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  • BOOGIE WITH CANNED HEAT

     

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    Cocktail étoupillant à base d'alcool et de méthylène, un canned heat est une boisson chaude et un boogie band né à Los Angeles, en 1965, de la rencontre d'Alan Wilson aka Blind Owl et de Bob Hite aka The Bear. Un DVD impératif retrace l'aventure de ce groupe qui laissa derrière lui quelques bons smash hits : On The Road Again, Going Up The Country, Let's Work Together. L'odyssée qui compta quinze membres et des plus balèzes - parmi lesquels le guitariste Henry Vestine qui aurait pu être le séide de longue chevauchée d'un certain Frank Zappa s'il n'avait usé et abusé de  bonbons multicouleurs - est narrée par le joyeux batteur mexicain Fito De La Parra qui remplace Frank Cook (jugé beaucoup trop jazzy) en 1968, l'année de l'opus maxima Boogie With Canned Heat.

    Tout est dit et pointilleusement expliqué dans ce parfait film. Et l'on connaît tout désormais des circonstances de la mort du guitariste, harmoniciste (fameux) et chanteur (au falsetto inégalé) Alan Wilson. De même découvre-t-on l'un après l'autre les visages qui se succèdent au sein de cette formation toujours en activité. Désormais privée de Bob Hite, décédé en 1981 et de Vestine, calenché il y a tout juste dix ans.

    Une vraie pièce de collection. Un bel exemple à suivre en matière de DVD musical.

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    EAGLE VISION/NAÏVE, 2006
    Durée : 140 minutes
    Son Mono (with Stereo Inserts)
    Dolby Digital
    Sous-titres : Français


     

  • L'OCTOGENEUR ET SON POETIC GLADIATOR

     

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    L'Octogêneur scotchant Grand Corps Malade

    Parce que nous mamaoutons de plaisir aux faramineuses prestations de l'Octogêneur et de son immarcescible fistouillon, voici une information pointilleuse à l'attention de cellles-ceux qui voudraient gloutonner le dimanche 1er avril, jour de pêche.

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    Poetic Gladiator
    C'est le jour des poissons - mais nous serons bien
    là-, autrement dit le 1er avril, que mon père,
    Guy
    Perrot
    , aka l'Octogêneur, doyen vénéré des slameurs et
    insupportable polisson, et moi-même,
    Pascal Perrot
    aka Poetic Gladiator, tirerons nos prochaines salves
    en duo.

    Au programme, humour grinçant et poésie hardcore.
    Mais, fait rare, nous nous produirons en fin
    d'après-midi, ce qui je l'espère convaincra de
    nombreux spectacteurs et de nombreuses spectatrices
    potentiels.

    Or donc,
    dimanche 1er avril, à 18h, au Babel Café, 109
    boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris, le spectacle
    "Au nom du père et du fils" va secouer les bonnes
    consciences. Qu'on se le dise !
  • LETTRE D'ALBERT MARCOEUR

     

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    LETTRE N° 23

    English version here after (Translation : David Appleton)

    Le nouveau spectacle
    Marcoeur sera créé à Dijon les 12 et 13 juillet 2007.
    Il s'appellera " Travaux pratiques ". L'écriture est en phase terminale et les répétitions commenceront le 18 avril (
    Eric THOMAS, Julien BAILLOD : guitares électriques / Albert, Claude et Gérard MARCOEUR : batteries, percussions, samples, voix / Le Quatuor Béla : Frédéric AURIER, Julien DIEUDEGARD (violons), Julian BOUTIN (alto), Noémi BOUTIN (violoncelle) Farid KHENFOUF : guitares basses électrique et acoustique.
    En attendant, 3 concerts de " L' " seront donnés au mois d'avril, 2 à Neuchâtel (Suisse)
    et 1 à Bagnacavallo (Italie).
    Quelques renseignements, si par hasard vous circuliez dans la région :

    NEUCHATEL
    Les 11 et 12 avril 2007 à 20H30.
    Théâtre de la Poudrière
    Quai Godet, 22
    2000 NEUCHATEL - Suisse
    tel : (++) 032 724 65 19

    BAGNACAVALLO
    Le 14 avril 2007 à 22H00
    TEATRO C.GOLDONI
    piazza della Libertà 18
    48012 BAGNACAVALLO (RA)
    tel : (++) 0545 64330
    infos : E-mail :
    concerti@areasismica.it
    site internet : www.areasismica.it

    Une des pièces du prochain spectacle s'appelle "Stock de statistiques". Elle énumère les résultats des enquEtes diverses et variées sur notre santé et notre bien-Etre. Et la lecture de ces enquEtes ne peut faire naître que la surinquiétude et l'angoissisme aigu.
    En effet, on y apprend qu'un Français sur trois ne voit pas d'avenir dans le métier qu'il fait, qu'un sur deux ne voit plus d'avenir dans la démocratie, qu'un Français sur quatre consomme des antidépresseurs, qu'un sur trois voit mal, qu'un sur six vit seul, qu'un sur deux est allergique, qu'un sur sept restera mutilé à vie suite à un accident du travail ou de la circulation. Qu'un Français sur deux est atteint de maladie mentale, qu'un sur neuf souffre de migraines, qu'un sur quatre est cocu (vous ne voyez pas que ce soit le même !)     
    Mais ce qui me sidère encore plus, c'est une autre statistique qui posait la question : "Etes-vous heureux ?", 82 % des Français ont répondu "oui", enfin s'estiment satisfaits relativisent certains !   C'est vrai que si on m'avait demandé, j'aurais pas dit "non" non plus !
    Chers camarades, je vous salue bien bas.

    Albert Marcoeur, le 1er mars 2007


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    The new Marcoeur show is due out in Dijon on July 12th and 13th 2007. It will be called "travaux pratiques" (practical work). It's in the last stages of writing and rehearsals start on april 18th (Eric Thomas, Julien Baillod on electric guitars / Albert, Claude and Gérard Marcoeur on drums, percussions, samples and vocals / The Béla Quartet : Frédéric Aurier, Julien Dieudegard (Violins), Julian Boutin (alto), Noémi Boutin (cello) / Farid Khenfouf : electric and acoustic bass.
    In the meantime, 3 concerts for " L'" will be held in april, two at Neuchâtel in Switzerland and the other at Bagnacavallo in Italy.
    Just in case you're passing through the area, here are the details :

    NEUCHÂTEL
    On april 11th/12th 2007 at 8.30 pm.
    Théâtre de la Poudrière
    Quai Godet, 22
    2000 NEUCHATEL - Suisse
    tel : (++) 032 724 65 19

    BAGNACAVALLO
    On april 14th 2007 à10.00 pm.
    TEATRO C.GOLDONI
    piazza della Libertà 18
    48012 BAGNACAVALLO (RA)
    tel : (++) 0545 64330

    infos : E-mail : concerti@areasismica.it
    site internet : www.areasismica.it

    One of the sections of the next show is called " Stock de statistiques ". It deals with the results of various enquiries and polls into our health and well-being. And reading these statistics can only create excess worry and anxiety. Indeed we learn that one in three Frenchmen doesn't feel his job has a future, that one in two doesn't feel that democracy has a future, that one in four take anti-depressants, one in three has bad eyesight, one in six lives alone, one in two has an allergy and that one in seven is permanently mutilated after an accident at work or on the roads. One in two Frenchmen has a mental illness, one in nine suffers from migraines and one in four has been cheated on by his partner (can't you see it's the same person !)
    But what is even more alarming is the statistic for the question "Are you happy?", 82% of Frenchmen answering "yes", or at least "satisfied" for those who wanted to put the question into perspective ! It's true that if I'd been asked, I wouldn't have said "no" either !

    Greetings comrades
    Albert Marcoeur, march 1st, 2007

    contact <lalettre@marcoeur.com
    http://www.marcoeur.com

  • FIESTA POUR L'OISIVETE

     

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    Les candidats à la présidentielle font corps autour d’une même valeur, le travail. Jamais nous n’avions entendu clamorer avec autant de vacarme les bienfaits du travail. Comme s’ils se doutaient que la valeur n’enchantait pas, certains plus que d’autres insistent sur ses vertus. Travailler plus, c’est gagner plus. Différemment martelée, l’équation croustilleuse joue l’écholalie. On dit alors gagnant gagnant ou encore donnant donnant. Formules que l’on croyait en usage seulement dans les cours de récréation, lors d’une querelle de galapiats. Donc, le travail est à l’ordre du jour, comme un « point d’or » (Joseph Delteil), comme un pont céleste. Et l’on sent bien qu’il n’est pas que la réponse (tautologique) à la question du chômage. On devine autre chose.

    Par exemple, on devine la captation des énergies lascives sur la voie de l’effort. Non pas l’effort anti-productif des ahanements du plaisir, du frisson eudémoniste. Plutôt l’effort utile, celui qui sied aux acteurs marchands. L’huile de coude opposée à la sudation des joies. Et l’on voit bien que l’intention est de régler le pas, de mettre en rang, d’imposer au sifflet la marche courbée. Il s’agit en somme de réorganiser sur un ton martial une société hostile. Bien inspirée, il faut dire, par l’injonction qui fit florès en d’autres temps : « Ne travaillez jamais ! » Cette inscription de Guy Debord sur un mur du Quartier Latin ayant ouvert des voies, on s’applique aujourd’hui, avec des mots d’équerre, à effacer son souvenir.

    L’éloge de la paresse serait-il un hymne au sommeil ? Je ne le crois pas. La paresse est l’antidote aux effets du travail. Rappelons-nous que le travail, pour ce qu’il entre dans l’équilibre machinique, la belle harmonie du commerce, est synonyme d’oubli de soi. Et l’on sait que l’oubli de soi est l’étage supérieur de l’abandon à toutes les crapuleries. Que faire, lorsqu’on a tout donné, toutes ses forces, les étincelles de son corps et de son esprit ? Rien, il ne nous reste rien, sinon la soumission au spectacle cathodique, ultime réflexe avant l’endormissement.

    Or, la valeur travail est une ruse gigogne. Elle absorbe toutes les nuances du plaisir. Elle nie la créativité, la puissance d’être soi, dans la pleine possession de sa pensée, en contrôle de son êtreté. La société qui se dessine, vorace de notre temps, est une machine à tuer l’oisiveté. Impétueuse soufflerie, elle n’a qu’un but. Emporter dans une tornade noire, les principes de la paresse : gratuité et jeu. Car il n’est de vraie vie sans l’éden du jeu et la rencontre gratuite, sans l’innocence et le rêve, sans l’art que nous possédons, seul bien commun.

    « Fay ce que vouldras », devise de l’abbaye de Thélème, indiquait le chemin de la liberté, celui que l’on suit en flânant dans l’observance d’un temps qui ignore l’impérative cavale des heures.

    André Hardellet, un allié rabelaisien, nota mirifiquement que  l’oisiveté est mère de tous les talents. Il ne parlait pas trop vite. Cet antinomiste (qui tombe à pic ces jours-ci) employa les minutes de sa vie à ralentir tandis que la vitesse battait son plein. En lisant La promenade imaginaire, Donnez-moi le temps, la méthode vous est donnée. Elle convient à ceux qui résistent à l’entourloupe de la séduction-travail.

    Herman Hesse rédigea un ensemble de billets qui estoquaient les tayloristes de l’existence. Son Art de l’oisiveté est un régime succulent qui rejoint pointilleusement les conseils pour faire halte d’André Hardellet.

    Une fois de plus, ne nous laissons pas abuser par le discours malin des affidés de l’économisme. En aucune manière, nous ne chanterons les laudes du travail, le dogme de la servitude, l’écrasement du rêve moteur de la réalité. Il est d’autres penseurs, désobligeants, qui refusent de se coucher aux ordres. Prenez le temps, avant qu’on vous le vole, de puiser dans leurs livres d’éveil, le suc roboratif. Lisez plutôt ou relisez, dans les entractes du labeur, aux toilettes (selon Louis Calaferte, selon Henry Miller), ces joyaux de la littérature qui invitent au relâchement : Paul Lafargue bien sûr, également Clément Pansaers (L’Apologie de la paresse), Bertrand Russel (Éloge de l’oisiveté), Kazimir Malevitch (La Paresse comme vérité effective de l’homme), Robert Louis Stevenson (Une apologie des oisifs) et toute chose relançant l’espoir que la vie n’appartient pas aux puissances d’argent. Guy Darol

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    « Je suis un rêveur, un ennemi de toute règle et de toute mesure. Je cours d’une pensée à l’autre, d’un pays à un autre pays, comme l’hirondelle qui laisse aux beaux jours le soin de diriger son vol », Ernest Cœurderoy.

  • PARIS VU PAR

     

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    Hervé Le Goff

    Par un sortilège jeté sur moi au temps que je vécus dans le Ménilmontant (celui de Clément Lépidis, de Jo Privat, de Georges Perec) puis dans le populaire Marais qui n'avait pas effacé ses lézardes, "le grand nom de Paris" (Guy Debord) se rappelle à moi chaque jour, déroulant les images grises de ses façades et un flux de passants qui partagent un même trottoir, celui du "sarcasme de la gaieté" (Chamfort), celui de l'entraide toujours vive. Car alors, la révolte et le rêve composaient ensemble un même chant, celui qui rend possible les jours meilleurs. Le portrait de Ménilmontant-Belleville (Mémoires d'un vieux quartier par Gérard Chouchan et Jacques Krier, 1965) est une clé qui ouvre sur une humanité qui ne dédaignait ni la joie simple du bistrot ni la solidarité avec la révolte, qu'elle soit ravacholesque ou jauréssienne. Car alors on riait de tout, sauf des insurgés, sauf des grévistes qui menaient de justes batailles contre le patronat synonyme de caste vouée à l'oppression des petits et des faibles. Personne ne regimbait à leurs légitimes haros. Nul ne cherchait à briser leurs clameurs. C'était le temps des fêtes et l'on savait alors s'amuser simplement en se moquant d'un chef, d'un quart de chef, d'un tyranneau de chantier ou d'une demi-portion se prenant pour le roi du monde. Le peuple se reconnaissait en tant que peuple sans désirer rejoindre l'autre rang, celui de la domination. On se donnait volontiers la main et on ne la lâchait pas. Le peuple des quartiers vivait alors soudé, humant sans doute le complot qui s'entraînait à éclater la chaîne.

    Pour démembrer la fête, pour disloquer la chaîne si bien unie, la solution fut l'arasement. Les nids de "révoltes logiques" (Rimbaud) furent éparpillés au vent. Pioches et boules de fontes se chargèrent de mettre en gravier les bâtiments (jugés infâmes) du petit peuple. On expropria l'entente. On déplaça vers les banlieues le pêle-mêle des fauteurs de désordres. Les fomentateurs excentrés, les quartiers pulvérisés, Paris deviendrait un décor lisse, sans plus de prise pour le foyer d'insurrection. Pour parachever le coup de trait, on lessiva la ville. Elle devint blanche, marmoréenne, tombale comme le long silence.

    Je ne pense à Paris que vêtue de noir, écaillée, lépreuse, traversée de rues pavées où pousse la fleur sauvage. Et c'est de mémoire que me vient sa couleur d'endeuillement - elle n'avait jamais digéré le génocide de 1871. Et je la vois distinctement dans un film de François Truffaut (Les 400 coups) ou de Guy Debord. Ce dernier annonce mieux que quiconque la mort des Halles, "ces lieux infréquentables pour les bons bourgeois" (Hubert Juin). L'opération qui consistait à purger le ventre parisien de sa sanie humaine est en effet contenue dans les images de Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps, comme elle est résumée dans cet extraordinaire témoignage offert par La Bibliothèque Volante, cette publication Pauvert orchestrée par Hubert Juin avec des photographies accablantes de Claude Caroly et Hervé Le Goff, les derniers témoins du désastre.

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    De ce Paris inconfortable pour le bourgeois et si spacieux pour les conciliabules opposés aux "doreurs de proue" (Victor Hugo), il existe des témoignages sur pellicules. Celui de Truffaut déjà nommé. Avec Voici le temps des assassins (Julien Duvivier, 1956 ; DVD René Chateau Vidéo, 2004), les Halles se souviennent de Nerval. Et c'est encore une archive de l'INA qui dit le mieux l'expression immédiate de cette ville dans la ville. Loin des Halles et au bord du boulevard où s'exerçaient le dessein poétique d'André Breton, de Louis Aragon, Louis Malle interpréta Queneau. Zazie dans le métro, est une haletante promenade dans un Paris que William Klein avait astucieusement repeint, sans qu'on le remarque trop.

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    Au début des années 1980, je m'étais rendu dans le quartier Montparnasse (où n'avaient pas encore passé les bulldozers) pour y voir une collection de films courts réalisés par Jean Rouch, Eric Rohmer, Jean-Daniel Pollet, Jean-Luc Godard, Jean Douchet, Claude Chabrol. C'était dans l'un des Entrepôts où l'on ne projetait que le meilleur du cinéma. Cette suite de films était l'occasion de vérifier certains talents. Ils avaient été réalisés en 1965 et complétaient en quelque sorte ma vision de Paris, nourrie par l'enfance, vitaminée par la lectures des oeuvres de Léon-Paul Fargue, Henri Calet, André Hardellet sur lequel je commençais à travailler.

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    Ces six réalisateurs exploraient des géographies qui ne m'étaient pas forcément familères. Ainsi de la Place de l'Etoile ou de la Muette. Mais la rue Saint-Denis, la Gare du Nord, Montparnasse et Saint-Germain des Prés que j'avais exploré livraient des secrets qu'il est heureux de pouvoir caresser aujourd'hui. Car j'ai longtemps espéré que ce recueil sorte de nouveau en salle puis qu'il paraisse au format VHS. J'eus même cette idée saugrenue qu'un audacieux parviendrait à le compresser sur DVD. C'est chose faite et le résultat n'est pas décevant. Il convient de se le procurer pour l'étonnante flânerie à rebours et les bonus que l'on a joints. Des interviews de Claude Chabrol, Barbet Schroeder et Jean Rouch. Un portrait de Jean Douchet et la présentation de Noël Simsolo.

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    Claude Caroly

    Enfin, je compte sur vous pour dresser avec moi la liste des oeuvres de cinéma qui illustrent le grand nom de Paris, celui d'avant le crime.

  • CAPTAIN BEEFHEART ET AUTRES NEWS ❘ METAMKINE

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    Don Van Vleet

    Dans les nouveautés de chez Metamkine, vous trouverez ceci :

    REVENANT
    CAPTAIN BEEFHEART & HIS MAGIC BAND, "Grow fins - rarities [1965-1982]"
    Voici un coffret de 5 CDs avec que du matériel inédit du Captain Beefheart + des photos exclusives + un livret de 112 pages. CD 1 "Just Got Back From The City" [1965-67]. CD 2  "Electricity" [1967-68]. CD 3 "Trout Mask House Sessions" [1969]. CD 4 partie image avec des extraits de concerts: Cannes 1968; Amougies 1969; Detroit 1971; Paris 1973. CD 5 "Captain Beefheart & His Magic Band Grow Fins" [1969-82].
    Revenant 210
    5-CD + livre de 112 pages
    60 euros

    INA - GRM
    Pierre SCHAEFFER, "L'¦uvre musicale"
    Toute l'¦uvre musicale de Pierre Schaeffer (1910-1995), l'inventeur de la musique concrète, enfin rééditée. Avec entre autres "Cinq études de bruits" (1948), "Etude aux objets" (1959), "Symphonie pour un homme seul" (1950) avec Pierre Henry, "Le trièdre fertile" (1975)S Dans cette nouvelle version, il n'y a ni les entretiens radiophoniques, ni le livre.
    INA C 1006/7/8 - EMF CD 010
    3-CDs
    25 euros

    INA - GRM
    Pierre SCHAEFFER, "Le solfège de l'objet sonore"
    17 novembre 2005. Voilà la réédition du fameux solfège!  "Ce solfège vient illustrer avec de nombreux exemples sonores le travail de Pierre Schaeffer dans "Le Traité des Objets Musicaux". Première réalisation en 1967 sous la forme de 3 LPs + un livre (français, anglais, espagnol)."
    INA C 2010/11/12
    3-CDs + livre
    25 euros

    INA - GRM
    Jacques LEJEUNE, "Éloge de la bêtise ou les péripéties des Ubu"
    "Éloge de la bêtise ou les péripéties des Ubu" (2004), funambulesqueries en 14 séquences, sur des textes d'Alfred Jarry, pour soprano, mezzo-soprano, baryton, saxophones et bande magnétique stéréo. Avec Agnès Heidmann, Anne Coppey, Pierre Mervant, Fabien Chouraki, Serge Bertocchi. Livret 32 pages français anglais illustré par le compositeur."
    INA c 2024
    CD
    15 euros

    INA - GRM
    COMPILATION, ARCHIVES GRM
    Pour marquer et fêter les trente ans de l'Ina, le Grm a choisi de réunir en un coffret exceptionnel de cinq disques compacts quelques unes de ses archives musicales parmi les plus remarquables. Souvent inédites ou alors dispersées au gré des publications, ces ¦uvres originales ont marqué par leur nouveauté et leur audace la seconde moitié du XX° siècle.
    Un coffret de 5 CD augmenté d'un album de 101 photos.
    CD1 "les visiteurs de la musique concrète" : André Hodeir - Pierre Boulez - Jean Barraqué - Darius Milhaud - Roman Haubenstock-Ramati - Henri Sauguet - Edgar Varèse - André Boucourechliev - Claude Ballif - Iannis Xenakis - Olivier Messiaen.
    CD2 "L'art de l'étude : Pierre Schaeffer - Monique Rollin - Michel Philippot - Philippe Arthuys - Luc Ferrari - François-Bernard Mâche - Mireille Chamass-Kyrou - Ivo Malec - Philippe Carson - Akira Tamba - Beatriz Ferreyra - Alain Savouret.
    CD3 "Le son en nombres » : François Bayle - Dieter Kaufmann - Jean-Claude Risset - Ivo Malec - Denys Smalley - Gilles Racot - Yann Geslin - Bénédict Maillard - Jean Schwarz - Francis Dhomont.
    CD4 "Le temps du temps réel" : Bernard Parmegiani - Åke Parmerud - Denis Dufour - Horacio Vaggione - Alain Savouret - François Bayle - Gilles Racot - Daniel Teruggi - Ramon Gonzales-Arroyo - Michel Redolfi.
    CD5 "Le grm sans le savoir" : Bernard Parmegiani - Robert Wyatt/F. Bayle - François Bayle - Alain Savouret - Jean Schwarz - Michel Portal/J. Schwarz - Boris Vian/B. Parmegiani - Robert Cohen­Solal - Guy Reibel - Edgardo Canton - Christian Zanési.
    Album "archives grm en images" : album photos noir et blanc de 80 pages et 101 documents. Une suite poétique de photographies jalonnant l'aventure des chercheurs, compositeurs, musiciens et techniciens, qui animent les cinq disques du coffret.
    INA C 1030
    5-CDs
    42 euros

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    Metamkine
    50 passage des Ateliers
    F-38140 Rives
    Tél. 08 77 54 48 49
    info@metamkine.com
    www.metamkine.com

     

  • UN SITE POUR JACQUES STERNBERG

     

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    Jacques Sternberg a tour à tour été  romancier, pamphlétaire, essayiste, journaliste, chroniqueur, préfacier, directeur de publication, anthologiste, nouvelliste, conteur, auteur de pièces de théâtre, rewriter, scénariste, directeur de revue, directeur de collection, adaptateur. Avec 1800 nouvelles et contes courts répertoriés, Jacques Sternberg est à ce jour le nouvelliste de langue française, le plus prolifique du XXe siècle et de ce début du XXIe siècle.

    Ainsi nous est présenté avec concision l'humoriste noir que fut Jacques Sternberg dans les pages du site qui lui est désormais dédié. Bonne nouvelle qui en appelle une autre.

    Dans le numéro 579 de Jazz Magazine (mars 2007), Michel Boujut rend compte de son amitié pour cet "écrivain buissonnier" traînant "son spleen en Solex dans Paris et fuyant la société marchande en dériveur le long des côtes normandes".

    VISITER LE SITE JACQUES STERNBERG

    VOIR LE COURT-METRAGE DE RENE LALOUX ET ROLAND TOPOR. TEXTE DE JACQUES STERNBERG, 1964.

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  • ANTONIN ARTAUD ❘ ANDRE S. LABARTHE

     

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    Dirigée et présentée par Bernard Rapp, en collaboration avec Florence Mauro, l'émission Un siècle d'écrivains (1995-2001) diffusa un certain mercredi de l'an zéro un portrait d'Antonin Artaud réalisé par André S. Labarthe, cofondateur des Cahiers du Cinéma et producteur-réalisateur de la collection Cinéastes de notre temps.

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    VOIR L'EMISSION

  • PIERRE ALBERT-BIROT

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    Pierre-Albert Birot (autoportrait)

    Pierre Albert-Birot (1876-1967) est une figure cachée du temps Dada et de ses environs. Il est le revuiste de SIC (Sons, Idées, Couleurs) où furent publiés, entre 1916 et 1919, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Louis Aragon, Pierre Reverdy, Philippe Soupault et bien d'autres. Il est par ailleurs l'auteur des Six Livres de Grabinoulor, texte-fleuve précurseur de tant d'oeuvres qui masquent la source et que Jean-Michel Place édita en 1991. Il fallut cinquante années d'écritures à Pierre Albert-Birot pour venir à bout de Grabinoulor. Les mille pages de ce livre seront de nouveau disponibles chez Jean-Michel Place en avril prochain, tandis que les éditions Zulma annoncent pour le 8 mars la parution de Mon ami Kronos, réflexion sur le temps mangeur d'hommes. Egalement sur une certaine dévotion aux mots, manie dont cet écrivain à (re)découvrir est le meilleur emblème.

    ) PIERRE ALBERT-BIROT

    Mon ami Kronos

    Présenté par Arlette Albert-Birot

    Editions Zulma

    www.zulma.fr

    ) Grabinoulor

    Editions Jean-Michel Place

    www.jmplace.com

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    Oeuvres

    POÉSIE
    - Poésie I, 1916-1920 Rougerie
    Trente et un Poèmes de poche
    Poèmes quotidiens
    La Joie des sept couleurs
    La Triloterie
    -
    Poésie II, 1916-1924 Rougerie
    La Lune ou le Livre des poèmes ;
    -
    Poésie III, 1927-1937 Rougerie
    Poèmes à l’autre moi
    Le Cycle des douze poèmes de l’année
    -
    Poésie IV, 1931-1938 Rougerie
    Ma morte
    menpeine
    -
    Poésie V, 1938-1939, Rougerie
    La Panthère noire
    Miniatures
    -
    Poésie VI, 1945-1967, Rougerie
    Les Amusements naturels
    Cent dix Gouttes de poésie
    Cent Nouvelles Gouttes de poésie
    -
    Poésie VII, 1945-1952, Rougerie
    Aux trente-deux vents
    Le Train bleu
    -
    Poésie VIII, 1952-1966, Rougerie
    Dix Poèmes à la mer
    Tout finit par un sonnet
    La Belle Histoire
    -
    La Grande Vie
    Sept poèmes avec des lithographies originales de Cozette
    de Charmoy/ Ottezec
    -
    Trente et un Poèmes de poche, édition franco-polonaise,
    traduction Maria Broniewicz, Coll. "D’autres lieux", L’Inventaire
    -
    Plus oultre, Douze poèmes 1958-1959,
    Lettrines et gravures de Jean-Marc Brugeille,
    Pour le compte et le plaisir de J. M. B. et F. N., SIC.

    PROSE
    - Le Catalogue de l’antiquaire, Amiot-Lenganey
    -
    Les Mémoires d’Adam, suivis des Pages d’Ève, L’Allée
    -
    Rémy Floche, employé, L’Allée
    -
    Les Six Livres de Grabinoulor, J-M. Place
    -
    Cinémas, J-M. Place
    -
    L’Homme coupé, histoire extraordinaire, La Barbacane.

    THÉÂTRE
    - Théâtre I, Rougerie
    Matoum et Tévibar
    Larountala
    -
    Théâtre II, Rougerie
    L’Homme coupé en morceaux
    Le Bondieu
    -
    Théâtre III, Rougerie
    Les Femmes pliantes
    Image
    -
    Théâtre IV, Rougerie
    Plutus
    Matoum en Matoumoisie
    -
    Théâtre V, Rougerie
    La Dame enamourée
    Le Mariage tiré par les cheveux
    -
    Théâtre VI, Rougerie
    Le Petit Poucet
    Barbe Bleue
    suivis de Pièces-Études.

    - SIC, réimpression de la revue fondée, dirigée
    et animée par Pierre Albert-Birot (1916-1919)
    54 numéros, J-M. Place.

    - Poèmes à l’autre moi, complétés par La Joie des sept couleurs,
    Ma morte, La Panthère noire, préface de Joëlle Jean, Gallimard,
    coll. Poésie, 2004





     

  • FRANK ZAPPA ❘ CLASSIC ALBUMS ❘ DVD

     

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    Un nouveau titre de la collection Classic Albums se concentre sur deux albums de Frank Zappa datant du début des années 1970 : Over-Nite Sensation (1973) et Apostrophe(') (1974). Ce DVD qui promène un long regard sur les trésors (The Vault) est nourri d'appétissantes joyeusetés. Signalons en guise de drôlerie la séquence jouée par les Ikettes.

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    Comme toujours dans la collection Classic Albums, ce programme est composé d'interviews, de séquences en studio, d'archives rares, de vidéos privées, ainsi que des prestations scéniques qui nous permettent de découvrir l'histoire de la création et de l'enregistrement de ces deux albums historiques.

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    Format DVD

    Format image : 16/9

    Format son : Dolby Digital Stereo

    Durée : 98 minutes

    Sous-titres : français

    Eagle Vision/Naive

    Sortie : 1er mai 2007

    ____________________

    • Watts Riots (1965)
    • The PIPCO T-Shirt c. 1967 footage (Garrick?)
    • Garrick Theatre (1967) (in Uncle Meat)
    • Melbourne, 29 juin 1973 (B&W)
    • Interview avec Frank Zappa (circa 1973-74)
    • The Roxy (Décembre 1973), "Montana"
    • Mothers On Tour (circa 1973-74) avec Tom Fowler, Ralph Humphrey, Napoleon Murphy Brock, George Duke, Ian Underwood, Ruth Underwood, Chester Thompson, Bruce Fowler, Jeff Simmons
    • Bolic Sound Studios (début 1974) avec Bruce Fowler, Debbie Wilson, Linda Sims, George Duke, Tom Fowler, Ralph Humphrey, Ruth Underwood, Napoleon Murphy Brock, Chester Thompson
    • Apostrophe (') Commercial par Cal Schenkel (1974)
    • KCET TV (1974) (in A Token Of His Extreme)
    • Zappa Band Live (1976) avec Bianca chantant "Dirty Love"
    • Saturday Night Live (1976)
    • The Palladium (Halloween, 1977) (in Baby Snakes)
    • The Vault (2006)
    • Répétitions de Zappa Plays Zappa (2006)
    • Interviews recueillies en 2006 : Billy Bob Thornton, George Duke, Ian Underwood, Ruth Underwood, Napoleon Murphy Brock, Warren Cuccurullo, Moon Zappa, David Fricke, Steve Vai, Frank Filipetti, Joe Travers, Gail Zappa, Ahmet Zappa, Dweezil Zappa, Elliot Ingber, Alice Cooper, Ralph Humphrey, Kerry McNabb, Bruce Fowler et David McMacken
    Contient les extraits et bonus suivants :

    Isis Productions/Eagle Rock Entertainment © 2007

    Zappa Plays Zappa:
    Dweezil Zappa--guitare
    Steve Vai--guitare
    Napoleon Murphy Brock--voix/saxophone/flûte
    Joe Travers--batterie/backing vocals
    Billy Hulting--percussion
    Jamie Kime--guitare
    Aaron Arntz--claviers/trompette/backing vocals
    Scheila Gonzalez--saxophone/flûte/claviers/backing vocals
    Pete Griffin--basse
    Glynn Wood--ingénieur son