Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • BRIAN ENO ET L'ART VIDEO

     

    medium_Numeriser0009.3.jpg

    medium_Numeriser0008.6.jpgLa lecture du Journal de Brian Eno livre le trousseau de clés qui permet de faire le lien entre l'inventeur de l'ambient music et le créateur d'images.

    La publication, au printemps dernier, de 14 Video Paintings révélait au plus grand nombre, les travaux menés depuis longtemps par le compositeur-producteur.

    On y voit en effet que pour Brian Eno, la vidéo est un medium porteur d'une nouvelle configuration de l'art.

    Je ne dis pas que Brian Eno (qui mérite bien des génuflexions) enfonce des portes cochères depuis longtemps ouvertes. Je précise seulement que l'art vidéo est contemporain de la fin des années 1960 et qu'il suffit de signaler le nom de Nam June Paik pour établir ce fait.

    On pourrait également allonger une liste où figureraient quelques significatifs repères (Vito Acconci, Peter Campus, Valie Export, Nan Hoover, Joan Jonas, Bruce Nauman ...) et l'on prendrait alors la mesure de l'exacte révolution épistémologique inspirée par Brian Eno.

    medium_Numeriser0006.5.jpgMalgré tout, il n'est pas inintéressant de voir 77 Million Paintings By Brian Eno, pour découvrir les possibilités (déclinables 77 millions de fois) de son programme software.

    De plus, le DVD est accompagné d'un entretien exclusif qui témoigne, une fois de plus, que Brian Eno n'est pas un nicodème.

    Par conséquent, et même si l'on a le sentiment que Brian Eno se fait parfois de l'air aux dents, soyons justes et ne passons pas à côté de ses pimpantes explorations.


    Brian Eno 14 Video Paintings, DVD/Hannibal-Ryko, 2006

    77 Million Paintings By Brian Eno, DVD/Hannibal-Ryko, 2006

    Brian Eno Journal, Une année aux appendices gonflés, Le Serpent A Plumes, 1998

    Visiter Rykodisc Label


     

  • DIRTY FRANK'S ❘ ZAPPA FRANK

     

    medium_DSCN0107.JPG

    Si des ailes vous poussent et que vous vous retrouvez à Philly, cherchez le centre.

    Il existe un bar, celui de Frank.

    Il  est  placé sous le signe des Frank les plus illustres : Sinatra, Zappa et -enstein.

    Dans un pays où la plupart des gens font la grimace dès que l'on prononce le nom de Zappa, cette revendication  est une audace à complimenter.

    DIRTY FRANK'S BAR

    347 South 13th SL

    Philadelphia

    USA

    medium_dirty_frank_s.gif
  • LE 96 ❘ GARE MONTPARNASSE ➔ PORTE DES LILAS

     

    medium_Numeriser0015.3.jpg

    C’est depuis ce bus à plate-forme que je voyais Paris. Un Paris en noir et blanc. À l’arrière du 96, je humais le parfum de tous les échappements, des odeurs de charbon et d’huile de moteur. Nous avions embarqué au croisement hésitant qui distingue la rue de Ménilmontant et la rue Oberkampf. Probablement avec quelques sacs. Peut-être la grosse valise marron toujours sanglée. Et nous regardions défiler les rues, les enseignes. Je ne savais pas que l’heure avait sonné de fuir. Nous quittions la rue du Pressoir que les boules de fonte ne tarderaient pas à attaquer.

    medium_rue_de_Turenne_Vue_aerienne.jpgJe découvrais des façades inconnues et des trottoirs étrangement vides. Il fallut descendre. L’arrêt indiquait Place des Vosges.

    J’ai regardé à gauche, à droite et nous l’avons suivi, son allure plus vive qu’à l’habitude. Rue du Foin, il nous signala un bâtiment crème, imposant, couché entre les rues des Minimes et Roger-Verlomme.

    - C’est là qu’on habite maintenant.

    Sur le trottoir d’en face, pour mieux contempler sa splendeur, nous nous étions serrés. Et mon cœur avait pris un tempo rapide. C’était là. Si propre. Trop beau.

    - Régina viendra vivre avec nous ?

    - Non, Petounet. Mais Maurice n’est pas loin. Son atelier est rue des Tournelles, tout à côté. On ira le saluer un de ces quatre.

    Régina, Maurice, lueurs de la petite enfance. Leurs bras étaient toujours ouverts. Régina me fit découvrir la télévision. C’était le seul meuble qu’elle possédait avec son lit, très vaste. Très doux. On assistait aux aventures d’Ivanhoe couchés dessus. Maurice, son petit ami flou, m’offrait ses nouvelles créations : des casquettes pour petites têtes.

    La porte du 7 pouvait atteindre trois mètres de haut. Un drapeau tricolore flottait à son sommet. Lorsqu’on entra, le battant grinça majestueusement. On s’essuya les pieds sur un immense tapis. Deux marches blanches accédaient à un hall de marbre. Papa tourna une clé dans une porte vitrée. On pénétra une pièce vide qui sentait le bois neuf et la peinture fraîche. L’appartement donnait sur la rue, au rez-de-chaussée. C’est là, entre l’étroit et l’infini, que ma jeunesse se débobinerait en un bref clin d’œil.

    Je me retourne vite pour en apercevoir quelques images. Il n’en restera plus bientôt qu’un petit tas de poussières poussé par un balai.

    Longtemps nous n’avions que le 96 pour aller d’un point à l’autre de Paris. Comme en cabriolet, cheveux au vent, les années où l’on pouvait se tenir à l’arrière, debout, même affreusement serrés. L’air de la ville, le long de la décennie soixante, dégageait un parfum d’amitié.

    Le 96 menait à Montparnasse où l’on pouvait embarquer vers les rivages de l’Atlantique. Ou bien il agrippait Ménilmontant, offrant à perte de vue le paysage le plus aimable qui soit.

    Le 96, je l’attrapais pour aller rejoindre papa qui travaillait place de l’Hôtel de Ville, plus exactement, avenue Victoria. Nous allions ensuite explorer les sous-sols du BHV.

    Le 96, c’était le bus dominical qui ralliait la Porte des Lilas. Car mon père finit par acheter une Dauphine et il loua un box (aux Lilas !) comme un étui de velours où camoufler son jouet. La voiture tournait chaque fin de semaine après avoir été lavée, aspirée, mignotée. Quelquefois, elle servait à nous conduire au pays de la Brie, dans un verger à la ressemblance de nos courtis bretons. En août, à partir du 15 et jusqu’au 15 septembre, la Dauphine noire mettait sept heures pour atteindre La Ville Jéhan, Ménéac, Morbihan.

    Le dimanche, le 96 était un paquebot. Il allait plus lentement qu’en semaine. À bord, nous devenions touristes. Et moi je chantais. C’en était même pénible. Je chantais. Je chantais toujours et souvent juché sur les banquettes de moleskine. Mais quoi ? Les succès d’Eddie Constantine ou de Petula Clark.

    Dans mon souvenir, le 96 dessert des embarcadères, des cinémas, des passerelles pour voyager dans le temps sans contraintes.

    Mais que vous évoque-t-il ?

    Je suis certain que vous en avez franchi la marche.

    Et qu’une de ses stations vous parle.

    D’un instant, d’un parcours, d’un visage qu’il me plairait de connaître. Car nous nous sommes croisés.

    Et vous le savez bien. Guy Darol

    medium_96.gif
  • RAMON PIPIN ❘ AU BONHEUR DES DAMES/ODEURS

    Cette fois, Métal Moumoute est en vente chez les meilleurs disquaires !

    Depuis le temps qu'on attendait ça...

    medium_ABDD_1.gif

    On ne devrait jamais dire adieu. medium_ramon_pipin_3.jpgPrenons Au Bonheur des Dames, combo brindezingue et rock’n’roll né en 1972. Ayant laissé de conjouissives splendeurs dont l’album Twist (1974), truffé de doo-wop et autres covers qui agitèrent, d’un hémisphère l’autre, les cliquettes les plus mollassonnes, ce groupe bubble & cult a juré son retour puis ses adieux en janvier 1997. Rien à faire, ils sont toujours là, plus vifs et rentre-dedans que jamais.

    Avec leur humour au treizième degré cinq issu de Francis Blanche, Choron, Spike Jones, Bill Haley, et Josep Pujol (grand pétomane après Dieu), les voici sur un nouvel album plus agit pop, sociofuturiste et pieddenickléesque que jamais.
    Leur opus dé(f)i est dans tous les bons bacs depuis le 9 octobre.

    Il s’appelle Métal Moumoute. C'est décapant (au sens d’arrache-cheveux), défrisant (au sens de il est temps de tordre la frise chronologique de nos épopées musicales qui nous font croire au post-rock alors que le primal rock est vivant, bien vivant, la preuve !) et inoubliable.
    Par surcroît (et quelle que soit la météo ce jour-là), Au Bonheur des Dames sera présent, sur scène, le 19 octobre pour un concert au Grand Rex.

    Présent, c’est-à-dire en réunion : chœurs, cuivres plus les 11 membres du combo le plus imité, jamais égalé.

    Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, notez que Ramon Pipin prépare (tel un maître-queux soucieux de ses bouches) la sortie des Œuvres Complètes d’Odeurs. Soit deux coffrets comprenant l’intégrale augmentée de 39 bonus. Quelle générosité, quelle munificence.

    Bitos bas Señor Ramon.

    Enfin, je ne peux m'empêcher de revenir sur Carl et les vies parallèles, premier roman de Franck Dit Bart, paru en septembre 2006 aux éditions Michel Champendal.
    En effet, l’auteur ouvre le la (au sens du déterminant précédant le substantif) par une demande d’embauche adressée à Ramon Pipin.

    Car, oui, Franck Dit Bart ne rêve que d’une seule chose (bien érectile probalement) : écrire des chansons pour le bandleader d’Au Bonheur des Dames et d’Odeurs.

    Nous avons eu l’heur (en tant que remuglophile ancestral) d’approcher Ramon Pipin afin de lui soutirer quelques perles bien senties. L’homme est affable, bien que toujours prêt à mordre la cuisse d’un prébendier de passage. Il faut dire que le singer songwriter guitar hero petit patapon venait juste d’affûter ses dents et de lustrer ses yeux.

    Guy Darol : Vous avez initié la mode du sobriquet, du costume-farce et du happening iconoclaste jouant rock. Tout cela est-il aussi grinçant de nos jours ?

    Ramon Pipin : C’est fort aimable de votre part très cher, mais le sobriquet avait déjà été largement utilisé par Groucho Marx ou W.C. Fields. Moins dans le rock’n’roll,  il est vrai. Cependant, rappelons que le premier 45t de rock français : « Rock Hoquet », repris d’ailleurs plus tard par Au Bonheur Des Dames, était l’œuvre de Boris Vian, Michel Legrand et Henri Salvador sous le pseudo d’Henry Cording. Ces artistes talentueux (sauf un) nous ont profondément influencés.

    Quant aux accoutrements, nous considérions qu’un concert se doit de faire appel à tous les sens. Quand on devait se fendre de 12 francs pour une place, il fallait qu’on en ait pour son argent, non mais ! Donc costumes et décors. Même l’odorat sera d’ailleurs plus tard sollicité par Odeurs avec la projection d’un parfum à base de chou-fleur par des compères en costumes d’apiculteurs avant le début des spectacles.

    Notre positionnement artistique se trouve quelque part entre le rock’n’roll et le music-hall. Depuis 35 ans, nos prestations scéniques sont également des évènements visuels, que ce soit avec ABDD ou plus encore avec Odeurs, — lors de notre premier spectacle au Théâtre d’Orsay en 1979, nous étions 38 sur scène !­ — dont une des devises était : « Nous voulerions que chaque chanson serait comme un petit film ». Pour mémoire l’autre était : « Odeurs frôle le bon goût sans jamais y sombrer ».

    Rappelons encore pour préciser notre attachement au music-hall que nous avons joué avec ABDD au Concert Mayol en 1973 et que nous allons investir la scène du Rex le 19 octobre avec 25 artistes sur scène plus décors et 1ère partie. Rien que du premier choix, madame !

    Les autres artistes s’expriment comme ils veulent, en robe noire, derrière un piano noir, ou dans des chansons noires, nous ne nous sentons pas concernés.

    Notre dernier album (live en plus) remonte à dix ans : c’est le temps qu’il nous faut pour mûrir de nouvelles chansons immortelles. La précipitation est mère de la médiocrité.

    Guy Darol : Odeurs voit passer dans ses rangs Didier Lockwood, Bernard Paganotti, Manu Katché, Klauz Blaquiz. Fallait-il oublier l’âge punk et ses boules puantes ?

    Ramon Pipin : Le jour ou les mots « punk » et « musicien » dans le sens noble du terme seront accolés n’est pas arrivé, non ? Et ce bref spasme musical n’aura fait qu’enfoncer des portes ouvertes. Les Who étaient punks dès 1964 et de grands musiciens…

    Pardonnez l’éclipse mais il me fut impossible de retenir (par les baskets) plus avant Ramon Pipin qui avait mieux à faire, assurément, que pratiquer la sophistique et le rêve éveillé au bord de la mer et de ses laminaires. Nous en resterons là, sachant que ...

    Au Bonheur des Dames

    en concert au Grand Rex

    le 19 octobre 2006

    Métal Moumoute

    Au Bonheur des Dames

    (FGL/Wagram)

    Intégrale Odeurs

    (FGL/Wagram, deux coffrets)

    sortie : courant janvier 2007

    Visiter le site dédié à Odeurs et Au Bonheur des Dames


    medium_Au_bonheur_des_dames_-_octobre_2006.3.jpg


     

  • PASCAL COMELADE ❘ COLLECTOR

     

    medium_Pascal_Comelade.jpg

    Pascal COMELADE, "Stranger in Paradigm"


    medium_Comelade.jpegInédits de Pascal Comelade (solo ou accompagné) gravés ici sur un collector 25 cm numéroté à 1 000 exemplaires. Les amateurs y trouveront des reprises des Ramones, Chuck Berry, Jeffrey Lee Pierce, Lords of the New Church (enregistré en live avec le Bel Canto Orchestra en 2005 au TGP de Frouard) ainsi que des pièces originales de Pascal Comelade.  La pochette a été réalisée par P.Comelade avec l'aimable autorisation de Les Krims (verso : photographie The Static Electric Effect of Minnie Mouse).

    Vandoeuvre
    vdo 0630
    LP 25 cm
    12 euros


    guitare électrique

    Dominique Répécaud

    orgue electrique

    Fakir Trémolo

    guitare

    Gat

    plastic piano

    Mark Cunningham

    plastic moog, plastic trompette

    Pep Pascual

    percussion, rythmic guitare

    Didier Banon

    piano

    Ben Bolt

    accordéon, instruments divers

    Pascal Comelade

    distant guitare

    Gérard Méloux

    basse

    Jean-Paul Daydé

    batterie

    Samy Surfer

    Metamkine
    50 passage des Ateliers
    F-38140 Rives
    Tél. 08 77 54 48 49
    info@metamkine.com
    www.metamkine.com

    Date à retenir

    La Nuit de Pascal Comelade

    Avis aux inventeurs d'épaves

    Pour Fanfares !

    Lundi 14 mai 2007

    Le Quartz

    Scène nationale de Brest

    www.lequartz.com

    lequartz@lequartz.com

    A propos de Pascal Comelade

  • RAFAEL PIVIDAL

     

    medium_Numeriser0003.4.jpg

    Souvent, je suis réveillé de bonne heure et je lis, en commençant toujours par la dernière page, Libération puis Le Monde. De ces lectures, j'éprouve un peu plus de douleur. Parfois, je découvre que la mort frappe non loin de moi. Dans le camp fraternel. Ainsi, les colonnes Disparitions de ces deux quotidiens qui me révèlent aujourd'hui le décès de Rafael Pividal. Touché-secoué.

    Rafael Pividal ce nom d'Argentine et de France sera désormais suivi de deux dates : 1934 - 2006.

    L'article du Monde, évoque un peu l'enfance de cet ami, pauvre et triste. Il dit que Rafael Pividal a rejoint la France en bateau pour y suivre des études. Agrégé de philo, docteur en sociologie, l'ami est signalé écrivain à partir de 1963. Suit l'impressionnante (et incomplète) liste d'ouvrages. Avec un raccord sur Bertrand Poirot-Delpech ayant évoqué dans ce même journal le "regard Pividal".

    medium_Numeriser0004.6.jpgLibé n'a pas grand chose à dire. Et la nécro tient en quelques maigres lignes au terme desquelles le lecteur n'aura pu saisir l'immensité du monde que la mort vient d'engloutir. Libé souligne quand même que Rafael Pividal a obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle, en 1991, pour Le Goût de la catastrophe (Presses de la Renaissance).

    La bibliographie est imposante : une vingtaine d'ouvrages. Romans, nouvelles, essais dont le stupéfiant  Hugo, l'enterré vivant (Presses de la Renaissance, 1990).

    Il y a quelques jours, Google répondait faiblement au nom de Pividal. Suite de services marchands. Désormais, Pividal est accolé à la dépêche de l'AFP multipliée et  cette formule : "Romancier de l'absurde et de la dérision".

    Personne ne parle du commentaire social sous-jacent. Sa vision de la guerre inlassable,  du moi impérial s'inscrit dans un style d'attaque qui ne vire jamais au vitupérant. Toute la délicatesse de Rafael Pividal dont les deux journaux ne disent pas qu'il collabora à Exit, l'une des publications majeures de la décennie 70.

    Délicatesse de l'homme que je connus au temps de la revue Roman que dirigeait François Coupry. Jamais un mot faisant auteur. L'homme était sans manière, présent-absent, le romancier sans théorie d'ensemble, le philosophe (maître de conférences à l'université Paris V - Sorbonne) dépourvu de morgue conceptuelle.

    Discrètement distingué, effacé même, Rafael Pividal fut, dès le début, un écrivain considérable.

    Il ne le savait pas.

    A son propos, Matthieu Galey écrivit en 1977 : "L'humour de Chaval, la minutie de Ponge, l'invention de Vian". Le compliment est exact. C'était à l'occasion de la parution de Pays sages, roman vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires qui fit la renommée de Rupture, son (petit) éditeur.

    medium_Numeriser0005.5.jpgEn 1993, les éditions Robert Laffont éditèrent 1994, fable résultant d'Orwell qui exposait l'état du monde à partir de la guerre du Golfe. Livre-signal. En effet, Rafael Pividal n'était pas qu'un habile fantaisiste maniant l'allégorie et le mot d'esprit. Il indiquait des routes. Il semble que ce sémaphore ne fut pas remarqué. Son oeuvre est entièrement à découvrir. Guy Darol

     

    BIBLIOGRAPHIE DE RAFAEL PIVIDAL

    Ø Une paix bien intéressante, Seuil, 1963.

    Ø Tentative de visite à une base étrangère, Seuil, 1969.

    Ø Plus de quartier pour Paris, Seuil, 1970.

    Ø Le capitaine Nemo et la science, Grasset, 1972.

    Ø Émily et une nuit, Seuil, 1974.

    Ø La maison de l’écriture, Seuil, 1976.

    Ø Pays sages, Rupture, 1977.

    Ø La tête de Louis XVI, Rupture, 1978.

    Ø Un professeur d’américain, Balland, 1978.

    Ø Le pré joli, Balland, 1979.

    Ø Le faux prêtre, Presses de la Renaissance, 1980.

    Ø La découverte de l’Am érique, Grasset, 1981.

    Ø La montagne fêlée, Grasset, 1985.

    Ø Grotius, Grasset, 1986.

    Ø Hugo, l’enterré vivant, Presses de la Renaissance, 1989.

    Ø Le petit Marcel, Grasset, 1989.

    Ø Le goût de la catastrophe, Presses de la Renaissance, 1991.

    Ø Les aventures ordinaires de Jacques Lamare, Quai Voltaire, 1992.

    Ø 1994, Robert Laffont, 1993.

  • THE MAKING OF FREAK OUT

    medium_144296_1.jpg

    medium_frankzappa1.gifLe quarantième anniversaire de la publication de Freak Out !, premier concept album rock enregistré par Frank Zappa en mars-avril 1966, sera marqué par la sortie imminente de MOFO (Making Of Freak Out), un box set 4 CD en édition limitée, disponible uniquement sur le site officiel.

    Une version double CD de MOFO doit paraître simultanément, en vente chez les meilleurs disquaires et sur le site marchand dédié à Zappa G & S Music.

    Le 24 octobre prochain, Trance-Fusion, album de solos de guitare attendu depuis 2003 (date initiale prévue mordicus) sera dans les bacs.

    Tracklist

    1. Chunga's Revenge (London, 4/19/88, w/Dweezil)
    2.
    Bowling on Charen ("Wild Love" solo, NYC, 10/28/77 #1)
    3.
    Good Lobna ("Cleveland" solo, Memphis 12/4/84)

    4. A Cold Dark Matter ("Inca Roads" solo from Allentown, 3/19/88)
    5. Butter Or Canons ("Cleveland" solo from NYC, 8/25/84)
    6.
    Ask Dr. Stupid ("Easy Meat" solo from Eppelheim, 3/21/79)
    7. Scratch & Sniff ("City of Tiny Lights" solo from Brighton 4/16/88)
    8. Trance-Fusion ("Marqueson's Chicken" solo from Stuttgart, 5/24/88)
    9.
    Gorgo ("Torture" solo from Stockholm, 5/1/88)
    10. Diplodocus ("King Kong" solo from Providence, 10/26/84)
    11. Soul Polka ("Oh No" solo from Allentown, 3/19/88)
    12.
    For Giuseppe Franco ("Hot Plate Heaven" solo from Seattle 12/17/84 #2)
    13. After Dinner Smoker (another "Torture" solo from Genoa, 6/9/88)
    14.
    Light Is All That Matters ("Cleveland" solo(s) from Seattle, 12/17/84 #2)
    15.
    Finding Higg's Boson ("Hot Plate Heaven" solo from Vienna, 5/8/88)
    16. Bavarian Sunset (post-"Walrus" jam from Munich, 05/09/88, w/
    Dweezil)
     

    Rappelons que l'événement connaît depuis longtemps une existence bootleg, grâce à l'activité très underground du label italien RXZ Records.

    RXZ Records are a very active, overt and public high-profile bootleg label in Italy, started in the 1990s, run by a huge Zappa fan, who for some reason hasn't been busted by the police yet. They seem to be on the one hand re-issuing classic bootlegs and on the other hand making new lavish boxes and basic, one-show titles:

    En attendant la sortie de Trance-Fusion, il est toujours possible de s'amuser en jetant un coup d'oeil, vraiment oblique, du côté de Trancefusion.

     

     

  • ARNAUD LABELLE-ROJOUX

     

    medium_arnaud_labelle-rojoux.jpg

    À partir de Marcel Duchamp, l’art s’éclate. Il y a ceux qui continuent de représenter sur toile de fond et tous les autres. Pour les premiers, l’art est plastique ; pour les seconds, il est physique.

    Reprenons : à partir de Duchamp, voire Léonard de Vinci (artiste éminemment multimédia sous le Quattrocento), l’art devient acte. Une efflorescence de pratiques, spectaculaires autant que marginales (marginalisées) se constitue autour de groupes, d’individus, en actions innommables, en manifestes et manifestations fugaces, éphémères, périssables.

    L’art-action s’inscrit dans un mouvement rebelle aux stèles, hostile au commerce de l’art, au marchandage des œuvres. Frustrant déni, évidemment, puisqu’il peaudebanane toute tentative d’approche et jette des bâtons dans les cliquettes des théoriciens en quête de tableaux de chasse.

    Il manquait à la compréhension de ce phénomène vivant, un repérage explicite, un répertoire analytique, une étude à la démesure du pêle-mêle.

    Arnaud Labelle-Rojoux, performer et co-organisateur du Festival Polyphonix s’est fait historien de la performance en publiant L’Acte pour l’art, en 1988, chez les Éditeurs Évidant. L’ouvrage longtemps introuvable a été rendu disponible l’an passé.

    Extraordinaire numéro de voltige, Arnaud Labelle-Rojoux explore une explosion où jaillissent successivement et simultanément Arthur Cravan, Antonin Artaud, Allan Kaprow, Yves Klein, Jean-Jacques Lebel, Wolf Vostell, Ben, Joseph Beuys, Julien Blaine, Bernard Heidsieck…

    Au bout de ce défi mené avec Umour, le lecteur connaît tout d’un art qui veut être en tout ; anecdotes, instants, parcours sur quoi on a posé ces cocottes de papier : Happening, Fluxus, Art Pauvre, Body Art, Performance ... Mots mirages qui mal adhèrent sur la vie en actes.

    L’Acte pour l’art, éditions Al Dante, 643 pages, 2004

    medium_l_acte_pour_l_art.jpg
    SOMMAIRE

    Commentaires nécessaires à L’Acte pour l’art en guise d’introduction à sa nouvelle édition
    I. L’acte pour l’art. Quelques lumières / Première époque / Futurisme : la provoc manifeste / Les séducteurs iconoclastes : Cravan, Picabia et Duchamp / De l’air, de l’air : Dada s’envole au cabaret Voltaire / Flash-back futuriste : les révolutions russes / Bauhaus, tout le monde descend ! / Deuxième époque / Cage : la liberté retrouvée / Ivresses Gutaï / Les orientophiles / Le doping happening / 9 evenings / La libre expression / Zen-ei : made in Japon / Fluxus enfin / Troisième époque / Les actionnistes viennois / Le corps révélateur / L’art souffre-douleur / Et pour quelques douleurs de plus… / Le réel en miroir / Briseurs de rêves ? / La poésie s’honore vivante / Quatrième époque / U.S.ART performance / L’Europe ! l’Europe ! l’Europe !… Et le Canada… Et partout ! / Épilogue
    II. Presque vingt ans après. Prologue / La performance est-elle un scoubidou ? / Du dandysme / Jacques Lizène, artiste de face B / L’art et la vie / Philippe Ramette / Gratte-moi le cul / Corps-spectacle et spectacle du corps / Teatro ma non troppo / L’approche par le rire / Grimaces / Alors, le théâtre, ça vient ? / Comment nommer ça ? / “Nouvelles pratiques du corps scénique” / À haute voix / Histoires de l’Oncle Paul et contes post-humains o You and me and me and you / Roux et Combaluzier sont sur un bateau / 1+1 = ? / Il était une fois / Let’s Dance ! / L’omelette grésillait dans la poêle / Musique “extra-musicale” / Frontières et territoires / La boucle bouclée ?
    III. Let’s twist again. Préambule / Au-delà de Guy Debord / Au voleur ! (à propos de Jacques Villeglé) / Du désœuvrement et autres considérations sur l’hypothétique abolition du travail et le supposé dépassement de l’art / Et c’est ainsi qu’un blondinet de Nazareth est Dieu (à propos de Michel Journiac) / Gueule d’ambiance (à propos de Xavier Boussiron) / La ballade de Yoko Alone / Le murmure du son / Sacré, sacré, sacré Charlemagne !
    IV. Quelques notules critiques. Vito Acconci / Stéphane Bérard / Olivier Blanckart / Chris Burden / André Cadere / Le corps-objet (Made in Éric) / Doc(k)s au temps de Julien Blaine / Dépendances chorégraphiques : Nicolas Floc’h et Gilles Touyard / L’Ère des substituts / Gestes inutiles, micros événements / Noël Godin / Brion Gysin / Joël Hubaut / L’Idiot / In girum imus nocte et consumimur igni de Guy Debord / Cyril Lepetit / Notes à la va-vite sur la chute / Orlan / Poésie action directe de Christophe Hanna / Présence Panchounette
    V. Annexes. Index / Bibliographie / Remerciements

    Bibliographie d’Arnaud Labelle Rojoux

    Récit de la vie de Michelangelo Merisi dit Le Caravage, éditions Al Dante, 2004

    L’Art parodic’, éditions Zulma, 2003

    Leçons de scandale, éditions Yellow Now, 2000

    Entretien avec Arnaud Labelle-Rojoux

    Website des éditions Al Dante

  • HOMMAGE A FRANK ZAPPA SUR RADIO FOUR

    medium_Numeriser0001.4.jpg

    medium_greer2001.jpgPour célébrer les quarante ans de la sortie de Freak Out ! , BBC - Radio 4 a fait appel à Germaine Greer.

    L'auteure notoire de La Femme eunuque (Robert Laffont, 1970) et, plus récemment, La Femme entière (Plon, 2002) raconte qu'elle fut conseillée par Frank et Gail Zappa sur l'achat d'une lotion contre les morpions.

    Il est possible de recevoir, en léger différé, cette émission qui réunit Gail et Dweezil Zappa, Peter Occhiogrosso et David Butcher.

    Cliquez ici BBC-Radio 4

    medium_Numeriser0002.3.jpg
  • JEAN GOURMELIN

    medium_gOURMELIN.5.GIFmedium_gOURMELIN.5.GIFmedium_gOURMELIN.4.GIF

     

    JEAN GOURMELIN : L'UN DES

    DESSINATEURS LES PLUS IMPORTANTS DU XXe SIÈCLE

    REVIENT SUR LE DEVANT

    DE L’ACTUALITÉ

    À L’OCCASION

    DE LA PARUTION PRÉVUE

    D’UN ALBUM

    COMMÉMORATIF DE SON ŒUVRE

    medium_gourmelin_portrait.jpeg

    85 ans dont 75 au service du dessin et de l’illustration

    Né en 1920, Jean Gourmelin, âgé en 2006 de 86 ans, s’avère l’un des principaux dessinateurs du XXe siècle. Son œuvre dessinée est rentrée désormais dans l’Histoire de l’Art, notamment dans celle des aquarellistes et des dessinateurs de presse et d’humour. Neuf albums édités de 1968 à nos jours, des catalogues d’expositions, des années de collaboration à quelques grands titres de la presse kiosque, notamment Le Point (pendant 13 ans), en témoignent.

    Les éditions Michel Champendal ont programmé un album à paraître intitulé « Jean Gourmelin, une Vie, une Œuvre » car elles estiment qu’il est temps de rendre un hommage ante-mortem à celui qui fut l’un des grands professionnels de son époque.

    Jean Gourmelin dessine avec passion depuis l’âge de cinq ans.

    Un rapide survol biographique nous permettra de mieux approcher l’œuvre, qui intéresse directement nos contemporains.

    Jean Gourmelin naît à Paris le 23 novembre 1920 dans une famille modeste. Unique enfant, il commence à dessiner avec passion dès l’âge de cinq ans et il rencontre, à l’école, un professeur de dessin qui lui donnera confiance en lui. Il vivra les quinze premières années de sa vie à Paris.

    1935 : ses parents quittent Paris pour Vendôme où son père s’établit en tant que grainetier. Deux ans plus tard (Jean Gourmelin est alors âgé de 17 ans), le peintre Charles Portel l’initie à la technique du papier peint, de la gravure sur bois et du pochon. D’abord exécutant, il devient rapidement concepteur pour la maison Nobilis.

    1938 : première participation, à 18 ans, à une exposition collective intitulée « Balzac », au Musée de Vendôme.

    1940 : à vingt ans  il retrouve Paris et s’inscrit aux « Arts Décoratifs » à l’Atelier jandin : il se destine sans succès au professorat de dessin.

    1945 : il entre - pour vingt-trois ans de collaboration - dans l’atelier du célèbre verrier Max Ingrand (il y a travaillera notamment avec Michel Serre, qui  deviendra lui aussi un dessinateur d’humour célèbre). On peut reconnaître, sur les vitraux de la cathédrale de Rouen son style inimitable. C’est donc le « Directeur du Bureau des Dessins  des Ateliers Max Ingrand, passage Tenaille à Paris » qui est à l’œuvre, notamment et également dans les chapelles des châteaux d’Amboise et de Blois.

    1951 : il a trente et un ans et Maximilien Vox lui confie des « reportages dessinés » pour quelques revues dont il a la direction artistique : le dessinateur de presse Jean Gourmelin débute sa carrière internationale.

    1961 : il a quarante et un ans et il rencontre son grand ami l’écrivain Jacques Sternberg, ce qui le destine à consacrer son dessin « non à l’esthétisme mais à l’idée ». Ce qui marque le début de son œuvre historique.

    1962 : son premier dessin paraît dans la revue « Bizarre », une revue qui fut créée par l’éditeur Eric Losfeld puis reprise par son collègue Jean-Jacques Pauvert. Il s’agit du numéro vingt-trois.

    1963 : remarqué par son fondateur Louis Pauwels, dont il deviendra ami, il débute une collaboration qui sera longue et fructueuse avec la revue et les éditions « Planète » (dès le numéro dix).

    1966 : il a quarante-six ans et dessine les décors et les costumes de « Le Golem », un film de J. Kerchbron et Louis Pauwels.

    1967 : première exposition personnelle à la parisienne galerie « Le Tournesol » : très grand succès. Il est remarqué par le Tout-Paris, les éditeurs et les confrères dessinateurs, ce qui l’encourage à l’indépendance professionnelle.

    1968 : il abandonne le vitrail, vit (et vivra) désormais du dessin, en compagnie de son épouse femme au foyer, de sa fille et de son fils. Cette année-là, il illustre, dans France-Soir, alors un quotidien encore très important, les « Chroniques » de son ami Jacques Sternberg.

    1969 : il a quarante-neuf ans et sort le premier de ses neuf albums de dessins intitulé « Gourmelin », aux éditions Planète, avec une magnifique préface de Louis Pauwels pleine d’intelligence, de finesse et de tact. Le voilà lancé dans son domaine de prédilection. Il reçoit le Grand Prix de l’Humour Noir, bénéficie d’une exposition à la galerie Christiane Colin et rencontre Julien Green.

    1970 : à cinquante ans, il crée les décors et les costumes du film « L’Homme qui Rit » de J. Kerchbron, d’après l’œuvre théâtrale de Victor Hugo.

    1971 : 51 ans. Exposition « L’Humour à travers les âges » à la Bibliothèque nationale alors rue de Richelieu.

    1972 : il expose une fois encore à la galerie Christiane Colin et publie aux éditions André Balland un nouvel album de dessins intitulé « Pour Tuer le Temps ».

    1973 : il collabore désormais régulièrement avec la presse (il restera treize ans au sommaire du magazine « Le Point » et travaillera également au « Figaro ») et réalise décors et costumes pour le film « Président Faust » de J. Kerchbron et Louis Pauwels. Il publie une collection d’assiettes peintes, de nos jours fort recherchée.

    1975 : il a 55 ans. Une exposition à la galerie « La Galère » et la publication d’un nouveau recueil de dessins intitulé « Le Hasard » aux éditions André Balland adviennent. Il réalise les décors et les costumes du film « La Grande Trouille » de Pierre Grunstein.

    1976 : l’émission télévisuelle « Fenêtre sur », réalisée par M. Honorin sur la chaîne A2, lui est consacrée.

    1977 : il réalise des affiches pour les spectacles de Robert Hossein ainsi que les décors de « Néfertiti », une pièce d’Andrée Chedid.

    Les années qui suivent, il continue de dessiner pour la presse kiosque, de réaliser des albums de dessins et d’exposer, notamment à Créteil, à Genève et à Bruxelles (en 1882 ce sera à Taiwan).

    Il participe à de nombreux évènements culturels de la fin du siècle passé, notamment à l’émission télévisuelle « Tac au Tac » qui réunit régulièrement sur un plateau et en direct des dessinateurs d’envergures nationale et internationale qui improvisent collectivement. Cette émission obtiendra un très vif succès.

    En l’an 2000, âgé de quatre-vingt ans, Jean Gourmelin, du fait d’une vue chancelante, cessera de dessiner et de peindre. Ce qui ne l’empêchera pas d’exposer. Il est actuellement l’ami des plus grands dessinateurs de France, et parmi eux son supporter de toujours : Bernhard Willem Holtrop dit Willem.

    En conclusion, nous pouvons affirmer, sans crainte de nous tromper, que l’œuvre de Jean Gourmelin fait désormais partie intégrante du panorama culturel historique de la France. Cet artiste est non seulement un maître dans ses domaines (l’Insolite et le Fantastique), mais il a influencé et influence nombre de ses confrères plus jeunes que lui. Pas un Français de plus de cinquante ans qui ne connaisse donc reconnaisse ses dessins du premier coup d’œil, pas un contemporain de moins de cinquante ans qui ne soit intrigué par cette œuvre forte. Il est vrai que tout l’imaginaire des lecteurs et amateurs d’art occidental est baigné de l’œuvre de Jean Gourmelin : ses dessins sont parus dans la plupart des anthologies de la revue « Planète » (il y a même illustré « les Chefs-d’œuvre de l’Epouvante »), dans Zoom, Le Point, Hara-kiri, Plexus, Charlie Mensuel, Pilote, Elle, Les Lettres Françaises, Caractère, France Soir, Le Monde, Le Figaro et Le Matin de Paris, pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus renommés. Par ailleurs, que ce soit dans les réseaux de la bibliophilie à petits tirages ou de ceux, à très gros tirages ceux-là, des Clubs du Livre, Jean Gourmelin a illustré les œuvres d’Arthur Rimbaud, de Gaston Leroux, de Pierre Benoît, de Daniel de Foe (son « Robinson Crusoë »), de Guy de Maupassant (« Bel Ami »), de Julien Green, de Claude Klotz (« Les Innommables »), de Lovecraft et de Jacques Sternberg. Jean Gourmelin a également dessiné de nombreuses couvertures de livres, notamment de livres de poche. Louis Pauwels, Robert Sabatier, Jacques Sternberg, Philippe Soupault, Pierre Cabanne, François Cavanna (un de ses amis), Frédéric Vitoux, Julien Green et Yvan Audouard du « Canard Enchaîné », liste non exhaustive, ont écrit sur lui et sur son œuvre prolifique (Jean Gourmelin fut très productif).

    Michel Champendal, éditeur, le lundi 25 septembre 2006