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cinéma - Page 2

  • SEAN LENNON ❘ ROSENCRANTZ AND GUILDENSTERN ARE UNDEAD

     

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    La bande originale du premier long métrage de Jordan Galland, Rosencrantz And Guildenstern Are Undead, signée Sean Lennon, sera disponible le 11 novembre prochain sur le label Chimera Music qui vient tout juste d'éditer le nouvel album de Yoko Ono avec le Plastic Ono Band (une réussite largement épaulée par Keigo Oyamada alias Cornelius).

    Score instrumental d'un film de vampires shakespearien, cette BOF est renversante de bout en bout. Computerisé, avec le concours de Kool Keith et Miho Hatori (Cibo Matto) sur le titre Desire, ce troisième album de Sean Lennon est un joyau sonore qui appelle des comparaisons avec Ennio Morricone, François de Roubaix ou Lalo Schiffrin. Les quinze pièces du score s'emboîtent dans un monumental crescendo dont la principale vertu est de toucher au cœur. Peu de moyens, peu d'effets mais un sens aiguisé de l'émotion. Cette bande originale est d'ores et déjà à ranger parmi les chefs-d'œuvre du genre.

    A ne manquer sous aucun prétexte.

     

    SEAN LENNON

    Rosencrantz And Guildenstern Are Undead

    Chimera Music/La Baleine

    CHIM02 CD/LP

    LE 11 NOVEMBRE 2009

     

    CONSULTER

    LA BALEINE

     

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  • GERARD MORDILLAT ❘ POUR UN CINEMA INCONFORTABLE

     

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    En 1993, Gérard Mordillat réalise En compagnie d'Antonin Artaud à la suite de  Toujours seuls qui ne rencontra pas son public. Dans un entretien filmé, il examine le cinéma actuel et ses déferlantes d'images neuroleptiques. Mordillat plaide pour un cinéma inconfortable, un cinéma qui exprime les incohérences du réel. Le regard qu'il porte sur  l'académisme qui a envahi les écrans depuis des décennies jette des étincelles. Autant dire que le point de vue de Gérard Mordillat qui en appelle à une autre conception des récits est véritablement savoureux. Eclosion d'un manifeste.

    VOIR

    L'ENTRETIEN AVEC GERARD MORDILLAT

  • ALBERT MARCOEUR ❘ GUY BILLOUT

     

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    Les suceurs de roue célérifères qui suivaient Albert Marcoeur en concert furent  proprement éberlués par le film de Nicolas Renou précédant les 23 pièces du set. Par une aubaine des dieux païens, l'ouvrage est visible sur commande. Le dessinateur Guy Billout auquel nous devons Il y a encore quelque chose qui cloche (Éditions Seuil/Crapule, 2002) est parvenu à transposer l'univers du Grand Albert. Le film met en scène un homme de la vie courante (sosie du compositeur à carreaux) qui, guettant l'arrivée du bus, assiste à des collisions d'engins rarement en circulation sur nos chemins bitumés. Réalisé en images 3D, ce bijou est une illustration inquiétante de l'attente, telle qu'on en soupèse le poids dans les textes de Dino Buzzati ou de Julien Gracq. La musique (pour qui ne s'en était pas douté) est d'Albert Marcœur, accompagné de ses brillants équipiers, parmi lesquels, François Ovide et Stéphane Salerno aux guitares, Farid Kenhouf à la basse et une myriade bien choisie de vents et cordes à soulever de terre un brontosaure. Osmose de l'image et du son. Un miracle. Guy Darol

     

     

    ALBERT MARCŒUR/GUY BILLOUT

    BUS 24

    LABEL FRÈRES/WWW.MARCŒUR.COM

     

    CONSULTER

    ALBERT MARCOEUR

     

     

  • FRANCOIS DE ROUBAIX

     

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    Pionnier du home-studio, François de Roubaix réalisa pour le cinéma des alliages sonores que nul autre n’avait tenté avant lui. Disparu en mer, comme l’héroïne du film Les Aventuriers, ce compositeur de génie est une inspiration constante (Air, Bertrand Burgalat) dont les œuvres sont souvent samplées (Robbie Williams, Lil Bow Wow, Dog Eat Dog) et parfois remixées (Gonzales, Troublemakers, Rubin Steiner). Des soirées DJ lui sont régulièrement dédiées. Ce trente-sixième volume de la collection « Ecoutez le cinéma » dirigée par Stéphane Lerouge était certainement l’un des plus attendus. Tous ceux qui ont vu Les Aventuriers de Robert Enrico se souviennent de la solaire prestation de Joanna Shimkus et du magnétique duo à barbe Delon-Ventura mais chacun sait que ce qu’il en reste surtout est le thème sifflé par François de Roubaix et la voix des Swingle Sisters (Christiane Legrand) chantant « Enterrement sous-marin » sur un orgue d’église. La force du lent Samouraï de Jean-Pierre Melville repose sur la présence d’Alain Delon (grandiose !) et une bande originale qui sait à la manière de Lalo Schifrin ou de Bernard Hermann (voir la partition de Psychose) créer l’action lorsque la caméra s’abstient d’en produire. C’est ainsi que ces films plutôt conséquents demeurent deux monuments pour les oreilles. Guy Darol

     

    FRANCOIS DE ROUBAIX

    LES AVENTURIERS/LE SAMOURAÏ

    UNVIVERSAL

    CONSULTER

    www.francoisderoubaix.com

    http://deroubaix.free.fr/

    www.myspace.com/roubaix


     

  • STANISLAS RODANSKI ❘ HORIZON PERDU

     

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    Jeudi 9 avril 2009 à 20 h, hommage à Stanislas Rodanki à la mairie du 10è arrondissement de Paris.

    Projection de HORIZON PERDU, réalisé par Jean-Paul Lebesson d’après un bris-collage de Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson sur une fabulation de STANISLAS RODANSKI.

    "Légende magnétique, mémoire par défaut d’une fabulation panique. Un espace, vide que la perte d’horizon plonge dans une réfraction infinie. Un personnage hante ce décor gigogne et cherche à dire ses guerres intestines. La vallée disparue de Shangri-là, les camps de la mort lente : double face de cette folie qui l’emporte. Ravissement et Terreur. Mais la fiction ne prend pas et la représentation impossible de son drame intérieur le livre à la répétition sans fin. La tragédie n’a pas eu lieu, faute de lieu. Horizon Perdu, ou la scène introuvable."

    Le film sera suivi d’une rencontre animée par les auteurs avec la participation de Sarane Alexandrian, Christophe Dauphin, Marc Kober et Anastassia Politi (Cie Erinna)

     

    Mairie du 10e

    72, rue du Fauboug Saint-Martin

    Salle des fêtes

    2e étage

    Entrée libre

     

     

  • THE COMMITTEE ❘ PETER SYKES

    Le nom de Peter Sykes évoquera chez les plus pointus quelques épisodes de Chapeau melon et bottes de cuir. Mais ce réalisateur australien est principalement l'auteur d'un film ébahissant réalisé en 1968 et qui s'apparente à un certain cinéma d'idées tel que l'incarne Joseph Losey dans Le Garçon aux cheveux verts (1948) ou encore The Servant (1963). Peter Sykes revendique d'autres influences parmi lesquelles Georges Franju et il est bien vrai qu'en visionnant le DVD du film, Les Yeux sans visage (1960) nous contemplent en fond d'écran. Histoire d'une décapitation/recapitation, cette oeuvre au noir et blanc impeccable est avant tout une thèse sur le pouvoir des comités. Selon Peter Sykes, la société dans son ensemble est dirigée par des comités, petits groupes sans choix ni liberté imprimant sur le reste du monde l'impossibilité de choisir et l'incapacité d'être libre. Inspiré par les théories de Ronald Laing, le film témoigne d'un style (esthétique, rythme) qui ne pourrait percer de nos jours.

    Il est à noter par ailleurs que la BO de The Committee signée Pink Floyd (un soundtrack inédit) et qu'Arthur Brown (dont on ne saurait nier le Crazy World) apparaît coiffé d'une couronne en flammes. Au cours d'une party dont les protagonistes signalent furieusement leur appartenance à la deuxième moitié des années 1960, Arthur Brown chante frénétiquement The Nightmare. Sa marque de fabrique.

    Un film qu'il convient de découvrir pour la densité (et l'actualité) du propos autant que pour l'effervescence sonore et le brio visuel.

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    THE COMMITTEE

    Peter Sykes

    CHALET POINTU, collection Martyrs Of Pop

    www.chaletpointu.com/editions

    www.martyrsofpop.com

    www.myspace.com/martyrsofpop

     

     

  • GEORGES PEREC ET LE CINEMA

     

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    Georges Perec au format DVD, ce n'est plus une fiction. L'INA vient de faire paraître un volume 1 qui réunit Récit d'Ellis Island (1978-1980) de Robert Bober et Georges Perec, Les Lieux d'une fugue (1978) et 3 entretiens (Lectures pour tous, 1965 et 1967 ; Ciné Regards, 1979). Ce coffret présenté par Myriam Bloedé offre un supplément CD sur lequel sont gravés la Radioscopie (France Inter) de l'automne 1978 et Cinquante choses que j'aimerais faire avant de mourir (Mi-fugue mi-raisin, France Culture), texte publié dans le recueil Je suis né (Seuil, 1990).

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    Par ailleurs, les éditions La Vie est belle annoncent la parution prochaine d'Un homme qui dort, le film de Bernard Queysanne et Georges Perec sorti en 1974.

    Il n'est pas impossible de prévoir le contenu du Volume 2 qu'éditera l'INA. Ensemble écrivons le sommaire du futur événement.

    Selon vous, par exemple, Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz, film de Catherine Binet, a-t-il sa place dans ce volume ?

    www.ina.fr

    www.lavieestbelle.fr

     

  • DJ SPOOKY ❘ REBIRTH OF A NATION

     

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    DJ Spooky That Subliminal Kid est un faramineux cador. Je ne conseillerai jamais assez la lecture de son Rhythm Science dans lequel ce générateur de musique des permutations met en relation déconstruction selon Jacques Derrida et platinisme.

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    Pour DJ Spooky, la soniture est un champ d'étude sous-exploré. Le DJ qui écrivit autrefois une thèse sur Feuerbach affirme sans barguigner que les textes de Nietzsche sont soniques. La lecture de ce manifesto doit suivre impérativement l'écoute du CD éponyme, un "gangsta dreamtime remix" où l'on peut entendre les voix d'Antonin Artaud, Gertrude Stein, Kurt Schwitters, Tristan Tzara, William S. Burroughs (That Subliminal Kid étant un emprunt à Nova Express), Guillaume Apollinaire, Gilles Deleuze...

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    Au fil de son manifesto, DJ Spooky cite avec intelligence Dziga Vertov, Oscar Michaux, Sergei Einseinstein, Oskar Fischinger, Man Ray et Griffith ("l'homme qui inventa Hollywood"), parce que dans le Dj-ing, "l'enchaînement des séquences et une narration et le mix, une cinématique". Depuis quelques années le "multimedia storyteller and social critic" travaille The Birth Of A Nation (1915) et cela donne Rebirth Of A Nation, un film qui sera diffusé les 4 et 5 mai prochains dans le cadre du Tribeca Film Festival de New York.

    Fort heureusement, le film, accompagné d'un précieux documentaire, sera bientôt disponible en DVD, dans une édition Starz Media. Nous y reviendrons.

    www.tribecafilmfestival.org
    www.djspooky.com
    www.rebirthofanation.com
    www.rhythmscience.com

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  • PARIS VU PAR

     

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    Hervé Le Goff

    Par un sortilège jeté sur moi au temps que je vécus dans le Ménilmontant (celui de Clément Lépidis, de Jo Privat, de Georges Perec) puis dans le populaire Marais qui n'avait pas effacé ses lézardes, "le grand nom de Paris" (Guy Debord) se rappelle à moi chaque jour, déroulant les images grises de ses façades et un flux de passants qui partagent un même trottoir, celui du "sarcasme de la gaieté" (Chamfort), celui de l'entraide toujours vive. Car alors, la révolte et le rêve composaient ensemble un même chant, celui qui rend possible les jours meilleurs. Le portrait de Ménilmontant-Belleville (Mémoires d'un vieux quartier par Gérard Chouchan et Jacques Krier, 1965) est une clé qui ouvre sur une humanité qui ne dédaignait ni la joie simple du bistrot ni la solidarité avec la révolte, qu'elle soit ravacholesque ou jauréssienne. Car alors on riait de tout, sauf des insurgés, sauf des grévistes qui menaient de justes batailles contre le patronat synonyme de caste vouée à l'oppression des petits et des faibles. Personne ne regimbait à leurs légitimes haros. Nul ne cherchait à briser leurs clameurs. C'était le temps des fêtes et l'on savait alors s'amuser simplement en se moquant d'un chef, d'un quart de chef, d'un tyranneau de chantier ou d'une demi-portion se prenant pour le roi du monde. Le peuple se reconnaissait en tant que peuple sans désirer rejoindre l'autre rang, celui de la domination. On se donnait volontiers la main et on ne la lâchait pas. Le peuple des quartiers vivait alors soudé, humant sans doute le complot qui s'entraînait à éclater la chaîne.

    Pour démembrer la fête, pour disloquer la chaîne si bien unie, la solution fut l'arasement. Les nids de "révoltes logiques" (Rimbaud) furent éparpillés au vent. Pioches et boules de fontes se chargèrent de mettre en gravier les bâtiments (jugés infâmes) du petit peuple. On expropria l'entente. On déplaça vers les banlieues le pêle-mêle des fauteurs de désordres. Les fomentateurs excentrés, les quartiers pulvérisés, Paris deviendrait un décor lisse, sans plus de prise pour le foyer d'insurrection. Pour parachever le coup de trait, on lessiva la ville. Elle devint blanche, marmoréenne, tombale comme le long silence.

    Je ne pense à Paris que vêtue de noir, écaillée, lépreuse, traversée de rues pavées où pousse la fleur sauvage. Et c'est de mémoire que me vient sa couleur d'endeuillement - elle n'avait jamais digéré le génocide de 1871. Et je la vois distinctement dans un film de François Truffaut (Les 400 coups) ou de Guy Debord. Ce dernier annonce mieux que quiconque la mort des Halles, "ces lieux infréquentables pour les bons bourgeois" (Hubert Juin). L'opération qui consistait à purger le ventre parisien de sa sanie humaine est en effet contenue dans les images de Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps, comme elle est résumée dans cet extraordinaire témoignage offert par La Bibliothèque Volante, cette publication Pauvert orchestrée par Hubert Juin avec des photographies accablantes de Claude Caroly et Hervé Le Goff, les derniers témoins du désastre.

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    De ce Paris inconfortable pour le bourgeois et si spacieux pour les conciliabules opposés aux "doreurs de proue" (Victor Hugo), il existe des témoignages sur pellicules. Celui de Truffaut déjà nommé. Avec Voici le temps des assassins (Julien Duvivier, 1956 ; DVD René Chateau Vidéo, 2004), les Halles se souviennent de Nerval. Et c'est encore une archive de l'INA qui dit le mieux l'expression immédiate de cette ville dans la ville. Loin des Halles et au bord du boulevard où s'exerçaient le dessein poétique d'André Breton, de Louis Aragon, Louis Malle interpréta Queneau. Zazie dans le métro, est une haletante promenade dans un Paris que William Klein avait astucieusement repeint, sans qu'on le remarque trop.

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    Au début des années 1980, je m'étais rendu dans le quartier Montparnasse (où n'avaient pas encore passé les bulldozers) pour y voir une collection de films courts réalisés par Jean Rouch, Eric Rohmer, Jean-Daniel Pollet, Jean-Luc Godard, Jean Douchet, Claude Chabrol. C'était dans l'un des Entrepôts où l'on ne projetait que le meilleur du cinéma. Cette suite de films était l'occasion de vérifier certains talents. Ils avaient été réalisés en 1965 et complétaient en quelque sorte ma vision de Paris, nourrie par l'enfance, vitaminée par la lectures des oeuvres de Léon-Paul Fargue, Henri Calet, André Hardellet sur lequel je commençais à travailler.

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    Ces six réalisateurs exploraient des géographies qui ne m'étaient pas forcément familères. Ainsi de la Place de l'Etoile ou de la Muette. Mais la rue Saint-Denis, la Gare du Nord, Montparnasse et Saint-Germain des Prés que j'avais exploré livraient des secrets qu'il est heureux de pouvoir caresser aujourd'hui. Car j'ai longtemps espéré que ce recueil sorte de nouveau en salle puis qu'il paraisse au format VHS. J'eus même cette idée saugrenue qu'un audacieux parviendrait à le compresser sur DVD. C'est chose faite et le résultat n'est pas décevant. Il convient de se le procurer pour l'étonnante flânerie à rebours et les bonus que l'on a joints. Des interviews de Claude Chabrol, Barbet Schroeder et Jean Rouch. Un portrait de Jean Douchet et la présentation de Noël Simsolo.

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    Claude Caroly

    Enfin, je compte sur vous pour dresser avec moi la liste des oeuvres de cinéma qui illustrent le grand nom de Paris, celui d'avant le crime.

  • FRANCOIS DE ROUBAIX


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    Pionnier du home-studio et du re-recording, François de Roubaix réalisa pour le cinéma des alliages sonores que nul autre n’avait tenté avant lui. Disparu en mer, comme l’héroïne du film Les Aventuriers, ce compositeur de génie est une inspiration constante (Air, Bertrand Burgalat) dont les œuvres sont souvent samplées (Robbie Williams, Lil Bow Wow, Dog Eat Dog) et parfois remixées (Gonzales, Troublemakers, Rubin Steiner). Des soirées DJ lui sont régulièrement dédiées et Gilles Loison publiera prochainement, aux éditions Chapitre Douze, l’absolue biographie du maître des musiques cinématiques. Le trente-sixième volume de la collection « Ecoutez le cinéma » dirigée par medium_Francois_de_Roubaix_Les_Aventuriers.jpgStéphane Lerouge était certainement l’un des plus attendus. Tous ceux qui ont vu Les Aventuriers de Robert Enrico se souviennent de la solaire prestation de Joanna Shimkus et du magnétique duo à barbe Delon-Ventura mais chacun sait que ce qu’il en reste surtout est le thème sifflé par François de Roubaix et la voix des Swingle Sisters (Christiane Legrand) chantant « Enterrement sous-marin » sur un orgue d’église. La force du lent Samouraï de Jean-Pierre Melville repose sur la présence d’Alain Delon (alors grandiose ) et une bande originale qui sait à la manière de Lalo Schifrin ou de Bernard Hermann (voir la partition de Psychose) créer l’action lorsque la caméra s’abstient d’en produire. C’est ainsi que ces films plutôt conséquents demeurent deux monuments pour les oreilles. Guy Darol

    La sortie officielle du livre de Gilles Loison aura lieu  pendant le week-end hommage à François de Roubaix qui se déroulera les 9 et 10 septembre au Divan du Monde, rue des Martyrs à Paris.

    Vous pouvez suivre ce lien pour en savoir plus :

    <
    www.francoisderoubaix.com/frame/framemac.htm>

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    <
    www.francoisderoubaix.com

    <www.chapitre12.com

    < www.cineparty.com

    HOMMAGE A FRANCOIS DE ROUBAIX AU DIVAN DU MONDE

    Samedi 9 Septembre 2006

    Heure: 18:00 - 22:30
    Résumé: WEEK END FRANÇOIS DE ROUBAIX
    Description: 2 journées et soirées consacrées au célèbre compositeur des musiques des films LE VIEUX FUSIL, L’HOMME ORCHESTRE (...) et pour les amateurs de dessins animés, le générique de CHAPI CHAPO.
    Le Divan et le fan club de François de Roubaix organisent un week-end de rencontres, master class, débat et forum autour de la création des musiques de films vues pas François de Roubaix (disparu très jeune), ses arrangeurs et la nouvelle générations d’artistes béophiles.


    18h-20h30 : Projection du court métrage : « Vision » d' AURELIA KOFFLER-DAUSSE (musique de Benjamin de ROUBAIX, en hommage à son père)
    Avant première : projection du 52’ : « François de ROUBAIX, l’Aventurier » de JEAN YVES GUILLEUX et ALEXANDRE MOIX
    FORUM / DEBAT : « le REMIX » (avec des représentants : SACEM, UCMF, éditoriaux et des musiciens remixeurs)

    20h30-22h30 : « CONCERT MIX ET REMIX » : concert de TROUBLEMAKERS
    Projection : « L’Homme Orchestre » de SERGE KORBER

    22h30 : SARABANDE de MIX avec différents musiciens mixeurs qui nous font l’amitié de venir faire une apparition d’une 1⁄2 h à 1 h chacun

    Dimanche 10 Septembre
    Heure: 14:00 - 22:59
    Résumé: WEEK END FRANÇOIS DE ROUBAIX
    Description: 2 journées et soirées consacrées au célèbre compositeur des musiques des films LE VIEUX FUSIL, L’HOMME ORCHESTRE (...) et pour les amateurs de dessins animés, le générique de CHAPI CHAPO.
    Le Divan et le fan club de François de Roubaix organisent un week-end de rencontres, master class, débat et forum autour de la création des musiques de films vues pas François de Roubaix (disparu très jeune), ses arrangeurs et la nouvelle générations d’artistes béophiles.


    14 h 00 – 18h30 : Projection (en avant première public de la version restaurée) du Film : « Les AVENTURIERS » de ROBERT ENRICO
    Plateau Témoignage sur F.DE ROUBAIX (avec J.Y GUILLEUX ; O .BLOCH LAINE ; J.P PELISSIER ; P.ENRICO ; S. LEROUGE ; SERGE KORBER ; la famille et les amis…)
    Projection « Les ONIX » spectacle en live de marionnettes de et avec BERNARD MAITRE (musique co-écrite avec F.de ROUBAIX)
    Projection « CHARO » Ballet avec Rosario

    18h30- 20h30 : « JOURNAL de BORD » concert de l’Orchestre Cinématographique de Paris, des musiques de Films de F.de ROUBAIX
    « SKETCH » Lancement de l’Association : « Les Amis de François de ROUBAIX »
    Puis, Remise du PRIX COUP de POUCE
    « BŒUF » Concert de Jazz des Copains de François avec : G.BILLECARD ; M.LAFERRIERE ; M.FONTANNE ; B.MALABRE ; S.LAFERRIERE ; P.Y.SORIN ; B.DE ROUBAIX .