraine, 41000 BLOIS
    La Machine à lire, 8 place du Parlement, 33000 BORDEAUX
    Mollat, 15 rue Vital Carles, 33000 BORDEAUX
    Olympiques, 23 rue Rode, 33000 BORDEAUX
    Au brouillon de culture, 29 rue Saint-Sauveur, 14000 CAEN
    Le Cheval dans l’Arbre, 26 Boulevard Joffre, 66400 CERET
    Volcans d'Auvergne, 80 bld François Mitterrand, 63000 CLERMONT FERRAND
    M’lire, 3 rue de la Paix, LAVAL
    L’Herbe entre les dalles, 36 rue des Ponts-Neufs, 72000 LE MANS
    Solstices, 56 rue de Gand, 59000 LILLE
    Page et plume, 4 place de la Motte, LIMOGES
    A plus d'un titre, 4 quai de la Pêcherie, LYON
    Grand Guignol, rue du Sergent Blandan, LYON
    Le Bal des ardents, 17 rue Neuve, LYON
    Le Cadran lunaire, 27 rue Franche, MÂCON
    L’Odeur du temps, 35 rue Pavillon, MARSEILLE
    PAÏDOS, 54 cours Julien, MARSEILLE
    Regards, 2 rue de la Charité, MARSEILLE
    Géronimo, 31 rue du Pont des morts, METZ
    Sauremps, allée Jules Milhau, MONTPELLIER
    Le Grain des mots, 13 bld du Jeu de paume, MONTPELLIER
    La Salamandre, 6 rue Glaize, MONTPELLIER
    La Nuit bleu marine, 32 place des Otages, 29600 MORLAIX
    L’Autre rive, 19 rue du Pont Mouja, NANCY
    Vent d’Ouest, 5 place du Bon Pasteur, NANTES
    Durance, 4 allée d’Orléans, NANTES
    Lieu Unique, 2 rue de la Biscuiterie, NANTES
    Masséna, 55 rue Gioffredo, NICE
    Le Feu rouge, 15 rue René Descartes, POITIERS
    Alphagraphe, 5 rue de l’Echange, RENNES
    Les Saisons, 2 rue Saint Nicolas, LA ROCHELLE
    Les Lisières, 32 Grand Place, ROUBAIX
    Elisabeth Brunet, rue Ganterie, 76000 ROUEN
    L’Armentière, 5 rue des Basnages, ROUEN
    Voix au chapitre, 67 rue Jean Jaurès, 44600 SAINT NAZAIRE
    Quai des brumes, 35 quai des Bateliers, STRASBOURG
    Ombres blanches, 50, rue Gambetta, 31000 TOULOUSE
    Floury et frères, 36 rue de la Colombette, TOULOUSE
    Le Livre, 24 place du Grand Marché, TOURS
    Notre Temps, 30 Grand Rue, VALENCE

    A l’étranger…

    Tropismes, 11 passage des Princes, BRUXELLES
    Aden, 165 rue de Mérode, 1060 BRUXELLES
    Perditempo, Largo san giovanni maggiore, 1, NAPLES
    Librairie du boulevard, 34 rue de Carouges, CH-1205 GENEVE
    Le Parnasse, CH-1205 GENEVE

  • PARIS ❘ RUE DES MINIMES/TROISIEME ARRONDISSEMENT

     

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    Cette image de la Place des Vosges, semblable à un décor de Chirico, est un point de fuite où je me perds souvent, assis à mon bureau, embarcadère des songes. Elle coïncide exactement avec le paysage que j’ai connu, au milieu des années 1960, lorsque avec mon ami Romain (le goupil des dérives nocturnes), nous partions en expédition dans les rues de Paris, à la recherche d’ambiances persuasives (parfums et bruissements), comme un voyage au-delà du visible.

    J’habitais rue des Minimes, une voie généralement ombreuse, percée, en 1607, entre les rues de Turenne et des Tournelles. Mes parents occupaient un petit appartement au rez-de-chaussée des Archives Nationales de l’Assistance Publique, ancienne maison du XVIIIème siècle, restaurée (!) en 1952. À l’âge de 14 ans, j’eus une chambre au premier étage qui devint un passage idéal, le corridor des explorations interdites. J’attendais que Joseph et Agnès tombent en léthargie avant de franchir une fenêtre avec des gestes de velours. Vers minuit, je touchais l’asphalte et la rue était l’indicateur aléatoire qui mène à la sensation.

    Romain était autorisé à fuir le domicile, un belvédère pharaonique sous les toits de la rue de Charonne. Autour des trois heures, il allait rejoindre son matelas tandis que je poursuivais en solo sous les arcades désertes.

    J’aimais pousser les portes cochères et que mes pieds tâtent le pavé disjoint. Je choisissais un escalier recouvert de tapis et le plus duveteux si possible. Je m’étendais sur un palier et je guettais, un œil ouvert puisque l’autre sommeillait, les lueurs primitives, le pépiement des oiseaux de l’aube.

    La Place des Vosges commençait à retentir un peu. Semelles ferrées. Talons aiguilles. Camion à benne des éboueurs. Les signaux m’avisaient de retrouver l’air bleu puis le trottoir de la rue de Béarn (son garage vitré où Francis Blanche remisait une Cadillac noire, la marchande de roudoudous et de pistolets à billes rouges, la papeterie Gobert) et je tournais l’angle. Je n’avais plus qu’à écarter les persiennes métalliques restées discrètement entrouvertes.

    À la différence de la rue du Pressoir (Paris, vingtième arrondissement) où j’ai vécu jusqu’à la fin des années 1950, la voie ombreuse que longe une caserne de briques, bâtie sur l’ancien Couvent des Minimes (1611) qui vit s’instruire Descartes, n’a pas bougé d’un moellon. Et l’image que je vous en propose, contemporaine des années 2000, est la copie de mes visions du temps que je passais le corridor. Guy Darol

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    7, rue des Minimes
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    Je relate ces fugues dans deux ouvrages au sucre de Valstar et de fragrances urbaines : Héros de papier et Frank Zappa, La Parade de l’Homme-Wazoo (Le Castor Astral éditeur).
    Selon Éric Hazan (L’Invention de Paris, Il n’y a pas de pas perdus, Seuil, 2002), le Couvent franciscain des Minimes ou des Bons hommes, avec sa bibliothèque de 20 000 volumes, était le rendez-vous de l’intelligence et de la « Confrérie des bouteilles ». Là venaient cueillir (ou se recueillir) Blaise Pascal, le géomètre des escaliers Gérard Desargues, Théophile de Viau, Saint-Amant et Guez de Balzac.
  • JOSEPH DELTEIL BRILLE DANS LA PRESSE

    Mon évocation de Joseph Delteil, disponible en librairie depuis le mois de juin, suscite quelques sympathiques remarques dans la Presse. Par exemple :

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    L'OURS - Juillet-Août 2006 - N°360

    Frédéric Cépède

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    OUEST FRANCE - Samedi 1er-dimanche 2 juillet 2006
    Dominique Kerriou

    EST - Editions Samuel Tastet

    BEST - Bibliothèque des Editions Samuel Tastet

    www.esteditura.com

    Diffusion Jean-Michel Place

    www.jmplace.com

     

  • BUS 24 ❘ GUY BILLOUT/ALBERT MARCOEUR

     

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    Celles et ceux qui ont assisté au Café de la Danse, en octobre 2004 et mars 2005, aux concerts d’Albert Marcœur se sont régalés les quinquets. Les 23 tracks mitonnés par les frères Marcœur étaient précédés d’un film 3D adapté du livre de Guy Billout (Harlin Quist Book, 1997), le très buzzatien BUS 24.

    Cette hiérophanie otoptique sur le thème de l’attente est désormais disponible en DVD digipack et mise en vente sur le site Label frères qui fête ses cinq  ans de vie.

    Ce film bref met en images un homme de la vie courante (sosie d’Albert) qui, guettant l’arrivée du bus, assiste à des collisions en rafales d’engins qui ne circulent pas habituellement sur nos voies bitumées. Le quotidien en boucle n’est généralement qu’une succession de rites sans surprise. Le film de Nicolas Renou est une illustration saisissante de l’attente et des phénomènes qu’elle engendre. Merveilleux réfrigérant. On pense à Dino Buzzati, à Julien Gracq qui ont livré sur ce sujet d’inquiétantes méditations.

    La musique est signée Marcœur et ce n’est pas rien.

    Je fais partie de l’audience assidue et glane depuis 1974 chacun de ses mirifiques artefacts. Vous trouverez ici l’entretien que j’ai réalisé avec cet étonnant compositeur que l’on a si souvent tendance à résumer en double européen de Frank Zappa.

    Les amateurs se réjouiront et sans doute seront-ils même jouasses de savoir que le Grand Albert prépare bien soigneusement la bande-son du premier film de Jean-Pierre Darroussin, une lecture cinématographique d’un roman d’Emmanuel Bove, Le Pressentiment (Éditions Le Castor Astral, 1991… tiens, mais c’est mon éditeur !).

    BUS 24 de Guy Billout, film de 6’24

    Réalisation 3D : Nicolas Renou assisté de Live Tha Kine et Patrick Guillerm

    Musique : Albert Marcœur

    Direction artistique : Patrick Couratin et Marc Bellan

    Production et réalisation : Label Frères

    Conception graphique : Crapule !

    Documentation, informations, vente en ligne : www.marcoeur.com/

    Correspondance : Label Frères/BP1/F-21501 Montbard Cedex

    email : labelfreres@marcoeur.com

    A propos de Guy Billout

    Lire : Il y a encore quelque chose qui cloche. Editions Seuil Jeunesse/Crapule, 2002.

    Visiter : www.guybillout.com

    Attention belles gens, depuis le 15 juillet, le site www.marcoeur.com attend votre venue pour une dégustation gratuite.

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    LETTRE N° 21

    Aujourd'hui 15 juillet 2006, marcoeur.com a cinq ans. Et Label Frères également.
    A dire vrai, c'est le label qui a cinq ans. Les frères, eux, ils ont beaucoup plus.
    Mais on ne va pas épiloguer la-dessus pendant des lustres. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'ils commencent A en comptabiliser un paquet de lustres, du moins assez pour éclairer les deux lanternes vacillantes A l'entrée du boulevard des Rêves.
    Rêves avec un R canaille majuscule.
    Et puis, on va allumer les bougies.
    On va les allumer, mais on ne va pas les souffler ! Qu'elles, au moins, on les laisse s'exprimer !
    Après avoir mangé le gâteau, on va défaire les cadeaux. On commence par le gros ou par les petits ? Tout le monde a gueulé : « On garde le gros pour la fin ! »

    On commence donc par les petits qui sont trois nouvelles boucles que l'on peut  télécharger en toute quiétude (MP3) et assez rapidement, elles ne sont pas lourdes.
    Reynald Grzelczyk, le concepteur du site a eu l'idée de les utiliser comme sonneries de téléphone mobile comme ça, pour voir. Pour entendre en fait ! Il a fait son choix  et en a attribué une A chaque correspondant. C'est très bizarre, on a l'impression que ces boucles ont été composées exprès. Faites l'essai, même avec des anciennes (dans la même rubrique "Inédits"), c'est assez surprenant et ça ne coûte pas cher.
    http://www.marcoeur.com/inedits/index.html

    A minuit, on s'embrassera sans attendre la nouvelle année et on déballera le gros cadeau : la musique du générique du film "Le Pressentiment" de Jean-Pierre Darroussin A télécharger dans la joie, en toute liberté, et dans la plus parfaite légalité  (MP3 / 5'12'')
    Nous remercions chaleureusement au passage Jean-Pierre Darroussin qui nous a permis d'utiliser cette pièce avant la sortie du film en salles (le 04 octobre 2006).
    http://www.marcoeur.com/inedits/c2.htm

    Désormais tous les titres de tous les albums possèdent un extrait (Discographie).

    Rappel des dernières parutions de Label Frères :
    - BUS 24 (A1/2006 - DVD - Digipak) 
    - " L' " (M9/2005 - Digipak - livret 16 pages)

    Avec notre gratitude et nos remerciements enflammés.

    Label Frères / Albert Marcoeur

     

     

  • ANTONIN ARTAUD

     

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    Bien que l'examen clinique de l'oeuvre d'Antonin Artaud m'ait toujours bubonné (exception faite d'Antonin Artaud, le medium_Numeriser0004.jpgthéâtre et le retour aux sources, une étude de Monique Borie qui serre le texte sans préjugés), les deux films de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur diffusés en 1993 constituent, selon moi, le sommet phosphorescent de ce que peut-être l'image-mouvement face à la trajectoire Artaud.

    En compagnie d'Antonin Artaud, térébrante fiction avec Sami Frey, Marc Barbé, Julie Jézéquel, Valérie Jeannet, Clotilde de Bayser et Charlotte Valandrey, s'inspire assez exactement du Journal du poète  Jacques Prevel (1915-1951). Le film retrace les minutes de la vie du Mômo à Ivry-sur-Seine, alors qu'il est surtout visité par Prevel et Colette Thomas. L'interprétation de Sami Frey est saisissante car c'est ainsi que l'on s'imagine Artaud crachant le verbe en percussion, cherchant le cri juste, la note dénuée de frisottis.

    La véritable histoire d'Artaud le Mômo est un documentaire de 170 minutes recueillant la parole des témoins. Et beaucoup ne sont plus. Ce sont Anie Besnard, Marthe Robert, Henri Thomas, Paule Thévenin, Gustav Bolin, Jacqueline Adamov, Denise Colomb, Jany de Ruy, Gervais Marchal, André Berne-Joffroy, Alain Gheerbrant, Domnine Milliex, Alfred Kern, Pierre Courtens, Henri Pichette, Rolande Prevel, Minouche Pastier, Lucianne Abiet, Marcel Piffret.

    medium_Numeriser0003.jpg Arte Vidéo rend depuis peu disponible ces deux ouvrages cinématographiques en coffret DVD, augmenté d'un bonus : Jacques Prevel, de colère et de haine, documentaire de Gérard Mordillat et de Jérôme Prieur. Il s'agit d'un portrait poignant en 21 minutes du poète (qui attendait beaucoup d'Artaud) à partir des évocations de ses proches.

    A ce pimpant coffret s'ajoute un livret de 20 pages comprenant un entretien avec les réalisateurs et les portraits des intervenants.

     

     

     

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    Coffret de 2 DVD 9 bilingues franco-anglais

    NTSC - Toutes zones/Durée totale : 280MN/Format écran: 4/3

    Son : Dolby Digital Stéréo/Audio : version française/Sous-titres : anglais

    ARTE VIDEO

    www.arteboutique.com

     

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