Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • WESLEY WILLIS

     

    e525847083881081a6a25feb8057cb05.jpg
    Wesley Willis

    Wesley Willis (1963-2003) avait d'innombrables cordes à son arc. Il arma surtout des chansons (plus de mille) et totalisa une cinquantaine d'albums. Punk rock ? Psyché folk ?  Plutôt des ballades fuligineuses et parfois pétillantes. L'art de ce singer songwriter appartient à la galaxie parallèle, rayon hors-normes. C'est beau. C'est poignant Wesley Willis.

    Il fut un dessinateur de talent qui, à partir de 1990, reporta à l'encre ses vues de Chicago.

    Une exposition est en cours accompagnée d'un catalogue dont la diffusion est assurée par les excellentes Presses du Réel.

    57a2128b1bcd8d9e4ca26854fe6ce025.jpg

    NORTH LAKE SHORE DRIVE 1990

    CHIGAGO ILLINOIS

    Drawn by Wesley Willis

    Jusqu'au 24 juin 2007

    Neue Kunst Halle St. Gallen

    Davidstrasse 40

    CH - 9000 St. Gallen

    www.k9000.ch/index_follow.html

    info@k9000.ch

    www.nieves.ch

    www.lespressesdureel.com

    www.wesleywillisart.com

     

  • MEXICAN BOLEROS

     

    b9c518d6b582d93843f616fc4a697097.jpg

    Un peu de nourriture pour les coeurs brisés et les mélancoliques anténataux. L'opus édité par Trikont est une véritable aubaine destinée aux amateurs de boléro, celui qui naquit au Mexique en 1927, après avoir percé à Cuba dans les années 1880.

    Trikont a tout simplement puisé dans les catalogues mexicains où sommeillaient les hits de la grande époque onctueusement interprétés par Augustin Lara, Lupita Palomera, Fernando Rosas, Genaro Salinas, Los Tres Ases, Bola de Nieve, Pedro Infante, Pedro Vargas, Carlos Mejia, Margarita Cueto, Hermanas Landin, Hermanas Aguila. Tous vétérans de la romance latino.

    4a23a9779c507cad014ffe8897e603f5.jpg

     

  • GEORGES PEREC ET LE CINEMA

     

    medium_Numeriser.14.jpg

    Georges Perec au format DVD, ce n'est plus une fiction. L'INA vient de faire paraître un volume 1 qui réunit Récit d'Ellis Island (1978-1980) de Robert Bober et Georges Perec, Les Lieux d'une fugue (1978) et 3 entretiens (Lectures pour tous, 1965 et 1967 ; Ciné Regards, 1979). Ce coffret présenté par Myriam Bloedé offre un supplément CD sur lequel sont gravés la Radioscopie (France Inter) de l'automne 1978 et Cinquante choses que j'aimerais faire avant de mourir (Mi-fugue mi-raisin, France Culture), texte publié dans le recueil Je suis né (Seuil, 1990).

    medium_rubon78-1000x150.jpeg

    Par ailleurs, les éditions La Vie est belle annoncent la parution prochaine d'Un homme qui dort, le film de Bernard Queysanne et Georges Perec sorti en 1974.

    Il n'est pas impossible de prévoir le contenu du Volume 2 qu'éditera l'INA. Ensemble écrivons le sommaire du futur événement.

    Selon vous, par exemple, Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz, film de Catherine Binet, a-t-il sa place dans ce volume ?

    www.ina.fr

    www.lavieestbelle.fr

     

  • JOHN GREAVES ❘ PETER BLEGVAD

    medium_kewrhone.jpg

    AN EVENING WITH GREAVES AND BLEGVAD

    (et première mondiale de KEW.RHONE)
    samedi 9 juin 2007 – 21h

    Le Triton
    11 bis, rue du Coq-Français
    Métro Mairie des Lilas
    01 49 72 83 13

    contact@letriton.com
    http://www.letriton.com

    Leur aventure commune a débuté avec Henry Cow et Faust.
    Depuis trente ans, ils explorent, redéfinissent et repoussent les limites de l'idiome "chanson".
    Ce concert exceptionnel proposera un large tour d'horizon de la collaboration de ces deux figures iconoclastes du paysage musical contemporain, avec comme point d'orgue de larges extraits, pour la plupart jamais joués sur scène, de leur légendaire album de 1977,
    Kew.Rhone,
    chef-d'oeuvre de pop excentrique, entre rock progressif, free-jazz et dadaïsme.


    John Greaves chant, piano, basse
    Peter Blegvad chant, guitare, images
    Jeanne Added chant, violoncelle
    Jef Morin guitare
    David Lewis trompette

  • KIOSQUE MOZAIC 2007 ❘ LE MANS

    Une fois n'est pas coutume, voici le courriel de Julien Thomas concernant Kiosque Mozaïc 2007, un événement musical qui se déroule au Mans, avec un épisode fortement marqué par l'excellente influence de Frank Zappa.
    "Je me permets de vous contacter au sujet du Kiosque Mozaïc 2007, une manifestation musicale mancelle qui fête cette année son dixième anniversaire. Le Kiosque Mozaïc consiste en une série de concerts gratuits en plein air, organisés aux mois de mai et juin. Sa programmation propose une sélection variée d'artistes locaux issus de la scène locale des musiques actuelles, avec pour objectif particulier de rendre compte de la diversité et de la richesse de celle-ci. Enfin, le Kiosque Mozaïc, organisé en partenariat par la Ville du Mans et le Crédit Agricole de l'Anjou et du Maine, soutient la jeune création musicale locale avec la remise à chaque formation musicale participante d'un chèque d'aide à la création.
    Dans ce cadre, nous organisons un après-midi spécial pour le samedi 16 juin. L'affiche sera partagée par Tom et le collectif Les Pères de l'Invention. Connaissant votre travail remarquable autour de l'univers de Frank Zappa et ayant découvert avec délectation la nouvelle mouture du journal Muziq, je me permets d'attirer votre attention sur ce concert, qui s'inscrit dans le droit fil d'une des dimensions particulières de la manifestation, à savoir la mise en lumière de la scène underground locale (représentée par des groupes tels que Sebkha-Chott, Mentat Routage, le Genbaku Orchestra ou Zonder Zeep).
    medium_mini_SebkhaChott-FR3-13_04_2006_110000.jpg
    SEBKHA-CHOTT
    SAMEDI 16 JUIN

    15 h 30 :

    Sebkha-Chott présente…

    Les Pères de l'Invention :

    Mozaïc Mémorial Freak-à-Brac Jubilé


    Où l'événement dans l'événement ! En l'honneur de son dixième anniversaire, à l'occasion de ce week-end de Fêtes des Pères, et sur l'invitation de Sebkha-Chott, lauréat du prix Mozaïc "Le Mans Cité Chanson / Électric' Cité 2007", le Kiosque Mozaïc reçoit sur ses planches une création inédite des Pères de l'Invention, prestigieux collectif rassemblant la fine fleur de l'underground sarthois. Une bien joyeuse amicale, composée de musiciens issus de Sebkha-Chott donc, mais aussi de Mentat Routage, Zonder Zeep et du Genbaku Orchestra, groupes qui ont tous participé, dans le cadre de différentes moutures, au Kiosque Mozaïc depuis 2001.

    Cet après-midi sera l'occasion de saluer le travail de cette scène locale qui s'inscrit dans l'héritage de Frank Zappa, mais également de la mouvance "Rock In Opposition", dont elle constitue un réjouissant pendant actuel, iconoclaste mais non sans racines, avec de multiples références ancrées dans le jazz, la musique contemporaine, le rock progressif, ainsi que tous les champs des musiques nouvelles, improvisées, extrêmes et expérimentales. Revendiquant l'interdisciplinarité comme une clé essentielle de leur approche artistique, ces formations intègrent également à leur travail scénique des éléments issus de collaborations avec des artistes plasticiens, peintres, cinéastes, auteurs, metteurs en scène.

    medium_mentatroutage.jpg
    MENTAT ROUTAGE

    Actualités croisées et incroyablement chargées ! Après la sortie en 2006 de son second opus "Nagah Mâdi", salué au niveau international comme l'une des meilleures dernières publications de rock progressif, Sebkha-Chott a brillamment remporté le prix Mozaïc du tremplin des musiques actuelles de la dernière édition de Le Mans Cité Chanson. Pendant ce temps, le Mentat Routage rodait sa nouvelle mouture, avec un passage remarqué à la dernière édition du festival de La Marmite, avant d'entrer en studio pour l'enregistrement d'un CD 4-titres qui illustre le renouvellement du groupe, tant sur le plan de ses compositions que de sa formule sonore. De son côté, Simon Dutay, artiste-musicien-chercheur-défricheur, présidait aux destinées du Genbaku Orchestra, collectif d'improvisation dirigée (à l'affiche de l'Europa Jazz Festival 2007, pour un concert à la Collégiale Saint-Pierre-la Cour le 9 mai), du Shrouti Trio première déclinaison miniaturisée dudit collectif, sur une nouvelle mouture de Zonder Zeep, tout en intégrant Mentat Routage au poste de bassiste fretless !

    Au programme, une promenade déjantée et non-conventionnelle dans un univers résolument délirant, ponctuée par quelques surprises
    medium_Tom.jpg
    TOM
    17 h 30 :
    Tom
    Déjà quinze ans de scène pour cet artiste résolument inclassable, dont la musique est totalement hors temps, hors norme, hors mode, et farouchement libre.

    Philippe Perot, alias Tom, a décidé un jour de "dédier tout son temps et toute sa vie à la musique". Nourri d'influences diverses telles qu'Igor Stravinski, Ravi Shankar ou John Coltrane, Tom a surtout été marqué par l'art de Christian Vander et de Magma. On raconte même que traumatisé par la découverte du maître de la zeuhl music, Tom écouta chaque jour pendant un an le "Mëkanïk Destruktïw Kommandöh" de Magma. Mais la musique de Tom évoque également d'autres univers, les musiques monastiques tibétaines, les musiques de l'Est, ou les productions de groupes expérimentaux tels que Sameti, Faust ou Fille Qui Mousse. Les créations de Tom, "Graal", "Donna Toyanna", "Entiendoh", témoignent toutes de ce désir avide d'explorer les espaces d'une musique de l'infini, en quête d'absolu.

    Même s'il a pu être applaudi dans le off de nombreux festivals tels que les Interceltiques de Lorient, le Printemps de Bourges, les Francofolies de la Rochelle ou encore  le Festival d'Aurillac, Tom aime tout particulièrement à se produire sur le site de l'Hélice Terrestre de l'Orbière, à la fois pour lui une scène de prédilection et un espace privilégié pour la création."

    Julien THOMAS
    Médiateur culturel
    VILLE DU MANS - Développement & Action Culturels
    Hôtel de Ville, Place Saint-Pierre, 72039 Le Mans cedex 09

  • PASCAL COMELADE A BREST

    medium_p._comelade.2.jpg
    Pascal Comelade

    PASCAL COMELADE AU QUARTZ DE BREST

    Lundi 14 mai à 20h30

    Festival Fanfares

    Voici le nouvel épisode d’un festival initié par Le Quartz, la Ville de Brest et la Fanfare Zébaliz. Une fête de ces musiques populaires qui traversent les continents de la Colombie aux Balkans, des États-Unis à la Catalogne, de la Bretagne à la Méditerranée, avec quatre formations professionnelles et une dizaine de fanfares amateurs.

    Au Quartz, sur le port de Brest, dans les rues, sur le bateau, sur l’île d’Ouessant, il y aura des concerts, des parades, une traversée de la Rade en fanfare, des bals, un concours truqué, des banquets et plein d’autres réjouissances.

    Avec aussi les fanfares Fanfarnaum, Zebaliz, Pas sage en Fanfare (Brest), Air Groove Tempo (Lannion), La Diane rouergate (Rodez), Express Brass Band (Munich), Monik et les Sex Pistons (Hautes Alpes), Kasos (Paris)…

    Pascal Comelade nous concocte en compagnie du Bel Canto Orquestra une nuit extravagante à laquelle il convie des invités (Général Alcazar, la Fanfare Zébaliz, Enric Casasses) qui embrassent avec jubilation un univers ciselé de petites merveilles musicales.

    medium_Numeriser0001.11.jpg

    PASCAL COMELADE

    MONOFONICORAMA

    BEST OFF 2005-1992

    Because

    Ce recueil comprenant 25 pièces musicales de Pim Pam Poum Al Concepte à L'Argot du Bruit sera dans les bacs le 28 mai 2007.

    Le nouvel album de Pascal Comelade s'intitule Métode de Rocanrol. Il sortira chez Because en septembre prochain.

    www.comelade.com

    www.because.tv

    www.lequartz.com


     

  • MUSIQUES INNOVATRIVES ❘ BRUNO MEILLIER

     

    medium_Festiv_2007.gif

    Membre du groupe Etron Fou Leloublan, Bruno Meillier est un saxophoniste associé à l'aventure de nombreuses formations (Les I, Zero Pop, Ni Trêve Ni Relâche, Best Before). Il a joué avec Noël Akchoté, Jim O'Rourke, Anthony Coleman et participé à Mecanium et Voyages Extraordinaires de Pierre Bastien. Collaborateur de la remarquable société de distribution phonographique Orkhêstra, à laquelle je renvoie dans beaucoup de mes billets, il est l'un des acteurs du Festival des Musiques Innovatrices qui tiendra sa 18ème édition du 8 au 10 juin 2007 à Saint-Etienne. Un événement à ne pas manquer.

    medium_int.jpg
    Bruno Meillier

    Créé en 1987, le Festival des Musiques Innovatrices s'est en l’espace de 20 ans, affirmé comme un rendez-vous annuel où se retrouvent les mélomanes-aux-oreilles-curieuses de tous âges, de tous bords et de toutes confessions. Chaque concert de chacune des trois soirées offre un moment d’écoute unique. Sont programmés ici des artistes appartenant aussi bien au tissu régional, national qu’international. Ces musiciens pas comme les autres gravitent autour des sphères du rock indépendant, du jazz pas frileux, de la musique contemporaine sans titres ni diplômes (mais en avance sur son temps), et de plein d’autres pratiques licites quoique innommées lesquelles – pour gage certain de leur authenticité – se remettent en question et prennent des risques. On trouve parmi eux de grands noms ainsi que des artistes que n’éclaire pas le plein feu des rampes médiatiques mais dont nous vous invitons à découvrir les signatures singulières à chaque édition. Vous faire partager les découvertes d’une programmation hardie (laquelle, même dans le paysage festivalier hexagonal, détonne et interroge), mais aussi inscrire ces concerts aussi précieux qu'historiques dans le cadre du Musée de la Mine, décor fantastique se prêtant à une multiplicité de scénographies originales, font partie du tourbillon musical dans lequel Toto l’ornithorynque est impatient de vous entraîner les 8, 9 et 10 juin 2007. Bruno Meillier

    PROGRAMME DU FESTIVAL

    Contact bruno.meillier@free.fr

    ORKHESTRA

  • GONZALES ❘ CARRE MAGIQUE ❘ LANNION

    medium_gonzales.jpg
    GONZALES

    Passé du rap à l'électro, Gonzales est finalement revenu à ses enseignements premiers : la musique sérieuse ou presque. Coaché par un frère aîné exigeant, le Montréalais apprend dès l'âge de cinq ans les contraintes et libertés du piano droit.

    Après avoir laissé son empreinte tendance Groucho Marx/Speedy Gonzalès, arriba, arriba! sur le hip-hop, l'hurluberluesque canadien témoigne que l'on peut jouer de l'instrument et s'en amuser vraiment. L'album Piano Solo et le DVD From Major To Minor sont des démonstrations irréversibles de puissance joviale. Pianiste et producteur, Gonzales est sollicité par Daft Punk, Dani, Feist et Jane Birkin. Il signe des remix et des arrangements pour Björk et Placebo. Dès lors, il dispense des cours de musique iconoclaste avec Katerine et Jamie Liddell, organisant des masterclass dont le but est de faire percevoir la musique comme un jeu. Gonzales veut mettre un point final au piano obligatoire dès le plus jeune âge. Etrange, car ses concerts facétieusement pédagogiques sont des invitations à l'envie de vibrer en musique dès le foetus. Dans son sillage étourdissant, on devine des présences comme celles de Tex Avery, de Frank Zappa et de Spike Jones.

    En concert au Carré Magique de Lannion

    Le mardi 15 mai 2007 à 21h

    __________________________

    Carré Magique

    Place des Ursulines

    22300 Lannion

    Tel : 02 96 37 19 20

    accueil@carre-magique.com

    www.carre-magique.com

    __________________________

    L'agitateur s'entretient avec Gonzales

    Publication dans MUZIQ n°7

    Votre personnage a beaucoup évolué. Après le jogging, l’habit colonial et le costume rose, vous chaussez des pantoufles et vous faites porter à votre public la blouse blanche de laboratoire. La musique est-elle une discipline scientifique ?

    Depuis que je réalise des disques pour les autres, je vis moins dans une bulle d’artiste car je travaille à faciliter des buts. En ce sens, je vois que la musique est une affaire vraiment scientifique.

    L’humour est chez vous une constante mais lorsque vous dites que « la musique mérite de mourir », faute de sérieux justement, n’êtes-vous pas sérieux ?

    Tous les êtres humains que je connais ont au moins deux facettes : l’humour et le sérieux. Et les deux coexistent. L’humour est un mécanisme pour se protéger du sérieux et le sérieux un mécanisme pour se protéger de l’humour.

    Vous venez du rap et de l’électro et vous voici à présent en train de jouer un répertoire néo-classique que l’on compare tantôt à Satie tantôt à Keith Jarrett. Seriez-vous un caméléon ?

    Il paraît que je viens du rap et de électro mais au départ je suis un pianiste plutôt straight.  Jusqu’à ce que j’arrive en Europe à l’âge de 27 ans, je n’avais ni rappé ni utilisé une boîte à rythmes.  Avec « Solo Piano », on peut dire que je suis revenu à mes fondations. Globalement, le rap/électro, c’est comme un détour touristique. Mais c’est un détour qui n’a rien de négatif car cela m’a permis de constater que la musique n’est pas une aristocratie. Ce que je croyais, lorsque je vivais au Canada. Je pensais alors que la musique se suffit à elle-même. L’expérience du costume rose m’a libéré de ce point de vue cynique et aigri.


    Vos qualités d’arrangeur sont des plus recherchées : Dani, Feist et plus récemment Jane Birkin. Quels autres noms à votre emploi du temps ?

    J’ai bossé avec Adamo, Charles Azanavour qui m’a viré au dernier moment. J’ai réalisé « Robots Après Tout »,  le dernier album de Katerine et fait plein de remix et de re-arrangements pour Daft Punk, Björk et Placebo

    « Piano Solo » est sorti en 2004. La suite ?

    La suite c’est « From Major To Minor », un masterclass qui explique comment il est possible de s’amuser au piano, comment combiner la maîtrise de la musique et le jeu. C’est vraiment le message de ce DVD et c’est l’univers visuel de « Solo Piano ».


    En concert, vous êtes un adepte de l’audience participation ?

    Ca dépend des concerts. Parfois je sens que je peux faire monter le public sur scène. D’autres fois, je crois qu’il est préférable d’offrir un récital traditionnel. De toute façon, je fais toujours chanter le public. Car je fais des concerts uniquement pour l’audience. Sinon, on reste chez soi, non ?

    Si je vous dis Carl Stalling, Spike Jones, Frank Zappa, que répondez-vous ?

    Raymond Scott

    Avec votre succès grandissant, vous considérez-vous toujours comme le Président de l’Underground ?

    Je me suis présenté pour être le Président de l’Underground mais je n’ai jamais réussi. L’underground, ce sont des gens qui ne veulent pas diriger et ils se mentent. Ils se disent qu’on est tous égaux. En réalité, je les connais bien. Il y a des gens très jaloux et très ambitieux parmi eux. Moi, ce que je voulais dire c’est que dans le grouping humain, il y a des leaders et des followers mais les gens de l’Underground ne veulent pas le croire alors je suis parti de l’Underground et j’en suis venu au mainstream. Et là, au moins, les leaders assument d’être des leaders.

    © Muziq

    DVD « From Major To Minor » (No Format – Universal Jazz/Universal)

    CONCERT Le 15 mai 2007 au Carré Magique (Lannion).





     

  • LE NOUVEL ATTILA ❘ 5 A 7

     

    medium_ATTILA_5_accueil.jpeg

    Le Nouvel Attila plante son soc dans la terre des littératures méconnues. Un numéro qui rend hommage aux noms d'André Baillon, de Germaine Beaumont, de Claude Silve, de Friedrich Karinthy, de Leopoldo Lugones, de Jacques Abeille, de Paul Wens, de L'Arétin, de Théophile de Viau, de Pierre-Corneille Blessebois, de Pierre Louÿs, de Maurice Fourré, de Maurice Pons, de Marcel Mariën, de Guy Cabanel, d'Annie Le Brun, de Michel Bernard ou encore de Topor ne saurait être ignoré.

    LE NOUVEL ATTILA

    127, avenue Parmentier

    75011 Paris

    www.lenouvelattila.net

    CRITIQUE
    André Baillon : les habits neufs de l’auteur
    Foin de Paris, d’après Fierre Fachet
    De Germaine Beaumont et de ses protégées (Irène Monesi & Claude Silve)
    Liste noire des livres épuisés
    Frygies Karinthy / Geda Csath : Hongrois rêver !
    Mike Watson dans le souterrain

    CREATIQUE
    Les mystères de Marseille : “D’une ville, d’une pièce”, de Guillaume Fayard,
    Un inédit de Leopoldo Lugones : « Un fenomeno inexplicable »
    « Maria Sombrano », le secret le mieux gardé de la littérature sud-américaine, par Jérôme Lafargue
    Eric Chevillard, le petit tâcheron rouge

    TRAFIC
    DOSSIER : “Jacques Abeille et ses ombres”.
    (Dans les arcanes / Interview / La société secrète / Les amours chiennes de Léo Barthe / “L’Oncle Léo”, fragment inédit des Voyages du fils)
    Deleatur: livres et ratures
    Le virus insulaire : James Joyce, Yumenu Kyusaku, José Lezama Lima Paul Wenz (1869-1937), par Hubert Haddad

    Supplément triple sexe (16 pages, 16 dessinateurs) :
    L’Arétin, Viau, Pierre-Corneille Blessebois, Charles Collé, Jean-Paul Richter et les textes à queue, Louÿs lecteur, Maurice Fourré, Maurice Pons, Guy Cabanel, Annie le Brun, Anne Marbrun, Michel Bernard (le château de scène), Mariën exégète pornographe, Roland Topor, La Brigandine (ou quand Vaneigem renie ses propres textes)...

     

  • CYRILLE FLEISCHMAN

    medium_gen-thumbail.jpeg
    Cyrille Fleischman

    C'est une faim insatiable. Dès qu'une image reparaît, celle d'une rue, d'une façade, d'un ancien cinéma, mon coeur s'amollit. Autrefois devient aujourd'hui. Dès qu'un livre annonce la couleur fuligineuse, promet de faire revivre Paris au temps de ses pavés, le passé se nomme présent. Chaque ouvrage de Cyrille Fleischman est une assurance pour la revie, un tour de magie qui rend visible les silhouettes à chapeau, groupées dans le square de la Place des Vosges, assemblées par un jeu de cartes. Quand vient un récit de Henri Raczymow, c'est la rue du Pressoir (vingtième arrondissement) qui ouvre ses fenêtres. D'où sortent des oiseaux ou si vous préférez des notes de musique klezmer. La rue du Pressoir fut la vigne dans laquelle je jouais jusqu'à mes six ans. Quant à la Place des Vosges, ceux qui ont lu mes Héros de Papier se rappellent qu'elle était la cour de récréation pour les écoliers de la rue de Béarn. Prenons Riverains rêveurs du métro Bastille, le onzième ouvrage de Cyrille Fleischman. C'est un recueil de quatorze nouvelles. D'emblée, il est question du cinéma Saint-Paul et quelques pages plus loin du Lux-Bastille, le cinéma Paramount situé au 2 de la Place, là où s'élève désormais l'Opéra qui s'autodétruit. Je n'ai trouvé aucune image de cette salle à façade crème et rouge sang, pas une carte postale, aucun effluve sur Google. Il faut pour aller y faire un tour appuyer sur la touche pause de votre zappeuse lorsque vous regardez Zazie dans le métro de Louis Malle. Quand Zazie tourne autour de la vieille bouche de métro située au-dessus du canal découvert, on aperçoit  distinctement le Lux-Bastille. On en voit l'allure fière, pimpante et il nous revient des souvenirs de films de Jean-Pierre Melville, de Robert Enrico, ceux qu'on allait voir avec papa-maman, le dimanche. Cela durait toute une après-midi. On entrait, le soleil luisait, zénithal. Tu sortais, il faisait nuit comme au fond d'un bois. Cyrille Fleischman fait revivre des souvenirs  d'enfance ashkénaze, il fait tinter des paroles perdues, des formules que l'on croyait ne plus jamais entendre. C'est un prestidigitateur. Je retrouve, grâce à lui, la forme de mes rues, un certain silence agité de frôlements. La rue de Birague est conforme à ma papeterie bleue, écaillée. La papetière y vend des cahiers, des illustrés (Kit Carson, Tartine...) et les derniers modèles Dinky Toys. La papetière porte une blouse bleue et des pantoufles assorties. Elle est douce. Cette douceur justement, Cyrille Fleischman sait en rendre le parfum. Riverains rêveurs du métro Bastille est une réjouissante insurrection contre la submersion d'un temps où un spectateur en colère disait d'une salle où il venait de se faire arnaquer qu'elle "valait zéro question bon cinéma." Guy Darol


    medium_Numeriser0006.11.jpg

    Riverains rêveurs du métro Bastille

    Cyrille Fleischman

    156 pages, 15 euros

    Le Dilettante éditeur

    Parution le 4 mai 2007

    www.ledilettante.com