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culture - Page 20

  • THE MINISTRY OF SILLY WALKS

     

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    En sa chronique tordboyautante, Jacques Buob (Le Monde 2, numéro spécial, samedi 24 mars 2007) établit une intéressante symétrie entre The Ministry Of Silly Walks et le grand ministère sociétal (ou grand ministère des problèmes et des attentes de la société française) envisagé par François Bayrou. Mais il est plus facile d'imaginer ce que serait cette immense plaisanterie en visionnant un extrait du Monty Python Flying Circus, épisode 14.

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    VOIR JOHN CLEESE

    VOIR MONTY PYTHON LIVE AT THE HOLLYWOOD BOWL

    Enfin et après avoir bien ri, il convient de se rendre aussitôt sur ce site où chacun peut animer un ridicule chattemiteux, ministre ou non.

    CONSULTER LE SILLY WALK'S GENERATOR

    Car nous aimons réfléchir autant que diffuser le philtre d'humour.

    • "Ici, voyez-vous, il faut courir aussi fort qu'on le peut simplement pour rester au même endroit. Si on veut se rendre ailleurs, il faut courir encore au moins deux fois plus vite", Lewis Carroll.
    • "Le plus grand succès de notre civilisation moderne est d'avoir su mettre au service de ses dirigeants une incomparable puissance d'illusion", Censor.
  • L'OCTOGENEUR ET SON POETIC GLADIATOR

     

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    L'Octogêneur scotchant Grand Corps Malade

    Parce que nous mamaoutons de plaisir aux faramineuses prestations de l'Octogêneur et de son immarcescible fistouillon, voici une information pointilleuse à l'attention de cellles-ceux qui voudraient gloutonner le dimanche 1er avril, jour de pêche.

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    Poetic Gladiator
    C'est le jour des poissons - mais nous serons bien
    là-, autrement dit le 1er avril, que mon père,
    Guy
    Perrot
    , aka l'Octogêneur, doyen vénéré des slameurs et
    insupportable polisson, et moi-même,
    Pascal Perrot
    aka Poetic Gladiator, tirerons nos prochaines salves
    en duo.

    Au programme, humour grinçant et poésie hardcore.
    Mais, fait rare, nous nous produirons en fin
    d'après-midi, ce qui je l'espère convaincra de
    nombreux spectacteurs et de nombreuses spectatrices
    potentiels.

    Or donc,
    dimanche 1er avril, à 18h, au Babel Café, 109
    boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris, le spectacle
    "Au nom du père et du fils" va secouer les bonnes
    consciences. Qu'on se le dise !
  • LETTRE D'ALBERT MARCOEUR

     

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    LETTRE N° 23

    English version here after (Translation : David Appleton)

    Le nouveau spectacle
    Marcoeur sera créé à Dijon les 12 et 13 juillet 2007.
    Il s'appellera " Travaux pratiques ". L'écriture est en phase terminale et les répétitions commenceront le 18 avril (
    Eric THOMAS, Julien BAILLOD : guitares électriques / Albert, Claude et Gérard MARCOEUR : batteries, percussions, samples, voix / Le Quatuor Béla : Frédéric AURIER, Julien DIEUDEGARD (violons), Julian BOUTIN (alto), Noémi BOUTIN (violoncelle) Farid KHENFOUF : guitares basses électrique et acoustique.
    En attendant, 3 concerts de " L' " seront donnés au mois d'avril, 2 à Neuchâtel (Suisse)
    et 1 à Bagnacavallo (Italie).
    Quelques renseignements, si par hasard vous circuliez dans la région :

    NEUCHATEL
    Les 11 et 12 avril 2007 à 20H30.
    Théâtre de la Poudrière
    Quai Godet, 22
    2000 NEUCHATEL - Suisse
    tel : (++) 032 724 65 19

    BAGNACAVALLO
    Le 14 avril 2007 à 22H00
    TEATRO C.GOLDONI
    piazza della Libertà 18
    48012 BAGNACAVALLO (RA)
    tel : (++) 0545 64330
    infos : E-mail :
    concerti@areasismica.it
    site internet : www.areasismica.it

    Une des pièces du prochain spectacle s'appelle "Stock de statistiques". Elle énumère les résultats des enquEtes diverses et variées sur notre santé et notre bien-Etre. Et la lecture de ces enquEtes ne peut faire naître que la surinquiétude et l'angoissisme aigu.
    En effet, on y apprend qu'un Français sur trois ne voit pas d'avenir dans le métier qu'il fait, qu'un sur deux ne voit plus d'avenir dans la démocratie, qu'un Français sur quatre consomme des antidépresseurs, qu'un sur trois voit mal, qu'un sur six vit seul, qu'un sur deux est allergique, qu'un sur sept restera mutilé à vie suite à un accident du travail ou de la circulation. Qu'un Français sur deux est atteint de maladie mentale, qu'un sur neuf souffre de migraines, qu'un sur quatre est cocu (vous ne voyez pas que ce soit le même !)     
    Mais ce qui me sidère encore plus, c'est une autre statistique qui posait la question : "Etes-vous heureux ?", 82 % des Français ont répondu "oui", enfin s'estiment satisfaits relativisent certains !   C'est vrai que si on m'avait demandé, j'aurais pas dit "non" non plus !
    Chers camarades, je vous salue bien bas.

    Albert Marcoeur, le 1er mars 2007


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    The new Marcoeur show is due out in Dijon on July 12th and 13th 2007. It will be called "travaux pratiques" (practical work). It's in the last stages of writing and rehearsals start on april 18th (Eric Thomas, Julien Baillod on electric guitars / Albert, Claude and Gérard Marcoeur on drums, percussions, samples and vocals / The Béla Quartet : Frédéric Aurier, Julien Dieudegard (Violins), Julian Boutin (alto), Noémi Boutin (cello) / Farid Khenfouf : electric and acoustic bass.
    In the meantime, 3 concerts for " L'" will be held in april, two at Neuchâtel in Switzerland and the other at Bagnacavallo in Italy.
    Just in case you're passing through the area, here are the details :

    NEUCHÂTEL
    On april 11th/12th 2007 at 8.30 pm.
    Théâtre de la Poudrière
    Quai Godet, 22
    2000 NEUCHATEL - Suisse
    tel : (++) 032 724 65 19

    BAGNACAVALLO
    On april 14th 2007 à10.00 pm.
    TEATRO C.GOLDONI
    piazza della Libertà 18
    48012 BAGNACAVALLO (RA)
    tel : (++) 0545 64330

    infos : E-mail : concerti@areasismica.it
    site internet : www.areasismica.it

    One of the sections of the next show is called " Stock de statistiques ". It deals with the results of various enquiries and polls into our health and well-being. And reading these statistics can only create excess worry and anxiety. Indeed we learn that one in three Frenchmen doesn't feel his job has a future, that one in two doesn't feel that democracy has a future, that one in four take anti-depressants, one in three has bad eyesight, one in six lives alone, one in two has an allergy and that one in seven is permanently mutilated after an accident at work or on the roads. One in two Frenchmen has a mental illness, one in nine suffers from migraines and one in four has been cheated on by his partner (can't you see it's the same person !)
    But what is even more alarming is the statistic for the question "Are you happy?", 82% of Frenchmen answering "yes", or at least "satisfied" for those who wanted to put the question into perspective ! It's true that if I'd been asked, I wouldn't have said "no" either !

    Greetings comrades
    Albert Marcoeur, march 1st, 2007

    contact <lalettre@marcoeur.com
    http://www.marcoeur.com

  • FIESTA POUR L'OISIVETE

     

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    Les candidats à la présidentielle font corps autour d’une même valeur, le travail. Jamais nous n’avions entendu clamorer avec autant de vacarme les bienfaits du travail. Comme s’ils se doutaient que la valeur n’enchantait pas, certains plus que d’autres insistent sur ses vertus. Travailler plus, c’est gagner plus. Différemment martelée, l’équation croustilleuse joue l’écholalie. On dit alors gagnant gagnant ou encore donnant donnant. Formules que l’on croyait en usage seulement dans les cours de récréation, lors d’une querelle de galapiats. Donc, le travail est à l’ordre du jour, comme un « point d’or » (Joseph Delteil), comme un pont céleste. Et l’on sent bien qu’il n’est pas que la réponse (tautologique) à la question du chômage. On devine autre chose.

    Par exemple, on devine la captation des énergies lascives sur la voie de l’effort. Non pas l’effort anti-productif des ahanements du plaisir, du frisson eudémoniste. Plutôt l’effort utile, celui qui sied aux acteurs marchands. L’huile de coude opposée à la sudation des joies. Et l’on voit bien que l’intention est de régler le pas, de mettre en rang, d’imposer au sifflet la marche courbée. Il s’agit en somme de réorganiser sur un ton martial une société hostile. Bien inspirée, il faut dire, par l’injonction qui fit florès en d’autres temps : « Ne travaillez jamais ! » Cette inscription de Guy Debord sur un mur du Quartier Latin ayant ouvert des voies, on s’applique aujourd’hui, avec des mots d’équerre, à effacer son souvenir.

    L’éloge de la paresse serait-il un hymne au sommeil ? Je ne le crois pas. La paresse est l’antidote aux effets du travail. Rappelons-nous que le travail, pour ce qu’il entre dans l’équilibre machinique, la belle harmonie du commerce, est synonyme d’oubli de soi. Et l’on sait que l’oubli de soi est l’étage supérieur de l’abandon à toutes les crapuleries. Que faire, lorsqu’on a tout donné, toutes ses forces, les étincelles de son corps et de son esprit ? Rien, il ne nous reste rien, sinon la soumission au spectacle cathodique, ultime réflexe avant l’endormissement.

    Or, la valeur travail est une ruse gigogne. Elle absorbe toutes les nuances du plaisir. Elle nie la créativité, la puissance d’être soi, dans la pleine possession de sa pensée, en contrôle de son êtreté. La société qui se dessine, vorace de notre temps, est une machine à tuer l’oisiveté. Impétueuse soufflerie, elle n’a qu’un but. Emporter dans une tornade noire, les principes de la paresse : gratuité et jeu. Car il n’est de vraie vie sans l’éden du jeu et la rencontre gratuite, sans l’innocence et le rêve, sans l’art que nous possédons, seul bien commun.

    « Fay ce que vouldras », devise de l’abbaye de Thélème, indiquait le chemin de la liberté, celui que l’on suit en flânant dans l’observance d’un temps qui ignore l’impérative cavale des heures.

    André Hardellet, un allié rabelaisien, nota mirifiquement que  l’oisiveté est mère de tous les talents. Il ne parlait pas trop vite. Cet antinomiste (qui tombe à pic ces jours-ci) employa les minutes de sa vie à ralentir tandis que la vitesse battait son plein. En lisant La promenade imaginaire, Donnez-moi le temps, la méthode vous est donnée. Elle convient à ceux qui résistent à l’entourloupe de la séduction-travail.

    Herman Hesse rédigea un ensemble de billets qui estoquaient les tayloristes de l’existence. Son Art de l’oisiveté est un régime succulent qui rejoint pointilleusement les conseils pour faire halte d’André Hardellet.

    Une fois de plus, ne nous laissons pas abuser par le discours malin des affidés de l’économisme. En aucune manière, nous ne chanterons les laudes du travail, le dogme de la servitude, l’écrasement du rêve moteur de la réalité. Il est d’autres penseurs, désobligeants, qui refusent de se coucher aux ordres. Prenez le temps, avant qu’on vous le vole, de puiser dans leurs livres d’éveil, le suc roboratif. Lisez plutôt ou relisez, dans les entractes du labeur, aux toilettes (selon Louis Calaferte, selon Henry Miller), ces joyaux de la littérature qui invitent au relâchement : Paul Lafargue bien sûr, également Clément Pansaers (L’Apologie de la paresse), Bertrand Russel (Éloge de l’oisiveté), Kazimir Malevitch (La Paresse comme vérité effective de l’homme), Robert Louis Stevenson (Une apologie des oisifs) et toute chose relançant l’espoir que la vie n’appartient pas aux puissances d’argent. Guy Darol

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    « Je suis un rêveur, un ennemi de toute règle et de toute mesure. Je cours d’une pensée à l’autre, d’un pays à un autre pays, comme l’hirondelle qui laisse aux beaux jours le soin de diriger son vol », Ernest Cœurderoy.

  • LES WAMPAS ❘ DICTIONNAIRE BORDELIQUE

     

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    Didier et Francis au Brady

    Ceux qui ne boudent pas leur dilection en écoutant le punk yé-yé des Wampas prendront plaisir à lire le Dictionnaire bordélique de Philippe Wampas Martinot, guitariste protohistorique du groupe le plus rentre-dans-le-mou  rocanrol après Buddy Holly.

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    Notamment, on y apprend que Wampas n'est pas le nom de Didier mais un sobriquet détourné d'une aventure de Rahan, "le fils des âges farouches", dont les combats contre les hommes-wampas furent popularisés par  l'hebdomadaire Pif, proche du parti communiste.

    Didier qui se souvient de Spézet ("le Las Vegas breton") où son grand-père maternel était sabotier, n'est pas peu fier de rappeler ses origines communistes. Même si le ératépiste déclare n'avoir jamais appartenu à la CGT.

    Cet abécédaire qui part du mot accident et sur les chapeaux de roues d'une 4L dont il traversa le pare-brise à l'âge de deux ans (d'où les cicatrices) nous emmène 180 pages et quelques plus loin au bon souvenir de Zoetemelk, héros de son enfance.

    Car si les Wampas n'aiment pas l'accordéon, Didier adore le vélo (anagramme de love selon Michel Ohl) et notamment Laurent Jalabert, Marco Pantani. D'où la chanson nostalgia Rimini.

    Mais ce livre est aussi un périple à rebours sur les rivages du rock alternatif avec ses oh! et ses ah! Une occasion pour réécouter Los Carayos, Les Daltons ou s'intéresser aux détrônements bouffons de Jean-Luc Le Ténia.

    Mais surtout pas Genesis, Kyo ou l'homme à la bouffarde.

    On se prend brusquement d'affection pour Moustique, "le champion du monde des losers yé-yé", également pour Spider X, le groupe de Delphine Ciampi.

    On est avisé de l'importance de David Bowie et de Nadine Expert dans la trajectoire de ces bolides de scène.

    On est touché d'apprendre que les Wampas eurent leur heure de gloire au Tabou mais ce n'était qu'une heure. Tandis que Boris Vian, Juliette Gréco, Jean-Paul Sartre et son Castor ...

    Finalement, on se dit qu'on aurait beaucoup à gagner en se procurant tout ce qu'on peut dégoter des Meteors et des Washington Dead Cats. Car c'est de cette manière vraiment qu'on adhèrera par tous les pores à la sémantique du groupe qui ne craint pas de faire partager ses dégoûts. En ces temps où la politesse, la vacuité et l'ordre moral composent la pâte qui fait le succès des choses inanes, les Wampas ne tournent pas le dos à l'irrespect. Et c'est pour cela qu'ils sont bons et beaux.

     


    VOIR LES WAMPAS AUX VICTOIRES DE LA MUSIQUE

    VOIR J'AI AVALE UNE MOUCHE

    VOIR THE METEORS

    VOIR WASHINGTON DEAD CATS

    VOIR LOS CARAYOS

    VOIR JEAN-LUC LE TENIA


    ) DICTIONNAIRE BORDELIQUE DES WAMPAS

    Philippe Wampas

    Editions Hors Collection, février 2007

    215 pages, 14,90 euros

    ) www.wampas.com

     

  • ODEURS ❘ L'INTEGRALE SAISON 1 ❘ 1979-1983

    Odeurs : 7 ans d'existence, 50 chanteurs-acteurs-musiciens, un collectif d'artistes autour duquel gravitèrent quelques-unes des figures les plus emblématiques des années 1980 : Coluche, Pierre Desproges, Jean-Paul Gaultier, Patrick Dewaere, Jean-Baptiste Mondino, Antoine de Caunes, Trevor Horn ...

    Ramon Pipin, l'âme du groupe, commit par la suite 3 albums assortis de collaborateurs aussi illustres que Manu Katché, Eric Serra, John Mc Laughlin, Laurent Baffie ...

    Un premier coffret sera dans les bacs le 5 mars 2007.

    Il réunit quatre albums. La suite, plus tard.

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    CD 1 : Ramon Pipin’s Odeurs (1979)
    1 Youpi, la France
    2 Je suis mou
    3 Dominique
    4 Dernière lettre
    5 Le gros snob
    6 Ode au printemps
    7 I want to hold your hand
    8 Sex bazooka
    9 Douce crème
    10 Chèque baby chèque
    11 Défécation Blues
    12 Le vilain petit zoziau
    13 Tommy Lobo : - Intro *
    14 Lune de miel expérimentale *
    15 Que veux-tu ma « Deux » *
    16 Banque de sperme *
    17 Mise en bas de Tommy Lobo *
    18 Volte-face et sexe à pile *
    19 Lobotomie *
    20 Final *
    21 Astrid (démo) *


    CD 2 : 1980 : No Sex (1980)
    1 De quoi ?
    2 Le stade nasal
    3 L’homme objet
    4 Ma fils Tennessy
    5 Quitte ou double
    6 Le morceau le plus rapide du monde
    7 Astrid
    8 Couscous boulettium
    9 Le jour où les oranges pelurent
    10 La viande de porc
    11 Je m’aime
    12 J’ai le mauvais goût dans la bouche
    13 La santé par les plantes
    14 Rock Haroun Tazieff
    15 Soupe au sirop (live à Bobino) *
    16 Juste un rigolo (live à Bobino) *
    17 Les nouveaux russes blancs (live à Bobino) *
    18 Douce crème (live à Bobino) *
    19 Dominique (live à Bobino) *
    20 Final : on a été féconds (live à Bobino) *
    21 Les salsifis (démo) *
    22 Je m’aime (bonus vidéo) *

    CD 3 : De l’amour (1981)
    1 Que c’est bon
    2 Faut être deux pour faire un enfant
    3 L’amour dégonflé
    4 L’amour par dérision
    5 L’amour sans les dents
    6 Friquet et Colinot
    7 L’amour
    8 Couverts d’amour
    9 Deux doigts d’amour
    10 Les inconnus de l’amour
    11 L’amour à froid
    12 L’amour dans la gueule
    13 Une chanson à la mode *
    14 Le triple slow *
    15 L’idole des jeunes (par Clarabelle) *
    16 Baby boum (par Clarabelle) *
    17 Je m’aime (version alternative 1 par Shitty) *
    18 Je m’aime (version alternative 2 par Shitty) *
    19 Que c’est bon (version alternative par Clarabelle) *

    CD 4 : Toujours plus haut (1983)
    1 Vacances de rêve
    2 Dans les supermarchés
    3 Johnny pas grand chose
    4 Toujours plus haut
    5 Joe le surfer
    6 Oh, les beaux dimanches !
    7 le cri du kangourou
    8 Keskilébien
    9 Les p’tits garçons et les p’tites filles…
    10 Samba Nipanti
    11 Ma chanson est malade
    12 Petit caca Noël
    13 Reine d’un jour (démo) *
    14 On est une bande de copains (démo) *
    15 Elle cache-cache son jeu (démo) *
    16 On chante en play-back (démo) *
    17 Les p’tits garçons et les p’tites filles (démo) *
    18 Le concours Lépine *
    19 Toujours plus haut (version alternative) *


    )L'INTEGRALE SAISON 1, 1979-1983

    )FGL MUSIC/EMI. Sortie mars 2007.

    ) L'INTEGRALE SAISON 2, 1983-1986

    (Live : Optimiste, Nous sommes tous frères, Bye bye vinyle, Ready, steady, go, soit 61 titres dont 12 inédits et 2 clips)

    ) FGL/EMI. Sortie décembre 2007.

    )VISITER LE SITE DE FGL MUSIC

    )VISITER LE SITE D'ODEURS

     

  • PHILIPPE ROBERT ❘ UN ITINERAIRE BIS

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    Avec la publication du nécessaire ouvrage de Philippe Robert, Rock, Pop/Un itinéraire bis en 140 albums essentiels, il y a comme un effet lumière et ombre. Le matador Manœuvre et sa Discothèque idéale/101 disques qui ont changé le monde, mettons que c’est la lumière. Philippe Robert, discret chroniqueur savant dont la signature dans Jazz Magazine, Mouvement ou encore Vibrations est toujours porteuse de bonnes nouvelles, on va dire que c’est l’ombre. Le rock-critic de l’ombre. Celui qui se baisse et fouille pour arracher une rareté qui ne changera peut-être pas la face souvent hideuse du monde, seulement un peu de notre vie. Qu’il est bon, qu’il est bon ce livre croustilleux ! On y retrouve des traces perdues, des noms tombés du bout de notre langue. Des oubliés, des dédaignés pour parler à la manière de Charles Monselet. Surtout, on risque de s’instruire. Ce qui n’est pas offert tous les jours en ces temps où les informateurs s’arrangent entre eux pour livrer la même martingale.

    L’ouvrage se nomme Rock, Pop, le titre est un poil mauviette, pas à la hauteur de l’envolée. Car Philippe Robert est cultivé mais par surcroît il a du style. En employant le conditionnel, ce mode de l’irréel, il interroge l’imaginaire. Et si l’imaginaire n’était pas autre chose que le vrai en habit diapré. Philippe Robert dit le vrai. Il dit ce qu’il y eut de vraiment meilleur dans la musique pop à partir des années 1960. Quand Philippe Manœuvre annonce le nom de Jeff Buckley, Philippe Robert rappelle celui de Tim, le père. Artiste de quintessence. Surtout, il ne rabâche pas avec AC/DC ou les Beach Boys. Philippe Robert, je l’ai dit, ne craint pas de se baisser, de soulever une pierre et de creuser un tunnel avant d’atteindre le filon. Travail ingrat mais ô combien profitable pour le lecteur qui découvrira (souvent) des noms méconnus et sous ces noms des œuvres floues à l’échelle de la renommée mais assez innovantes pour avoir donner ensuite nombre de copies et de copies de copies. Car les artistes dont parle Philippe Robert sont presque tous sourciers. Ils ont tout inventé.

    Ne vous fiez pas au titre (un choix de l’éditeur peut-être ?), cet ouvrage est une bible. Vous allez devenir riche. Et pauvre. Pauvre, hélas, car il vous faudra débourser beaucoup et longtemps avant de vous procurer (et vous ne serez jamais déçus) les albums de ces héros musicaux de l’ombre que sont

    A Certain Ratio, David Ackles, Amon Düül, Laurie Anderson, Animal Collective, The Arrows, Ash Ra Tempel, David Axelrod, Kevin Ayers, Devendra Benhart, Syd Barrett, Chris Bell, Big Star, Blue Cheer, Ducan Browne, Jack Bruce, Tim Buckley, Buffalo Springfield, Vashti Bunyan, William Seward Burroughs, John Cale, Can, Captain Beefheart, Caravan, Nick Cave, Gene Clark, The Clash, CocoRosie, Kevin Coyne, Creedence Clearwater Revival, The Cure, Current 93, Karen Dalton, Dr John, Nick Drake, Earth, Egg, Brian Eno, John Fahey, Fairport Convention, The Fall, Faust, Bill Fay, Simon Finn, Jackson C. Frank, Gastr Del Sol, Godspeed You ! Black Emporor, Davy Graham, Gun Club, Guru Guru, Keiji Haino, Peter Hammill, Tim Hardin, Richard Harris, Lee Hazlewood, Dahiell Hedayat, Richard Hell, Henry Cow, The Increedible String Band, Jan Dukes de Grey, Bert Jansch, King Crimson, Kris Kristofferson, Paul et Linda McCartney, Magma, John Martyn, Merzbow, Joni Mitchell, Modern Lovers, Montage, Van Morrison, My Bloody Valentine, Naked City, Fred Neil, Neu!, Randy Newman, Joanna Newsom, Nico, Harry Nilsson, The Nits, No Neck Blues Band, Nurse With Wound, Laura Nyro, Yoko Ono, Van Dyke Parks, Gram Parsons, Annette Peacock, Pearls Before Swine, The Penguin Cafe Orchestra, The Pentangle, Pere Ubu, Linda Perhacs, John Prine, Quicksilver Messenger Service, The Red Crayola, Lou Reed, The Residents, Ruins, Todd Rundgren, Saggitarius, Buffy Sainte Marie, Bridget St John, The Seeds, The Shaggs, Shellac, Judee Still, Silver Apples, Slint, The Slits, Soft Machine, Sonic Youth, Sparks, Alexandre Spence, Spirit, Dusty Springfield, Steely Dan, Sufjan Stevens, David Sylvian, Talking Heads, Talk Talk, Tangerine Dream, The 13th Floor Elevators, Richard & Linda Thompson, Throbbing Gristle, Julie Tippets, Traffic, T. Rex, Van Der Graaf Generator, Jean-Claude Vanier, Townes Van Zandt, Tom Waits, Scott Walker, James White, Tony Joe White, White Noises, Robert Wyatt, XTC, Neil Young, Young Marble Giants, The Zombies.

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    Rock, Pop

    Un itinéraire en 140 albums essentiels

    Philippe Robert

    Préface de Gilles Tordjman

    Editions Le Mot et le Reste

    Collection Formes

    310 pages, 20€

    Diffusion VILO

    Vente par correspondance :

    ORKHÊSTRA

    www.orkhestra.fr

    contact@orkhestra.fr

    VOIR TIM BUCKLEY

    VOIR VASHTI BUNYAN

    VOIR KAREN DALTON

    VOIR TIM HARDIN

    VOIR COCOROSIE

    VOIR PETER HAMMILL

    VOIR LAURA NYRO

    VOIR BUFFY SAINTE-MARIE

    VOIR SUJAN STEVENS

    VOIR LEE HAZLEWOOD

    VOIR SCOTT WALKER

    VOIR TODD RUNDGREN

    VOIR HARRY NILSSON

    VOIR LAURIE ANDERSON

    VOIR KEVIN COYNE

    VOIR SIMON FINN

    VOIR KRIS KRISTOFFERSON

    VOIR TALKING HEADS

    VOIR TOWNES VAN ZANDT

    VOIR JOHN PRINE

    VOIR DAVY GRAHAM


     

  • JACEK WOZNIAK

     

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    Dessinateur de presse et affichiste (de jazz), Jacek Wozniak s'est surtout fait connaître en s'associant à l'édition de Sibérie m'était contéee, le dernier opus de Manu Chao vendu par dizaines de milliers de copies en librairie. Il a par ailleurs illustré l'Abécédaire partial et partiel de la mondialisation d'Ignacio Ramonet et Ramon Chao (Plon). Ce collaborateur du Monde et du Canard Enchaîné a réuni son "panthéon" génial en un volume mirifiquement coloré qui se moque de la chronologie mais pas des artistes y compris déviants.

    On y retrouve à l'encre de chine et à la gouache, aux crayons de couleur et à l'écoline, les traits et flèches de Miles Davis et d'Archie Shepp, de Samuel Beckett et de Janis Joplin, de Balzac et de Tolstoï, de Kafka et de Bob Dylan, de Jimi Hendrix et de Frank Zappa. Ils sont cent (peintres, écrivains, musiciens) à se serrer au coude à coude dans cet album virevoltant, érudit, joyeux qui témoigne de la pétulante culture de cet artiste dont le propos n'est pas étranger, dans la forme, dans l'insolence, aux saillies des grands Willem le Provo, Roland Topor la Panique et Jacques Sternberg le bicycliste à moteur Solex et bonnet de marin. Indispensable.

    ENTREE DES ARTISTES

    WOZNIAC

    MISE EN SCENE : MARJORIE GUIGUE

    EDITIONS RAMSAY, 26 euros.

    Visiter le groupe VILO

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  • FRANK ZAPPA ❘ UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN/BERNARD STRUBER JAZZTET

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    LES NOCES DE DADA

    Une création musicale autour des œuvres de Frank Zappa par l’ensemble United Instruments of Lucillin et du Bernard Strüber Jazztet de Strasbourg.

    Cette création est l’occasion d’une rencontre avec l’œuvre de l’un des musiciens compositeurs les plus originaux du 20ème siècle : Frank Zappa.

    Définissant sa musique comme « electric chamber music », Frank Zappa s’est aussi servi du rock comme « d’un baume et d’une science au service du commerce » ! Un éclectisme très enviable. A l’âge de 14 ans il compose sa première suite pour caisse claire « Mice » et tombe amoureux de la première œuvre jamais écrite pour percussions seules, «Ionisation », créée le 6 mars 1933 au Carnegie Hall de New York. Par la suite Zappa restera d’une fidélité immuable au compositeur d’ « Ionisation »,
    Edgar Varèse (1883-1965) dont il deviendra l’incroyable exégète et musicologue ! Mais ces influences sont diverses : Johnny Guitar Watson, Pierre Boulez, les Madrigaux du XVIème siècle, John Cage, Karl Heinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Eddie Guitar Slim Jones. Alliance de rhythm’n'blues et de musique contemporaine, graphismes dadaïstes, inventions sonores, liberté du jeu guitaristique, théâtre musical, « vigilance citoyenne » (politique, religion, écologie, scandales, sexe, affairismes …), l’univers zappaïen tire sa particularité de cette mixité qui fait, aujourd’hui, de son œuvre unique une œuvre de référence.

    United Instruments of Lucilin, l’Ensemble de Musique Contemporaine de Luxembourg sans cesse en quête de nouveautés et le Bernard Strüber Jazztet du nom de son fondateur - organiste guitariste composite - aux continents musicaux multiples se sont associés dans ce travail de (re)interprétation de l’œuvre de Zappa.

    En 2005, le concert avait remporté un énorme succès. C’est ainsi l’occasion pour le public de redécouvrir cette création unique autour de Zappa, le
    30 novembre.

    Courant 2007, un CD enregistré à partir des différents concerts sera édité chez Harmonia Mundi.

    Infos : +352 55 44 93 -1 / www.kulturfabrik.lu

    'Les Noces De Dada'

    Lieu: Kulturfabrik (Esch/Alzette-Luxembourg)
    Adresse: 116, Rue de Luxembourg, L-4221 Esch/Alzette (Luxembourg) , 4221 Esch/alzette (lux)
    Téléphone: +352 554493-1
    Du 30 au 31 novembre

    Entrée : 15 €

  • BIENVENU MERINO ❘ DIARRHEE AU MEXIQUE

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    Bienvenu Merino en Amazonie

     

     

    Je me souviens à travers le cristal de Bienvenu Merino. Mais le temps sinusoïdal et la mémoire anagogique jouent avec les images. L’Atelier du Gué venait de faire paraître Diarrhée au Mexique. Ouvrage de couverture verte ou brune et je fus présenté à Bienvenido. Les médiateurs étaient Martine et Daniel Delort qui accueillaient le voyageur dans leur thébaïde audoise. Je me souviens à travers un méandre de Bienvenu Merino. Il logeait au dernier étage d’un immeuble situé rue du Montparnasse, à quelques foulées oniromanciennes du Rose Hôtel  de Maurice Fourré. Il m’installa sur une terrasse qui était un toit et nous eûmes une conversation, au milieu des cactus et de la tequila, sans aucun rapport avec les ancêtres de la littérature coprophile. Nous parlions des contemporains de la rue, du hallier, de la sente et des voies maritimes. Nous étions joyeux et peut-être un peu ivre. C’est pour cette raison sans doute que je ne me souviens plus de Bienvenu Merino. C’était en 1976. Le souvenir est vague et même à remous.

    Diarrhée au Mexique reparaît aujourd'hui avec une préface d’Éric Dussert, l’orpailleur des Lettres. Et l’on redécouvre ce grand texte (d’une trentaine de pages) qui fait honneur à la littérature habitée (et non en habits). Car Bienvenu Merino est un voyageur vrai (au sens du beatnik à la Kerouac, à la Théo Lesoualc’h, tout breton est odysséen) qui écuma le monde et particulièrement l’Amérique amazonienne à la recherche du prisme qui décuple. Ce livre est un fragment de son Journal de marche (800 pages) et un chef d’œuvre qu’Éric Dussert a raison d’adosser aux noms d’Artaud et de Sade, de Jarry et de Rabelais. Ce livre est une épreuve pour celui qui l’a écrit. Pour celui qui le lit. Mais une épreuve si héroïque (et érotique, observez le voisinage phonique des deux mots) que l’on doit absolument la recenser au palmarès des grands actes. De quoi s’agit-il ? Effusion scatologique, lyrisme abyssal. Mais encore : récit d’un séjour mexicain ébloui par la céleste praline (Rimbaud, « Sonnet du trou du cul », Album zutique) et toutes les possibilités offertes par l’entrexpression de l’étron et du trou. Tous les orifices sont débouchés. Et c’est le triomphe du déchet. Altière matière. Pâte charnelle et alchimie jodorowskienne. Autant que l’on sache, l’or est lumière céleste et depuis Silesius esprit de terre. Bienvenu Merido effectue la transmutation suprême, celle qui consiste à transformer le voyage en or après une station dans la merde. Son livre (qui lors de sa première parution fut repoussé par certains libraires, y compris La Hune) est un sommet de l’art d’écrire – et de vivre. Ne séparons jamais. Et l’on se dit que dans son Journal de 800 pages, le rare diariste diarrhéique doit retenir de bien belles choses,  grandes pages à humer et à lire. Guy Darol

    BIENVENU MERINO

    Diarrhée au Mexique

    Précédé de Scandale du beatnik par Éric Dussert

    Atelier du Gué

    60 pages, 7€

    Visiter

    Atelier du Gué

    Lekti-écriture

    Pour en savoir plus sur l’existence de l’étrange voyageur

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