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littérature - Page 18

  • GERARD SENDREY


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    Au moment où le Musée de la Poste, célèbre l’universel Gaston Chaissac, il est de toute première urgence de connaître Gérard Sendrey, artiste outsider (et c’est ici le plus haut compliment que je puisse envoyer), poète buissonnier et, depuis peu, romancier unique.


    Je serais presque tenté d’écrire romancier hunique (selon l’expression de Jean-Pierre Faye) au sujet d’un livre absolument exceptionnel qui prouve, par son caractère neuf, que la littérature n’est pas en voie de décomposition.


    La Machine est un roman comme il s’en écrit depuis Raymond Roussel. Son écriture en est savante (non savantasse !) et savoureuse. Gérard Sendrey n’aurait envisagé d’écrire pour faire comme. Ou pareil. Ou déjà. Il lui fallait une supplémentaire excitation. Un supplément de joie. Toute destinée au lecteur, évidemment.


    Mais de quoi s’agit-il ?


    La Machine est un lipogramme où les verbes être et avoir sont systématiquement écartés. On se souvient que Georges Perec initia dans La Disparition cette stratégie d’écriture. Mais l’on devine que la suppression de ces deux verbes (avec ce qu’ils comportent de physique, métaphysique, ontologique et économique) va plus loin que le jeu de cache-cache. Ces deux mots pèsent lourd dans la trajectoire de nos vies sursitaires. Ainsi, si Gérard Sendrey fait la chasse à ces deux vocables, c’est surtout pour nous parler de l’essentiel.


    L’exercice oulipien n’est pas la fin qui justifie son premier roman. Gérard Sendrey est né en 1928. Ce n’est pas un âge pour faire le con. Du moins pas totalement.


    Ce roman parle de l’intérieur de soi pour atteindre le lecteur. Touchant. Touché !


    Et je vois en cette machine une machination artiste, un moyen-magie pour faire reculer la mort en restaurant, une fois pour toute, le pouvoir de l’enfance.


    Assez d’enfantillages (mot d’ordre sociétal), soyez sérieux, mondialisez vos énergies, rendez vous utiles aux vainqueurs… autant d’impératifs catégoriques lancés par les puissants couillons. La Machine de Gérard Sendrey est un instrument de guerre, une arme sans linéaments, invisible/lisible qui pulvérise les illusions que ciblait Guy Debord. Avez-vous observé, au passage, la haine organisée contre ce nom depuis qu’il est notoire et vaste ? On aimait Debord du temps de sa clandestinité forcée. On le déteste à présent qu’il est sorti au jour (par les fossoyeurs !).


    Gérard Sendrey appartient au monde de la Création Franche, celui des formes d’art parallèle aux officiels standards. Ses œuvres plasticiennes foisonnent all over the world et particulièrement dans la Neuve Collection de l’Art Brut à Lausanne. C’est un fabuleux, un créateur de vie. Et un écrivain qui transforme toute tourbe en or pour les oreilles et pour les yeux.


    Car La Machine se lit comme un roman (à haute voix, c’est mieux !) au-delà du divertissement. Nous n’en livrerons pas l’intrigue. Sachez qu’elle est ancrée au port des songes de haut verbe où baignent Robert Louis Stevenson (pour qui le fond est dans la forme) et Louis Calaferte.


    Gérard Sendrey (du grec aisthétés : qui sent, qui perçoit par les sens) promet une suite à ce grand livre. L’Analyse paraîtra prochainement. Guy Darol


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    LA MACHINE

    Gérard Sendrey

    Editions Michel Champendal

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    Gérard Sendrey
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  • ZAPPA PLAYS ZAPPA/ZENITH/PLAYLIST

    Musiciens : Dweezil Zappa: guitare, chant / Joe Travers: batterie / Pete Griffin: guitare basse / Aaron Arntz: claviers, chant / Scheila Gonzales: cuivres, claviers & chant / Billy Hulting: percussions  / Jamie Kime: guitare rythmique.

    Invités : Terry Bozzio (batterie
    , chant) / Napoleon Murphy Brock (chant) / Steve Vai (guitare)..

    Durée : ± 180mn

    Imaginary Diseases
    Hungry Freaks Daddy
    Let's Make The Water Turn Black
    Florentine Pogen
    Pygmy Twylyte
    The Idiot Bastard Son
    Cheepnis
    King Kong Variations
    Don't Eat The Yellow Snow
    St.Alfonso's Pancake Breakfast 
    Father O'Blivion
    Inca Roads
    Eat That Question

    I'm So Cute
    Trying To Grow A Chin
    City Of Tiny Lights
    Punky's Whips
    Black Page #1
    Black Page #2
    Peaches En Regalia
    Montana
    Village Of The Sun
    Echidna's Arf
    Zombie Woof
    Chunga' Revenge (w/ vidéo )

    Camarillo Brillo
    More Trouble Every Day
    A Token Of His Extreme
    Sofa

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    Cette playlist peut être commentée.

    A vos claviers boys and girls !

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  • DANIELLE COLLOBERT

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    De Morlaix où je vis, il me vient des signes de Danielle Collobert qui fut. Non loin. Amie du verbe sans surplus. Immédiate. Rapide.

    Jean-Pierre Faye, ni dieu ni maître absolu.

    Je le connus rue de Seine, dans l'étroit bureau qui abritait le revue Change.

    Egalement au café La Palette.

    Chez lui, rue Vaneau.

    Je connus le bonheur d'apprendre l'important.

    Jean-Pierre Faye publia Danielle Collobert :

    Dire I - II

    Cahiers 1956-1978

    en sa collection Change, éditions Seghers/Laffont

    révélant ainsi

    Danielle Collobert qui s'est donné la mort le 23 juillet 1978, dans une chambre d'hôtel, rue Dauphine à Paris.

    La quatrième de couverture  des Cahiers est signée Jean-Pierre Faye.

    On peut y lire Danielle Collobert dont il fut dit que rien n'a été "tenté de plus avancé, de plus risqué". Et qui maintenant a disparu. Meurtre, Dire, Il donc, Survie, au-delà de ses quatre livres parus de son vivant, voici les cahiers qui laissent apparaître l'envers de son écrire et de son vivre. La saisie lumineuse, instantanée, le fil quotidien, le voyage au bord du vol, le désastre.

    Cela, il l'écrivait en octobre 1983.

    Le vendredi 2 juin 2006, à 19h, le Centre International de Poésie basé à Marseille rend hommage à Danielle Collobert.

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    TABLE-RONDE, LECTURES

    Présentation :

    Jean Daive

    Avec:

    Jean Daive

    Uccio Esposito-Torrigiani

    Martin Melkonian

    Françoise Morvan

    CIPM

    2, rue de la Charité

    13236 Marseille Cedex 02

    04 91 91 26 45

    www.cipmarseille.com

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    Danielle Collobert est née le 23 juillet 1940 à Rostrenen, au centre de la Bretagne.
    Sa mère, institutrice, étant nommée dans un village voisin, elle vit chez ses grands-parents, où sa mère et sa tante reviennent dès qu’elles le peuvent. Toutes deux entrent dans la Résistance. Le 9 août 1943, sa tante est arrêtée par la Gestapo. Déportée à Ravensbrück, elle ne reviendra qu’à la Libération.
    La famille s'installe à Paris en 1945 et Danielle commence à écrire en juin 1956. Elle entreprend des études de géographie à la Sorbonne
    Ayant abandonné ses études, puis renoncé à l’École Normale où elle venait d’être reçue, elle travaille à la galerie Hautefeuille et s’engage dans un réseau de soutien au FLN.
    En 1962, elle rencontre le sculpteur Natalino Andolfatto dont elle partagera la vie à partir de 1963. Forcée de quitter la France en raison de ses activités politiques, elle se réfugie en Italie
    En 1964, refusé par les éditions de Minuit,
    Meurtre, défendu par Raymond Queneau, paraît chez Gallimard.
    Elle se donne la mort le 23 juillet 1978, jour de son anniversaire, dans un hôtel de la rue Dauphine.

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    Bibliographie
    Chant des guerres, Oswald, 1961
    Meurtre, Gallimard, 1964
    Dire I et II, Seghers-Laffont, 1972
    Polyphonie, pièce radiophonique, 1973
    Il donc, Seghers-Laffont, 1976
    Survie, Orange Export Ltd., 1978
    Cahiers 1956-1978, Seghers-Laffont, 1983
    It Then, traduction de Il donc par Norma Cole, 1989
    Recherche, éditions Fourbis, 1990
    Bataille, pièce radiophonique, réalisation France Culture, 2001

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    Établies par Françoise Morvan, ses œuvres complètes, riches de nombreux inédits, ont été  publiées chez P.O.L :
    Oeuvres I, 2004
    Oeuvres II
    , 2005


    > > Traduction
    Giuseppe Bonaviri,
    Des nuits sur les hauteurs, avec une préface d’Italo Calvino, Denoël, 1971

     

    extrait des Cahiers (février 1960) :
    « en regardant les gosses tout à l'heure dans le square – retrouver des sensations d'enfance – de terre et d'eau – sensation floue – une odeur –
    des images éparpillées –
    la porte entrouverte de la salle à manger et mon grand-père dans un lit – tourné contre le mur – femmes assises en cercle autour de la table de la cuisine parlant à voix basse – et pleurant – couleurs rouges et roses –
    le garçon en bleu – pendu par un crochet au balcon de la maison à l'angle de la place – et les Allemands autour – le crochet – le jardin – l'entrée – la porte avec les massifs de fuchsias rouges – le tas de pommes
    sur le jardin –
    un soir dans la « maison de derrière », des tartines de mort-aux-rats rose et des cris aigus – la peur
    les fleurs de givre sur la fenêtre – et la chaleur des pieds dans le four – les chaussons brûlants – en rentrant de l’école –
    les orages et le vent dans les sapins à Campostal – le feu dans la cheminée dans la salle –
    énumération d'images alors que ce sont les odeurs qui sont les souvenirs les plus présents – le café grillé – la lessive – les poires trop mûres dans le grenier – odeur de bois et de terre mouillée – »

    Lien

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Danielle_Collobert



     

     

  • SERGE GAINSBOURG ET CAETERA

    L’INTÉGRALE ET CÆTERA
    Serge Gainsbourg
    Bartillat
    973 pages – 32 €

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    L’exceptionnelle interview publiée dans Gainsbourg – 5 bis, rue de Verneuil (livre-CD aux éditions PC) insiste sur la figure de Boris Vian auquel l’auteur de « Suicide » rend explicitement hommage. Ce texte qui figure parmi les 636 écrits rassemblés par Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet (respectivement linguiste et expert en phonogrammes de collection) témoigne de l’intérêt que porte Gainsbourg à la littérature. « Lolita », le titre  qui ouvre ce recueil date de 1950 et renvoie évidemment à Nabokov. L’appareil critique qui accompagne ce volume montre l’influence exercée sur l’esthétique de Julien Gris, devenu Serge Gainsbourg en 1956, par des auteurs tels que Louis-Ferdinand Céline (surnommé Sénile), Octave Mirbeau, Benjamin Constant ou encore James Joyce. Dans sa considérable présentation, Serge Vincendet détaille les techniques verbales utilisées par celui qui voulait « réagir contre la pauvreté des textes de chansons ». Étourdissant. Monumental. Bien sûr, indispensable. Guy Darol

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    BARTILLAT
    2, rue Crébillon
    75006 Paris
    Tel : 01 40 51 82 60


  • JOSEPH DELTEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE

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    D'ici quelques jours JOSEPH DELTEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE étalera sa gaîté sur les étals des bons libraires. Ce livre qui est un pamphlet contre l'homme couché fait rayonner le nom de Delteil dont on me dit qu'il circule désormais mezzo voce quand il n'est pas simplement ignoré. Allons bon ! Comment voulez-vous que le monde aille à sa joie s'il méconnaît l'une des figures majeures de l'excellente santé ?

    Ce livre d'enthousiasme et parfois même d'ébriété célèbre l'un de nos plus grands écrivains. Cubiste a-t-on dit mais cela veut dire quoi. Baroque, panthéiste, amoureux de la vie comme s'il n'avait jamais excédé l'âge de raison, Joseph Delteil (1894-1978) est l'auteur d'une oeuvre gigantesque, pour ne pas dire sardanapalesque.

    Rieur fulminant contre les tristes (que représentent bien aujourd'hui les tenants de la valeur avoir), Delteil fut de toutes les batailles contre la lourdeur. Cette légèreté lui fut souvent reprochée. André Breton l'excommunia (bien sûr ! ) à peine admis dans la troupe surréaliste.

    Ecrivain best-seller, il eut assez de ce succès facile qui l'obligeait à des postures, mimiques et autres tenues de soirée. Il prit la fuite. Vers le sud. Là où il fait bon cultiver son vin avec de vrais raisins et une vraie terre sous le sabot.

    Avec La cuisine Paléolithique (Robert Morel, 1964) et La Deltheillerie (Grasset, 1968), Delteil indique une nouvelle voie, buissonnière, sauvage. Il signale à la suite de Henry David Thoreau qu'il est temps de changer de monde.

    Exemple à suivre pour les mauvais élèves, j'ai moi-même déserté. Ce livre en est la preuve et la démonstration (j'espère !) que la littérature (celle de Joseph Delteil assurément) peut ouvrir des voies que la globalisation ignore.

    Lire, relire Joseph Delteil est une assurance contre la mort. Mon livre est un signal qui renvoie à la littérature importante, celle qui aide à vivre.

     


    EST - Samuel Tastet Editeur
    Diffusion
    Jean-Michel Place
    3, rue Lhomond 75005 Paris
    Hakima Boukhari
    01 44 32 05 98
  • ANDY WARHOL ❘ ENTRETIENS 1962|1987

    Entretiens 1962/1987

    (Grasset)

    410 pages – 21, 90 €

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    Figure génésiaque du pop art, cinéaste, écrivain, éditeur, producteur du Velvet Underground, homme d’affaires, night-clubber, Andy Warhol n’a que partiellement calculé le mystère. Futé stratège des apparences, prestidigitateur du double-sens, ce parleur souvent amphigourique s’est beaucoup livré. Parfois pour ne rien dire. Également pour se mettre à nu, montrant l’au-delà du visible, les dessous de la superficialité dont son art est le grand témoin. Ces entretiens réunis et présentés par Kenneth Goldsmith, critique musical pour The New York Press, couvrent trois décennies marquées au coin de la subversion dans le domaine de l’art et des mœurs. Véritable autoportrait manigancé par les roueries de la dialectique, ce livre est aussi une traversée de l’histoire fin de siècle. Une histoire des apparences, n’en doutons pas. Andy Warhol manie le goût des paillettes et des plumes au point qu’il rêve d’un musée à lui consacré qui serait l’équivalent d’un grand magasin, genre Nieman Marcus. « Beaucoup de vêtements, des bijoux, des parfums ». Imbattable activiste mondain, cet homme au profil de tué (manqué de peu) révèle une haute solitude. Son seul ami : le Scotch J&B, mais il ne s’autorise que le thé. Au cours de ses conversations, quelques raretés. Un entretien avec William Burroughs où il est question d’éjaculation. Un autre avec Jordan Crandall dans lequel il parle de son admiration pour la musique des Residents. Guy Darol


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  • THOMAS CLEMENT

     

    Les enfants du plastique

    (Au Diable Vauvert)

    241 pages – 17, 50 €

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    En 2010, le spectacle concentré règne en maître, les aventures de l’art n’ont plus cours, l’industrie musicale est désormais contrôlée par Unique Musique France dont Franck Matalo est le cocher. Le premier roman de Thomas Clément est un apologue qui fait tinter les alarmes. Car ce futur si proche est évidemment contenu dans notre présent. L’auteur balaie ses lumières sur le monde tel qu’il se prépare. Dans ce monde, la musique est définitivement dématérialisée, le vecteur d’écoute se nomme TéléPod, le beam (téléchargement identifié) a eu raison du peer to peer. Le rock est un mot mort, comme l’underground, comme toute expérimentation menée au fond du garage. Du haut de sa tour (bien sûr située à la Défense), Franck Matalo paraît tellement puissant qu’on s’attend à le voir propulser roi de l’univers mais… la nostalgie, camarade. La nostalgie du bon temps du rock. Ça et le malheur. Il perd sa fille et presque aussitôt la tête. Son suicide comprendra la fin du système. Il décide de porter un coup à la domination de la marchandise en lançant un groupe paléo-punk dont le seul nom, Intestin, est un pacte avec l’échec. À la surprise générale, l’horrible combo connaît un succès sans pareil, révélant ainsi le désir d’authentique que l’industrie musicale n’était pas parvenue à tuer. Lumineux et agile, ce roman est tout à la fois une vision et un bel exercice de style. Guy Darol

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    http://clement.blogs.com

    www.audiable.com


     

  • JACQUES ABOUCAYA

    DERNIÈRES NOUVELLES DU JAZZ

    Jacques Aboucaya

    L’Age d’Homme

    107 pages – 14 €

    Cet expert en jazz, professeur de lettres classiques et spécialiste de l’œuvre du grand Albert Paraz, l’ami indéfectible de Louis-Ferdinand Céline, sait construire des phrases selon les règles de l’art. De plus, il est doué pour varier des histoires autour d’un même thème. Les douze nouvelles de ce recueil montrent l’influence du jazz sur nos vies. Prenons « Rabbit », surnom donné au saxophoniste Johnny Hodges. Le voici attribué à un mainate acheté quai de la Mégisserie pour remplacer une fille. Dorothée déteste le jazz et pour cette raison elle quitte son compagnon qui se voit contraint de domestiquer un oiseau susceptible d’apprécier Sonny Stitt, Ornette Coleman ou Eric Dolphy. Il rédige une thèse sur « L’idiosyncrasie créatrice du saxophone alto de Joe  « Doc » Poston à Steve Coleman ». C’est drôle, cultivé et significatif de l’amour que la musique nous porte quand plus personne ne nous supporte. Guy Darol


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