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GUY DAROL [rien ne te soit inconnu] - Page 23

  • PHILIPPE LAGAUTRIERE

     

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    Philippe Lagautrière

     

    Chaque jour, je reçois centaine de mails, centaine d'invitations plus ou moins excitantes. Parfois, je fais passer et c'est ainsi que l'information se retrouve sur Rien ne te soit inconnu. Voici (et je me demande quel chemin de dédale l'a conduit jusqu'à moi) Philippe Lagautrière et ses tampons épinalesques. Lagautrière, enfant perpétuel. Voici les images d'un Missel onirique. Allez donc y lancer vos mirettes. C'est beau comme Mandrake revenu parmi nous.

     

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  • MAURICE NADEAU ❘ CLAUDIO MAGRIS ❘ PHILIPPE DI MEO

     

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    Maurice Nadeau


    À L’OCCASION DU NUMÉRO 1000 DE LA QUINZAINE LITTÉRAIRE ET DE LA PARUTION, EN FRANÇAIS, DU MONUMENTAL LOIN D’OÙ ?, DE CLAUDIO MAGRIS, on pourra rencontrer et entendre, le mardi 17 novembre :

     

    • Maurice NADEAU, journaliste, écrivain, éditeur, qui a fondé et dirige depuis plus de quarante-trois ans La Quinzaine littéraire (Journal en public, réflexions critiques, Maurice Nadeau / La Quinzaine littéraire, 2006),
    • Claudio MAGRIS, écrivain italien, universitaire et germaniste, spécialiste de la culture "mittel-européenne", chroniqueur au Corriere della Sera (entre autres titresDanube, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1988, Microcosmes, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 1998,  Utopie et Désenchantement, essai, Gallimard / "L'Arpenteur", 2001, À l'aveugle, roman, Gallimard / "L'Arpenteur", 2006, Vous comprenez donc, théâtre, Gallimard / "L'Arpenteur", 2008, Loin d'où ? – Joseph Roth et la tradition juive-orientale, essai, Le Seuil, 2009),
    • Philippe DI MEO, traducteur et poète, collaborateur régulier de La Quinzaine littéraire(Carlo Emilio Gadda ou l'espalier généalogique, essai, Java, 1994)

     

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    Le mardi 17 novembre 2009 à 19h30, dans le cadre des Mille-Feuilles, au restaurant – rénové – Les Fous de l'Île
    (33 rue des Deux-Ponts – 75004 Paris, métro: Pont-Marie, tél.: 01 43 25 76 67)

  • CONNAIT-ON GEORGES DUV(E)AU ?

     

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    Georges Duvau, 1927

     

     

    Le nom de Georges Duvau se rattache à la création de L'Œuf Dur (1921-1924), revue qui publia Louis Aragon, Marcel Arland, Francis Carco, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Joseph Delteil, Pierre Drieu La Rochelle, Max Jacob, Valery Larbaud, Pierre Mac Orlan, Maurice Martin du Gard, François Mauriac, Henry de Montherlant, Paul Morand, Léon Pierre-Quint, Raymond Radiguet, Pierre Reverdy, André Salmon, Marcel Sauvage, Philippe Soupault, Pierre Naville ...

    Mais le nom de Georges Duvau a principalement à voir avec ce monument passé désormais au silence qui est Le Testament romantique, roman publié en 1927 par Simon Kra.

    Roman d'une vie dans lequel Georges Duvau (Meyssac, 1903 - Paris, 1958) se relate en un ton, en un style des plus grands.

    « Je me soulève de l'ombre molle dans laquelle, à demi engourdi, j'ai travaillé sur quelques livres scolaires. Le crépuscule de juin alourdit l'espace : chargé de relents moites de cuisine, l'été s'abat dans ma chambre d'hôtel et mord sur ma chair. Je suspends le cours assoupi de la journée : je m'installe dans un rythme plus ample et toutes mes sensations jouent comme les postes de TSF au passage des ondes hertziennes. Contact du moi de la vie, sans toutefois l'enfantillage de marquer les points. »

    Ainsi commence Le Testament romantique qu'il ne faut pas confondre avec Les Enfants perdus du Romantisme de Henri Lardanchet.

    Voici le grand œuvre d'un enfant du Limousin, « pays de granit, de sources, faits pour la magie, la violence triste, la foi fanatique. » Tout est dit. Tout est vaste en ce roman sincère, conçu selon Georges Duvau afin de « nous libérer pour un temps de certaines obsessions métaphysiques » et de nous « rappeler opportunément les formes les plus humbles de l'amour ».

    Il semble que Georges Duvau (dont le patronyme est le plus souvent répandu dans l'orthographe Duveau) serait l'auteur d'un seul livre littéraire. Quel livre !

    Comme nous en informe Claire Paulhan dans ses notes aux Agendas de Jean Follain (Seghers, 1993), Georges Duveau fut réputé comme spécialiste de Raspail et de Proudhon. 

    Professeur de la chaire de Morale et de Sociologie à la faculté des lettres de Strasbourg, il publia Le Siège de Paris (Hachette, 1939), La Vie ouvrière sous le second empire (Gallimard, 1946), Raspail (PUF, 1948), Histoire du peuple français de 1848 à nos jours (Nouvelle Librairie de France) et Les Instituteurs (Seuil, 1957).

    On le retrouve à de nombreuses pages des Agendas de Jean Follain qui le qualifie d"ami certain".

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    LE TESTAMENT ROMANTIQUE

    Georges Duvau

    Editions Kra, 1927

    Collection Carnets Littéraires, série Française

    243 pages

     

     

  • LOKA ❘ FIRE SHEPHERDS ❘ 2006

     

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    Il existe une histoire septentrionale de l'electrojazz. Légende froide. Celle-ci retient les noms de Nils Peter Molvaer, de Wibutee, de Bugge Wesseltoft. De cette source jaillit la rencontre des rythmiques latines et du jazz expérimental. On y entend les ostinatos électroniques mêlés aux vents (évidemment froids) de trompettes soufflées à la manière de Miles Davis. Cette légende nordique n'est pas étrangère à la survenue de Loka, duo liverpudlien qui se fit connaître sur Xen Cuts, une compilation Ninja Tune. Depuis, un single est né. Puis un album de forte densité qui évoque successivement l'esthétique jazz-rock de Soft Machine, le groovy funk de Homelife, le nouveau jazz d'Erik Truffaz. Douceur apparemment passée de mode en ces temps où l'excitation est de mise. Y compris un certain rock'n'roll des prétendues origines. Loka ne se soucie guère des tonalités énervées du moment et propose un alliage de nuances entre electronica groovy et swing fidèle aux instruments de la vieille école. Cela donne sept titres inoubliables. Splendeur exigeante dont on ne peut plus se passer.  Guy Darol


     

    LOKA

    FIRE SHEPHERDS

    (Ninja Tune/PIAS)

     

    Produit par Karl Webb et Marc Kyriaco

    Enregistré au Studio Merseyide

     

     

  • PREXLEY ❘ JEAN-MICHEL ESPITALLIER

     

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  • AMIS DE SAINT-POL-ROUX

     

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    La Société des Amis de Saint-Pol-Roux, présidée par Mikaël Lugan, a pour but la promotion de l'œuvre de l'écrivain et poète Saint-Pol-Roux ; l'approfondissement des recherches concernant son œuvre et sa vie ; l'archivage et la mise en valeur des éléments découverts et collectés au cours de ces recherches ; la mise à disposition de cette banque de données auprès des chercheurs et amateurs présents et futurs ; le développement d'activités culturelles, de célébrations et de manifestations visant à mettre en valeur l'œuvre de Saint-Pol-Roux et le patrimoine culturel ainsi constitué ; la publication d'un bulletin présentant et diffusant les résultats de ses travaux auprès de ses membres.

     

    Voici justement que paraissent deux livraisons du BASPR (Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux).

     

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    Le numéro 3 compile l'ensemble des recensions connues des Reposoirs de la Procession, trois tomes au long desquels le Magnifique s'affirme comme le mirifique poète en prose après Aloysius Bertrand.

    La multiplicité des signatures est éblouissante : Albert Mockel, Camille Mauclair, Gustave Kahn, Henri Ghéon, André Fontainas, Francis de Miomandre, Jean de Gourmont ... Des lettres d'enthousiasme accompagnent le délicieux volume, celles de Maurice Barrès, Francis Jammes, Paul Valéry ...

     

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    Le numéro 4 rend compte d'une synergie, celle des admirateurs du Magnifique convaincus que La Dame à la faulx, pièce en cinq actes et dix tableaux, doit être montée à La Comédie Française. Voici articles, missives, cernant l'impossible événement ainsi que traces au sujet du Banquet Saint-Pol-Roux, celui donné à la Taverne Grüber, boulevard Saint-Denis, à Paris. Une effervescence que résument les noms de Claude Debussy, Paul Léautaud, Edouard Dujardin, Auguste Rodin, Jules Claretie, Victor Segalen, Carlos Larronde, Maurice Boissard (alias Léautaud)... Notez, en supplément de ce riche et enrichissant bulletin, une défense de Camille Mauclair par Eric Vauthier, intitulée Le coin des conteurs.

     

    Vous ai-je persuadé de rejoindre la Société des Amis de Saint-Pol-Roux ?

    Si oui, contacter la SASPR au 33, rue Montpensier 64000 Pau

    Ou harcoland@gmail.com

    Je  salue le travail passionné, passionnel, passionnant de Mikaël Lugan qui nous rend visible Saint-Pol-Roux et ses contemporains majeurs.

    Ah ! qu'alors l'écriture était belle. Mais je m'emporte, ô venimeuse nostalgia.

     

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    LE SITE DES AMIS DE SAINT-POL-ROUX

     

     

  • CRLUSTRAUDE ❘ 2004

     

     

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    Sous ce nom de groupe qui aurait pu être choisi par Lovecraft se cache un trio (guitare, basse, batterie) au langage hallucinant. Les 9 titres de ce premier album éponyme viennent d'augmenter d'un coup la surface de l'étrange. Voici un précis de décomposition qui aurait pu enthousiasmer Cioran si jamais l'humoriste roumain s'était entiché de musique secouante. Crlustraude est-il un aérolite détaché du monde du jazz ou bien un éclat de rock arraché aux expériences de Robert Fripp ou de Roger Chapman ? Une chose est sûre, la liberté qui anime ce groupe a trouvé son inspiration chez Ornette Coleman. Et cette liberté épouse (si l'on peut dire) le ténébreux lyrisme de Robert Wyatt. Le batteur de Soft Machine devenu singer/songwriter « un ton au-dessus » occupe du reste une place importante dans ce précieux album avec une reprise superbement déstructurée d'« Alifib » et « Alife » provenant du sardanapalesque Rock Bottom. Le power trio (ère nouvelle) propose une lecture pareillement corrigée du « Sisters Of Mercy » de Leonard Cohen qui, une fois n'est pas coutume, rend la copie supérieure à l'original. Paysages sonores à la Harold Budd, distorsions vésuviennes selon les règles de mauvaise conduite des Sonic Youth, My Bloody Valentine et autres Slowdive, symphonies bruitistes manière Rhys Chatham constituent autant d'amers pour naviguer sur ce jeune océan miraculeusement né. Guy Darol


    CRLUSTRAUDE

    « Crlustraude »

    YOLK JADE

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  • JAZZ MAGAZINE 608

     

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  • MICHEL CHAMPENDAL ❘ A GUY DAROL EN SOUVENIR DU FUTUR

     

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    Il faut des cures de Grand Wazoo (Ryko, 1972) pour amadouer, dans la liesse, les instants de karma que furent ma vie avec Michel Duprey (1953-1982) et Michel Champendal (1954-2009), deux aminches chers, deux camaros trop vite happés par la faulx. Pas un jour sans le manque.

    Pour adoucir le manque, The Grand Wazoo est le meilleur véhicule, un transport qui m'emmène au temps des écoutes ludico-savantes, sapiento-déconnantes, temps sacré qui se perd désormais dans le grand rétroviseur.

    En 1995, Michel Champendal publiait ses Mémoires, ses étranges Mémoires intitulés A Guy Darol, en souvenir du futur. C'est dire quel lien spatio-temporel nous unissait. Dans ce petit livre à le couverture bleu ciel, l'aminche des dérives diurnes-nocturnes exposait ses facettes, ses tours d'écriture, ses goûts pour Louis Lecoin, Emma Goldman, Gaston Criel, Alphonse Boudard, Erik Satie, Julien Blanc, Georges Brassens, Frank Zappa, Gustave Flaubert, Sébastien Morlighem, Jacques Aboucaya, Epictète, Albert Paraz, Guy Darol (mais oui !), Lucien Suel. Tout était dit des élans et de l'épanchement vital qui caractérisaient ce revuiste-poète-épistolier-flâneur-bibliothécaire-éditeur-pacifico-libertaire. Tout était semencé et de l'herbe a poussé, des oisillons sont devenus fleurs, les brins sont à présent grandets. Seulement, le manque est le manque et Champendal n'est pas fumée, tout comme Michel Duprey. Leurs battements de cœur se confondent aux miens.

    Je ne sais si le livre existe toujours mais il fut publié naguère par Lucien Suel à l'enseigne Station Underground d'Emerveillement Littéraire. Programme que nous ne cessons de revendiquer.

    CONTACTER

    LUCIEN SUEL'S DESK

    A GUY DAROL, EN SOUVENIR DU FUTUR

    Michel Champendal

    EDITIONS S.U.E.L.

    102 rue de Guarbecque

    62330 Berguette

     

    ISBN 2-909834-16-6


     

     

  • ORLANDO DE RUDDER ❘ ECRIVAIN DE L'OMBRE

     

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    Être ou ne pas écrire est l'un des 21 chapitres d'Écrivain de l'ombre, récit vécu. Orlando de Rudder sait à peu près tout faire (romans, essais, pamphlets, dictionnaires ...) et il nous le raconte. Il sait écrire pour les autres, inventer des recettes de vie (plus ou moins zen), faire le nègre, bidonner.

    Il nous dit comment ça marche, le métier qui consiste à écrire des livres à la place de ceux (joli portrait de sous-officier !) qui se rêvent écrivains. Surtout, il explique l'impasse de toute tentative autobiographique et plaide (avec d'excellents arguments) en faveur de la fiction.

    Cet hommage à la fiction (sous le couvert d'un récit sur le métier de nègre) est tout simplement une célébration de la littérature. Un livre pour écrivains et un traité pour ceux que ça tente.

     

    ECRIVAIN DE L'OMBRE

    Orlando de Rudder

    Editions Pierre Mainard

    124 pages, 13 €

     

    CONTACTER

    Editions Pierre Mainard

    14, place Saint-Nicolas

    47600 Nérac

     

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    LE BLOG D'ORLANDO DE RUDDER