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MUSIC SOUNDS BETTER WITH YOU - Page 9

  • HISTOIRE DE MELODY NELSON ❘ SERGE GAINSBOURG

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    Ce soir, à partir de 22h25, dans l'émission Rock Album animée par David Taugis, je reviens sur Histoire de Melody Nelson, masterpiece de 1971.

    Tous à vos transistors sur JUDAIQUES FM 94.8

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  • RAMON PIPIN'S ODEURS AU THEATRE DU ROND-POINT

    Hello dear,

    Suite à ce concert privé mémorable, chaleureux et intemporel de l'année dernière, soit plus de vingt ans après notre séparation, nous avons décidé, dans un élan de grande mansuétude, de nous reproduire, mais cette fois face à un public !
    Par cet acte courageux, qui frise l'inconscience, nous serons donc presque tous réunis (29 tout de même !) pour interpréter nos plus ou moins grands classiques, en quasi-acoustique, augmentés de chœurs, cordes et cuivres. Soit 25 chansons inoubliables minutieusement botoxées.
    Ce concert, que je crains ultime, vient conclure un parcours riche de moments inoubliables de déconnade et de rencontres musicales magiques…
    Je ne peux qu’espérer votre présence le mardi 6 mai au Théâtre du Rond-Point, qui nous accueille dans le cadre de sa programmation “Le rire en résistance”. Nous communierons une fois encore dans la crème fraiche et le couscous…
    Mais attention, la salle n’est pas immense et c’est pourquoi je me permets, au travers de ce flyer que je ne cautionne certes pas, de vous inciter à réserver vos places au plus vite sur le site.

    Olfactivement votre Ramon Pipin

    LE SITE D'ODEURS

    LE MYSPACE DE RAMON

    L'ITV DE RAMON AVEC LA SINGETTE

     

     


    Ramon Pipin's Odeurs - Je m'aime

     

     

    Ramon Pipin et sa horde aromatique n’éprouvaient pas un besoin urgent d’utopie. Ils voulaient exhaler un parfum de rebiffe, secréter des chansons suffisamment crues pour qu’on ne les confonde pas avec des hymnes à la morale et au bon goût, ces deux enfants de la bêtise et de l’ennui, selon Francis Picabia qui s’y connaissait en distribution de peaux de bananes.

    Entre 1979 et 1985, Odeurs attira les plus louches sympathies : Coluche, Pierre Desproges, Choron, zèbres mal bigarrés mais qui, unis dans une même boue, composent ensemble un ferment de révolte torboyautante.

    Les cinq albums d’Odeurs témoignent d’une impétuosité sarcastique efficace. On s’attaque aux plaies de l’époque (toujours actuelles) sans jouer les voyous voyants. Des chansons comme Laval qui rit, Rock Haroun Tazieff, Tommy Lobo ou L’amour sans les dents sont autant d’éclats de rire mélangés à de la poudre de fulmicoton. Odeurs dénonce la collaboration, les manipulations génétiques, la malbouffe, l’environnement sacrifié sans prétendre au brûlot situationniste.

    Modestes mais hautains, ils livrent sur scène des spectacles qui donnent à ce mot ses lettres authentiquement pailletées. Bondissant et luxurieux, puissamment rythmé, Odeurs est le seul groupe à avoir fusionné W.C. Fields et Brian Wilson, Cami et Steve Reich, l’humour capricant et la virtuosité musicale.

    Ce concert en acoustique et en 75W, saupoudré d’incongruités, devrait sceller une ultime communion extatique avec les empesteurs originaux, sans oublier son lot de coussins péteurs. Guy Darol

     


    TOUS AU THEATRE DU ROND-POINT LE MARDI 6 MAI

  • THOMAS DE POURQUERY ❘ NINO FERRER

     

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    Nino Ferrer

    Je chante ce vendredi 11 avril
    avec
    l'Orchestre de la Boule Noire (10 musiciens) ;
    un hommage à
    Nino Ferrer arrangé par Fred Pallem
    dans le cadre du festival
    Chorus des Hauts-de-Seine à Issy-les-Moulineaux
    Thomas de Pourquery


    L’ORCHESTRE DE LA BOULE NOIRE

    « Hommage à Nino Ferrer »
    CREATION CHORUS / FRANCOFOLIES
    Fred Pallem, ancien lauréat de La Défense Jazz Festival, a recréé spécialement pour la célèbre salle de la Boule Noire à Paris, un orchestre maison, à l’image de celui qui officiait dans les années 30 à Paris. Composé de neuf musiciens parmi les plus doués de leur génération, qui pouvait mieux que l’Orchestre de la Boule Noire, rendre hommage, dix ans après sa disparition, à Nino Ferrer.  Nino qui, par delà ses immenses tubes, nous a aussi marqué par son génie de compositeur habité par l’héritage des musiques noires, et sa truculente capacité à faire sonner en virtuose le français aussi bien sur la soul, le blues que la pop ? Un hommage qui se veut d’abord une fête, avec plusieurs invités, fidèles à Chorus, connus ou moins connus…


    11 avril 2008 à 20h30
    L’ORCHESTRE DE LA BOULE NOIRE
    ISSY-LES-MOULINEAUX - Auditorium de l’ENM Nieder Meyer

  • LE THE DES ARPENTEURS ❘ DENIS COLIN

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    Note d’intention

    Après dix-sept années passées à développer un univers authentiquement singulier à travers l’exploration minutieuse des potentialités structurelles, orchestrales et imaginaires d’un trio désormais entré dans l’histoire du jazz et des musiques improvisées européennes, Denis Colin se lance dans l’aventure d’une nouvelle formation.
    Nommée La ‘Société des Arpenteurs’, élégante façon d’indiquer une certaine continuité dans la rupture en conservant l’image caractéristique de l’arpenteur (ce musicien voyageur toujours en quête de nouveaux territoires…) et d’affirmer le caractère convivial d’une structure ‘’communautaire’’, ouverte à tous les désirs et toutes les propositions - cet ensemble à l’orchestration élargie, ambitieuse et parfaitement iconoclaste offre au clarinettiste les moyens d’un véritable renouveau de son inspiration.

    Résolument tournée vers la jeunesse, ouverte à toutes les familles et tendances du jazz hexagonal, la Société des Arpenteurs entend prolonger et incarner à sa façon l’univers musical composite de Denis Colin, compositeur et arrangeur inclassable frayant son chemin dans ces zones frontières indécises entre jazz moderne, musiques improvisées, folklore imaginaire et domaine contemporain. Mais c’est certainement cette façon nouvelle et décomplexée qu’ont ces jeunes musiciens de jouer résolument le ‘’jeu du jazz’’, sans arrière-pensée ni distanciation ironique, qui aujourd’hui fait la différence et propulse la musique du clarinettiste dans une autre dimension. Plongeant sans retenue aux racines du jazz (le swing, la soul, la danse, la transe le chant) Colin invente avec la Société des Arpenteurs une musique sensuelle et lyrique, d’un extrême raffinement dans sa façon d'agencer l'improvisation à des cadres formels mouvants, jouant avec virtuosité sur la précision de la ligne et la lisibilité des plans, sans jamais sacrifier l’énergie ni la spontanéité. Rappelant au passage à ceux qui en douteraient encore qu’il est sans nul doute un des musiciens français possédant aujourd’hui les liens les plus directs et les plus forts avec la musique afro-américaine dans tous ses états, Denis Colin s’offre un bain de jouvence et impose d’emblée la Société des Arpenteurs comme l’une des formations les plus fraîches et spontanément séduisantes du paysage musical européen.

    Pour célébrer ce renouveau et en marquer en quelque sorte le printemps (le premier temps…), Denis Colin et sa Société des Arpenteurs ont décidé d’investir le Studio de l’Ermitage, un dimanche par mois, à l‘heure du thé, à partir du 30 mars, pour quatre rencontres exceptionnelles. Osant l’utopie douce et euphorique de la confusion des genres, invitant littérature, cinéma d’animation et musique à mettre en commun leurs propriétés pour se contaminer les uns les autres (chaque discipline venant interroger, compléter, envahir, transformer, continuer le discours de l’autre), Denis Colin et ses compagnons proposent de réinventer de manière ludique et conviviale le rendez-vous traditionnel du concert en rendant tout son sens à l’idée de rencontre. Organisés en trois parties distinctes (trente minutes consacrées à la lecture de textes littéraires par un comédien ; quinze minutes à la projection d’un court-métrage d’animation signé Florence Miailhe, complice de longue date du compositeur ; et une heure au concert de la Société des Arpenteurs), ces spectacles conçus comme des plateformes artistiques interdisciplinaires verront ainsi se succéder sur scène des artistes de tous horizons et de toute obédience, ayant en commun, au-delà de leurs différences, une même foi dans l’intelligence, la beauté et le partage. Convoquant Rabelais et Shéhérazade, Avishai Cohen et Anna Politkovskaïa, ces rendez-vous n’ont qu’une ambition : que les idées chantent, les images dansent et la musique parle…

     

    Stéphane Olliver

    Studio de l'Ermitage

    8, rue de l'Ermitage

    75020 Paris

    06 68 86 88 88

    www.deniscolin.com

     

  • ODEURS/RAMON PIPIN ❘ THEATRE DU ROND POINT

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    En concert unique le 6 mai 2008 au Théâtre du Rond-Point

    • réservation : 01 44 95 98 21
    • 2bis avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris

    Avec Ramon Pipin, Clarabelle, Laurent de Gaspéris, Jean-Michel Kajdan, Tapofon, Superbranlo, Jean-Philippe Goude, Rita Brantalou, Sharon Glory, Shitty, La Pliure et le Choeur de l'Orchestre de Chambre de Bonn.

    Ramon Pipin et sa horde aromatique n’éprouvaient pas un besoin urgent d’utopie. Ils voulaient exhaler un parfum de rebiffe, secréter des chansons suffisamment crues pour qu’on ne les confonde pas avec des hymnes à la morale et au bon goût, ces deux enfants de la bêtise et de l’ennui, selon Francis Picabia qui s’y connaissait en distribution de peaux de bananes.
    Entre 1979 et 1985, Odeurs attira les plus louches sympathies : Coluche, Desproges, Choron, zèbres mal bigarrés mais qui, unis dans une même boue, composent ensemble un ferment de révolte torboyautante.
    Les cinq albums d’Odeurs témoignent d’une impétuosité sarcastique efficace. On s’attaque aux plaies de l’époque (toujours actuelles) sans jouer les voyous voyants. Des chansons comme Laval qui rit, Rock Haroun Tazieff, On a été féconds ou L’amour sans les dents sont autant d’éclats de rire mélangés à de la poudre de fulmicoton. Odeurs dénonce la compromission, les manipulations génétiques, la malbouffe, l’environnement sacrifié sans prétendre au brûlot situationniste. Modestes mais hautains, ils livrent sur scène des spectacles qui donnent à ce mot ses lettres authentiquement pailletées. Bondissant et luxurieux, puissamment rythmé, Odeurs est le seul groupe à avoir fusionné les influences de W.C. Fields et de Brian Wilson, de Cami et de Steve Reich, l’humour capricant et la fertilité musicale.
    Ce concert en acoustique et en 75W saupoudré d’incongruités devrait sceller une ultime communion extatique avec les empesteurs originaux, sans oublier son lot de coussins péteurs
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    Guy Darol

    Sortie de l'anthologie Odeurs/Ramon Pipin, volume 2 (4 CD), en avril 2008 (FGL Music).

    www.theatredurondpoint.fr/

    http://odeurs.homedns.org/

  • JOE BOYD ❘ PATRICK EUDELINE ❘ PIERRE GERVASONI ❘ PHILIPPE ROBERT

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    Les ouvrages musicaux relèvent parfois de la littérature (Lester Bangs, Nick Tosches, Greil Marcus pour n'en citer que quelques-uns) ou s'y réfèrent directement. C'est le cas du Dictionnaire Gothic initié par Patrick Eudeline et dans lequel les frénétiques du Batcave sont associés aux plus belles plumes du roman gothique (ou noir) à partir d'Horace Walpole et de son Château d'Otrante. Un abécédaire plus que réjouissant (mais ce mot est-il bien choisi?) si l'on admet que la littérature en tant qu'invention verbale et engagement ontologique est au meilleur de son rayonnement dans la contemplation des astres nommés William Beckford, Aleister Crowley, Thomas de Quincey, Roger Gilbert-Lecomte, E.T.A Hoffmann, "Monk" Lewis, Charles Robert Maturin, Charles Nodier ... La lecture de cet ouvrage qui ne fait l'économie ni des gothic lolitas ni des heavently voices est un outil de combat en faveur des connexions entre musique et littérature. S'il y a encore des chèvres attachées à leur aire de broutage.

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    Jean William Thoury n'est pas que le chroniqueur de la nostalgie au sein de Jukebox Magazine, il est l'auteur d'un Dictionnaire Gainsbourg après avoir été producteur du groupe Bijou pour lequel Lucien aka Serge écrivit Betty Jane Rose. Toutes les chansons de l'émetteur stellaire sont passées au peigne fin. Tout y est pointilleusement consigné. Traçabilité du moindre texte. Sources et exploitation diffluente en covers. De sorte que l'on est tout à fait convaincu que Serge Gainsbourg est bien cet écrivain du 19ème siècle dans la lignée de Huysmans et de Bloy. Fulminateur quelquefois éméché, l'auteur du Sonnet d'Arvers était en mesure de déballer par coeur des pages entières d'A Rebours.

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    Joe Boyd fut le producteur d'Elektra qui révéla Nick Drake, Incredible String Band, Fairport Convention et Arnold Layne, le premier single de Pink Floyd. White Bicycles, Making Music In The 60's est un livre de souvenirs en abyme. Vertigineux. Qui expose notamment la continuité entre le jazz, le folk-rock et la pop. L'auteur évoque avec une même virtuosité Thelonious Monk que Joan Baez, Rod Stewart qu'Ewan MacColl, Elvin Jones que Bob Dylan.

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    Si l'on croit que la musique contemporaine est terriblement ennuyeuse, on se trompe gravement. Une désillusion entamée par Pierre Gervasoni dans La Musique contemporaine en 100 disques, un recueil du meilleur de Stockhausen et de Ligeti, de Mauricio Kagel et de Pierre Boulez mais aussi de Pascal Dusapin et d'Olivier Messiaen (dont on reparle beaucoup ces temps-ci, non ?). L'ouvrage ne coûte pas cher mais, insidieusement, il peut ruiner le porte-monnaie.

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    Comme il est indispensable de se procurer Musiques Expérimentales (Une Anthologie transversale d'enregistrements emblématiques) de Philippe Robert, on doit avoir dans sa bibliothèque Great Black Music (Un Parcours en 110 albums essentiels) et si possible à portée de mains. Tout simplement pour se rafraîchir la mémoire et connaître l'histoire de la grande musique noire à travers un choix de disques (absolument maîtrisé) qui permet d'acquérir yeux fermés (ou à peu près) les très bons Howlin' Wolf, Solomon Burke, Albert Ayler ou Meshell Ndegeocello.

    LE DICTIONNAIRE GOTHIC, Scali

    www.scali.net

    DICTIONNAIRE GAINSBOURG, Scali

    www.scali.net

    WHITE BICYCLES, Allia

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    www.alliaeditions.com

    LA MUSIQUE CONTEMPORAINE EN 100 DISQUES, Editions MF

    www.editions-mf.com

    GREAT BLACK MUSIC, Le Mot et le Reste

    www.atheles.org/lemotetlereste

     

     

  • CATHERINE RINGER

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    Catherine Ringer, des Rita Mitouko, reprendra à partir du 4 avril 2008 la tournée interrompue par la disparition de Fred Chichin le 28 novembre 2007 avec le groupe qu'ils avaient constitué autour d'eux à la suite de l'album "Variéty".

    Catherine chantera les chansons composées avec Fred pour les Rita Mitsouko et quelques autres déjà connues, et à découvrir...

    AVRIL 2008

    04 TOULOUSE / ZENITH 05 BORDEAUX / LA MEDOQUINE 07 NANTES / ZENITH 10 MUNICH / BACKSTAGE CLUB 11 SCHORNDORF / MANUFAKTUR 13 FRANCFORT / BATSCHKAPP 15 LONDRES / KOKO 18 PRINTEMPS DE BOURGES 19-20 PARIS / LA CIGALE 24 LILLE / ZENITH 25 STRASBOURG 26 DIJON / ZENITH 29 MONTPELLIER / ZENITH 30 LAUSANNE / LES DOCKS

  • JOHN CAGE

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    26.01.08 au 29.02.08
    Centre International de Poésie Marseille

    Biographie

    Compositeur, poète, peintre et mycologue américain, est né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, mort le 12 août 1992 à New York.
    Par le simple rejet de l’intentionnalité jugée si nécessaire à la composition,
    John Cage a su changer la nature de la musique telle qu’elle est perçue habituellement. En acceptant les résultats des opérations aléatoires, en admettant la possibilité d’une indétermination au niveau de la composition et des concerts, et en ouvrant sa musique à tous les types d’instruments. L’ensemble de ses oeuvres est d’une variété remarquable, par la seule liberté qui s’en dégage, son art témoigne d’une personnalité à part : à la fois candide, ouverte, et d’un naturel heureux.
    Après avoir travaillé comme jardinier en Californie, John Cage parcourt l’Europe de 1930 à 1931. En 1934 il se met à étudier la composition d’abord avec
    Cowell à New York puis avec Schoenberg en Californie. C’est du reste de cette époque que datent ses premières compositions, véritables essais sur la dodécaphonie non sérielle. En 1937, il s’installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d’en monter d’autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942).
    Par le matériel nécessaire à la réalisation de ses premières oeuvres, on distingue déjà la volonté de John Cage d’accepter tout ce qui semble peu orthodoxe : c’est ainsi que l’on peut trouver des boîtes de conserve dans son instrumentarium ; ou encore des dispositifs électriques utilisés pour la première fois dans des oeuvres composées.
    Autre innovation encore, qui fera sa gloire, celle du
    piano préparé, qui transforme cet instrument en un véritable orchestre miniature de percussions. C’est la principale invention de John Cage au cours des années 40, qu’il emploie dans des partitions pour ballets (il travaille souvent en collaboration avec des compagnies de danse, notamment avec celle de Merce Cunningham), et dans grand nombres d’oeuvres de musique de chambre comme les Sonates et Interludes.
    Son enthousiasme pour les philosophies asiatiques le conduit à la fin des années 40, à une étude très approfondie du
    Zen. Cela l’amène ensuite à nier l’intentionnalité dans l’acte créateur : il recourt au I Ching, donc au hasard, pour décider des hauteurs, des durées et de la dynamique de ses Music of Changes pour piano (1951). Il utilise encore des sons inaudibles dans Imaginary Landscape n°4 (1951), ou compose une pièce entièrement silencieuse mais exactement mesurée : 4’ 33 (1952).
    Cette pratique radicale de l’aléatoire récuse l’idée même d’une décision de l’artiste. C’est pourtant la position de Cage vis-à-vis du hasard, qui a eu, sur un plan plus philosophique que musical, une grande influence, aussi bien en Amérique (sur l’oeuvre de
    Feldmann ou de Wolff), qu’en Europe. La porte s’ouvre alors sur un vaste champ d’opérations aléatoires, réunies dans cette oeuvre maîtresse de l’indétermination qu’est Concerto pour piano et orchestre (1957-1958).
    Pendant les années 60, il s’intéresse davantage à l’électronique
    live, surtout avec Cartridge Music pour les sons faibles amplifiés, et Variations. Il choisit également de se consacrer davantage au mixed media, en utilisant sept clavecins amplifiés, de multiples bandes enregistrées et des effets de lumière spéciaux dans HPSCHD. Dans ses oeuvres ultérieures, il s’inspire de toutes ses expériences, en passant de la composition aléatoire avec méthode d’écriture conventionnelle (Etudes australes, pour piano, Chorals, pour violon) à la notation graphique pour orchestre (Renga) et des expériences sur la description verbale avec des instruments naturels (Branche, pour instruments naturels amplifiés, Inlets, pour des coquillages remplis d’eau).

    Toute l’évolution de son expression montre que John Cage est plus un créateur dans le sens large qu’un compositeur traditionnel. Son but était de refuser toute idée d’intentionnalité dans l’art pour favoriser la notion de liberté.

    Source Ircam

  • LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DERANGEMENT ?

     

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    Le 7 février à 17h, débat public proposé par le Festival Sons d'Hiver et Les Allumés du Jazz

    LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DÉRANGEMENT ?

    "Mort du disque annoncée", "culte de l'Audimat" sont des principes qui envahissent les débats publics en France sur la musique. Il est urgent d'analyser ces notions idéologiques et médiatiques, d'en percevoir la nature et les enjeux réels, pour ne pas subir cette crise, mais devenir les acteurs d'un véritable changement. Et revenir à la question fondamentale : "Pourquoi et comment faire circuler la musique aujourd'hui ?"

    Interventions de musiciens, représentants de maisons de disques, programmateurs de concerts et autres acteurs de la vie musicale.

    À lire : "Crise du disque, pourquoi tant de haine" par Olivier Gasnier dans le numéro 20 du Journal des Allumés du Jazz.

    www.allumesdujazz.com

    Entrée libre
    Théâtre d'Ivry-sur-Seine Antoine Vitez
    1 rue Simon Dereure 94200 Ivry-sur-Seine
    Métro : Mairie d'Ivry (ligne 7) Terminus
    Tel à Sons d'Hiver : Armelle ou Émilie 01 41 73 11 65

  • DANIEL YVINEC ❘ THE LOST CROONERS

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    Daniel Yvinec

    Daniel Yvinec & The Lost Crooners seront en concert les 25, 26 (à 22h) et 27 janvier (à 21 h) au Sunset à Paris.

    Le 25 il invitera la chanteuse
    Karen Lanaud ; le 26, ce sera la voix et le cornet de poche de Médéric Collignon.
    Et le 27 janvier,
    John Greaves viendra mêler sa voix aux grands standards de Broadway revisités par Les Lost Crooners.

    Daniel Yvinec : contrebasse, Nelson Veras : guitare, Stéphane Galland : batterie.

    Sunside/Sunside : www.sunset-sunside.com

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    www.myspace.com/thelostcrooners
    www.beejazz.com